Mehdi Meklat
Mehdi Meklat, né le à Clichy (Hauts-de-Seine), est un écrivain, réalisateur, blogueur et chroniqueur français, compagnon de plume de Badroudine Saïd Abdallah avec lequel il cosigne ses différentes activités[1].
En , il fait l’objet d'une polémique lors de la découverte d'une série de tweets, ouvertement racistes, antisémites, homophobes et misogynes qu'il avait publiés depuis plusieurs années sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps. Il s'en expliquera dans son livre Autopsie, publié aux éditions Grasset, en [2].
Biographie
Mehdi Meklat est né à Clichy (Hauts-de-Seine) le [3]. Il grandit à Saint-Ouen dans une famille modeste. C'est en 2007, une fois entré au lycée, qu'il rencontre Badroudine Saïd Abdallah, avec lequel il formera le duo des Kids.
En septembre 2007, il commence sa collaboration avec Badroudine Saïd Abdallah en entrant au Bondy Blog, écrivant à quatre mains des reportages politiques ou des portraits d'artistes. Le duo des Kids naît. Leur style choral leur permet d'être repéré par la journaliste Marie-Françoise Colombani[4] et par Pascale Clark, qui leur donne, en [5], une chronique radio dans son émission Comme on nous parle sur France Inter, devenue A'Live durant la saison -. Leur collaboration avec France Inter s'achève en .
Mehdi Meklat collabore à l'organisation[6] de la manifestation « Banlieue is Beautiful » [la banlieue est belle] qui se tient au Palais de Tokyo du 16 au .
Avec Badroudine Saïd Abdallah, il réalise pour la chaîne télévisée Arte, les chroniques vidéos Vie Rapide[7] en , puis le documentaire Quand il a fallu partir consacré à la barre Balzac de la cité des 4000 de La Courneuve, détruite pour insalubrité en [8].
En , les deux amis coécrivent leur premier roman[9], Burn out, racontant la vie et les espoirs déçus de Djamal Chaar, qui s'était immolé devant une agence de Pôle emploi, le [10]. Ils y donnent la parole à sa famille, à ceux qui l'ont entouré durant sa descente aux enfers, mêlant l'empathie face à ce drame personnel à une critique d'une société du travail où le chômage devient la norme, insistant sur la déconnexion entre les solutions proposées et la réalité sociale[11].
À l'occasion de la sortie du livre, les deux auteurs font la une de Télérama[12].
Mehdi Meklat est proche de la réalisatrice Houda Benyamina. Il participe notamment à ses ateliers d'initiation à l'image au sein de l'association 1000 visages. En , Badroudine Saïd Abdallah et lui sont président et vice-président de l’association. La réalisatrice définit les deux journalistes comme ses « alter ego » et les décrit comme des « génies »[13]. En , il monte les marches du festival de Cannes avec toute l'équipe du film Divines de la réalisatrice[14].
Avec le journaliste Mouloud Achour et son collègue Badroudine Saïd Abdallah, Mehdi fonde la revue annuelle Téléramadan, dont le premier et unique numéro sort le [15],[13].
Le , Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah font la une des Inrockuptibles avec une interview de Christiane Taubira[16].
À la suite de la polémique sur la série de tweets, il s'exile au Japon, dans la résidence de son ami Ramdane Touhami[17]. En sort son livre Autopsie, aux éditions Grasset[18], dans lequel il présente ses excuses pour ses tweets, puis analyse l'utilisation des réseaux sociaux[19].
Laurent Cantet s'inspirera librement de l'« affaire Meklat » pour son huitième film, Arthur Rambo[20] dont la sortie est prévue en septembre 2021[21].
En 2018, il co-écrit une pièce de théâtre, Les enfants de la réalité, avec Badroudine Saïd Abdallah. Le rôle principal de la pièce revient à Élodie Bouchez. Une lecture mise-en-espace est programmée à la MC93 en [22].
En , Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah présentent leur troisième film documentaire, Demain le feu, présenté en avant-première au Festival international du film indépendant de Bordeaux (FIFIB)[23]. Le film se présente comme une traversée de la France, de Calais à Marseille, avec la voix-off de Gérard Depardieu[24].
Polémiques
Photo d'Isabelle Balkany
En , une plainte d'Isabelle Balkany, classée après un rappel à la loi, lui reproche d'utiliser sa photo pour son compte Twitter ; il peut garder la photo[25].
Affaire des tweets
Après La Grande librairie, sur France 5, du , une polémique sur les réseaux sociaux, puis dans la presse[26],[27],[28], accompagne la republication[29] d'une quinzaine de tweets racistes, négrophobes, antisémites, islamophobes, homophobes ou misogynes publiés entre 2011 et 2015 sous le pseudonyme de « Marcelin Deschamps »[30], par exemple : « Qu'ils crèvent » à propos des journalistes de Charlie Hebdo (), « L'islam c'est Ben Laden, c'est dangereux. ATTENTION. » (), « Les noirs, les feujs, ils ont des gros nez. » (), « Marine le Pen n'était pas sur le Costa Concordia. Miss Dominique non plus. Dommage. » (), « Faites entrer Hitler pour tuer les juifs. » ().
Mehdi Meklat s'estime[31] « cible de la fachosphère », et argue que « Marcelin Deschamps » était un « personnage fictif » « honteux raciste antisémite misogyne homophobe »[32], à travers lequel « [il] questionnai[t] la notion d'excès et de provocation[26]. » .
En , il publie Autopsie chez Grasset, où il revient sur cette affaire. Il s'excuse et « implore à nouveau le pardon », estimant toutefois que les réactions à ces tweets, « qui m’horrifient aujourd'hui » assure-t-il, relèvent parfois d'un « fantasme raciste », à cause de ses origines. Il considère en effet que, dans ce genre de polémique, la sanction n'est « pas identique pour tout le monde »[33]. Marianne qualifie le livre « d'essai médiocre »[34]. Le Point estime, lui, que « le jeune homme n'est pas con, il fait montre d'une maturité et d'une sensibilité troublantes »[35].
Réactions
François Busnel regrette d'avoir invité sur le plateau de La Grande Librairie[36] l'auteur de ces tweets « odieux » et « inacceptables ». Le Bondy Blog[26] ou Pierre Siankowski, directeur de la rédaction des Inrockuptibles [37], prennent leurs distances comme Christiane Taubira (« Il ne peut résider dans un même esprit la beauté et la profondeur d’une telle littérature et la hideur de telles pensées. Il faut purger, curer, cureter. Cela se fait plus aisément lorsqu’on n’est qu’au début d’une vie où il y a tant à faire[38] »). En revanche, il est défendu par Pascale Clark (« à l'antenne celui-ci ne fut que poésie, intelligence et humanité »[39], Claude Askolovitch pour qui ces tweets ne sont que les « blagues nazes » d'un « gamin »[40] ou Alexandre Comte, journaliste aux Inrockuptibles (« l'outrance des tweets de Marcelin Deschamps / @mehdi_meklat, c'était la résonance de la violence de nos sociétés, qu'il régurgitait. Avec rage. Parfois avec une inconséquence immature. Souvent avec humour. Parce qu'il avait du mal à la digérer. Parce qu'il avait 20 ans »[41]). L'hebdomadaire Marianne répond : « On croit rêver, c’est à crever. La haine crève l’écran et ils ne veulent pas la voir[40] » et l'historien Guylain Chevrier[42] estime grave de « banaliser totalement ces tweets »[43].
