Lisseuil
Lisseuil (Lhieseiles en occitan) est une commune française, située dans la vallée de la Sioule dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lisseuil | |||||
L'église Notre Dame. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Riom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge | ||||
Maire Mandat |
Martial Gendre 2020-2026 |
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Code postal | 63440 | ||||
Code commune | 63197 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
124 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 51″ nord, 2° 55′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 360 m Max. 644 m |
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Superficie | 6,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Georges-de-Mons | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Lisseuil est située au nord du département du Puy-de-Dôme. Trois communes sont limitrophes[1] :
Transports
La commune est traversée par les routes départementales 16 (passant à l'est de la commune, entre Blot-l'Église et Pouzol), 109 (vers Saint-Rémy-de-Blot au nord et Châteauneuf-les-Bains au sud), 505 et 505a[1].
Urbanisme
Typologie
Lisseuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), zones agricoles hétérogènes (40,1 %), prairies (13,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
La forme la plus ancienne du nom de la commune dans les archives est « Liccioïalum ». Ce toponyme viendrait d'un patronyme gaulois ou latin : Lucius (qui a donné Luc en français), auquel a été ajouté le suffixe ialo signifiant sans doute une clairière[9].
En 1762, on trouve la graphie « Lizeule »[9].
Histoire
Église
Jusqu'à la Révolution française, un prieuré et une cure, sous le vocable de Sainte-Marie, dépendaient de l'abbaye voisine de Menat. Suivant d'autres chartes et à des époques différentes, l'église aurait dépendu de l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Lisseuil fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Menat, puis à partir du de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[13].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2018, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en augmentation de 34,78 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église romane a la particularité architecturale d'avoir un pignon surélevé qui abrite deux cloches (type clocher à peigne). Une Vierge en majesté en bois polychrome (châtaignier) du XIIIe siècle est conservée dans le chœur.
Personnalités liées à la commune
- Patrie de saint Ménélée.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Géoportail (consulté le 21 avril 2017).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- André Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme, arrondissement de Riom, Éditions Horvath, rééd. 1991, p. 261.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 29 (édition du Puy-de-Dôme).
- Arrêté no 16-02965 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Côtes de Combrailles » et « Manzat Communauté » étendue aux communes de : Blot L'Église, Lisseuil, Marcillat, Saint-Gal-sur-Sioule, Saint-Pardoux, Saint-Quintin-sur-Sioule, Saint-Rémy de Blot et Pouzol […] à compter du », et arrêté rectificatif no 16-02982 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 127-139 et 143-145.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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