Minerve (S647)

La Minerve (indicatif visuel S647) est un sous-marin d'attaque à propulsion diesel-électrique français de la classe Daphné (800 tonnes, dit « à hautes performances »). Mis à flot le 19 juin 1962, il disparait corps et bien avec ses 52 membres d'équipage au large de Toulon le . Les causes de la perte du bâtiment ne sont pas encore établies.

Pour les autres navires du même nom, voir Minerve (navire).

Minerve

La Minerve en escale à Bergen (Norvège) en 1962 durant sa période d'essais.
Type Sous-marin d'attaque conventionnel de la classe Daphné
Histoire
A servi dans Forces sous-marines
 Marine nationale
Quille posée mai 1958
Lancement 19 juin 1962
Commission 10 juin 1964
Statut A coulé le au large de Toulon
Équipage
Équipage 6 officiers, 16 officiers mariniers, 30 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 57,75 m
Maître-bau 6,74 m
Tirant d'air 5,25 m
Déplacement 869 t en surface
1 043 t en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel SEMT Pielstick-Jeumont-Schneider Type 12 développant 603 ch (450 kW) chacun (en surface)
2 moteurs électriques développant 1 000 ch (746 kW) chacun (en plongée)
2 hélices
Vitesse 12 nœuds (22 km/h) en surface
8 nœuds (15 km/h) au schnorchel
16 nœuds (30 km/h) en plongée
Profondeur 2 330 m
Caractéristiques militaires
Armement 12 tubes lance-torpilles de 550 mm (8 à l'avant, 4 à l'arrière)
20 torpilles ou missiles
Électronique Radar DRUA 31
Sonar DUUA 2B
Sonar passif DSUV 2
Télémètre acoustique DUUX
Détecteur de radar ARUR 10B
Rayon d'action 10 000 milles marins (18 520 km) à 7 nœuds (13 km/h) en surface
Carrière
Indicatif S647
Localisation
Coordonnées 42° 52′ nord, 5° 47′ est
Géolocalisation sur la carte : France
Minerve

Après des recherches infructueuses menées de 1968 à 1970, l'épave est finalement retrouvée en 2019 lors de nouvelles recherches engagées par le ministère des Armées. Le bâtiment repose par 2 370 m de fond, à 45 km au large de Toulon.

Sur les onze sous-marins de cette classe construits en France pour la Marine nationale, deux disparurent en mer, la Minerve en 1968 et l'Eurydice en 1970 au large de Saint-Tropez.

La Minerve est l'un des quatre sous-marins à avoir disparu durant l'année 1968, avec le sous-marin israélien INS Dakar, le sous-marin américain USS Scorpion et le sous-marin soviétique K-129.

Construction et mise en service

Construction

La Minerve fait partie de la classe de sous-marins français de classe Daphné, comptant 11 sous-marins construits pendant les années 1950 et les années 1960 pour les forces sous-marines de la Marine nationale.

Son nom s'inspire de celui de la déesse romaine des métiers et des artisans ; mais elle est également la déesse de la guerre[1] sortie armée et casquée du crâne de Jupiter[2]. Outre des navires de surface, un autre sous-marin qui a servi de 1936 à 1943 dans les Forces navales françaises libres, a porté le nom de Minerve (Minerve - Q185).

Mis sur cale en par les chantiers Dubigeon à Nantes, il est baptisé le et mis à flot à Nantes le .

Essais

En octobre 1962, il effectue une première plongée statique dans la darse transatlantique[3] de l'arsenal de Cherbourg. Du 2 au , le navire réalise une croisière d'endurance en eaux froides. De Cherbourg, il escale à Londonderry (en Irlande), Bergen (en Norvège), puis Göteborg (en Suède), avant son retour à Cherbourg[4]. Il rejoint Toulon, où il est basé, le .

Admission au service actif

Entré en service actif le , il est affecté à la première escadrille des sous-marins pour naviguer essentiellement dans les eaux de la Méditerranée[5]. Le bateau sort de carénage le [6].

Sous-marins identiques visitables

Le sous-marin Flore (S645) (1964-1989) se visite au musée naval de Lorient, de même que le Delfin (S61)[7] à Torrevieja en Espagne, ainsi que le Barracuda (S164)[8] à Cacilhas, près d'Almada, au Portugal.

