Marie-Françoise de L'Espinay
Marie-Françoise de L'Espinay, née Marie-Françoise de Gouberville le à Trèves, est une artiste peintre, dessinatrice et lithographe française.
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Biographie
Descendante du sculpteur Pierre de Francqueville (1548-1615), Marie-Françoise de Gouberville épouse le vicomte Pierre-Marie de L'Espinay (1918-1994) en 1966 à Ville-d'Avray. Elle réside au 1, rue des Amandiers à Chavenay (Yvelines). Elle est élève à l'Académie Julian à Paris, puis de René Aubert à l'école des beaux-arts de Versailles. Marie-Françoise de L'Espinay approche par celui-ci André Dunoyer de Segonzac dont il est l'ami. Ses aquarelles en énonceront l'influence[1]. Elle pratique la lithographie à partir de 1973.
« J'ai besoin de l'émotion née d'une lumière, d'un paysage, d'une musique qui saura m'émouvoir jusqu'à l'extase » a-t-elle confié au magazine Jours de France[2]
Expositions
Expositions personnelles
- Claude Robert, commissaire-priseur, ventes de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, Hôtel Drouot, Paris, , , [3].
Expositions collectives
- Salon des indépendants, Paris, 1984[4].
- Exposition du millénaire de Chavenay, 1984[1].
Thèmes dans sa peinture
- Vues de Paris[5].
- Paysages des Yvelines : Bougival, Feucherolles, Saint-Nom-la-Bretèche et surtout Chavenay[5].
- Paysages d'Italie : Îles Borromées, Côme, Florence, Portofino, Ischia et surtout Venise et le carnaval vénitien[1].
- Marines : Bretagne, Vendée (Île de Noirmoutier, Jard-sur-Mer)[5].
- Portraits : Madame Jacques Mitterrand née Gisèle Baume, Général François Maurin, autoportraits[5].
- La danse[5].
- Nus[5].
- Natures mortes : compositions aux fleurs et aux fruits[1].
Réception critique
- « La Commedia dell'arte, la fête à Venise, le monde de la danse inspirent Marie-Françoise de L'Espinay. L'artiste se fait volontiers aussi la chroniqueuse du Paris d'aujourd'hui, sans négliger pour autant son charmant village de Chavenay et l'atmosphère subtile des campagnes de l'Île-de-France. La palette est gaie : colorée sans violence et mesurée sans fadeur. Le trait, spontané et sûr, cerne en quelques lignes paysages et visages. On ne peut s'empêcher de penser à Raoul Dufy. » - Françoise de Perthuis[6]
- « Son trait précis, sa touche légère, conviennent parfaitement à ses compositions qui touchent parfois à l'anecdote. » - Dictionnaire Bénézit[7]
Notes et références
- Claude Robert, troisième catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, 1987.
- Claude Robert, premier catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, Paris, Hôtel Drouot, 28 février 1983, 30 janvier 1984, 12 octobre 1987.
- « Marie-Françoise de L'Espinay », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 34, 2 octobre 1987, p. 15.
- Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
- Claude Robert, deuxième catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, 1984.
- Françoise de Perthuis, « Marie-Françoise de L'Espinay », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 3, 20 janvier 1984, p. 20.
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 8, p. 572.
Annexes
Bibliographie
- Claude Robert, commissaire-priseur (textes biographiques d'Hélène Lassau-Crochet Damais), trois catalogues de vente de l'atelier Marie-Françoise de L'Espinay, Hôtel Drouot, , , .
- Jean Cassou, Pierre Courthion, Bernard Dorival, Georges Duby, Serge Fauchereau, René Huyghe, Jean Leymarie, Jean Monneret, André Parinaud, Pierre Roumeguière et Michel Seuphor, Un siècle d'art moderne - L'histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Liens externes
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- (en + nl) RKDartists
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