Craon (Mayenne)
Craon (prononciation : [kʁã]) est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire et peuplée de 4 505 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Craon.
Craon | |||||
Le plan d'eau du Mûrier et l'église Saint-Nicolas. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon (siège) |
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Maire Mandat |
Bertrand de Guébriant 2020-2026 |
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Code postal | 53400 | ||||
Code commune | 53084 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Craonnais | ||||
Population municipale |
4 505 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 183 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
4 858 hab. (2016) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 53″ nord, 0° 56′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 83 m |
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Superficie | 24,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Craon (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Craon (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | ville-craon53.fr | ||||
Craon se trouve dans le pays du Craonnais, situé dans la partie occidentale de la Mayenne angevine.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Craon est située au sud-ouest de la Mayenne, à 30 km au sud-ouest de Laval, 20 km à l'ouest de Château-Gontier-sur-Mayenne, 20 km au nord de Segré-en-Anjou Bleu et 23 km au nord-est de Pouancé.
Les communes limitrophes sont Athée, Denazé, Pommerieux, Chérancé, Bouchamps-lès-Craon, Niafles et Livré-la-Touche.
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1945 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2 | 3,9 | 5,4 | 9,1 | 11,7 | 13,6 | 13,5 | 11 | 8,7 | 5 | 2,8 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 5,8 | 8,4 | 10,6 | 14,3 | 17,5 | 19,5 | 19,5 | 16,6 | 13 | 8,4 | 5,7 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,5 | 12,9 | 15,7 | 19,5 | 23,2 | 25,4 | 25,5 | 22,2 | 17,2 | 11,8 | 8,7 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−18 08.01.1985 |
−13 25.02.1986 |
−9,5 01.03.05 |
−3,5 13.04.1998 |
−3,5 01.05.1945 |
1 02.06.1962 |
4 11.07.1972 |
3,5 31.08.1986 |
0,9 20.09.12 |
−5 30.10.1997 |
−8,5 27.11.1945 |
−15,2 29.12.1964 |
−18 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 13.01.1993 |
20 28.02.1960 |
25 30.03.1946 |
28,5 30.04.05 |
32,3 27.05.05 |
38 28.06.1976 |
40 28.07.1947 |
40 10.08.03 |
36 01.09.1961 |
29,7 02.10.11 |
23 19.11.1945 |
17,5 19.12.15 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 73,9 | 59,3 | 52,5 | 55,2 | 61,7 | 49,2 | 48,8 | 36,4 | 61,3 | 78,8 | 72,4 | 81,1 | 730,6 |
Urbanisme
Typologie
Craon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Craon, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 507 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (22,3 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Toponymie
Le nom de Craon est ancien. On le retrouve au VIIe siècle sur une monnaie mérovingienne : Cr[od]eno, ainsi qu'au IXe siècle, Ciron pour Credonem.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le territoire est défriché à partir du IIIe millénaire av. J.-C..
De l'époque gallo-romaine, subsiste une inscription au dieu Mars.
Haut Moyen Âge
Au IXe siècle, à l'époque des guerres entre Francs et Bretons, Craon fut la ville de Lambert, comte des marches nantaises où il s'installa en 847. Lambert s'empara du Mans en 850 et fut tué par le comte du Maine Gausbert, le . Après la défaite de Charles le Chauve face aux Bretons, en 851 le traité d'Angers concède à Erispoë de Bretagne, fils de Nominoë, la possession de tout le territoire du Maine et de l'Anjou jusqu'à la Mayenne : Craon était compris dans cette concession. Le successeur d'Erispoë, Salomon, fut confirmé dans les mêmes droits en 863 par le traité d'Entrammes ; il ne faut cependant pas en conclure que le cours supérieur de la Mayenne était alors la limite de la Bretagne[18][réf. incomplète], d'autant plus que les Bretons durent abandonner ces territoires au début du Xe siècle.
Moyen Âge
Ce fut une redoutable forteresse médiévale composée de 27 tours et de 1 600 mètres de murailles, servant à garder la frontière angevine face à la Bretagne. Ce fut une ville marchande très importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotée de halles fondées au XIIe siècle et réputées parmi les plus grandes de France. Craon qui fut le siège de la première baronnie d'Anjou était une force politique, judiciaire et religieuse importante, gérant une quarantaine de paroisses.
Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier. La baronnie était qualifiée de « Première baronnie d'Anjou ».
