Montry

Montry est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Montry

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Val d'Europe Agglomération
Maire
Mandat
Francoise Schmit
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77315
Démographie
Gentilé Montéricultois
Population
municipale
3 688 hab. (2018 )
Densité 1 290 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 18″ nord, 2° 49′ 38″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 128 m
Superficie 2,86 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Montry
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Montry
Liens
Site web mairie-montry.fr

    Géographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Montry dans le département de Seine-et-Marne.

    La ville est située à km au sud-est d'Esbly et à 12 km au sud-ouest de Meaux sur la rive gauche du Grand Morin.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Montry.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    L'aqueduc de la Dhuis franchissant le canal latéral du Grand Morin.

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Dhuis du nord-est au sud-ouest ;

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,82 km[4].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 709 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 33 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Montry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[20] et 51 652 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 32 lieux-dits administratifs [Note 4] répertoriés[25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,1% ), terres arables (26% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3% ), forêts (4% ), prairies (1,7 %)[26].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[29],[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 553 dont 82,9 % de maisons et 16,2 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 81,7 % contre 16,2 % de locataires[31], dont 1,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et 2,1 % logés gratuitement.

    Intercommunalité

    Montry fait partie de Val d'Europe Agglomération avec 9 autres communes.

    Elle s'y est rattachée en 2020, en faisant le choix de quitter son ancienne intercommunalité avec les communes d'Esbly et Saint-Germain-sur-Morin, après Villeneuve-le-Comte et Villeneuve-Saint-Denis en 2018.

    Les 5 communes historiques de l'intercommunalité sont Chessy, Serris, Coupvray, Bailly-Romainvilliers et Magny-le-Hongre.

    Auparavant, la commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Créçois, de 2013 à 2020[32].

    Voies de communications et transports

    Gare de Montry - Condé.

    Voies routières

    La commune est traversée par la route nationale no 34 de Paris à Vitry-le-François ; la route départementale no 34 de Montry à Esbly ; le chemin de grande communication no 93 de Serris à Esbly[33].

    Transports communaux

    La commune est desservie par la gare de Montry - Condé, sur la ligne Esbly - Crécy-la-Chapelle, dont la gare est située près de l’allée de Condé.

    Montry est aussi desservie par les lignes 19 et 60 du réseau Marne et morin qui relie la gare de Marne-la-Vallée - Chessy à la gare de Meaux qui dessert la ligne Transilien Paris - Meaux, la ligne 04 qui relie la gare d'Esbly à Meaux et la ligne 07 qui relie Esbly à St Germain sur Morin.

    Toponymie

    • De « mons Erici » ou « mons Hairici », appellation d’origine saxonne ou franque signifiant, montagne d’Eric[réf. nécessaire].
    • Montericus, Monthery, Montry[34].

    Histoire

    Le château des Hautes-Maisons en 1900.

    Les premiers documents font mention d'un lieu nommé Mons Erici ou Mons Hairici, appellations d'origine franque ou saxonne signifiant « la montagne d'Erick ». Une charte de 847, traitant des biens appartenant à l'abbaye de Saint-Denis, situés à l'entour de Paris fait mention d'un lieu appelé Montericus qui ne serait autre que Montry[34]. Simple hameau dépendant à l'origine de la paroisse de Couilly, puis à partir de 1109 de Saint-Germain les Couilly, Montry fut doté d'une église dont la construction débuta en 1134, et érigée en paroisse par l'évêque de Meaux en 1185[34].

    Le village est dominé par le château des Hautes-Maisons (du XVe siècle, détruit par un incendie et reconstruit entre 1587 et 1591, puis restauré entre 1883 et 1885), qui appartenait depuis le XVIe siècle à la famille de Reilhac. Jules Favre et Otto von Bismarck y eurent une entrevue le , continuée le lendemain par les conférences de Ferrières, qui s'avérèrent rétrospectivement inutiles. Bismarck et Favre se rencontrèrent initialement dans une maison de l'entrée du village, la maison de l'Octroi (la petite maison située entre la RN 34 et la rue Pascal, face à la route de Magny) appartenant au cultivateur Happert, qui était un ancien carabinier. Devant l'état de délabrement de la maison, Bismarck demanda une demeure plus convenable. et tous montèrent vers le château des Hautes-Maisons, en laissant le prince de Lynar garder la maison de Happert car celle-ci ne fermait plus. Les discussions exactes ne furent pas rapportées, si ce n'est l'inquiétude de Bismarck qui en oublia son pistolet, qui fut récupéré et encadré par le comte de Reilhac.

    En 1940, le château des Hautes-Maisons accueille pendant quelques mois le Grand quartier général des forces terrestres françaises et devient ainsi l'un des trois état-majors alliés.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 mars 1977 André Robert    
    mars 1977 mars 1983 Louis Le Guinio    
    mars 1983 mars 1989 Albert Bayart   Retraité SNCF
    mars 1989 1992 Gérard Arlen RPR Directeur de CREPS
    1992 juin 1995 Jean-Claude Lavalloir    
    juin 1995 1998 Jacques Marchadier    
    1998 mars 2008 Danièle Carrez MPF Cadre en assurances retraitée
    mars 2008 mars 2014 Alain Sueur DVG Économiste en bâtiments
    mars 2014 juin 2015
    (démission)
    Michel Camus DVG Directeur technique retraité
    juillet 2015 En cours Françoise Schmit[35] SE-DVD[36] Retraitée
    6e vice-présidente de Val d'Europe Agglomération

    Jumelages

    La commune est jumelée avec Campegine[37],[38].