Xavier de La Porte, dans Les Matins de France Culture, s'efforce de comprendre ce « mystère » de « l’âme humaine » : pour lui, « il y a sans doute chez Mehdi Meklat une complexité qui nous échappe, et lui échappe aussi »[44]. Sonia Devillers, sur France Inter, minimise l'affaire : « Cette affaire mérite-t-elle autant de battage médiatique ? Non. Les médias sont pris au piège des imposteurs du Net dont ils passent un temps dingue à contrer les propos[45]. » L’hebdomadaire L'Obs invoque une affaire de « double maléfique » littéraire : « Pacôme Thiellement nous rappelle que la littérature adore les doubles maléfiques. On en trouve dans les nouvelles d'Hoffmann, de Poe, de Dostoïevski. Cela touche souvent des personnes fragiles dans la position d’acceptation de ce qu’elles sont, qui ne se pensent pas complètement légitimes »[46].
Pour le quotidien Libération, la polémique est utilisée par la « fachosphère » qui retourne « la tendance de Meklat à faire fréquemment le procès en islamophobie de journalistes, experts, artistes, militants, humoristes… »[47]. Le site en ligne Mediapart dénonce également une « coalition numérique allant de la fachosphère au Printemps républicain […] à la manœuvre pour […] détruire tout ce qu’il est censé incarner »[48]. Hugues Serraf est moins amène et trouve « insupportable d'être assigné à cette fameuse fachosphère par le raisonnement crapoteux élaboré dans la panique par une équipe de pompiers pyromanes, qui transforme un appel au meurtre en naïveté adolescente »[49].
Raphaël Enthoven, dans sa chronique sur Europe 1 du , considère que « le double de Mehdi Meklat ne cache que sa duplicité »[50]. Natacha Polony, dans sa revue de presse sur Europe 1, ironise sur l'humour supposé des tweets de Mehdi Meklat : « Le jeune homme plaide l'humour et la caricature. […] Pour ma part, je suis assez heureuse de savoir que, quand Medhi Meklat me traitait de grosse pute et expliquait qu'il ferait bien de moi son mouton de l'Aïd, c'était de l'humour »[51].
Le journal Le Monde consacre son éditorial du à l'affaire Mehdi Meklat qui est, selon le quotidien, « révélatrice de deux sociétés qui ne se rencontrent pas »[52].
Pascale Clark, dans le journal de 13 heures de France inter, affirme que « tout le monde savait, ceux qui aujourd'hui semblent découvrir les tweets […] qu'ils ne prétendent pas qu'ils ne savaient pas puisque tout le monde le savait, à chaque fois qu'il y avait un papier sur les « kids » c'était rappelé »[53].
Le politologue Laurent Bouvet s'étonne de « l'impunité dont Mehdi Meklat a pu bénéficier pendant toutes ces années […] de la part de ses collègues et amis du Bondy Blog », de la « complaisance médiatique rare pour un journaliste débutant » qui a fait qu'il a été « encensé par toute une partie de la presse », ceci étant révélateur d'un système médiatique « qui assure de toute sa force de frappe la promotion de certaines idées »[54].
Sur sa page Facebook, Sylvain Bourmeau, ancien directeur adjoint de la rédaction des Inrockuptibles puis de Libération et ancien journaliste à Médiapart, considère que « l'affaire des abjects tweets antisémites de Mehdi Meklat est un événement grave. Très grave ». Il affirme être « frappé par la mollesse des réactions. À commencer par celle de l’éditeur de Meklat, Le Seuil, qui pourtant, espérons-le, n’avait pas connaissance de son compte Twitter avant le scandale. Ce qui, hélas, n’est assurément pas le cas de tous ceux qui ont fait la promotion d'un antisémite déjà avéré pour eux »[55].
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a annoncé vouloir saisir immédiatement la justice[47]. Toutefois, il est probable que les faits soient prescrits[38],[56].
Dominique Sopo, président de SOS Racisme réagit dans une tribune publiée dans le journal Le Monde et écrit notamment : « Le côté le plus affligeant de l’affaire : l’incapacité des personnes qu’il côtoyait à faire œuvre de contradiction. Dans quoi Mehdi Meklat était-il pris ? Sans doute dans un environnement où quelques employeurs ne pouvaient rien dire puisque s’encanaillant au contact du "jeune rebeu de cité qui parle cash" qu’ils prétendirent ériger en star »[57].