Tous appartiennent à la même classe Daphné que celle de la Minerve.

Le drame de la Minerve

Faits[9]

Le , entre 7 h 55 et 7 h 59 la Minerve disparaît corps et biens au large du Cap-Sicié avec 52 marins à son bord.

C'est le dernier jour d'entraînement pour la Minerve. En début de journée, à 1 h 15, dans la rade des Vignettes devant Toulon, le sous-marin débarque l'officier d'entraînement de l'escadrille, le lieutenant de vaisseau Marc Merlo, qui a supervisé le degré d'entraînement de l'équipage depuis le 21 janvier. Au terme de cette semaine de stage de mise en condition opérationnelle suivant la prise de commandement du lieutenant de vaisseau Fauve, l'équipage est peut-être fatigué. Le sous-marin fait route vers le secteur T-65, qui lui est attribué jusqu'à 20 h 00 afin d'effectuer des exercices avec un avion de patrouille maritime Breguet Atlantic. Il s'agit essentiellement de calibrer le radar de l'aéronef. Le sous-marin navigue à une vitesse d'environ sept noeuds, à l'immersion périscopique. Ayant décollé à 6 h 54 de Nîmes-Garons, l'Atlantic prend contact à 7 h 19 avec le sous-marin. Il se trouve à vingt-cinq nautiques des côtes.

Les mauvaises conditions météorologiques et les mauvaises liaisons par radio U.H.F. conduisent à réduire l'exercice à deux passages et à la seule calibration du radar de l'avion. À bord de la Minerve l'équipage s'active pour le changement de quart de 8 h à 12 h. À 7 h 55, naviguant à l'immersion périscopique et au schnorchel comme prévu par l'exercice, dans une forte houle, à environ 25 nautiques de la base de Toulon, le sous-marin, par la voix du second-maître radio Nicolas Migliaccio demande à l'avion la confirmation de la fin de l'exercice conjoint[10]. Le contact radio cesse d'une manière qualifiée « d'abrupte » par le rapport d'enquête. C'est le dernier message émis par le sous-marin qui coule par des fonds de l'ordre de 2 000 mètres de profondeur (sa limite de sécurité de plongée étant à 300 mètres).

La dernière position relevée et connue du sous-marin est au 42° 40′ N, 5° 57′ E .

Le Breguet Atlantic fait route vers sa base à 8 h 9, après deux appels par radio sans aucune réponse du sous-marin.

Dans la journée du 27 janvier, les contacts par radio planifiés par vacations de la base sous-marine de Toulon restent également sans réponse.

Le sous-marin devait rentrer à Toulon à 21 h[11], n'ayant plus de secteur de plongée après 20 h.

L'absence est relevée tardivement, à 1 h, le , alors même que l'heure maximale de retour était donc fixée à 21 h la veille ; l'alerte « sous-marin disparu » est lancée à 2 h 15. Les familles sont directement prévenues de la disparition du bateau. La presse diffuse l'information dès le  ; le drame provoque un écho considérable.

Causes possibles du naufrage

La cause de la perte de la Minerve n'est pas élucidée. Le seul facteur certain est que la météo était très mauvaise, avec des rafales de vent (mistral) proches de 100 km/h et une mer creusée. Le sismographe de Nice a enregistré une onde de choc au large de Toulon, le à 7 h 59[12] pouvant résulter de l'implosion de la coque lors de l'atteinte de la profondeur d'écrasement du sous-marin, vers 600 mètres.

L'endroit exact du naufrage reste alors inconnu. Au moment du dernier contact radio à 7 h 55, l'avion situait le sous-marin au sud du secteur T-65.

Selon le rapport d'enquête de 1968, « la cause initiale la plus probable de l'accident » résiderait dans la possible avarie de la gouverne de profondeur arrière dite « barre arrière »[13], à la suite d'un dysfonctionnement de l'alimentation en huile, entraînant un angle à plonger privant rapidement l'équipage de toute possibilité de manœuvre contraire. Les avaries de barre sont fréquentes pour les sous-marins de type Daphné[14], comme pour le sous-marin Galatée en 1962[15], ou encore pour le Gymnote en 1975[16] ; l'un comme l'autre doivent leur salut à la faible profondeur. En 1964, la Diane S642, en plongée à 50 mètres, coule subitement de 48 mètres sans explication[17].

