Menat

Menat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Menat

Village de Menat.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Jean-Yves Arnaud
2020-2026
Code postal 63560
Code commune 63223
Démographie
Gentilé Menatois
Population
municipale
544 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 16″ nord, 2° 54′ 19″ est
Altitude Min. 346 m
Max. 674 m
Superficie 20,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Éloy-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Menat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Menat
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Menat
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Menat
Liens
Site web www.commune-de-menat.com

    Géographie

    Localisation

    Menat se trouve dans la région naturelle des Combrailles. La rivière de la Sioule forme la limite est du territoire communal. Le village a été bâti au sein-même d'un ancien volcan, plus précisément dans un ancien maar.

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Voies de communication et transports

    Menat est desservie par la route départementale 2144 et se situe à proximité de l'autoroute A71, sortie 12.1 desservant Combronde.

    Urbanisme

    Typologie

    Menat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), zones urbanisées (4,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Les habitants de Menat sont appelés les Menatois.

    L'origine du nom de Menat remonterait au VIe siècle avec les formes latines Manathensis ou Cellula Manatensis (cellula dans le sens de « cellule » de moines, en somme d'un petit monastère). On retrouve Menatum dans un document de 1286. Le toponyme viendrait de Mansio (« maison ») ou du patronyme latin Maso[9].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent entre un dérivé de mansio (mot qui a donné maison en occitan, la langue locale, et en français) ou du nom d'homme latin Maso, l'un ou l'autre assortis du suffixe d'origine gauloise -acum. Mais les attestations du VIe siècle fragilisent à la fois la présence du suffixe, qui n'a pu donner -at que bien après cette époque, et celle d'un -s- dans le radical [10].

    Histoire

    Avant la Révolution française

    Sous l'Ancien Régime, au moins depuis le XIVe siècle, Menat était un des quinze archiprêtrés du diocèse de Clermont[11].

    Constitution de la commune

    À la formation des communes en 1790[12], Neuf-Église et Menat furent réunies en une seule entité communale appelée « Menat ». La paroisse de Menat fut incluse dans celle de Neuf-Église bien qu'étant chef-lieu de canton. Progressivement, Menat s'imposa. Mais la mésentente perpétuelle des deux sections communales poussa Neuf-Église à demander son indépendance. Le processus administratif fut long, mais grâce à l'appui d'Henri Lecoq (savant botaniste et géologue et doyen de la faculté des sciences de Clermont-Ferrand, propriétaire et conseiller municipal de la commune) l'affaire aboutit en 1883. C'est son neveu lui aussi appelé Henri Lecoq qui fut le premier maire de Neuf-Église[13].

    Entre les recensements de 1881 et 1886, la commune de Menat perdit 719 habitants à cause de la scission. On peut donc estimer que la section de Neuf-Église représentait environ 35 % de la population communale.

    Politique et administration

    Menat était chef-lieu de canton jusqu'en 2015 ; à l'issue du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Saint-Éloy-les-Mines[14].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1945 février 1977 Georges Raphanel PS Conseiller général du canton de Menat (1958-1970)
    mars 1977 mars 2008 Guy Brunet PCF Conseiller général du canton de Menat (1988-2008)
    mars 2008 Daniel Mazuel[15]    
    En cours
    (au )
    Jean-Yves Arnaud[16]    

    Intercommunalité

    Menat fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Menat, puis à partir du de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy (nom provisoire)[17].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2018, la commune comptait 544 habitants[Note 3], en diminution de 5,39 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7051 7481 7911 7982 0202 1552 2412 2622 276
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2232 1842 1542 1151 9562 0301 3111 3101 342
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2981 2861 2701 2891 1601 1001 1089751 008
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 002912813703640610594592557
    2017 2018 - - - - - - -
    547544-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    L'église de Menat

    Il s'agit d'un monument qui a été modifié plusieurs fois au cours des siècles, mais dont la partie la plus ancienne (la nef romane) date du XIIe siècle.

    Gisement de fossiles et Musée paléontologique

    Peinture murale du XVe siècle.
    Cloître de l'abbaye de Menat.

    Menat est un site paléontologique unique en Europe qui témoigne de 56 millions d'années de vie végétale et animale, soit bien avant l'apparition de l'homme. De nombreux fossiles ont été découverts extraits des schistes. Un musée dédié a été inauguré en 1980 et aménagé dans l'ancien château abbatial (aujourd'hui mairie). Au premier étage de la mairie, on trouve des peintures murales du XVe siècle, dont un calendrier roman.

    Abbaye de Menat

    Un monastère existait déjà au VIe siècle, d'après la Vie de saint Avit puisque ce dernier étudia à l'école monastique de Menat. L'abbaye a été restaurée par Ménélée, né en Anjou, qui vint à Menat entre 685 et 690. Aidé de ses compagnons, Savinien et Constance, il releva le monastère détruit au cours des guerres de succession à la mort de Clotaire Ier. Il y imposa la règle de saint Benoît. C'est la raison pour laquelle l'abbaye porte le vocable de « Saint-Ménélée », en souvenir de son fondateur.

    En 812, le roi Louis le Pieux rétablit plusieurs monastères du royaume d'Aquitaine, en particulier en Auvergne. Il accorda divers privilèges à celui de Menat comme l'exemption de toute redevance, de tout service militaire.

    Le , le pape Pascal II adressa une bulle à Hugues de Semur, abbé de Cluny qui plaça l'abbaye de Menat sous la dépendance de l'ordre de Cluny[22]. Une confirmation intervint en 1632, lorsque Richelieu décida de soumettre à nouveau l'abbaye de Menat à l'autorité de l'abbaye de Cluny pour y rétablir la discipline. Pour cette raison, la commune de Menat adhère aujourd'hui à la Fédération des sites clunisiens, association européenne qui s'occupe de la promotion des sites historiques qui dépendaient de l'ordre de Cluny[23].