Dans une interview donnée à Télérama, le , Mehdi Meklat reprend l'explication du personnage de fiction : « J’ai toujours répondu aux accusations, mais je voulais qu’on m’accorde le crédit de la fiction. » Il se dit aussi « tiraillé par des courants politiques qui n’acceptent pas [s]es pensées et qui ont trouvé en cette affaire une aubaine pour [l]e catégoriser comme raciste, antisémite, homophobe ». « C’est facile : je suis un jeune, j’ai grandi en banlieue, j’ai 24 ans, je suis arabe ». Il présente également ses tweets comme « un travail littéraire, artistique, on peut parler de travail sur l’horreur en fait. » À la question du choix des « cibles » évoqué que sont « les femmes, les juifs, et les homos » (la question de Telerama ne mentionnera pas les Français ou les blancs), il répond que « ces cibles, elles étaient les plus faciles. Qui cible-t-on aujourd’hui, dans le débat public ? Les femmes, les minorités, les gens qui croient… »[58].
Quelques jours après le déclenchement de la polémique, il affirme avoir décidé de quitter provisoirement la France[59].
Dans la presse étrangère, le Corriere della Sera[60] et The New York Times[61] se sont également fait l'écho de cette affaire. Le magazine de France 2, Stupéfiant ! consacre un reportage à cette affaire[62]. On y entend Mehdi Meklat réagir à la polémique en reprenant les explications qu'il a données à Télérama.
Les médias en question
À mesure que le scandale enfle, l'affaire Mehdi Meklat devient aussi une affaire des médias. Les médias ayant encouragé et promu le blogueur sont embarrassés par la teneur des tweets[63],[64],[65],[66],[67],[68]. Des messages entre des journalistes des Inrockuptibles, Pierre Siankowski, Alexandre Comte, et Marcelin Deschamps (Mehdi Meklat) sont révélés par des internautes, témoignant de la connaissance par ces journalistes des tweets de Mehdi Meklat depuis 2011[69]
Philippe Val, dans une interview à Sud-Radio, vise les journalistes qui n'ont pas révélé la teneur des tweets de Mehdi Meklat plus tôt : « Que foutent les journalistes ? C'est leur boulot quand même ! […] ça fait des années que ça dure, c'est ça qui est étrange[70]. »
Sur sa page Facebook, Marie-France Etchegoin, auteur d'un article consacré à Mehdi Meklat publié en septembre 2016 dans le Monde magazine, s'explique : « Dans cette enquête, cependant, je n’ai pas parlé de l’ensemble des tweets ignobles, notamment antisémites, révélés le 18 février dernier. Pourquoi ? Parce qu’au moment où je commençais mon enquête, Mehdi Meklat venait de supprimer « Marcelin Deschamps », le pseudo, largement éventé, sous lequel il tweetait jusque-là. Un compte auquel je n’avais jamais été abonnée[71]. »
Alors que leur parole est de plus en plus mise en doute, les médias qui l’ont employé et choisi parce qu'il était une « icône de banlieue » ont, selon Sonia Devillers, failli. Ils « auraient dû se montrer bien plus vigilants »[72]. Alain Finkielkraut reproche ainsi au Monde de ne pas avoir réagi alors que le quotidien n'ignorait en rien la présence de tweets disant qu'il fallait lui « casser les jambes » à ce « fils de p*** », relevant qu'aucune association antiraciste ne s'est manifestée[73]. Selon l'essayiste, Mediapart, Les Inrocks, Libération, L’Obs et Télérama « se régalaient d'entendre Mehdi et Badrou expliquer que “la stigmatisation du voile n'est rien d'autre que du racisme et la perpétuation du colonialisme” » au point de ne pas dénoncer l'autre face du blogueur[73].
