Master of Business Administration
Une maîtrise en administration des affaires[1] (souvent abrégée en MBA, sigle de l'anglais master of business administration) est le diplôme international d'études supérieures du plus haut niveau dans le domaine de la conduite globale des affaires : stratégie, marketing, finances, ressources humaines et management.
À vocation non académique mais de conduite des affaires en entreprise, le MBA n'est pas un doctorat, ni une maîtrise de recherche nécessitant la rédaction d'un essai. Il s'adresse avant tout à des cadres expérimentés désirant se réorienter ou accélérer leur carrière.
Il est différent du diplôme français « master en administration des affaires ». Le terme n'étant pas déposé, il est utilisable par tous les établissements mais des accréditations existent pour permettre de mieux identifier la valeur de chacun. Le MBA dispense traditionnellement une approche globale du management mais il existe également des MBA spécialisés.
Présentation
Le MBA a été créé aux États-Unis dans les écoles d'administration sous l'intitulé anglais de master's degree in business administration, devenu Master of business administration, en abrégé MBA. En raison de l'influence du système américain des business schools et de l'hégémonie mondiale du MBA par les grandes entreprises anglo-saxonnes, l'intitulé en langue anglaise du MBA est devenu presque universel dans des pays non anglophones.
En France, la volonté de franciser le MBA se heurte à la confusion existant entre les termes maîtrise, mastère, master, MBA spécialisé, etc. ; il est ainsi devenu difficile de traduire MBA en français sans provoquer des incompréhensions, surtout que le principe du diplôme recrutant uniquement des personnes ayant plusieurs années d'expérience professionnelle n'existe pas dans le système français.
Par contre, au Canada le terme Maîtrise en administration des affaires est couramment utilisé comme nom officiel du diplôme, en mentionnant qu'il est en fait un MBA[2].
Admissions
Les admissions sont généralement en deux étapes. Tout d'abord, le candidat doit remplir un dossier basé sur un test de connaissances générales, parfois un test d'aptitude en anglais (Toeic, Toefl ou IELTS), sur l'expérience professionnelle, les relevés de notes et des lettres de recommandation. Le GMAT est le test de connaissances générales le plus largement reconnu[3]. Depuis 2009, les universités américaines utilisent aussi le Graduate Record Examination dans leur processus de recrutement MBA. Les programmes français lui acceptent souvent le TAGE-MAGE aussi.
À l'issue d'une sélection sur dossier, le candidat passe un entretien avec un membre du comité d'admission. C'est cet entretien qui détermine l'admission définitive.
Reconnaissance et accréditation
La qualité d'un MBA s'évalue tout d'abord en fonction des accréditations auprès d'institutions internationales :
- AACSB : Association to Advance Collegiate Schools of Business (États-Unis)
- ACBSP (États-Unis)
- IACBE (US)
- AMBA (Angleterre)
- MBA ACCREDITATION[réf. nécessaire]
- EQUIS (Européenne)
Les classements annuels établis par certains journaux ou magazines sont aussi un bon moyen de connaître la valeur d'un programme. Les classements les plus largement reconnus au niveau mondial sont ceux du Financial Times[4], de Business Week et de US News.
D'autres classements sont intéressants à consulter comme celui de The Economist[5], de la Princeton Review[6], du Wall Street Journal et du magazine Forbes[7].
Méthode et étendue des programmes
La méthode d'enseignement est « socratique » à base d'études de cas et reposant sur la forte participation des élèves qui font profiter de leur expérience pour lier la théorie et la pratique. Généralement, avant le cours, les élèves doivent lire un cas mettant en scène un manager qui doit prendre une décision ou proposer une solution à un problème. Ils doivent se mettre à la place de ce manager et développer leur solution. En cours, les élèves partagent leurs points de vue qu'ils nourrissent généralement de leur expérience professionnelle. Le professeur guide les prises de parole et amène les concepts en les liant avec le cas (cf. notes: exemple de cours à la Darden School of Business). Ainsi, l'enseignement est immédiatement mis en perspective avec la pratique des affaires.
Le MBA propose toute une panoplie de sujets, comme l'économie, l'organisation, le marketing, la comptabilité, la finance, le management stratégique, le business international, le management des technologies de l'information, les ressources humaines, et les stratégies politiques.