L'analyse des photos de l’épave incite à relativiser cette hypothèse, principalement retenue en 1968. En effet, la position des barres arrières de plongée montre qu’elles n’étaient pas désemparées à l’instant de l’implosion[18].

L'autre principale hypothèse retenue repose sur une soudaine entrée d'eau, principalement par cause de dysfonctionnement du schnorchel. La défaillance d'un clapet d'étanchéité en l'absence d'effet des sécurités prévues en pareil cas aurait entraîné l'entrée massive d'eau dans le bâtiment, sa mise en pointe le poussant dans une forte plongée et son naufrage rapide. Cette éventualité est également étudiée lors du naufrage de l'Eurydice quelque temps plus tard. En 1961 (17 février), le sous-marin Aréthuse (S635) a ainsi embarqué dix tonnes d'eau en trente secondes, lui donnant un angle à plonger de 60° de pointe. De même pour la Flore, le 19 février 1971[19]. À l'immersion périscopique, une voie d'eau n'empêche généralement pas le navire de manœuvrer pour revenir en surface. S'il n'y parvient pas, dans un tel scénario le sous-marin coule par l'arrière, durant une dizaine de minutes.

La troisième cause examinée est celle d'une explosion ; le sous-marin n'emportait aucune torpille susceptible d'exploser. Sa batterie était neuve.

La quatrième et dernière hypothèse, l'entrée d'eau soudaine, pourrait également provenir d'une collision avec un autre navire, notamment de commerce. L'hypothèse d'une entrée d'eau brutale est avancée à la suite des plongées du 31 janvier et du 1er février 2020.

Enquête officielle de la Marine nationale[9]

La commission d'enquête, présidée par l'amiral Jules Évenou et composée de quatre officiers, a analysé les éléments disponibles du 5 février au 2 juillet 1968[12], pour rendre ses conclusions le [20]. Le rapport de conclusions d'enquête « ne permet pas d'imputer l'accident à une cause précise ».

Le lieutenant de vaisseau André Fauve possédait plus de 7 000 heures en plongée durant les quatre dernières années à bord de ce type de sous-marin. Commandant du navire disparu, il avait pris son commandement le 17 janvier 1968 et était sous-marinier depuis 1961[21]. Le rapport d'enquête le qualifie « d'officier brillant »[22]. Le capitaine de vaisseau Philippe Bouillot, précédent commandant de la Minerve (du 5 avril 1966 au 17 janvier 1968) déclare que son successeur disposait de la compétence requise[23]. L'équipage était compétent et entraîné. Le sous-marin n'avait jamais connu d'anomalie, après environ 10 000 heures de plongée[24] ; son dernier grand carénage était récent (1967), sans que le rapport d'enquête précise si les flexibles d'alimentation d'huile avaient, ou non, été changés. Les auditions dévoilent que le changement des flexibles n'était ni systématique lors des carénages, ni même signalé dans le rapport de fin de carénage[25]. De même, le rapport d'enquête ne remet pas en cause ni ne propose de modification quant au choix, fait lors de la conception initiale du navire, de bloquer les barres arrières en position maximale de plongée en cas de manque d'huile.

Le rapport d'enquête suggère plusieurs améliorations, en particulier en matière de formation des équipages à la sécurité en plongée.

Hypothèse de la collision

Le 15 décembre 2020, un rapport d'enquête réalisé par le contre-amiral Jean-Louis Barbier à la demande des familles est dévoilé. Il provient des plongées effectuées près de l'épave grâce à un submersible propriété de l'industriel américain Victor Vescovo. Les informations sont exposées sur les ondes de France-bleu Provence, puis relayées par France-info le 18 décembre 2020[9],[26].