L'historien Emmanuel Debono juge que l’affaire Meklat est un « puissant symptôme » des ambiguïtés et des sympathies qu’il soulève dans l’intelligentsia. Cette sympathie a pour conséquence que « lorsque la haine raciale ou antisémite provient d’individus appartenant à des catégories dites “dominées” , une grande partie de l’antiracisme contemporain la minimise ou la dénie »[74]. Alexandre Devecchio, ancien du Bondy Blog, estime que les tweets de Meklat « expriment la frustration et le ressentiment d’une jeunesse nourrie au lait de la victimisation et de la repentance ». Pour lui, « s’il faut condamner quelqu’un dans cette affaire, ce sont ceux qui l’ont nourri, instrumentalisé, exacerbé »[75]. Pascal Bruckner, dans une interview au Figaro, considère que « l'affaire du Bondy Blog est le Titanic de la gauche branchée ». Il vise notamment M le Monde, Libération, Les Inrockuptibles, Télérama qui « ont encensé la formidable vitalité de ce kid des banlieues, si cocasse, si futé qui se proposait, par la voix de son “double maléfique” de tuer des Juifs… ». Dans cette interview, il qualifie également le journal en ligne Mediapart de « site frérot salafiste »[76].
Philippe Lançon, l'une des victimes survivantes de la fusillade de Charlie Hebdo, écrit dans sa chronique hebdomadaire : « […] s'il y a une chose que cette histoire nous rappelle, c'est que certains médias ont tant de mépris pour eux-mêmes (et pour les autres) qu'ils perdent jusqu'à la mémoire de ce qu'ils ont publié »[77]. Et il conclut : « Quand on me parle du "lynchage" de Mehdi, je souris donc un peu : il est vivant, il a sa mâchoire[78], ses bras, ses jambes, et, s'il a quelque force et du talent, il surmontera ses obscénités et les réactions plus ou moins sincères qu'elles provoquent. […] je fais […] confiance à l'oubli. D'ailleurs, Mehdi n'est pas un héros de Kafka : sa conscience ou son inconscience survivra à la honte, qu'il l'éprouve ou non[77]. »
Le 1er mars, les sociétés des journalistes de Mediapart, BFM TV, TF1, France Inter, RMC, la société des journalistes et personnels de Libération, ainsi que les journalistes SUD de Presse-Océan et la rédaction d'Explicite affirment leur soutien à l'ancien journal de Mehdi Meklat, le Bondy Blog, qui selon eux « subit des attaques et des mises en cause dans plusieurs médias » depuis qu’a éclaté l’affaire des tweets. Le billet intitulé « En soutien au Bondy blog » est publié sur Mediapart[79] et sur le site de Libération[80].
Publications et réalisations
Ouvrages
- Avec Badroudine Saïd Abdallah, Burn out : roman, Paris, Le Seuil, , 182 p. (ISBN 978-2-02-124143-3, notice BnF no FRBNF44419513)
- Avec Badroudine Saïd Abdallah, Minute, Paris, Le Seuil, , 192 p. (ISBN 978-2-02-131632-2 et 2-02-131632-7)
- Autopsie, Paris, Grasset, , 162 p. (ISBN 978-2-246-81791-8 et 2-246-81791-9)
Documentaires
- Avec Badroudine Saïd Abdallah, Quand il a fallu partir, 2015
- Avec Badroudine Saïd Abdallah, Demain le feu,
Théâtre
Avec Badroudine Saïd Abdallah, Les enfants de la réalité,
Série
- Avec Mouloud Achour et Badroudine Saïd Abdallah, Vie rapide, 2015
Notes et références
Note
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Affaire des tweets de Mehdi Meklat » (voir la liste des auteurs).
Références
- Aline Leclerc, « Le côté vert de l’éponge », Le Monde, no 22014, , p. 17 (lire en ligne).La version en ligne est titrée « Mehdi et Badrou, denses avec les mots ».