Dans le modèle traditionnel américain, les étudiants travaillent sur un large éventail de cours la première année, puis entament une spécialisation lors de la seconde. La spécialisation s'opère par le biais d'électifs qui sont généralement choisis « à la carte » par l'étudiant qui souhaite approfondir un domaine particulier (ex: le marché des options pour la finance ou les politiques de prix pour le marketing).
En Europe, est apparu un format d'enseignement plus concentré durant entre 9 et 16 mois. L'objectif essentiel étant de minimiser le temps passé par des cadres de haut niveau en dehors de l'entreprise. Dans ce cas, la formation est similaire au programme en 2 ans sans toutefois l'apport d'un stage entre la première et la deuxième année. En seconde année, les MBA non spécialisés permettent à leurs élèves de se concentrer sur certains domaines par le biais d'électifs ce qui permet de personnaliser son apprentissage en fonction de ses objectifs professionnels.
Histoire
Le MBA provient des États-Unis, plus précisément de l'Université Harvard, qui inventa ce diplôme en 1908[8]. Longtemps cantonné aux universités américaines, il s'est diffusé à partir des années 1950. Ainsi, il est apparu au Canada en 1951, puis au Pakistan en 1955, puis en Europe, en 1956 à l'IAE de Paris et en 1957 à l'Institut européen d'administration des affaires (INSEAD) à Fontainebleau, en France. Le MBA est maintenant adopté par des universités et écoles d'administration du monde entier.
En Europe, on peut citer l'université de Londres (London Business School), l'Université de Saint-Gall, puis l'IMD à Lausanne, de Manchester pour l'Angleterre. En France, de nombreux programmes de type MBA se sont créés au sein des grandes écoles de commerce et des universités françaises depuis le début des années 1990. Mais ce type de formation est encore peu connu et se heurte aux programmes traditionnels de ces établissements.
Le MBA s'est aussi diffusé en Amérique latine, en Asie, en Inde et en Afrique. Parmi les plus renommés, il y a notamment le MBA de la Hong Kong University of Science and Technology[9], de la China Europe International Business School[10], de l'Indian School of Business[11].
À l'origine, aux États-Unis, le MBA était décerné après deux années d'études à temps plein, fondées sur la méthode des cas (issus de l'entreprise) et sur le travail des étudiants en groupe. Ultérieurement, et surtout en Europe, la durée des études a été réduite à une année, les études ont été organisées à temps partiel, ou pour cadres d'entreprises, puis à distance (formation en ligne).
Executive MBA
L’executive MBA (EMBA) a été au départ créé pour les seniors par l'Université de Chicago en 1943. Ces programmes, destinés à des cadres supérieurs et à des dirigeants, demandent une expérience significative en management et business. Les programmes d'executive MBA s'adressent ainsi à des professionnels ayant un minimum de 8 ans d'expérience. En Europe, l'expérience moyenne des participants aux programmes les plus prestigieux (London Business School, ESCP Europe, IMD - Lausanne[12], HEC Paris[13]) avoisine les 15 ans.
Les cours d'executive MBA se déroulent en temps partagés sur une durée variant généralement entre 16 et 24 mois. Souvent organisés en partenariat avec d'autres institutions internationales. Les programmes proposent fréquemment des séminaires à l'étranger. Certaines institutions offrent même un double diplôme permettant notamment l'accès aux associations d'anciens des deux universités. En quelques années, le succès des formations executives n'ont cessé de gagner du terrain sur le créneau de la formation professionnelle en management.
Aux États-Unis
Aujourd'hui, la plupart des universités américaines ont un programme de type MBA. Même s'il est parfois difficile de connaître la valeur de ce diplôme, cette généralisation est sans nul doute la marque de son succès auprès des étudiants et des entreprises qui les recrutent. Dans le contexte de la crise économique de 2008-2009, le MBA a été critiqué (absence d'éthique dans son cursus, accent mis sur la rentabilité). Mais il faut noter que les entreprises qui employaient un grand nombre de MBA (et notamment les banques) n'ont pas connu de difficultés supérieures aux autres. Au contraire, il semble qu'elles aient connu moins de difficultés économiques que les entreprises ayant peu ou pas de MBA dans leur personnel[14].
