Liste des familles de la noblesse roumaine

Les familles de la noblesse roumaine (en roumain: nobilimea română) sont celles jadis détentrices de la terre et de franchises spécifiques appelées jus valachicum, essentiellement issues des trois principautés où vivaient les populations roumanophones : la Principauté de Transylvanie (1111-1867), la Principauté de Valachie (1330-1859) et la Principauté de Moldavie (1359-1859). La noblesse roumaine ne ressemble pas aux aristocraties occidentales : il ne s'agissait initialement pas d'une noblesse titrée (exception faites pour les familles qui ont reçu, au fil de l’histoire, des titres de l’empereur du Saint-Empire, le roi de Pologne, le tsar de Russie). Les nobles roumains (en roumain nobilii români) étaient globalement désignés comme « boyards » (en roumain : boieri) et les plus anciens étaient, pour certains, issus des boilas bulgares, ou bien d'origine coumane comme la dynastie des Basarab ; à partir du XVIIe siècle s'y adjoignirent de nombreuses familles d'origine grecque, albanaise ou autre, indistinctement qualifiées de « phanariotes » parce que la plupart venaient du Phanar, quartier chrétien de Constantinople ; inversement, en Transylvanie la noblesse roumaine est progressivement devenue hongroise à l'exemple des Corvinides ou de la famille Nopcea, et en Moldavie elle est devenue russe comme une partie de la famille Movilă[1].

Armoiries du Royaume de Roumanie

Histoire

Bien qu'il n'y ait pas eu de titres à proprement parler, la noblesse était très puissante les trois principautés : elle élisait les souverains, le plus souvent en son sein (voir liste des souverains de Moldavie, liste des souverains de Transylvanie et liste des souverains de Valachie). Les nobles possédaient d'énormes domaines et jouaient un rôle majeur dans le choix des alliances formées par les principautés. Les familles moins aisées et moins prestigieuses servaient dans les armées ou à la cour ; ils avaient de plus petites domaines. Au cours des siècles, plusieurs rangs de boyards se sont progressivement différenciés : seules les familles ayant obtenu des fonctions à la cour étaient considérées comme des « grands boyards » (roumain : boieri mari). Les autres étaient des petits boyards (boieri mici) voire des boyards pauvres (boieri legați cu tei, littéralement « boyards aux ceintures en écorce de tilleul »). Cette différenciation avait des causes généalogiques (accumulation ou au contraire morcellement des domaines au fil des générations), politiques (les perdants de tel ou tel groupe ou complot se voyaient confisquer leurs biens) ou religieuses (des boyards sans descendance léguaient leurs terres aux monastères, qui finirent au début du XIXe siècle par détenir autant de surface que la noblesse)[2].

