Miramont-de-Comminges

Miramont-de-Comminges est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Miramontais.

Pour les articles homonymes, voir Miramont.

Miramont-de-Comminges
Vue depuis la Chapelle Notre-Dame des sept douleurs sur Miramont de Comminges.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
Laure Vigneaux
2020-2026
Code postal 31800
Code commune 31344
Démographie
Gentilé Miramontais
Population
municipale
773 hab. (2018 )
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 05′ 40″ nord, 0° 44′ 51″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 564 m
Superficie 8,09 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Gaudens
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Gaudens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gaudens
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Miramont-de-Comminges
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Miramont-de-Comminges
Géolocalisation sur la carte : France
Miramont-de-Comminges
Géolocalisation sur la carte : France
Miramont-de-Comminges
Liens
Site web http://www.miramont-de-comminges.fr/

    Géographie

    Localisation

    La commune de Miramont-de-Comminges se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 80 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à km de Saint-Gaudens[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Rieucazé (2,1 km), Saint-Gaudens (2,5 km), Lespiteau (3,2 km), Valentine (3,4 km), Estancarbon (3,4 km), Aspret-Sarrat (3,8 km), Encausse-les-Thermes (5,1 km), Landorthe (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Miramont-de-Comminges fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

    Miramont-de-Comminges est limitrophe de sept autres communes.

    Carte de la commune de Miramont-de-Comminges et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est bordée par la Garonne dans sa partie nord (situé sur sa rive droite). Berges, ripisylve, zones humides et forêt piémontaise constituent un environnement riche d'une faune et d'une flore exceptionnelle dont une partie constitue la Znieff du Mont-Jammes (Mounjaïmes)[7].

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 305 hectares ; son altitude varie de 337 à 440 mètres[8].

    Miramont de Comminges possède un espace forestier riche de 292 ha de forêt mixte[9], typique du piémont pyrénéen. Cet espace culmine à 578 m au Cap de Lastodet, frontière communale entre Miramont-de-Comminges, Rieucazé, Aspret-Sarrat et Encausse-les-thermes. Au pied de ce cap naît le ruisseau d'Angèles qui traverse le village. Le ruisseau de Gardesse le traverse plus brièvement et alimente la Garonne près du pont. Il naît à 460 m d'altitude et ruisselle le long du thalweg entre les cantons forestiers de Mélères et Pilate. Un ruisseau (de Mélères ou Pedesclop selon les époques) prend également naissance dans l'espace forestier miramontais entre le bois de Montaut (limite communale) et le canton forestier de Mélères (interfluve avec le thalweg du ruisseau de Gardesse). Il aboutit au lieu-dit du « pont blanc » après une succession de charmantes petites cascades. Passant sous la route, il se jette dans la Garonne après avoir créé un méandre, sur le sentier du fond du bois[10] menant à Miramont de Comminges. Un autre sentier partant lui de la chapelle du calvaire (ND des 7 douleurs), parallèle à la Garonne, permet de rallier le pont blanc créant ainsi une boucle de promenade favorable à de multiples observations environnementales.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 999 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labarthe-Rivière », sur la commune de Labarthe-Rivière, mise en service en 1975[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 745,9 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 32 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].

    Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[25].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[27], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[28].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[30] et le « massifforestier du Mont-Jammes » (253 ha), couvrant 3 communes du département[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[29] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Miramont-de-Comminges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gaudens, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[36] et 16 090 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[37],[38].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,2 %), terres arables (11 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (2,1 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Accès par l'autoroute A64 sortie no 18 en prenant la route départementale 905. Miramont-de-Comminges est desservi par le réseau Arc-en-ciel. La gare de Saint-Gaudens est à moins de 5 minutes en voiture.

    Toponymie

    Miramont ne s'appelle Miramont-de-Comminges que depuis un décret datant du [42]. En occitan le nom de la commune est Miramont de Comenge. Un miramont, en occitan gascon, est un endroit avec vue sur les montagnes.