Parmi les universités américaines les plus renommées et qui dispensent un MBA de haut niveau, il y a[15] :
Les programmes américains se caractérisent par une prépondérance des élèves originaires d'Amérique du Nord. Selon les écoles, environ 40 % à 25 % des étudiants ne sont pas américains. Il faut toutefois être prudent avec ces chiffres. En effet, beaucoup ont une double nationalité et/ou étudié dans une université américaine. La proportion des « vrais » étudiants étrangers dans ces programmes est plus faible. De plus, la moyenne d'âge est généralement de l'ordre de 27-28 ans[16] avec une expérience professionnelle préalable de 5 années environ.
En Afrique
Les programmes MBA sont également représentés dans l'offre de formation des pays africains. Qu'il s'agisse des MBA en initial et des programmes Executive, ils répondent à une demande croissante de formation en management de haut niveau dispensée localement. En effet, face aux difficultés rencontrées dans le cadre de l'obtention des visas pour l'Europe pour les candidats et aux risques liés aux engagements financiers et à une cessation, même temporaire, de l'activité professionnelle, nombreux sont ceux qui préfèrent miser sur un cursus local, souvent assuré par des intervenants renommés. En 2009, 16 MBA sont identifiés sur le territoire africain[17].
En Afrique centrale :
- l'Université professionnelle d'Afrique (UPA) en RDC et Congo Brazzaville et Pointe-Noire, délivre le grade de Master (équivalent au Diplôme national d'État français) en Management de l'information stratégique grâce à un partenariat avec Sciences Po d'Aix-en-Provence
- l'Université catholique d'Afrique centrale (UCAC-Formation continue) propose un Executive-MBA en Management stratégique
En Afrique de l'ouest:
- le Centre africain d'études supérieures en gestion (CESAG)[18], au Sénégal
- l'Institut africain de management, au Sénégal
- l’École supérieure des sciences économiques et commerciales du Cameroun, rattachée à l'Université de Douala propose également aux étudiants un programme de Maîtrise en administration des affaires. L'accès à la formation est subordonné à la réussite d'un concours accessible aux titulaires d'une licence et justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins deux ans. Le cycle de formation est de deux ans[19].
- l'UFRA, en Côte d'Ivoire
- l'ISIG international, au Burkina Faso, qui propose 19 diplômes reconnus par le cames[Quoi ?], dont plusieurs masters
- l'INSCAE, à Madagascar
Au Maghreb (Tunisie, Maroc et Algérie):
- l'Université Alger 3 (Algérie)
- EXECUTIVE MBA DZ (Algérie)
- CACI (Algérie)
- L'UMBB (Algérie)
- L'ISGP (Algérie)
- L'ESAA, (Algérie)
- L'INPED (Algérie)
- TBS (Tunisie)
- AL Akhawayn Université (Maroc)
- L'ISCAE (Maroc)
- L'EHTP (Maroc)
- HEM (Maroc)
- École nationale de commerce et de gestion (Maroc),
- ESCA (Maroc)
- Université internationale de Casablanca (Maroc)
- Académie de management de Marrakech (Maroc)[20]
- ESCM de Casablanca (Maroc)
En Europe
En Europe, les programmes de type MBA sont apparus durant les années 1960, généralement créés avec l'aide de business schools américaines. Ces programmes sont élitistes et peu connus et touchent des personnes sensibilisées aux méthodes anglo-saxonnes. Puis une seconde vague de développement des MBA en Europe s'est produite à partir des années 1990. On a vu apparaître de nombreux programmes avec l'appellation MBA. La caractéristique des MBA européens est leur durée, qui est généralement de 1 an alors que les programmes américains durent généralement 2 ans. De plus, ils tendent à attirer des étudiants plus âgés (autour de 30 ans en moyenne) que leurs homologues américains. Cela s'explique surtout par le fait que l'entrée dans la vie active est plus tardive en Europe qu'aux USA.
Les meilleurs MBA européens sont, sur le plan de la qualité, comparables aux meilleurs programmes américains. En 2016, le journal Financial Times classe au premier rang mondial le MBA de l'INSEAD devant l'université d'Harvard, la London Business School.