Familles princières

Nom[3] Titres Remarques Origine Blason
Prince La famille Argyropoulos, d'origine phanariote installée en Roumanie, apparaît sous le nom «Argyre» dès le VIIIe siècle. Elle est originaire de l'empire byzantin et plus particulièrement de la zone autour de la forteresse de Charsianon en Cappadoce[4]. Constantinople
Prince La famille Apafi descend de Bethlen, fils de Lőrinc et vivant au XIIe siècle, il eu deux fils : Péter, qui prit le nom de son père et fonda la famille Bethlen, et Olivér, dont les descendants (fils et petit-fils) donneront la famille Apafi[5]. Transylvanie
Prince La famille Basarab est issue du prince Basarab Ier de Valachie, qui a obtenu l'indépendance de la Valachie du Royaume de Hongrie. Le nom a probablement une origine coumane, et signifie «Père Roi», dérivé de basar, «régner» et aba, «père»[6]. Valachie
Prince La famille Báthory est issue du clan Gutkeled. Les frères Gut et Kelad immigrent en Hongrie depuis la Souabe (du château Stof, probablement Staufen im Breisgau ou Hohenstaufen) aux alentours de 1040, sous le règne du roi Pierre de Hongrie[8]. Transylvanie
Prince La famille Batthyány fait remonter sa généalogie à Coers, compagnon d'Árpád en 884. Elle est élevée à la dignité de baron de l'Empire en 1585, à celle de comte en 1630 (branche cadette) et de prince (branche aînée) en 1764[10]. Transylvanie
Prince La famille Bibescu est une famille de boyards valaque, distinguée dans l'histoire de l'empire ottoman, de la principauté de Valachie et du royaume de Roumanie. Fondée au début du XVIe siècle, la famille acquit un grand prestige avec Georges III Bibescu[11]. Valachie
Prince La famille Brâncoveanu était une famille de boyards de Valachie, descendant de Basarabești. Au XVIIe siècle, le représentant le plus important de la famille était Preda Brâncoveanu, un personnage proche et lié au voïvode Matei Basarab[13]. Valachie
Prince La famille Callimachi est d'origine moldave, les Chroniques de la Moldavie l'appellent «Calmâsul». Au XVIIe siècle, le prince Philippe Callimachi était secrétaire de l'empereur Léopold Ier du Saint-Empire; après sa mort, il se serait établi en Moldavie[17]. Moldavie
Prince La famille Cantacuzène était déjà une des plus illustres et des plus puissantes parmi les phanariotes au XVIIe siècle, régnant alternativement sur les deux principautés roumaines[20]. Constantinople
Prince La famille Cantemir était d'origine tatare, et on dit qu'elle descendait d'un Chan-Demir, comme son nom l'indique. «Kan Temur» ou «can-temur» signifie le sang de Temur ou une personne descendant de son sang[22]. Moldavie
Prince La famille Caradja a émigré à Constantinople déjà vers la fin du XVe siècle, nous y trouvons Jean Caradja, dont le fils, Constantin Caradja était Commissaire des Vivres de l'armée ottomane en 1560. Elle aurait été officier chez les Khan de Crimée[24]. Constantinople
Prince La famille Cuza appartient à la classe noble traditionnelle des boyards, majoritaire dans les gouvernements locaux de Valachie et de Moldavie, gardant le contrôle de la terre. De mouvance libérale, fondée par Alexandre Cuza, et francophile[25]. Moldavie
Prince La famille Dabija est parmi les plus importantes de Moldavie, cette famille est bien connue depuis le début du XVIIe siècle. La famille devient princière en 1661 lors du règne de Eustatie Dabija, il a régné trois ans sur la Moldavie[26]. Moldavie
Prince La famille Ghica, d'origine arvanite, émigra à Constantinople au XVIIe siècle. Elle fournit de nombreux princes de Moldavie et de Valachie, en 1673 l'empereur Léopold Ier du Saint-Empire lui décerna le titre de prince du Saint-Empire[29]. Constantinople
Prince La famille Mavrocordato, originairement de Constantinople, avait émigré déjà avant la prise de cette ville par les Turcs. Beaucoup furent élu prince de Valachie et aussi de Moldavie. Catherine II de Russie lui conféra le titre de prince de l'empire[32]. Constantinople
Prince La famille Manos est originaire de Kastoria, en Macédoine, s’installe à Constantinople avec Manolaki (né vers 1655), fils de Georges et petit-fils d'Emmanuel Philippou (1610-1699). Il est nommé Grand Logothète du patriarche de Constantinople[33]. Aroumains
Prince La famille Mourousis appartient à une ancienne famille byzantine. Ils habitèrent l'Empire de Trébizonde et s'allièrent à la famille impériale par le mariage d'un des leurs avec la fille du dernier empereur David Comnène[37]. Trébizonde
Prince La famille Movilești, originaire des principautés roumaines (Moldavie et Valachie), est une famille de boyards Ioan Movilă ou Moghilă de Udești grand Logothète de Moldavie, mort moine en 1570, qui avait épousé la fille du prince Pierre IV Rareș[38]. Moldavie
Prince La famille des Mușatini est une famille princière de Moldavie, branche de la famille des Bogdanești issue de Bogdan II Mușat, et dont quelques représentants comme Étienne Ier le Sourd ou Alexandre III ont aussi régné en Valachie[40]. Moldavie
Prince La famille Pálffy a reçu le statut de baron hongrois en 1581. Nicolas (Miklós) II Pálffy d'Erdőd (1552-1600), originaire du château de Csábrág (Čabraď) et ispán du comitat de Pozsony (Bratislava), était un chef militaire. Ils ont été anobli comte et prince[41]. Transylvanie
Prince La famille Racoviță est une famille de boyards qui, bien que d'origine purement moldave, est considérée comme phanariote. Cette famille joua un rôle important dans les Principautés danubiennes de Moldavie et de Valachie au XVIIIe siècle[42]. Moldavie
Prince La famille Rosetti est d'origine grecque : le premier membre épouse une sœur d'Andronic Cantacuzène. C'est ce qui permet à Antonie Ruset, de régner sur la Moldavie. Sa famille s'intègre aux Phanariotes au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle[46]. Moldavie
Prince La famille Soutzoest originaire d'Epire, le nom primitif de la famille parait avoir été celui de «Draco», et c'est par ce nom que les princes Soutzo ont toujours été désignés dans les Décrets Impériaux turcs. Ils régnèrent sur la Valachie[48]. Valachie
Prince La famille Știrbei remonte au XVIe siècle, il existe certaines traces de l'existence de cette famille, déjà florissante à cette époque, et qui était étroitement liée à Buzeştii. Certains princes de cette famille ont régné sur la Valachie[44]. Valachie
Prince La famille Sturdza est une vieille famille valaque, descendant de Jon Vlad Tourzo, Hospodar de Transylvanie en 1432, duc d'Almassu et de Fagarassu. La famille est rentrée également au service de la famille impériale de Russie[52]. Moldavie
Prince La famille Ypsilántis appartient à une ancienne famille byzantine, qui avait déjà donné un Patriarche à Constantinople, qui suivit Alexis Ier Comnène, lorsqu'il alla fonder l'empire de Trébizonde en 1204. Elle occupa toujours une haute position[53]. Moldavie