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L’Anjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spéciaux ou greniers à sel, dont celui de Craon.
XVe et XVIe siècles
Au XVe siècle, la ville placée aux confins de la Bretagne, duché longtemps allié aux Anglais, devint une place importante à conserver. Les passages des troupes royales et les montres d'hommes d'armes y sont fréquentes. Lors de la huitième guerre de religion, la ville est assiégée par l’armée royale, mais dégagée par les Espagnols débarqués en Bretagne le [19].
Henri IV de France, après être monté sur le trône, fait détruire dans le Comté de Laval un grand nombre de maisons de campagne et châteaux garnis de murs et fossés, petits forts qui auraient pu servir encore de retraite à quelques restes de la Ligue. Les murailles de la ville de Craon qui lui avaient résisté pendant longtemps, et devant lesquelles ses généraux avaient reçu un échec, furent rasées.
Craon, qui était aussi une ville de grenier à sel et d’hôpitaux vit sa puissance décliner avec la Révolution française.
Révolution française
Le 25 messidor an II, la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne s'installe à Craon et, en quelques jours, envoie plusieurs personnes à la guillotine. La Commission Huchedé et de l'accusateur Publicola Garot opère jusqu'au 9 thermidor.
- A Craon, les 25, 27, 28, 29 messidor, les 1, 3 et 6 thermidor (du 13 au 21 juillet)
- 1. Christophe Emger, âgé de 45 ans, , du Bas-Maine;
- 2. Marie Larrau, veuve Guéret, âgée de 27 ans, de l'Ile de Bouin;
- 3. Pierre Ferré[21], âgé de 38 ans, du Bas-Maine;
- 4. Jean Ferré, son frère, âgé de 49 ans.
- 5. Gaspard Beaumier, âgé de 27 ans, id.;
- 6. Francois Guillet, âgé de 18 ans, id.;
- 7. François Boussicot[22], âgé de 42 ans, id. ;
- 8. André-Jules-César Leclerc de la Ferrière, d'Angers, chevalier de Saint-Louis[23]
- 9. Jeanne Boussay, veuve Mahé du Bas-Maine;
- 10. Charlotte Emger, veuve Marais, id.;
- 11. Louis Clément, âgé de 24 ans, de Villedieu;
- 12. Pierre Charron , âgé de 22 ans; ayant tous les deux combattu pour retablir la royauté.
- 13. Jean Teillais, âgé de 20 ans, du Maine;
- 14. Perrine Ferré , âgée de 43 ans, id.;
- 15. Jean Bouvet, âgé de 24 ans, id.;
- 16. Mathurin Bodinier, âgé de 25 ans, id-,
- 17. Alexandre Beaudouin, clerc.
Le XIXe siècle
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2018, la commune comptait 4 505 habitants[Note 6], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (23,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 16,3 %, 30 à 44 ans = 16,3 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 29,3 %) ;
- 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 16,4 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 38 %).
Activité et manifestations
Le marché a lieu tous les lundis matin, réunissant une trentaine de vendeurs[35].
Économie
- Race craonnaise de porc.
- Usine Célia de Lactalis (fabrication du Chaussée aux Moines).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune de Craon compte cinq monuments historiques :
- Château de Craon classé du XVIIIe siècle construit en pierre blanche de la Loire. Il est environné d'un vaste jardin à la française et d'un parc à l'anglaise de plus de 40 hectares. Il y a aussi une rivière et un grand jardin potager possédant des serres du siècle dernier. L’ensemble est classé et inscrit aux monuments historiques[36] ;
- Halles de Craon, achevées en 1850 et inscrites au titre des monuments historiques en 1984[37] ;
- Grenier à sel, rue du Pavé, classé au titre des monuments historiques en 1991[38] ;
- Grenier à sel, impasse des Onguents, inscrit au titre des monuments historiques en 1989[39] ;
- Le prieuré bénédictin Saint-Clément[40]. Une inscription romaine a été découverte[Quand ?] dans le mur de l'ancienne église de Saint-Clément.
- Maisons à pan de bois, place des Halles.
- Les halles.
- Le château.
- Le grenier à sel de l’impasse des Onguents.
- Le grenier à sel de la rue du Pavé.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Nicolas, construite dans le style néo-gothique.
- Prieuré Saint-Clément, devenu centre culturel[41], il abritait auparavant une laiterie où fut élaboré un fromage vendu de nos jours sous l'appellation Chaussée aux Moines[42].
