Maison de Scépeaux

La Famille de Scépeaux[1] est une famille d'ancienne chevalerie, très nombreuse et disséminée dans le Maine et l'Anjou, où ses principales branches sont titrées de Mausson et de Landivy, de Vieilleville (parfois écrit de la Vieuville ; à Baracé), de l'Eperonnière (Livré), de Gaubert (Pommerieux), Bécon, la Cherbonnerie, Beauchêne, le Chemin, etc. ; mais qui, outre la terre des Scépeaux (à Astillé) posséda aussi : la Touche, Bouche-d'Usure, le Douet-Sauvage, la Suhardière, Chervier, la Motte de Ballots, l'Ile d'Athée, la Brardière, la Guenaudière, Fontenailles (Écommoy), etc.

Armes des Scépeaux : vairé d'argent et de gueules

Ses armoiries dont on connait des spécimens dès le XIIIe siècle, ont la simplicité des plus anciens écus : vairé d'argent et de gueules.

Les Scépeaux eurent leurs sépultures à l'abbaye de Bellebranche d'abord, où l'on voyait encore leurs tombeaux au milieu du XVIIIe siècle, à l'abbaye de la Roë, et à Angers.

Sylvestre de Scépeaux suivit Philippe-Auguste en Terre sainte, 1191, et contre les Anglais en Poitou, 1214.

Quelques membres

Au XIVe siècle, Jean Ier de Scépeaux (fils de Macé, fl. vers 1300) épouse Marie de Beaumont, et en a : - Jean II, tige des sires de Scépeaux (branche aînée) ; - Yvon, sgr. de Gaubert, fl. en 1406 ; - Jacques, sgr. de l'Eperonnière (l'Espronnière)[2].

François de Scépeaux de VieilleVille peint par François Clouet en 1557 - musée des beaux-arts de Besançon.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

  1. Les Scépeaux sont le nom de deux fermes voisines, l'une en Astillé, l'autre en Ahuillé. Vieille-Ville est à Baracé.
  2. « Maison de Scépeaux, p. 280-285 », sur Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, t. III, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Duchesne, à Paris, 1757
  3. Et non en 1414.
  4. La généalogie de Scépeaux (Père Anselme et Louis Moréri), pourtant sérieuse, ne fait connaître ni l'abbé, ni son frère Jean, parmi les enfants de Jacques de Scépeaux, seigneur de l'Eperonnière, non plus que le second mariage de celui-ci avec Jeanne de Villeblanche, laquelle convola en 1442 avec Jean de Salemen (?).

Source

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