Familles nobles

Bucovine autrichienne

La Bucovine a fait partie de la principauté de Moldavie de 1359 à 1775 puis de l'Empire d'Autriche de 1775 à 1918[55],[56],[57].

Nom Titres Remarques Origine Blason
Baron
Chevalier
La famille Flondor (ro) est originaire de Bucovine, et se nommait initialement Albotă : Toader, aprod (page) sous Basile le Loup portait une cuirasse en raison de laquelle il fut surnommé Fliondor, qui devînt son patronyme[58]. On a supposé que cette cuirasse pouvait avoir été fabriquée par un armurier francophone surnommé « Front d'or ». Bucovine
Chevalier La famille Goian (ro) est une ancienne famille moldave du duché de Bucovine, qui est connue déjà à l'époque de Étienne III de Moldavie. Moldoveni, ancien village de Bucovine, appartenait à cette famille[59]. Bucovine
Baron La famille Hurmuzachi est bucovinienne d'origine grecque (Hormouzakis). Au cours des XVIIe siècle et XIXe siècle, ils ont été associés au domaine de Ciornica en Bucovine. Ils étaient connus comme d'éminents avocats et historiens[61]. Bucovine
Boyard La famille Sbĭera, boyards de Bucovine, est citée par Popa Iuga dès l'époque d'Alexandre Ier de Moldavie, qui favorisa ses descendants Ilie et Ștefan (1401-47)[62]. Bucovine
Baron La famille Stârcea est une famille moldave, qui reçut en Bucovine le titre de «baron», accordé par l'empereur d'Autriche. La famille est restée en Bucovine, après sa séparation de la Moldavie, ainsi que d'autres vieilles familles de boyards[64]. Bucovine
Comte La famille Vasilco-Serețchi (ro), d'origine ukrainienne (Vasilko) mais fortement engagée dans la renaissance culturelle roumaine en Bucovine, a donné les seuls comtes d'origine roumaine dans tout l'empire d'Autriche[66]. Bucovine

Principauté de Moldavie

Nom[67] Titres Remarques Origine Blason
Boyard La famille Abaza est installée en Moldavie depuis l'époque du prince Vasile Lupu au XVIIe siècle. Comme la famille Cerchez, elle était originaire de Circassie, dans le Caucase, d'où elle est venue en Moldavie[68]. Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Originaire de Bulgaro-Valachie Moldavie
Boyard Originaire de Dobroudja Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Originaire de Marmatie Moldavie
Boyard D'origine Iasse Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard D'origine phanariote Moldavie
Boyard D'origine phanariote Moldavie
Boyard Originaire de Circassie, dans le Caucase Moldavie
  • Cheșcu ou Kechko[81]
Boyard Moldavie
  • Conachi ou Konaki[82] (†)
Boyard D'origine phanariote Moldavie
  • Costache ou Kostaki[83]
Boyard D'origine phanariote Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
  • Hăbășescu[87] (†)
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard D'origine phanariote Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard D'origine polonaise de l'Empire russe Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie
Boyard Moldavie