- Chapelle Saint-Eutrope, située dans le parc du château[36].
Personnalités liées à la commune
- Robert de Craon (vers 1100 - 1149), sire de Craon.
- Pierre Le Cornu (mort en 1612), militaire, gouverneur de Craon.
- Anthyme-Denis Cohon (1595 à Craon - 1670), religieux, évêque.
- Bernard Guyard (1601 à Craon - 1674), théologien.
- Pierre-Ambroise de la Forest, marquis d'Armaillé [43] (né à Paris le 4 avril 1734 et mort en 1806 à Grigny), était également baron de Craon, de Gohort, du Puy-du-Fou et autres lieux et fut l'un des plus importants propriétaires fonciers de l'Anjou. Son grand-père François d'Armaillé (1647-1731) [44] avait été acquéreur de la baronnie de Craon pour la somme de 200 000 livres.
- François Joachim Esnue-Lavallée (1751 à Craon - 1816), homme politique.
- Joseph Louis Proust (1754-1826), chimiste, a résidé à Craon.
- Volney (1757 à Craon - 1820), écrivain.
- Pierre Bodard de la Jacopière (1758-1826), botaniste et médecin.
- Diego Antoine Jérôme Marius de Bodard (1793-1874), fils de Pierre, savant, médecin et botaniste.
- Françoise Lecomte (1795-1863), épouse du peintre Guillaume Bodinier, bienfaitrice.
- Émile Jamet (1799 à Craon - ?), agriculteur et homme politique.
- Ladislas Dymkovski (1847 à Craon - 1927), peintre, musicien et photographe.
- Jules Gabriel Dubois-Menant (1855-1921), artiste, né dans cette ville.
- Prosper Jules Charbonnier (1862 à Craon - 1936), ingénieur-général de la marine, spécialiste de la balistique.
- Ferdinand Le Pelletier (1864 à Craon - 1939 à Craon), homme politique et économiste, fondateur de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales.
- Fortuné d'Andigné (1868 - 1935 à Craon), homme politique.
- Louis de Guébriant (1916-2005), journaliste, propriétaire du château de Craon, président de la société des courses de Craon.
- Henri de Gastines (1929-2011), député (1968-2002) et maire de Craon (1977-1989).
Héraldique
Blason | De gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre losanges du même. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Craon et ses environs par M. de Bodard de la Jacopière. 1871.
- Michel Lemesle, En Anjou, la bataille de Craon, 23 mai 1592. Editions Régionales de l'Ouest, Mayenne, 2004.
- Hervé Bazin, Vipère au poing, Paris, Grasset, 1948.
- Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, t. 1, Laval, 1900.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018, légale en 2021.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Craon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Abbé Angot.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne). p. 382.
- Extraite des Martyrs du Maine, de Théodore Perrin - 1830.
- Il avait provoqué avec son frère le retour de la tyrannie par le cri infâme de vive le Roi.
- Ancien canonnier de la marine, nanti de plusieurs fleurs-de-lis et de cinq portraits des anciens tyrans scélérat consommé d'ailleurs par l'ingratitude qu'il a manifestée envers une nation généreuse de qui il venait de recevoir une récompense pour les services civils avait rendus au dernier tyran de la France.
- Il est condamné pour avoir joué un grand rôle dans le conseil de l'armée vendéenne.
- Paul Chaineau est nommé maire honoraire, Ouest-France, 16 octobre 2014
- La fiche de Ferdinand Le Pelletier sur le site de la Société d'économie et de sciences sociales
- réélection 2008 : Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
- « Claude Gilet est le nouveau maire avec 20 voix sur 27 au conseil », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Municipales à Craon. Bertrand de Guébriant intronisé nouveau maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Craon en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Mayenne en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ville.craon53.fr : Marché
- Notice no PA00109493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109494, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109635, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109634, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109495, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré bénédictin Saint-Clément à Craon - PA00109495 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
- « Chaussée aux moines - Notre histoire », Chaussée aux moines, (lire en ligne, consulté le ).
- Alain Garric, « Pierre Ambroise DE LA FOREST D'ARMAILLÉ », sur le site de généalogie GeneaNet (consulté le ).
- Alain Garric, « DE LA FOREST D'ARMAILLÉ », sur le site de généalogie GeneaNet (consulté le ).
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