    Histoire

    Miramont est très tôt devenu un point de passage de la Garonne. Sur le promontoire du Castéra, un poste de douane fut installé lors du passage de Pompée, général romain, vers 77 av notre ère. Des médailles impériales comme des débris de poteries en attestent (cf ouvrages de M.de Juillac-Vignoles[réf. nécessaire]). Des vestiges de cimetière romain sont également indiqués dans le secteur du Pouran non loin de la statue de Sainte-Germaine. Ce poste de douane surplombant la Garonne, devint un château gallo-romain puis féodal avant d'être détruit sur ordre royal en 1627, comme toutes les forteresses de France qui n'étaient pas situées sur une frontière (déclaration de Nantes)[réf. nécessaire]. Cet ordre de Louis XIII qui datait du , visait à mater une noblesse conspiratrice plutôt hostile à son endroit comme à celui du Cardinal de Richelieu. Quelques pans de murs (architecture militaire romaine) sont cependant encore bien sur pied ainsi qu'une partie du donjon sur les vestiges duquel se dresse aujourd'hui la chapelle Notre-Dame des sept douleurs ou chapelle du calvaire. La voûte du donjon constitue le sanctuaire de la chapelle.

    Sous l'ancien régime, Miramont constituait avec Saint-Gaudens l'une des quatre châtellenies du Nébouzan. Les deux communautés ont, de tous temps, été très étroitement liées, Miramont possédant localement l'un des trois seuls points de passage de la Garonne avec Montréjeau et Valentine. Cette dernière, certes proche, ne faisait pas partie du Nébouzan mais des états du Languedoc qui en avaient financé le pont, les droits de passage ne rentraient donc pas dans les coffres de la châtellenie de Saint-Gaudens. La voie de communication passant par Miramont-de-Comminges était officiellement nommée la "route de Saint-Gaudens en Catalogne".

    Miramont, comme en témoigne son tunnel[43],[44], était également une halte ferroviaire de la ligne de Saint-Gaudens à Aspet[45], active entre 1906 et 1936. Ce tunnel possède la particularité d'être le seul de l'ancien réseau ferré des Chemins de fer du Sud-Ouest. Le réseau est quant à lui resté actif jusqu'en 1949.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[46],[47].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Saint-Gaudens. Avant le , Miramont-de-Comminges faisait partie de la communauté de communes du Saint-Gaudinois.

    La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2004 2014 François Pacheco    
    2014 En cours Laure Vigneaux PS Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49]. En 2018, la commune comptait 773 habitants[Note 9], en diminution de 0,64 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0061 0381 0911 2661 4971 6361 6701 7691 857
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6541 5861 6501 6151 5601 3561 4041 1431 064
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9719899367937901 0018971 0431 031
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 0291 0931 1231 008922784854793775
    2018 - - - - - - - -
    773--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
    Rang de la commune dans le département 68 79 105 135 160 172 181 196
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Économie

    Miramont de Comminges dispose, en centre village, de tous les commerces du quotidien mais également d'une Zone d'Activités regroupant des productions plus spécifiques[56].

    Enseignement

    Miramont-de-Comminges fait partie de l'académie de Toulouse.

    Feu de la Saint-Jean 2014 à Miramont-de-Comminges.

    L'éducation est assurée par un groupe scolaire qui prend les enfants en charge et enseigne de la maternelle au primaire. Les activités péri-scolaires sont assurées par l'ALAE (accueils de loisirs associés à l'école) de l'intercommunalité[57].

    Culture et festivités

    Une association d'art, Art Pyrénéen, permet l'apprentissage de la peinture. Elle est également impliquée dans des activités de valorisation et de préservation du patrimoine.

    Chaque , la fête de la Saint-Jean donne lieu à de joyeuses réunions autour d'un magnifique feu sur la place Saint-Jean.

