Neuf-Église
Neuf-Église est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Neuf-Église | |||||
Vue sur le hameau des Chers et la campagne environnante. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy | ||||
Maire Mandat |
Karine Bournat Gonzalez 2020-2026 |
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Code postal | 63560 | ||||
Code commune | 63251 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
294 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 05′ 50″ nord, 2° 53′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 440 m Max. 691 m |
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Superficie | 14,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Éloy-les-Mines (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Éloy-les-Mines | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | neuf-eglise.fr | ||||
Géographie
Localisation
Neuf-Église est située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme. Ses communes limitrophes sont[1] :
Urbanisme
Typologie
Neuf-Église est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,1 %), forêts (29,4 %), prairies (22,8 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Hameaux
La commune de Neuf-Église se compose des hameaux suivants :
- les Terrasses
- les Javions
- Barboiron
- les Chers
- les Fougeroux
- Chamoissoux
- les Beauforts
- la Sence
- le Piogat
- le Soup
- les Sacoutis
- les Chabriots
- Bray.
Histoire
Au Moyen Âge, la paroisse de Neuf-Église englobait les hameaux qui font aujourd'hui partie des communes de Neuf-Église et de Menat. Le curé desservant l'église Saint-André de Neuf-Église, reconstruite au XVe siècle (d'où l'origine probable du nom de la commune), avait un vicaire chargé de la chapelle Saint-Pierre de Menat. À Menat, le monastère avec son église abbatiale était indépendant de la paroisse.
Le territoire de Neuf-Église dépendait de plusieurs seigneuries :
- Une grande partie était compris dans le fief du seigneur-abbé de Menat qui avait le droit de haute et basse justice.
- À l'ouest c'était le fief des Fougeroux.
- Au sud du bourg, le fief de la famille Chauvigny de Blot (seigneurs de Château-Rocher et Chouvigny) dont une branche avait construit le manoir de Château-Guillon au-dessus du bourg.
- À la lisière de la forêt des Chabriots s'élevait le château des Bandits, une forteresse ruinée servant de repaire aux faux-sauniers, la région se trouvant à la limite des pays de grande gabelle et de l'Auvergne, pays rédimé.
À la formation des communes en 1790, Neuf-Église et Menat sont réunies en une seule commune - « Menat » - mais la mésentente perpétuelle des deux sections pousse Neuf-Église à demander son indépendance. Le processus administratif fut long, mais grâce à l'appui d'Henri Lecoq, savant géologue et doyen de la faculté des sciences de Clermont-Ferrand, propriétaire et conseiller municipal de la commune, l'affaire aboutit en 1883 bien après son décès. C'est son neveu, aussi nommé Henri Lecoq, qui fut le premier maire de Neuf-Église.
Le bourg dont les habitants entouraient l'église et la fontaine Saint-Roch (nouveau patron de l'église), se déplaça sur le plateau. Dès la fin du XIXe siècle et au XXe siècle les habitants construisirent leurs maisons autour du grand communal des chaumes. Un nouveau bâtiment pour l'école et la mairie y fut construit en 1900.
Politique et administration
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Neuf-Église faisait partie du canton de Menat jusqu'en 2015 ; à l'issue du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Saint-Éloy-les-Mines[11].
Intercommunalité
Neuf-Église fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Menat, puis à partir du de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy (nom provisoire)[12].
Population et société
Démographie
Comme Neuf-Église était une section de la commune de Menat jusqu'à son indépendance en 1883, aucune donnée n'est disponible avant le recensement de 1886.
Entre les recensements de 1881 et 1886, la commune de Menat perdit 719 habitants à cause de la scission. On peut donc estimer que la section de Neuf-Église représentait environ 35 % de la population communale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2018, la commune comptait 294 habitants[Note 3], en diminution de 3,92 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-André.
- Fontaine Saint-Roch.
Personnalité liée à la commune
- Henri Lecoq, botaniste.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Géoportail (consulté le 27 août 2017).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
- Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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