Jean-Louis Barbier, ancien commandant de sous-marins est expert auprès de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence. Dans son rapport, il fait état de la cause probable du naufrage qui serait dû à une collision avec un navire de surface. L'expert auprès de la cour d'appel d'Aix-en-Provence s'appuie sur les photos de l'épave prises depuis sa découverte de juillet 2019, ainsi que sur les constatations visuelles effectuées lors des deux plongées, le 31 janvier et le 1er février 2020. Ces images montrent clairement la prise d'air (le schnorchel) en position sorti, le sous-marin étant en plongée périscopique le 27 janvier vers 7h30 du matin, au moment de l'accident. Or, le clapet automatique devant empêcher la prise d'eau inopinée apparait ouvert. Cette position anormale provient soit d'une avarie de son mécanisme, soit des suites d'un choc.

Recherches de l'épave

Premières recherches de l'épave (1968-1970)

La première campagne de recherche a démarré immédiatement après le naufrage, la deuxième, une année plus tard et la troisième, après la disparition de l’Eurydice en 1970 en utilisant les moyens mis en œuvre pour retrouver l'épave de ce second sous-marin.

Les premières opérations de recherche débutèrent le vers 2 h 30, le commandement de celles-ci étant assuré par un contre-amiral à bord de l'escorteur d'escadre Cassard. Les échantillons d'hydrocarbures prélevés en mer ne purent être identifiés comme appartenant au sous-marin. La campagne REMINER (« REcherche MINERve ») se déroula entre et avec le concours du bâtiment hydrographe La Recherche et du bathyscaphe Archimède[27] sans permettre de localiser l'épave. Une troisième opération eut lieu en 1970 avec le bateau américain USNS Mizar (en) qui avait permis de retrouver l'Eurydice et en utilisant un traîneau sous-marin baptisé « troïka » mais n'aboutiront pas faute de temps pour ratisser une zone trop importante.

Les familles des victimes déplorent le manque d'informations et la plus grande difficulté pour accéder aux documents militaires.

Déclassification des archives

Le Journal officiel du annonce la déclassification des archives concernant la disparition de la Minerve[28]. Christophe Agnus, fils de l'un des officiers disparus, qui les avait déjà consultées en 2007 à l’invitation de Nicolas Sarkozy, n’y avait rien découvert.

Démarche des familles pour relancer les recherches de l'épave

Le , le journal Var-Matin publie un article dans lequel il informe qu'à l'initiative d'Hervé Fauve, le fils du commandant de la Minerve, dix-huit des familles des 52 marins de la Minerve ont adressé une lettre ouverte à divers élus de la rade de Toulon pour demander la reprise des recherches afin de retrouver l'épave du sous-marin. Celui-ci était alors en effet le seul bâtiment militaire français disparu en mer depuis 1945 dont l'épave n'était pas localisée[29], chose faite depuis le à 19 h 15.

Lors d'une interview accordée au même quotidien, le , la ministre des Armées annonce qu'elle fait étudier la possibilité d'une reprise des recherches.

Découverte de l'épave en 2019

Campagne de recherche 2019

La ministre des Armées, annonce le que des recherches allaient reprendre pour retrouver l’épave lors d'opérations menées par la Marine nationale, avec le concours de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM). La zone de recherche se trouve à 20 kilomètres du Cap-Sicié, dans une zone de 283 kilomètres carrés, où prédominent les fonds plats mêlant vase et sable. La position estimée du sous-marin se situe par 42° 52′ N, 5° 47′ E [30].

La puissance de calcul du Commissariat à l'énergie atomique est mise à contribution pour affiner la zone de prospection, qui finalement va se situer au sud de celle pressentie initialement[31]. La Marine nationale reprend tous les relevés et les informations collectés lors des premières recherches entre 1968 et 1970 (données sismiques, localisations des traces d'hydrocarbures, position du Breguet Atlantic en exercice avec la Minerve au moment du dernier contact)[31]. En croisant les marges d’erreurs déduites de ces différentes données, une nouvelle zone de recherches est calculée[31].

Les recherches se déroulent en deux phases : la première campagne, technique, s'effectue en février 2019 ; elle est confiée au navire océanographique Pourquoi pas ?  la Marine possédant un droit d'utilisation du navire de 150 jours par an  incluant des sondeurs multi-faisceaux, des drones et le sous-marin Nautile de l'Ifremer[32],[33].