Selon le journal The Economist[21], les MBA européens les plus renommés en 2016 sont :
Rang (2016) | École |
1 | IAE Aix-en-Provence[22] |
2 | IESE Business School |
3 | IMD |
4 | HEC Paris |
5 | INSEAD |
6 | EM Lyon Business School |
7 | EDHEC Business School |
8 | IE - Instituto de Empresa |
9 | London Business School |
10 | Dresden Institute of Technology (en) |
11 | Imperial College Business School |
12 | Cambridge Judge Business School |
France
La France a été pionnière en matière de MBA avec la création de l'INSEAD en 1957 et de l'Institut supérieur des affaires (programme MBA du Groupe HEC) en 1969, et dont les programmes sont parmi les meilleurs mondiaux, l'INSEAD étant notamment classé par le Financial Times au premier rang mondial en 2016 et 2017[23]. En parallèle, en 1956 Gaston Berger décide de créer un diplôme français équivalent au MBA, généraliste en management, dans le but de former des cadres ingénieurs de formation au monde des affaires : le Certificat d'aptitude à l'administration des entreprises (CAAE) à travers la création de l'Institut d'administration des entreprises de Paris (IAE Paris). L'IAE de Paris a été classé 6e en France et 29e En Europe dans le QS TOP 200 Business Schools 2014[24].
Le développement du MBA se heurte à plusieurs difficultés. Tout d'abord, le côté anglo-saxon, la méthode d'apprentissage, l'absence de définition précise du MBA ni d'instance réglementant son attribution rendent difficile l'insertion de ce diplôme dans l'enseignement supérieur français. De plus, il entre en concurrence avec le système des grandes écoles recrutant sur concours après les classes préparatoires pour la formation des cadres supérieurs des entreprises. Enfin, le principe et l'intérêt du MBA provient de l'expérience professionnelle des étudiants qui ont généralement entre 4 et 10 ans d'expérience professionnelle à leur entrée dans la formation. Ce principe de retour sur les bancs de l'école pour avoir un accélérateur de carrière ou une formation tout au long de la vie active est encore assez peu répandu et pas forcément bien vu ni bien compris.
Au cours des années 1990, avec l'augmentation des échanges universitaires et l'implantation d'entreprises étrangères qui connaissaient le MBA, ce type de programme s'est à nouveau développé dans l'enseignement supérieur français. Dès 1987, l'École des Ponts ParisTech crée un MBA en International Business, invitant des professeurs issus d'universités internationales de premier plan[25].
Maintenant, de nombreux établissements[26] proposent des MBA. Certaines écoles françaises ont d'ailleurs des partenariats avec des universités américaines d'excellence dans le cadre de la délivrance d'un véritable MBA américain. Aujourd'hui, certaines écoles françaises profitent de l'appellation MBA pour proposer des programmes à des étudiants de niveau bac+4/bac+5 en fin d'études, alors que ce programme est normalement réservé aux professionnels ayant plusieurs années d'expérience dans le monde de l'entreprise.
Cas particulier des écoles supérieures de commerce
En France, les écoles de commerce, « grandes écoles » de type "école supérieure de commerce", délivrent généralement un diplôme de type Master, généralement un master en management. En effet, les étudiants sortant de classe préparatoire aux grandes écoles n'ont pas d'expérience professionnelle. L'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) avait décidé de délivrer un MBA à ses étudiants entrés sur concours après classe préparatoire arguant du fait qu'ils passaient l'équivalent de deux ans en entreprise au cours de leur scolarité. Mais cette stratégie qui n'a pas été suivie par les autres grandes écoles s'est heurtée à un problème de reconnaissance internationale. En , l'ESSEC a décidé de se conformer au standard en vigueur et de ré-intituler son programme « grandes écoles » de Master en Management.
Cependant, les grandes écoles ont développé en parallèle de leurs masters d'autres programmes et notamment des MBA. Certains de ces MBA sont de general management comme leurs équivalents américains avec parfois un accent mis sur l'international. Dans ce groupe, il y a notamment les programmes de HEC, de l'EDHEC, de l'ICN Business School de Nancy, de Rouen Business School, de Reims Management School, de l'ESG Management School, l'EM Lyon, ou de Grenoble École de management.