Transylvanie

Nom Titres Remarques Origine Blason
Baron La famille Apor revendique la descendance du chef hongrois Apor (en), connu pour avoir assiégé Constantinople, il était notamment un fils légitime du Grand-Prince Árpád. La famille Apor habitait une forteresse Bálványos (en) qui se trouve à Turia[108]. Turia
Comte
Baron
La famille Bánffy est l'une des plus importantes familles nobles de Transylvanie. Ses membres ont joué d'importants rôles politiques et culturels. Ils dominèrent la région de Cluj-Napoca pendant plusieurs siècles. La branche comtale s'éteint en 1950[108]. Cluj-Napoca
Baron La famille Bornemisza est une famille sicule de Transylvanie où ils eurent un rôle important. D'origine obscure, elle portait autrefois le nom de «Csutak de Kászon-impérfalva». Elle reçoit un blason du prince Georges Ier Rákóczi en 1633[108]. Pays sicule
Baron La famille Brukenthal portait, à l’origine, le nom de Brekner. En 1724, le père de Brukenthal, Michael, d’origine modeste, fut en 1712 anobli par l’empereur Charles VI, en récompense de sa conduite loyale durant la guerre dite des Kuruc[109]. Sibiu
Comte La famille Csáky est issue du clan «Csák», elle fit construire le château de Csák. En près de mille ans, la famille a donné deux Princes de Transylvanie et un comte des Sicules. De nombreux évêques, prévôts, chanoines, abbés, moines et nonnes.[110] Miercurea-Ciuc
Comte Famille de magnats hongrois. Transylvanie
Seigneur Famille de magnats hongrois. Transylvanie
Comte Transylvanie
Baron Transylvanie
Comte Transylvanie
Comte
Baron
Transylvanie
Seigneur La famille Rațiu (ro) est l'une des plus anciennes familles nobles roumaines du territoire de la Transylvanie. L'existence de la famille est attestée depuis l'époque de Sigismond de Luxembourg au XIVe siècle. La famille est originaire de Noșlac[116]. Noșlac
Comte La famille Teleki est une famille aristocratique magyar de Transylvanie, originaire de Teleac dans le Județ de Mureș en Roumanie. Elle est anoblie avec le titre de Comte du Saint-Empire en 1697 par l'empereur Léopold Ier du Saint-Empire[117]. Teleac
Comte La famille Wass est l'une plus anciennes familles transylvaines. Ses archives remontent à l'an 1230, date à laquelle Béla IV de Hongrie confirme un don de terres aux frères Lób et Tamás: neuf villages dans le comté de Doboka[118]. Țaga

Valachie

Nom[67] Titres Remarques Origine Blason
  • Argentoianu, en français Argentoyano[119]
Boyard Olténie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Bellu, en français De Bellio[127]
Baron Aroumains
Boyard Valachie
  • Berindei, en français Berindey[129]
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Călinescu, en français Calinesco[137]
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Cornescu, en français Cornesco[145]
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Olténie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Crețulescu ou Kretzoulesco[150]
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard D'origine transylvaine Valachie
  • Filipescu, en français Filipesco[155]
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Filitti, en grec Philitis[157]
Chevalier Constantinople
Boyard Valachie
Boyard Olténie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
  • Hrisoscoleŭ, en grec Chrysoskoleos[163]
Boyard Constantinople
Boyard Valachie
Boyard Olténie
Boyard D'origine transylvaine Valachie
Boyard Constantinople
Boyard Constantinople
Boyard Valachie
Comte France
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Olténie
Boyard Valachie
Marquis Belgique
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard D'origine moldave Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard Valachie
Boyard La famille Vĕrzaru est une famille de boyards originaire de la région de Teleorman, dont faisait partie Constantin Verzaru, grand échanson du prince souverain de Valachie qui a péri dans la lutte entre les Turcs et les Germains[195]. Teleorman
Boyard La famille Vlădescu (ro) originaire de Târgoviște, son ancienneté prouvée remonte à la seconde moitié du XVIe siècle. Ils possédèrent les domaines Ylădeniisi d'Argeş, dirigés par d'anciens seigneurs. La famille se divisa en deux branches au XVIIe siècle[196]. Dâmbovița
Boyard La famille Vlădoianu (ro) est une ancienne famille d'Olténie, où ils sont parmi les boyards du XVIIe siècle. Constantin Vlădoianu est inscrit en 1718 et 1720, dans la liste des principaux boyard de Dolj, avec des contributions à l'administration autrichienne[197]. Dolj
Boyard La famille Zătreanu est une famille de boyards originaire d'Olténie, des documents prouvent leur existence depuis le début du XVIIe siècle. Le nom de famille est un dérivé du domaine longtemps détenu par ses ancêtres: Zătreniî de Dolj[198]. Dolj