    Politique environnementale

    Projet du Parc Naturel Régional de la Brie et des Deux Morin[39]

    La commune de Montry rentre dans le périmètre du projet de parc naturel régional de la Brie et des deux Morin qui doit devenir, d’ici à quelques années, le 5e parc naturel régional (PNR) d’Île-de-France.

    Il s’agit d’aménager le territoire de façon équilibrée et durable, d’affirmer un développement économique maîtrisé, s’appuyant en premier lieu sur les ressources et les filières locales, et de mettre en valeur les patrimoines et l’identité rurale. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur de la région (Sdrif), outil d’aménagement et de planification territoriale à l’horizon 2030.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montry est assurée par Val d'Europe Agglomération (CAVEA) pour la collecte, le transport et la dépollution[42],[43],[44].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[46].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par Val d'Europe Agglomération (CAVEA) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [42],[47].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[48].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2018, la commune comptait 3 688 habitants[Note 6], en augmentation de 8,37 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    421430455388425438416410409
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    364405412411411416446450446
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    454495480527637822854838955
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0051 2242 2882 6252 7813 0663 2273 2373 398
    2017 2018 - - - - - - -
    3 6313 688-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de ménages fiscaux en 2016 était de 1 375 (dont 73 % imposés) représentant 3 542 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 462 [31].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 515, occupant 1 691 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,8 % contre un taux de chômage de 6,3 %. Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5 % de retraités ou préretraités et 4 % pour les autres inactifs[53].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 243 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 59 dans la construction, 63 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,9 dans l’Information et communication, 4 dans les activités financières et d'assurance, 11 dans les activités immobilières, 46 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 21 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 21 étaient relatifs aux autres activités de services[54].

    En 2019, 45 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 35 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[55].

    Agriculture

    Montry est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[56].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[57]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 50 ha en 1988 à 77 ha en 2010[56]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montry, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Montry entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[56],[Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 3 2 1
    Travail (UTA) 3 3 2
    Surface agricole utilisée (ha) 149 153 77
    Cultures[58]
    Terres labourables (ha) 140 s s
    Céréales (ha) s s s
    dont blé tendre (ha) s s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[56]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 23 16 0

    Culture locale et patrimoine

    Le clocher, vestige de l'église disparue.

    Lieux et monuments

    • Le château de Montry, domaine des Hautes Maisons, construction de la fin du XIXe siècle (style Louis XIII).
    Ancien CREPS (Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives), ce château est devenu en 2005 le premier EPIDE (Établissement pour l'insertion dans l'emploi) de France[59].
    Son parc boisé de 42 hectares est un site inscrit[60].
    De Gaulle y fut nommé général.
    En 1940, le château devient l'un des trois état-majors alliés commandé par le général Weygand[34],[61].
    • Les œuvres de street-art -notamment celle de C215- initiées par Mehdi Ben Cheikh, propriétaire de la « Galerie Itinerrance ».
    • Le sophora japonica dans le parc du château de Montry labellisé arbre remarquable de France en 2017[62].
    Cet arbre vieux de plus de 140 ans avait déjà été désigné arbre de l’année d’Île-de-France en 2016. Il ne mesure que 10 mètres de haut mais occupe une surface au sol de 1 000 m2.
    En 2019 il apparaît dans le film documentaire Les Arbres Remarquables, un patrimoine à protéger.
    • Le clocher de Notre-Dame-de -l'Assomption, reste de l'église construite en 1185 par Simon, l'évêque de Meaux, et qui fut détruite en 1903[63].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    Écartelé : au premier et au quatrième d'argent au lion d'or, au deuxième et au troisième d'azur à la barre d'argent ; sur le tout d'or à trois besants d'argent ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois besants d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Husson, Crécy, Esbly et leurs environs, Le Livre d'Histoire - Lorisse, 1er janvier 1989 (réédition de l'ouvrage paru en 1893), 356 (14 cm x 20 cm) p. (ISBN 2877601552, EAN 9782877601559)
    • Roger Faro, Passant par Montry (ouvrage épuisé), Lys Editions Amatteis, , 200 p., 160 x 240 (ISBN 2868490603) Historique du village, des origines à nos jours. Nostalgie du temps passé, avec ses 120 reproductions de cartes postales, de documents, de photographies anciennes, ce très bel ouvrage, soigneusement présenté, couverture couleur pelliculée, représentant le centre du village d'après une aquarelle de Jacques Verbecq-Morlot.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Montry - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grand Morin (F65-0400) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Lochy (F6586000) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal du Lateral Canal Lateral du Grand Morin (F6--3302) » (consulté le ).
    4. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 septembre 2018.
    5. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    6. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    7. site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
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