- "Autopsie", Mehdi Meklat, (lire en ligne)
- Sabrina Champenois, « Les kids, l'oral et l'hardi », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Le grand remplacement c'est nous » sur nrgui.com.
- « Les Kids : les passe-murailles de France Inter », sur lesinrocks.com, .
- Sabrina Champenois, « Les Kids, l'oral et l'hardi », sur liberation.fr, .
- Vie Rapide by Mehdi & Badrou.
- Alain Constant, « Balzac, 1964-2011 », sur lemonde.fr, .
- Laurence Houot, « Avec "Burn out", les Kids passent au roman : noir et stylé », sur culturebox.francetvinfo.fr, .
- « Nantes : un homme s'immole devant Pôle emploi et meurt », sur tempsreel.nouvelobs.com, .
- Caroline Constant, « Un roman social sur un chômeur immolé », sur humanite.fr, .
- « Mehdi et Badrou, du Bondy Blog : “Voir des jeunes rêver d’une petite vie, c’est terrible” », sur Télérama.fr (consulté le )
- « Mehdi et Badrou du Bondy Blog : “Le grand remplacement, c’est nous” » sur lemonde.fr du 30 septembre 2016.
- « L’affaire Mehdi Meklat - Stupéfiant ! », sur YouTube,
- Elvire Camus, « “Téléramadan”, la revue qui veut “Grand Remplacer” les idées nauséabondes », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
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- Saïd Mahrane, Thomas Mahler, « Ses tweets, « Les Inrocks », Mouloud Achour, le « système »... Mehdi Meklat s'explique », sur Le Point, (consulté le )
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- « Mehdi Meklat, icône des banlieues ou antisémite haineux ? », lepoint.fr, 21 février 2017.
- Le chroniqueur Mehdi Meklat rattrapé par ses tweets haineux, lemonde.fr, 21 février 2017
- « Mehdi, le copain antisémite et anti-Français de Christiane Taubira », valeursactuelles.com, 19 février 2017.
- « Le double alibi de Mehdi Meklat » sur lemonde.fr du 24 février 2017.
- « Mehdi Meklat : “Avec Marcelin Deschamps s’est joué quelque chose de l’ordre de l’autodestruction” », entretien de Mehdi Meklat avec Lucas Armati, telerama.fr, 21 février 2017.
- Sylvia Revello, Le chroniqueur vedette Mehdi Meklat rattrapé par son «double maléfique», letemps.ch, 22 février 2017
- « L'écrivain Mehdi Meklat "implore à nouveau le pardon" après ses tweets haineux », francetvinfo.fr, 18 novembre 2018.
- Emmanuel Lemieux, « Grasset, le roman d'une influence française », Marianne, semaine du 15 au 21 novembre 2019, p. 44-47.
- Saïd Mahrane, Thomas Mahler, « Ses tweets, « Les Inrocks », Mouloud Achour, le « système »... Mehdi Meklat s'explique », sur Le Point, (consulté le )
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- L’édito de Pierre Siankowsi : « @mehdi_meklat », lesinrocks.com, 20 février 2017.
- Alexandre Hervaud, « Tweets haineux : qui se cache derrière Meklat ? », liberation.fr, (consulté le ).
- « Le chroniqueur Medhi Meklat mis en cause pour d’anciens tweets haineux », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Derrière le chouchou médiatique Mehdi, l'abominable Meklat sur Twitter », marianne.net, 20 février 2017. En 2011, le « gamin » en question était un adulte de vingt-et-un ans.
- « Tweets du 18 février 2017 » (consulté le )
- Ancien membre de la mission laïcité au Haut Conseil à l'intégration.
- « Antisémites, homophobies, anti-blancs : pourquoi le cas Mehdi Meklat n’est malheureusement pas un « dérapage » isolé », Guylain Chevrier, atlantico.fr, 21 février 2017.