    Au moment de l'extinction des ordres monastiques à la Révolution française, l'abbaye de Menat ne compte plus que trois religieux. Les bâtiments sont vendus au titre des biens nationaux et trouvent différents acquéreurs privés. Une partie du cloître est démolie, une autre est laissée à la disposition de la commune pour servir de presbytère[24],[25].

    Le pont de Menat

    Le pont de Menat est un pont médiéval en dos d'âne dont l'origine est incertaine. Il est situé sur la rivière de la Sioule, pour moitié sur les communes de Menat et de Saint-Rémy-de-Blot.

    Il aurait été implanté sur l'ancienne voie romaine d'Augustonemetum à Aquae Nerii. Bâti au XIIe siècle, il était au Moyen Âge, le seul passage sur la Sioule entre Ébreuil et Châteauneuf-les-Bains. Cette rivière était alors une voie de pénétration entre l'Auvergne et la seigneurie de Bourbon.

    La première mention connue de ce pont est à l'occasion d'un procès entre l'abbé de Menat et le seigneur de Château-Rocher en 1344. Le pont est mentionné comme existant depuis plus de 75 ans.

    La travée de la rive gauche a été emportée par une crue au XVIIIe siècle et ne fut reconstruite qu'au début du XXe siècle. Grâce à des travaux de consolidation, le pont a été utilisé comme unique moyen de franchissement de la Sioule au niveau de Menat, jusqu'en 1839, date de la construction du nouveau pont[26].

    À l'origine, il devait vraisemblablement exister un pont flottant gallo-romain, c'est-à-dire un système de barques en bois mobiles, attachées les unes aux autres.

    L'arboretum du bois des Brosses

    Menhir de Menat

    En 1975, le SIVOM du canton de Menat achète le bois des Brosses, près du village de Piogat (commune de Menat). La forêt est gérée par l'ONF. L'arboretum a été créé en 1978 lors du reboisement du Bois des Brosses, grâce à la volonté des élus locaux et avec l'aide de l'ONF. Il s'agit d'un arboretum « forestier » dont le boisement a été complété en 1998. Situé à une altitude de 640 m, l'arboretum dépend d'un climat subatlantique. Le sol est peu profond et filtrant. Les conditions écologiques étant assez pauvres sur le plan de la production, l'arboretum est plutôt réservé à des essences frugales comme les conifères. 27 espèces ont été plantées (19 types de conifères et 8 de feuillus), principalement pour leur qualité de production de bois et d'autres pour leur esthétique[27].

    Personnalités liées à la commune

    Saint Ménélée (statue dans l'église de Menat).
    • Saint Ménélée, premier abbé de Menat à partir de 576. Un chapiteau à quatre faces de l'ancien chœur roman déposé dans la nef de l'église retrace des épisodes de sa vie : fiançailles rompues, son investiture, et la construction du monastère.
    • Simon Bouer, sculpteur qui a réalisé en 1673 les boiseries de l'abbaye de Moutier-d'Ahun.

    Héraldique

    Blason
    De sinople au pont en dos d'âne de trois arches d'or sur une champagne ondée d'argent chargée de quatre burelles ondées du champ, à la crosse aussi d'or brochant sur le tout, la tête rayonnant de huit éclairs d'argent, les deux derniers pointant vers la champagne derrière le pont
    Détails
    Le pont fait référence à celui de Menat, de construction médiévale, qui enjambe la Sioule. Les vagues représentent donc ladite rivière. La crosse est celle de l'abbé de Menat. Enfin, les éclairs pourraient illustrer le rayonnement de l'abbaye clunisienne qui possédait plusieurs prieurés.
    Blason officiel de la commune.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 27 août 2017).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. André-Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme : Arrondissement de Riom, Éditions Horvath, réédition 1991, p. 251.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984.
    11. Alexandre Bruel, Pouillés des diocèses de Clermont et de Saint-Flour du XIVe au XVIIIe siècle, Paris, Imprimerie nationale, , p. 11.
    12. Décret de l'Assemblée constituante du 14 décembre 1789.
    13. André-Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme : Arrondissement de Riom, Éditions Horvath, réédition 1991, p. 253.
    14. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
    15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    16. « Une nouvelle dynamique enclenchée sous l'égide de Jean-Yves Arnaud à Menat (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
    17. Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. Abbé Chaix de Lavarène, Monumenta pontificia Arverniae, decurrentibus IXe, Xe, XIe, XIIe saeculis. Correspondance diplomatique des papes concernant l'Auvergne, depuis le pontificat de Nicolas Ier jusqu'à celui d'Innocent III (IXe, Xe, XIe, XIIe siècles), Clermont-Ferrand, Impr. Thibaud, , p. 127.
    23. Page consacrée à l'abbaye de Menat sur le site de la Fédération des sites clunisiens
    24. Grégory Goudot, « Monachisme clunisien et vie rurale sous l'Ancien Régime. Le cas auvergnat de Menat aux XVIIe et XVIIIe siècles », Histoire et sociétés rurales, no 25, , p. 9-35.
    25. Grégory Goudot, « L'abbaye de Menat et la région montluçonnaise à l'époque moderne », Bulletin des Amis de Montluçon, no 57, , p. 15-36.
    26. André-Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme : Arrondissement de Riom, Éditions Horvath, réédition 1991, p. 255-256.
    27. Bernard Boutte et Catherine Arnaud, L'arboretum du Bois des Brosses, Fontainebleau, Office national des forêts, .
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