D'autres écoles ont mis en place des MBA spécialisés. Depuis 2011, Confor-PME propose ainsi en Guadeloupe un Executive MBA avec 3 dominantes (Ressources humaines, Gouvernance d'entreprise et Information financière) adossé au Diplôme national d'État de Master en Management de l'information stratégique, grade délivré par Sciences Po-Aix. Depuis 2002, le CELSA – Sorbonne Université délivre un MBA spécialisé en « Management, communications et sociétés »[27]. L'EM Normandie a logiquement crée un MBA « Maritime, transport et logistique » ainsi qu'un Executive-MBA en « Management de projet ». Bordeaux école de management a créé un « Wine MBA » misant sur la renommée de Bordeaux dans le monde du vin et visant à former les cadres des grandes entreprises mondiales du secteur viticole et des spiritueux. L'ESC Toulouse a développé deux MBA sectoriels : un dans le domaine de l'aéronautique et l'autre du conseil, l'ENAC sur l'aviation[28] et Euromed Management un MBA dans le domaine maritime (cf. MBA en France). On retrouve également PSB Paris School of Business (PSB) qui dispose de 10 executive MBA dans plusieurs domaines variés.
Suisse
En Suisse, le MBA est organisé notamment par les Hautes écoles de commerce (HEC) mais également par les Hautes écoles de gestion (HEG) étant elles-mêmes des Hautes écoles spécialisées (HES). En suisse, les Hautes écoles reconnues sont les « Hautes écoles universitaires », les « Hautes écoles spécialisées », et les « Hautes écoles pédagogiques ». Toutes ces hautes écoles délivrent des Bachelors et des Masters, reconnus au niveau européen en vertu de leur collaboration aux accords de Bologne.
Il existe toutefois des MBA délivrés par des universités privées. Pour ces dernières, la qualité du MBA dépend essentiellement du classement de l'université privée. En Suisse comme à l'étranger, le vrai Master in Business Administration ou le Master en économie d'entreprise est généralement précédé par le Bachelor du même nom, voire éventuellement un Bachelor en science économique de l'Université traditionnelle.
Notes et références
- Ou « Maîtrise universitaire en administration des affaires ».
- Programme de Maîtrise en administration des affaires de l'université de Sherbrooke
- « GMAT Test : l'introduction au GMAT », sur Vincia Prep (consulté le )
- classement financial times
- [http://mba.eiu.com classement The Economist
- [http://www.princetonreview.com/business-school-rankings.aspx classement Princeton Review
- classement Forbes
- Kaplan, Andreas (2014) European management and European business schools: Insights from the history of business schools, European Management Journal, https://dx.doi.org/10.1016/j.emj.2014.03.006
- Site du MBA de la HKUST
- Site de la CEIBS
- Site de l'Indian School of Business
- Site web de l'executive MBA de l'IMD
- Site web de l'executive MBA de HEC
- HarvardBusinessReview, January-February 2010, article R1001H « the best-performing CEOs in the world » p. 112: « we found that 32% of CEOs who had an MBA ranked, on average, 40 places better than the CEOs without an MBA » The Best-Performing CEOs in the World - Harvard Business Review
- la liste des universités citées n'est en aucun cas un classement de quelque sorte que ce soit
- « L'âge moyen des candidats aux MBA », sur Vincia Prep (consulté le )
- « LE WEB CATHO : Les 16 meilleurs MBA d'Afrique », sur Le Web Catho (consulté le ).
- www.cesag.sn
- site essec
- [www.academiedemanagement.com site de l'école]
- Journal The Economist : classement 2016 des MBAs européens
- Eduniversal, « IAE Aix-Marseille Graduate School of Management - Executive MBA (Part Time and Fast Track) », sur www.meilleurs-masters.com (consulté le )
- Classement des MBA 2017 : l’Insead français confirme sa première place mondiale, sur lemonde.fr (consulté le 14 mars 2018).
- « TOP MBA »
- Kahn Annie, « Un MBA aux Ponts », Le Monde,
- Liste des programmes MBA français
- « MBA Sorbonne Université - CELSA », sur www.celsa.fr (consulté le )
- http://www.enac.fr/documents/formation/aviation_mba.pdf
Voir aussi
Articles connexes
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