    Les journées du patrimoine, fin septembre, rassemblent également de plus en plus de visiteurs autour des nombreux sites du patrimoine miramontais. L'office de tourisme du Saint-Gaudinois propose également des balades découvertes de ce patrimoine.

    Activités sportives

    De nombreuses infrastructures sportives permettent la pratique de sports en vogue comme le tennis, la gymnastique, le football ou la pétanque.

    Arrivée de kayakistes à Miramont-de-Comminges.

    La Garonne se descend aussi en canoë ou en kayak. Le parcours situé entre Valentine et Miramont-de-Comminges est très apprécié avec mise à l'eau aisée et accostage facile. Le parcours offre des vues splendides et permet l'observation d'oiseaux d'eau comme le cincle-plongeur ou la bergeronnette des ruisseaux.

    Écologie et recyclage

    Aigle botté survolant la rue Dauphine en 2015
    Machaon butinant une lunaire ou "monnaie de pape"

    Le territoire de Miramont-de-Comminges est un sanctuaire pour de nombreuses espèces végétales et animales. Sa position piémontaise entre Garonne amont et Pyrénées en fait un emplacement assez unique. Le massif du Mont-Jammes a d'ailleurs été classé Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF du Mounjaïmes)). Se trouvent sur le territoire communal le lis martagon (lys ou lis sont admis), la fritillaire pintade ou encore le scirpe des marais mais aussi l'aigle botté, le cyrcaète jean le blanc, le torcol fourmilier, le milan (royal ou noir), la cigogne blanche ou la grenouille verte. La zone est un lieu de passage pour de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs. Plus discrets sont les agrions de mercure, les demoiselles et libellules ainsi que les innombrables papillons dont le majestueux machaon. La liste n'est pas exhaustive et constitue un solide indicateur de bonne santé environnementale. Un joli hôtel à insectes et son panneau pédagogique ont été installés sur le chemin des berges de Garonne. Un grand nombre des espèces présentes à Miramont-de-Comminges sont protégées.

    Le village se situe sur la partie du fleuve appelée "Garonne Amont". Huit espèces de poissons amphihalins sont emblématiques de ce fleuve, le plus court de France avec ses 575 kilomètres. Tous ne remontent pas jusqu'aux Pyrénées mais ils bénéficient d'une attention toute particulière pour faciliter leur migration et leur reproduction par la surveillance de la qualité des eaux et l'aménagement des obstacles artificiels. Le saumon, la truite, la lamproie fluviatile et marine, l'anguille, la grande alose, la petite alose et l'esturgeon en forment la liste (source SMEAG). Une espèce protégée de moule perlière, la mulette (Margaritifera margaritifera) est en cours d'extinction. Elle a la particularité de devoir parasiter quelques semaines les branchies d'un salmonidé (saumon ou truite). Les passes à poisson revêtent ainsi une importance capitale pour beaucoup plus d'espèces que la seule liste des huit sur tout le parcours de la Garonne. Miramont-de-Comminges avec barrage et centrale hydro-électrique y est très sensible.

    La forêt miramontaise s'étend sur 292 ha. Elle joue un important rôle dans le filtrage des eaux et se compose d'une grande mixité d'essences comme le chêne pédonculé, le chêne rouvre, le hêtre ou le douglas, l'aricio et l'épicéa. Le socle géologique de cette forêt est de type "flysch noir albo-cénomanien" (roche sédimentaire terrigène - source ONF). Elle fournit un vaste habitat à de très nombreuses espèces certaines plutôt rares comme la genette. Cet espace est bien visible depuis Saint-Gaudens.

    De nombreux points de collecte et de recyclage pour les emballages usuels sont présents sur le territoire de la commune. Une déchetterie gérée par le SIVOM-sgma est également située à proximité pour collecter d'autres déchets comme les déchets verts ou plus volumineux.