La deuxième campagne de recherches approfondies, d'une durée fixée à 15 jours en , est menée par le navire Antea avec les données recueillies lors de la première phase[32]. Le bâtiment utilise un drone sous-marin pouvant plonger jusqu'à 2 850 mètres à 40 mètres du sol, balayant un kilomètre carré par heure avec une résolution de l’ordre d’un mètre. En cas de signal positif, un second drone est capable de sonder les sédiments jusqu'à 70 mètres de profondeur[30].

Le 16 juillet 2019[34] le navire norvégien de recherches et de travaux sous-marins Seabed Constructor arrive dans la zone de recherches.

Découverte de l'épave (juillet 2019)

Le , Florence Parly, ministre des Armées, annonce par Twitter que l'épave du sous-marin a été retrouvée[13],[31],[35]. Le chef d'état-major de la Marine nationale, l'amiral Prazuck précise que le sous-marin a été localisé par 2 335 m de fond, à 45 km au sud-sud-ouest au large de Toulon[36] par le Seabed Constructor dont un ROV a apporté la confirmation visuelle de l'emplacement de la Minerve.

Le sous-marin repose dans la plaine abyssale, donc au-delà du plateau continental. Sur la partie visible du massif, les trois premières lettres de son nom, MIN ainsi que le S de son identification (S647), bien visibles sur le kiosque[31] ont permis de lever tout doute sur l'identité de l'épave. À l'avant, l'étrave caractéristique des Daphné, est clairement reconnaissable. Entre l'avant et l'arrière du sous-marin, visibles en deux morceaux imposants, la zone centrale git au milieu de débris dispersés.

La position du Seabed Constructor au moment de la découverte est au 42° 45′ N, 5° 40′ E .

Hommages

Hommage du général de Gaulle (1968)

Lors de la cérémonie d'hommage à Toulon en présence du général de Gaulle, le , celui-ci effectua une plongée symbolique sur les lieux présumés du naufrage[37],[Notes 1] à bord du sous-marin l’Eurydice, un sous-marin de même classe que la Minerve et qui devait disparaître dans les mêmes circonstances deux ans plus tard en Méditerranée, au large du cap Camarat. Le général laissera à bord une photo dédicacée avec la mention « Au sous-marin Eurydice en témoignage ! Et à la mémoire du Minerve »[37]. Le général confiera au ministre des Armées Pierre Messmer qu'il voulait à cette occasion discuter directement avec des marins pour comprendre ce qui s'est passé.

« Des marins sont morts en mer. Ils étaient volontaires, c’est-à-dire qu’ils avaient d’avance accepté le sacrifice et qu’ils avaient fait un pacte avec le danger. C’est pour cela en particulier que le sous-marin Minerve a laissé au cœur de la France tout entière un souvenir profond, et à ses armées, un exemple qui durera. Au nom de la patrie, je salue leur mémoire et je suis sûr que ce qu’ils ont voulu faire et ce qu’ils ont fait restera pour notre France quelque chose de fort, comme ils l’avaient voulu. Vive la France ! »

 général de Gaulle, hommage aux marins de la Minerve[38],[39]

Il existe un lien de parenté entre la famille de Gaulle et celle de l'un des officiers, Patrice Cailliau[40]. Dans ses mémoires, le fils du général, Philippe de Gaulle, indique que son père porta pendant un mois un brassard noir au bras gauche en signe de deuil.

Citation à l'ordre de l'armée de mer

Par décision ministérielle n° 4 du parue au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses du , l'équipage du sous-marin la Minerve a reçu la citation suivante à l'ordre de l'armée de Mer :

« Armant un sous-marin à hautes performances dans les conditions très exigeantes de la navigation sous-marine, ont toujours donné un haut exemple de valeur professionnelle et de dévouement au bien du service. Disparus en service commandé avec leur bâtiment devant Toulon le [41]. »

Divers hommages

  • Le monument national des sous-mariniers[42],[43] à Toulon, comporte les noms de l'équipage de la Minerve.
  • En juin 2018, les stagiaires de la préparation militaire supérieure maistrance 2018 reçoivent le nom de promotion sous-marin Minerve[44].
  • Une rue de Brest porte le nom de sous-marin Minerve.
  • Une rue de Toulon porte le nom de sous-marin La Minerve.
  • Une rue de Caylus porte le nom de Rue du sous-marin Minerve[45].
  • Une rue à Ouveillan porte le nom de Rue du Minerve.
  • Une avenue de Nantes porte le nom Avenue de la Minerve (créée sous le nom Avenue la Minerve).

