Mansonville (Tarn-et-Garonne)
Mansonville est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
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Mansonville | |||||
Église Saint-Saturnin de Mansonville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives | ||||
Maire Mandat |
Christian Vincent Marie Berthet 2020-2026 |
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Code postal | 82120 | ||||
Code commune | 82102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mansonvillois | ||||
Population municipale |
290 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 03″ nord, 0° 50′ 30″ est | ||||
Altitude | 90 m Min. 67 m Max. 202 m |
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Superficie | 15,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Mansonvillois.
Géographie
Mansonville est située dans la Lomagne, limitrophe du département du Gers.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valence », sur la commune de Valence, mise en service en 1994[8]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 740,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Mansonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), forêts (9,1 %), prairies (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Nom de lieu en -ville (ici sous sa forme d'oïl, occitan viala[réf. nécessaire]) au sens ancien de « domaine rural », précédé d'un anthroponyme germanique comme dans la plupart des cas. Il s'agit sans doute ici de Manso.
Histoire
Mansonville a été autrefois un relais de passage d’une voie romaine de Bordeaux à Toulouse par Lectoure. Le village a été acquis en 1274 par Édouard Ier d'Angleterre. Mansonville est mentionné dès la fin du XIe siècle parmi les possessions de l’abbaye de Moissac, et c’est sans doute sous l’influence de la célèbre abbaye que fut construite l’église romane. Plus tard la paroisse fut cédée au chapitre de Lectoure, et les évêques de Lectoure y avaient une maison de campagne dans le village même mais qui aujourd’hui est une propriété privée.
Mansonville a fait l'objet de découvertes de vestiges gallo-romains et d’objets mérovingiens. On peut encore y voir de belles maison datant des XVIe et XIXe siècles. Non loin de là se trouve le château du Bosc, datant du XVIe siècle. L'église Saint-Roch est inscrite à l'inventaire des bâtiments de France.
La paroisse est mentionnée pour la première fois dans la donation que fait en 1062 Hunaud de Gavarret, moine, puis abbé de Moissac, d'une église mise sous l'invocation de la Vierge Marie ; cette donation profite à l'abbaye de Cluny et à Hugo, son abbé. En 1081, la vicomtesse de Brulhois donne l'église de Saint-Saturnin de Mansonville à l'abbaye de Moissac. Cette dernière est confirmée dans cette possession par une bulle du pape Urbain II, rédigée à Toulouse en mai 1097. Elle est à nouveau confirmée par une bulle du pape Grégoire IX datant du . Elle fut cédée plus tard au chapitre de Lectoure.
De l'église Saint-Saturnin donnée en 1081 à l'abbaye de Moissac, il ne reste que l'abside. Le chœur est du XIIIe siècle. La voûte et la nef ont été reconstruites en 1869.
Le château, dont on aperçoit encore au-dessus du village les vestiges, fut acheté, en 1274, par Édouard Ier, roi d’Angleterre. Son fils donna la seigneurie en 1313 à Bertrand de Goth, en même temps que les vicomtés de Lomagne et d'Auvillar.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2018, la commune comptait 290 habitants[Note 5], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Mansonville connaîtra une vie économique assez intense avec ses marchés et ses foires jusqu'au début du XXe siècle.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Orens de Grésas.
- Église Saint-Saturnin de Mansonville. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1979[24].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Valence - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mansonville et Valence », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valence - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mansonville et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Saturnin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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