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- « L’affaire Mehdi Meklat : une affaire de média », sur France Inter,
- « Mehdi Meklat prétend que c'est son double maléfique qui tweetait », sur L'Obs,
- « Tweets outranciers : l'étrange cas du Dr Meklat et de M. Deschamps », liberation.fr, 20 février 2017.
- « L’affaire Mehdi Meklat revue et corrigée par les conspirationnistes », marianne.net, 21 février 2017.
- « Medhi Meklat, comédien et martyr de l'info alternative », Hugues Serraf, atlantico.fr, 21 février 2017.
- « Le double de Mehdi Meklat ne cache que sa duplicité », sur Europe 1, .
- « Revue de presse », sur Europe 1,
- « L’affaire Mehdi Meklat, révélatrice de deux sociétés qui ne se rencontrent pas », sur Le Monde,
- « Journal de 13 heures », sur France Inter,
- « Laurent Bouvet : réflexions sur la sidérante affaire Mehdi Meklat », lefigaro.fr, 21 février 2017.
- « Publication Facebook », (consulté le )
- Mehdi Meklat: des infractions malheureusement prescrites, Oudy Ch. Bloch, causeur.fr, 22 février 2017
- Dominique Sopo, « Les « faux amis mais vrais mauvais génies » de Mehdi Meklat », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Mehdi Meklat parle à “Télérama” : “Avec Marcelin Deschamps s’est joué quelque chose de l’ordre de l’autodestruction” », sur Télérama,
- Jérôme Vermelin, « Mehdi Meklat quitte la France : « Je suis la cible de la fachosphère qui menace ma vie », lci.fr, 22 février 2017.
- « La caduta del ragazzo della banlieue «Il prodigio» era fan dei terroristi », sur corriere.it,
- « Secret Life of Tweets Undoes Celebrated Voice of French Suburbs », sur New York Times,
- « L’affaire Mehdi Meklat - Stupéfiant ! », sur You tube - Stupéfiant !,
- L'embarras des médias après l'affaire Mehdi Meklat, Eugénie Bastié, lefigaro.fr, 23 février 2017.
- « Jours fériés musulman et juif : quand Terra Nova fait le jeu des Frères musulmans », lefigaro.fr, 24 février 2017.
- « Mehdi Meklat : lettre volée », sur La Règle du jeu,
- « Mehdi Meklat, lettre volée », sur Le Point,
- « Mehdi Meklat, l'enfant gâté du gauchisme culturel », sur Le Point, .
- Caroline Fourest, « Mehdi Meklat : Divine comédie », sur Marianne,
- « Tweets haineux de Mehdi Meklat: Les Inrocks au coeur d'une controverse », sur L'Express,
- « Interview de Philippe Val », sur Sud-Radio, .
- « Tweets de Mehdi Meklat : Non, “tout le monde” ne savait pas… », sur Facebook, (consulté le ).
- L’affaire Mehdi Meklat : une affaire de média, franceinter.fr, 22 février 2017
- « Alain Finkielkraut : l'affaire Meklat ou “la convergence des haines” », Alain Finkielkraut, lefigaro.fr, 24 février 2017.
- « Affaire Mehdi Meklat : “Aucun de ses Tweets n’a semblé assez dur pour qu’il soit ostracisé ou mis en demeure de cesser” », lemonde.fr, 23 février 2017.
- « Bondy blog, territoire perdu du journalisme », entretien avec Alexandre Devecchio, causeur.fr, 23 février 2017.
- « Pascal Bruckner : « L'affaire du Bondy Blog est le Titanic de la gauche branchée » », sur Le Figaro, .
- Philippe Lançon, « Dans le jacuzzi des ondes », « Mehdi dans l'urinoir », Charlie Hebdo n° 1284, 1er mars 2017.
- Philippe Lançon a eu la mâchoire arrachée lors de la fusillade.
- « En soutien au Bondy blog », sur Médiapart,
- « En soutien au Bondy blog », sur Libération, .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Mehdi et Badrou du Bondy Blog : “Le grand remplacement, c’est nous” » sur lemonde.fr du
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