Hommage de la marine en présence des familles (2019)

Le préfet maritime de Méditerranée, à Toulon, l'amiral Charles-Henri du Ché, indique que l'épave ne sera pas renflouée, ayant la nature d'une sépulture maritime[31].

Le dimanche 15 septembre 2019[46], une cérémonie en mer à bord du porte-hélicoptère amphibie Tonnerre[47] qui vient se placer au droit de l'épave, est organisée par la Marine nationale avec les familles de l'équipage disparu[31]. Elle est précédée d'un hommage à terre à Toulon la veille, samedi 14 septembre 2019[48], au Monument national des sous-mariniers, situé dans le parc de la Tour royale à Toulon.

Dépôt d'une plaque commémorative (2020)

Le 2 février 2020, le sous-marin privé DSV Limiting Factor 1 rattaché au navire-mère DSSV Pressure Drop avec à son bord le milliardaire américain Victor Vescovo et le fils du commandant de la Minerve, Hervé Fauve, dépose une plaque commémorative sur l'épave[26].

Équipage

L'équipage du navire coulé comprenait cinquante-deux hommes dont six officiers, seize officiers mariniers et trente quartier-maîtres et matelots[49], tous disparus avec le sous-marin. Sept membres de l'équipage n'étaient pas à bord, pour différentes raisons.

Officiers

Officiers
GradePrénomNomÂgeFonction
Lieutenant de vaisseauAndréFauve32commandant
Lieutenant de vaisseauBernardGadonnet[50]31officier en second
Lieutenant de vaisseauJean-MarieAgnus[31],[Notes 2]29ingénieur mécanicien
Lieutenant de vaisseauPatriceCailliau[51]27officier système d’armes
Enseigne de vaisseau de 1re classeJean-LouisRenard[52]25officier en troisième
Enseigne de vaisseau de 1re classeAlainJean-dit-Prugnaud[53]25officier transmissions

Officiers mariniers

Officiers mariniers
GradePrénomNomÂgeFonction
Premier maîtreBernardDoré[54]36chef de quart
Premier maîtreRichardRich[55]27détecteur
MaîtreRobertCléren[56]28mécanicien
MaîtreMichelDannay[57]25détecteur
MaîtreFrancisLeblois[58]28missilier
MaîtreAugusteLe Mens[59]37électricien
MaîtreDanielPotier[60]26mécanicien
Second maîtreJulesDescamps[61]29mécanicien
Second maîtreBernardAllix[62]27électricien
Second maîtreClaudeSaussaye[63]29électricien
Second maîtreDanielNaas[64]24mécanicien
Second maîtreMichelObrenovitch[65]25détecteur ASM (lutte anti sous-marine)
Second maîtreJean-PierreNaudin[66]25missilier
Second maîtreMauriceGuicherd[67]21mécanicien
Second maîtreJacquesMalarme[68]24mécanicien
Second maîtreNicolasMigliaccio[69]25radio

