Moutiers-les-Mauxfaits
Moutiers-les-Mauxfaits [mutje le mofɛ], appelée localement « Les Moutiers », est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Moutiers.
Moutiers-les-Mauxfaits | |||||
L'église Saint-Jacques. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral | ||||
Maire Mandat |
Christian Aimé 2020-2026 |
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Code postal | 85540 | ||||
Code commune | 85156 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moutierrois | ||||
Population municipale |
2 159 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 233 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 29′ 32″ nord, 1° 25′ 32″ ouest | ||||
Altitude | 49 m Min. 17 m Max. 71 m |
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Superficie | 9,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Moutiers-les-Mauxfaits (ville isolée) |
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Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal de Moutiers-les-Mauxfaits s’étend sur 925 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 49 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 17 et 71 mètres[1],[2].
Urbanisme
Typologie
Moutiers-les-Mauxfaits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moutiers-les-Mauxfaits, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 128 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), zones urbanisées (16,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), prairies (9,6 %), forêts (9,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Les Moutiers-Fidèles[13].
Histoire
A la Préhistoire, le site est occupé par des populations de la civilisation Néolithique, qui est à l'origine de l'érection des nombreux menhirs, dolmens, tumulii et cairns qui couvraient la région[14].
La région est occupée durant l'Antiquité par la tribu des Pictons (Celtes). Ils seront romanisés vers la fin du Ier siècle av JC[14].
A l'époque chrétienne, après l'an mil, deux monastères ont existé, chacun possédant une église ou chapelle associée à une clôture de bâtiments monastiques. L'un d'eux était dédié à Saint-Michel, renommé au milieu du XVe siècle Saint-Jacques. Son cloître a disparu au XVIIIe siècle. Le deuxième prieuré a disparu vers le XIIIe siècle, seules subsistent des caves sous une propriété privée. Ces deux établissements religieux sont à l'origine du nom de Moutiers, un moutier étant en vieux français un monastère[14].
Des halles commerciales existent dès le XIe siècle, elles seront reconstruites au XIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, un incendie ravage en grande partie les halles, qui sont reconstruites à nouveau, et en se resservant de certaines poutres, reconnaissables à leurs mortaises qui ne servent à rien. Les piliers en pierre datent de cette époque.
La Cantaudière est au Moyen-Age un petit château fort. Il défendait le bourg en surveillant le Troussepoil. Il est modifié au XVIe siècle, et en 1615, le nouveau propriétaire est le duc de Sully Maximillien de Béthune, conseiller du roi Henri IV[14].
Des souterrains existent sous le bourg, concentrés autour de l'église, qui cache probablement une crypte sous son choeur. Une galerie souterraine, aujourd'hui à moitié comblée, reliait l'église au Troussepoil, en passant sous la place Sully et débouchant au niveau de la maison bourgeoise rue Poincaré.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2018, la commune comptait 2 159 habitants[Note 3], en augmentation de 5,94 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2008, Moutiers-les-Mauxfaits comptait 1 745 habitants (soit une augmentation de 23 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 703e rang au niveau national, alors qu'elle était au 6 315e en 1999, et le 103e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,8 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 27,6 %) ;
- 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 14,8 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 35,4 %).
Lieux et monuments
Monuments historiques :
- les halles du XVIIIe siècle, inscrites par arrêté du [26] ;
- l'église Saint-Jacques, de style roman tardif, classée par arrêté du [27] ;
- le château de la Cantaudière (époque Renaissance, XVIe siècle), classé par arrêté du [28] ;
- le lavoir (lieu de rendez-vous, et de communication orale) ;
- la fontaine Saint-Brix.
Autres monuments et lieux :
- le puits Bornu ;
- le collège Corentin-Riou ;
- le collège Saint-Jacques ;
- les caves en voûtes.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Fils de Léon Aimé (1924), maire de la commune de 1975 à 1995.
Références
- « Commune 22725 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Moutiers-les-Mauxfaits », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Moutiers-les-Mauxfaits », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Histoire & Patrimoine », sur Moutiers-les-Mauxfaits (consulté le ).
- Panneau Commune de Moutiers-les-Mauxfaits : les maires du XXe siècle dans la mairie de Moutiers-les-Mauxfaits (consulté le ).
- « Il a été maire, conseiller général et député de la Vendée, Léon Aimé reçoit la Légion d’honneur », Ouest-France, .
- « Le titre de maire honoraire à Gérard Commailleau », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Les maires élus hier soir en Vendée », Ouest-France, .
- « Christian Aimé est élu maire de la commune », Ouest-France, .
- « Les élus UDI de la Vendée », sur le site de la fédération de la Vendée de l’UDI [lire en ligne].
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Notice no PA00110178, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110177, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110176, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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