Bibliographie

  • Steven Tötösy de Zepetnek, List of Historical Surnames of the Hungarian Nobility, West Lafayette, Purdue University Press, (ISBN 978-0-521-78156-5)
  • Octav-George Lecca, Familiile Boierești Române: istoric și genealogie, București, Institutul de Arte Grafice și Editura „Minerva, (ISBN 978-9-739-99144-5)
  • Béla Kempelen, Magyar Nemesi Almanach, Budapest, Pátria Irodalmi Vállalat És Nyomdai Részvénytársaság Nyomása, (ISBN 978-6-156-18916-5)
  • Eugène Rizo, Livre d'or de la noblesse phanariote en Grèce, en Roumanie, en Russie et en Turquie, Athènes, S. G. Vlastos, (ISBN 978-2-012-89991-9)
  • Lisa Fischer, Eden hinter den Wäldern. Samuel von Brukenthal: Politiker, Sammler, Freimaurer in Hermannstadt/Sibiu, Wien, Böhlau Verlag, (ISBN 978-3-205-77634-5)

Notes et références

  1. Matei Cazacu, Familles de la noblesse roumaine au service de la Russie, XVe – XIXe siècles, in : Cahiers du Monde Russe, Année 1993, n° thématique Noblesse, État et société en Russie XVIe - début du XIXe siècle 34-1-2, p. 211-226 sur
  2. V. Costăchel, P. P. Panaitescu, A. Cazacu, (ro) Viața feudală în Țara Românească și Moldova (secolele XIV–XVI) La vie féodale en Valachie et Moldavie (XIVe / XVIe siècles »), Editura Științifică, Bucarest 1957.
  3. Mihai D. Sturdza, Familiile boierești din Moldova și Țara Românească, enciclopedie istorică, genealogică și biografică, Ed. Simetria, Bucarest, vol. I - 2004, vol. II - 2011, vol. III - 2014.
  4. Rizo 1892, p. 1
  5. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 9
  6. Lecca 1899, p. 46
  7. Variantes: Bazarabs, Bazaraads
  8. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 14
  9. Variante: Báthori.
  10. Lecca 1899, p. 73
  11. Variante: Bibesco
  12. Lecca 1899, p. 90
  13. Variante: Brancovan
  14. Lecca 1899, p. 118
  15. Variantes: Kallimachis, Callimaki.
  16. Rizo 1892, p. 11
  17. Lecca 1899, p. 130
  18. Variante:Cantacuzino.
  19. Rizo 1892, p. 15
  20. Lecca 1899, p. 144
  21. Rizo 1892, p. 17
  22. Variantes: Karatzas, Caragea.
  23. Rizo 1892, p. 37
  24. Lecca 1899, p. 192
  25. Lecca 1899, p. 198
  26. Lecca 1899, p. 238
  27. Variantes: Ghika, Ghyka.
  28. Rizo 1892, p. 45
  29. Lecca 1899, p. 552
  30. Variantes: Maurocordato, Mavrocordat, Mavrokordatos.
  31. Rizo 1892, p. 71
  32. Rizo 1892, p. 61
  33. Variantes: Mano, Manu.
  34. Lecca 1899, p. 560
  35. Variantes: Moruzi, Muruzi.
  36. Rizo 1892, p. 87
  37. Lecca 1899, p. 310
  38. Variantes: Movilă, Moghilă.
  39. Lecca 1899, p. 348
  40. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 84
  41. Lecca 1899, p. 406
  42. Variantes: Racovitsa, Racovitza.
  43. Lecca 1899, p. 450
  44. Variantes: Ruset, Roset.
  45. Rizo 1892, p. 111
  46. Variantes: Soutsos, Soutzos, Sutzu, Suţu.
  47. Rizo 1892, p. 129
  48. Variantes: Știrbey, Știrbeiŭ.
  49. Lecca 1899, p. 462
  50. Variantes: Sturza, Stourdza.
  51. Rizo 1892, p. 141
  52. Rizo 1892, p. 153
  53. Variante: Ipsilanti
  54. Cf.: Österreichisches Parlament