Quartiers-maîtres et matelots

Quartiers-maîtres et matelots
GradePrénomNomÂgeFonction
Quartier-maîtreJean-ClaudeBuhler[70]19électricien
Quartier-maîtreRaymondDumont[71]22cuisinier
Quartier-maîtreDominiqueFaure[72]19électricien
Quartier-maîtreJean-FrançoisFort[73]18radio
Quartier-maîtreSergeGomez[74]20détecteur ASH
Quartier-maîtreAlainGuérin[75]21maître d’hôtel
Quartier-maîtreBernardHélies[76]21mécanicien
Quartier-maîtreBernardHelmer[77]21radio
Quartier-maîtreGérardLambert[78]20mécanicien
Quartier-maîtreGilbertLeporq[79]20timonier
Quartier-maîtreDanielLeprêtre[80]21électricien
Quartier-maîtreFrançoisMeunier[81]19mécanicien
Quartier-maîtreJean-LucMoal[82]23missilier
Quartier-maîtreJean-MarcMouton[83]19électricien
Quartier-maîtreChristianNicolas[84]19mécanicien
Quartier-maîtreGillesPlottin[85]19missilier
Quartier-maîtreGuyRopart[86]19missilier
Quartier-maîtreDanielSchultz[87]18missilier
Quartier-maîtreRogerTeyssandier[88]22électricien
Quartier-maîtreMichelVaugelade[89]20détecteur ASM (lutte anti sous-marine)
Quartier-maîtreJacquesVigneron[90]21détecteur ASM (lutte anti sous-marine)
MatelotEdmondRabussier[91]18mécanicien
MatelotMichelPaillard[92]20missilier
MatelotPierreAmpen[93]17mécanicien
MatelotJacquesPriard[94]19mécanicien
MatelotClaudeGoutorbe[95]20sans spécialité
MatelotMarcelCoustal[96]18électricien
MatelotAlainMichel[97]19timonier
MatelotPatrickMessiaen[98]18mécanicien
MatelotMauriceLoichet[99]19électricien

Notes et références

Notes

  1. Le général de Gaulle est le deuxième président de la République après Émile Loubet à effectuer une plongée à bord d'un sous-marin.
  2. Le chef mécanicien, Jean-Marie Agnus est le père du journaliste Christophe Agnus, né en 1963

Références

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  2. Olivier ENGEL, « MINERVE rome ancienne antique dieu dieux rois », sur egypte-antique.com (consulté le ).
  3. Musset, René, « Cherbourg et le Havre, ports transatlantiques », Annales de géographie, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 44, no 250, , p. 443–445 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Historique du sous-marin Minerve sur netmarine.fr.
  5. [vidéo] Cinq Colonnes à la une, la Minerve, octobre 1967 sur YouTube
  6. [vidéo] Journal de 20 heures, ORTF, , Les dernières images du sous-marin la Minerve, Archive INA sur YouTube
  7. Musée flottant dédié au Delfin.
  8. « Exploradores urbanos se cuelan en un antiguo submarino de la Marina portuguesa : el Delfim », sur Explorando.info (consulté le ).
  9. Fauve, Hervé, 1963-.... et Impr. Floch), Retrouver la "Minerve", Konfident, dl 2020 (ISBN 978-2-9569837-1-2 et 2-9569837-1-7, OCLC 1182585535, lire en ligne)
  10. Benoît Jourdain, « GRAND FORMAT. Le mystère insondable de "La Minerve", sous-marin disparu il y a un demi-siècle au large de T... », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
  11. « Mémorial des officiers de marine », sur memorial-aen.fr (consulté le ).
  12. Disparition du sous-marin Minerve. Les archives enfin déclassifiées, Ouest-France, février 2019.
  13. « L'épace du sous-marin Minerve retrouvée », sur defense.gouv.fr.
  14. Rapport d'enquête, § 4.3.1.c
  15. « Galatée », sur netmarine.net (consulté le ).
  16. « Avaries de barres de plongée », sur u-boote.fr (consulté le ).
  17. « Diane », sur netmarine.net (consulté le ).
  18. Hervé Fauve, « Photos de l’epave », sur La disparition de la Minerve (consulté le )
  19. http://www.aaan-lca.fr/files/p4/Les%20accidents%20de%20sous-marins.pdf
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Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Kévorkian, Accidents des sous-marins français, 1945-1983, Rennes, Marines-éditions, , 190 p. (ISBN 2-915379-37-8)
  • Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 67-68.
  • Hervé Fauve et Léonard Lièvre, Retrouver la Minerve, Konfident, , 293 p. (ISBN 978-2-9569837-1-2 et 2-9569837-1-7)
    « « Retrouver la “Minerve” » : un livre-enquête sur le sous-marin perdu corps et biens en 1968 », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

Documentaire

  • « Sous-marin la Minerve, 50 ans de mystère », documentaire diffusé le sur RMC Découverte.

Article connexe

Liens externes

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