    Miramont-de-Comminges ne fait partie d'aucun PPRT (Plan de prévention des risques technologiques) de Haute-Garonne.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Croix de fer, située dans le cimetière du village, est classée au titre des Monuments Historiques[58] . Elle porte les instruments de la Passion du Christ et était située jusque dans les années cinquante sur la place de l'église. Son socle a été démoli au moment du transfert. Protection MH par arrêté du .
    • Église Saint-Martin (anciennement Saint-Exupère), fresque du baptistère (Nicolas Greschny avec Pierre.Sicre-St-Paul).
    • Chapelle Notre-Dame des sept Douleurs, fresques de style byzantin de Nicolas Greschny avec Pierre.Sicre-St-Paul, Piéta de la manufacture Virebent de Launaguet, pique-nique, départ de promenades en forêt ou de randonnées, Vue panoramique sur le Saint-Gaudinois. Renseignements en Mairie de Miramont-de-Comminges ou près de l'Office de Tourisme du Saint-Gaudinois.
    • Chapelle Saint-Roch : construite au XVIIe siècle (contre la peste), elle fut maintes fois emportée par la Garonne. Rebâtie au XIXe siècle plus près du rocher du Castéras. Ses vitraux sont issus des ateliers Gesta de Toulouse, célèbres pour leurs moirés. Une police de caractères porte également ce nom. Le père adoptif de Louis-Victor Gesta était fondeur de caractères.
    • Chapelle du Bédiau (Saint-Pé).
    • Pont en pierre, Napoléon III.
    • Chemin des berges de la Garonne, promenades, canoë, pique-nique, pêche, hôtel à insectes.
    • Anciennes filatures.
    • Château de Tembal (privé, fenêtres à meneau et traverse de pierre, tourelles)
    • Forêt communale mixte, promenades, randonnées.
    • Site Massif forestier du Mont-Jammes. (ZNIEFF)
    • Norbert Casteret, natif de Saint-Martory, qui avait entendu parler de la "Grotte de la sorcière" de Miramont-de-Comminges est venu en son temps, explorer cette singulière cavité du massif miramontais.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    « Sur une petite esplanade, une terrasse au bord du fleuve, je me changerai derrière la haute stèle brute, un bloc de granit intact, où s'adossera le monument aux morts de Miramont de Comminges. De l'autre côté, une allée d'obus verts, luisant humides, récemment repeints, s'avancera entre deux maigres bordures de buis tailles, À l'extrémité, devant cinq majestueux platanes alignés face à l'église, s'allongera la place du village. Un coude sur la route. Sur la gauche, au-dessus d'un palmier dont les feuilles pendront en éventail, s'élèvera le bâtiment de l'Auberge [...] » Pierre Patrolin : "La traversée de la France à la nage" Éditions P.O.L. - 2012

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Miramont-de-Comminges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Miramont-de-Comminges et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Miramont-de-Comminges et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Miramont-de-Comminges », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. http://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011045
    8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    9. http://www.miramont-de-comminges.fr/la-commune.asp
    10. http://www.tourisme-stgaudens.com/circuits-france/#cdf_page=3
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    16. « Station Météo-France Labarthe-Rivière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Miramont-de-Comminges et Labarthe-Rivière », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Labarthe-Rivière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Miramont-de-Comminges et Senconac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    24. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    25. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    27. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Miramont-de-Comminges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune de Miramont-de-Comminges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF le « massifforestier du Mont-Jammes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Unité urbaine 2020 de Saint-Gaudens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    37. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    38. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    39. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    40. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    42. (ref : 31344 24/01/1949 Miramont devient Miramont-de-Comminges.)
    43. tunnel
    44. « Cartes départementales », sur carto.tunnels-ferroviaires.org (consulté le ).
    45. « Ligne de Saint-Gaudens à Aspet », sur /trainscfso.free.fr (consulté le ).
    46. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    47. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    52. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    53. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    54. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    55. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    56. détails économie
    57. inscriptions
    58. Liste "Mérimée")
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Haute-Garonne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.