  55. Pour les noms en allemand : Klagenfurter Zeitung n° 294, vom Dienstag, 23. Dezember 1862, S. 1175
  56. Pour les noms en roumain : Ion I. Nistor, Stelian Neagoe, Istoria Bucovinei, Éd. Humanitas, Bucarest 1991, (ISBN 9789732803066)
  57. Lecca 1899, p. 226
  58. Lecca 1899, p. 251
  59. Variante: Goyan
  60. Lecca 1899, p. 275
  61. Lecca 1899, p. 433
  62. Variante: Zbiera
  63. Lecca 1899, p. 449
  64. Variante: Vasilcău din Siret
  65. Mihai D. Sturdza, Familiile boierești din Moldova și Țara Românească, enciclopedie istorică, genealogică și biografică", Ed. Simetria, Bucarest, vol. I - 2004, vol. II - 2011, vol. III - 2014.
  66. Lecca 1899, p. 1
  67. Lecca 1899, p. 3
  68. Lecca 1899, p. 9
  69. Lecca 1899, p. 28
  70. Lecca 1899, p. 33
  71. Lecca 1899, p. 60
  72. Lecca 1899, p. 63
  73. Lecca 1899, p. 77
  74. Lecca 1899, p. 102
  75. Lecca 1899, p. 149
  76. Lecca 1899, p. 152
  77. Lecca 1899, p. 155
  78. Lecca 1899, p. 164
  79. Lecca 1899, p. 285
  80. Lecca 1899, p. 171
  81. Lecca 1899, p. 292
  82. Lecca 1899, p. 180
  83. Lecca 1899, p. 204
  84. Lecca 1899, p. 236
  85. Lecca 1899, p. 266
  86. Lecca 1899, p. 268
  87. Lecca 1899, p. 274
  88. Lecca 1899, p. 282
  89. Lecca 1899, p. 290
  90. Lecca 1899, p. 306
  91. Lecca 1899, p. 325
  92. Lecca 1899, p. 335
  93. Lecca 1899, p. 336
  94. Lecca 1899, p. 359
  95. Lecca 1899, p. 362
  96. Lecca 1899, p. 383
  97. Lecca 1899, p. 400
  98. Lecca 1899, p. 520
  99. Lecca 1899, p. 438
  100. Lecca 1899, p. 440
  101. Lecca 1899, p. 443
  102. Lecca 1899, p. 457
  103. Lecca 1899, p. 470
  104. Lecca 1899, p. 479
  105. Lecca 1899, p. 491
  106. Kempelen 1910, p. 14
  107. Fischer 2007, p. 46
  108. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 24
  109. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 50
  110. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 29
  111. Tötösy de Zepetnek 2010, p. 37
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  160. Lecca 1899, p. 263
  161. Lecca 1899, p. 539
  162. Lecca 1899, p. 279
  163. Lecca 1899, p. 283
  164. Lecca 1899, p. 541
  165. Variante: Lahovari
  166. Lecca 1899, p. 543
  167. Lecca 1899, p. 319
  168. Lecca 1899, p. 544
  169. Lecca 1899, p. 320
  170. Lecca 1899, p. 323
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  172. Lecca 1899, p. 331
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  174. Lecca 1899, p. 353
  175. Lecca 1899, p. 364
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  178. Lecca 1899, p. 378
  179. Lecca 1899, p. 382
  180. Lecca 1899, p. 386
  181. Lecca 1899, p. 392
  182. Lecca 1899, p. 396
  183. Lecca 1899, p. 402
  184. Lecca 1899, p. 403
  185. Lecca 1899, p. 404
  186. Lecca 1899, p. 414
  187. Lecca 1899, p. 425
  188. Lecca 1899, p. 429
  189. Lecca 1899, p. 447
  190. Lecca 1899, p. 455
  191. Lecca 1899, p. 476
  192. Lecca 1899, p. 484
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  194. Lecca 1899, p. 495
  195. Lecca 1899, p. 498
  196. Lecca 1899, p. 500

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