Liste de fondeurs de cloches

Ceci une liste de fondeurs de cloches par continent.

Europe

Belgique

  • Fonderie Causard-Slégers, à Tellin (de 1832 à 1970).

France

Cloche d’Oberhoffen-sur-Moder, Bas-Rhin (1850) fondue par Louis Edel (1810-1887). À l’arrière plan, l’enseigne en grès de la fonderie Edel (XVIIIe siècle).
Coll. Musée historique de Strasbourg.
Cloche ancienne de Picardie.
Cloche ancienne de l'église de Masevaux.

Fonderies en activité en France

Cloches de la fonderie Cornille-Havard
Présentation des nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris fondues en 2013 par Cornille-Havard.
  • La fonderie de cloches Bollée, itinérante de 1715 à 1838 Jean-Baptiste Amédée Bollée installa sa fonderie à Saint-Jean-de-Braye, près d'Orléans en 1838 (en 1842 Ernest-Sylvain (son frère cadet) installa sa fonderie au Mans, elle ferma en 1917 à la mort d'Amédée son fils)[1], a fondu quelques cloches prestigieuses (Ottawa, basilique de Yamoussoukro…). Elle abrite un musée campanaire depuis 1992. En septembre 2011, la fonderie Bollée a été cédée par son dernier propriétaire à un consortium regroupant, entre autres composantes, l’entreprise strasbourgeoise Voegelé. La fonderie de cloches Bollée a été transférée pour l'activité de fonte, dans les locaux de la fonderie Voegelé de Strasbourg, route des Romains.
  • La fonderie Cornille-Havard, installée à Villedieu-les-Poêles, dans le Nord-Ouest, dans le département de la Manche en Normandie, est l'héritière d'une tradition datant de la fin du Moyen Âge. Son atelier a été construit en 1865, au moment de la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris - Granville. Elle propose une visite guidée à travers son atelier historique et initie à l'art de fondre des cloches. Le 31 juillet 2009, une explosion lors de la coulée d’une cloche de 6,3 tonnes destinée à l’Église Saint-Étienne de Mulhouse fait plusieurs blessés parmi les visiteurs[2].
  • La fonderie Obertino, à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), est la plus ancienne entreprise de France à fondre des cloches en bronze pour le bétail. Cette famille originaire du Piémont italien – comme beaucoup de familles de fondeurs suisses et français des XIXe et XXe siècles tel les Albertano, Barrinotto, etc. – s'est installée dans le Haut-Doubs en 1834. Une branche de la famille Obertino s'est installée à Morteau au début des années 1930, et produit aussi des cloches de vaches. À Labergement ainsi qu'à Morteau sont produites artisanalement des clarines, c'est-à-dire des cloches en bronze, pour l'usage agricole et actuellement aussi pour le tourisme et les cadeaux.
  • La fonderie Paccard, a été créé en 1796 à Quintal, transférée en 1856 à Annecy-le-Vieux, puis plus récemment en 1989 à Sévrier (Haute-Savoie). Elle est actuellement la plus grosse fonderie française de cloches. Un musée campanaire a été créé en 1984. Auteur de records tels que « la Savoyarde » (18 835 kilos) installée au Sacré-Cœur de Montmartre en 1898 et plus récemment en 1999 de la « World peace bell » (33 tonnes) à destination des États-Unis, Paccard est aussi le spécialiste des sonneries et carillons depuis 1937, il est par exemple l'auteur du célèbre carillon de Chambéry, 30 tonnes, 70 cloches.
  • L’entreprise Voegelé, à Strasbourg, créée en 1908, au service du patrimoine campanaire a commencé le métier de fondeur de cloche en l’an 2000, grâce à la collaboration des fonderies de cloches allemandes de Karlsruhe et Maria-Laach. La plus grosse cloche sortie de cette fonderie a été livrée en 2010 à l’abbaye normande du Bec-Hellouin et pèse 4,5 tonnes. (voir à Fonderie Bollée -Strasbourg)

Anciennes fonderies de cloches en France

À côté d'innombrables fondeurs itinérants, la France a également connu de nombreuses fonderies sédentaires, aujourd'hui fermées, parmi lesquelles on peut citer :

  • fonderie Arragon à Lyon ;
  • fonderie Baptisti Jean à Marseille ;
  • fonderie Baudouin Eugène à Marseille ;
  • fonderie Beauquis Frères à Quintal ;
  • fonderie Berta (et Lecourt) à Toulouse ; entre 1802 et 1821 ;
  • fonderie Blanchet Armand à Paris ;
  • fonderie Burdin à Lyon ;
  • fonderie Burnichon Père & Fils à Coutouvre ;
  • fonderie Cavillier à Carrépuis ;
  • fonderie Causard-Dury à Colmar ;
  • fonderie Chambon à Montargis ;
  • fonderie Chanay Antoine à Castres ;
  • fonderie Châtelet (Pierre, Joseph et Pierre) à Rodez et Toulouse en 1870 ; puis Olin-Châtelet à Toulouse, reprise par Dubois ; du XVIII° à 1866
  • fonderie Chevalier à Lyon ;
  • fonderie Joseph et Raimond Cribailler à Perpignan ;
  • fonderie Crouzet-Hildebrand à Paris ;
  • fonderie Drouot à Douai ;
  • fonderie Dencausse à Tarbes ;
  • fonderie Dubois à Damblain en Lorraine, puis au Puy en Velay en Auvergne ;
  • fonderie Ducray à Lyon ;
  • fonderie Dupont à Lyon :
  • fonderie Edel à Strasbourg ;
  • fonderies Farnier à Robécourt, Mont-devant-Sassey et Dijon ;
  • fonderie Ferry Martin (1665-x) et Nicolas (1690-1763), Anould ;
  • fonderie du Frère Fulbert à Ploërmel ;
  • fonderie Frèrejean à Lyon ;
  • fonderie Goussel à Metz ;
  • fonderie Granier à Hérépian (existe toujours physiquement) la dernière cloche avant l'arrêt total de la fonderie ayant été coulée en septembre 2011 ;
  • fonderie Gillet Justin à Albi ; mise deux fois en liquidation judiciaire depuis 2008 , elle ne fond plus de cloches d'église depuis longtemps
  • fonderie André Guenser à Metz ;
  • fonderie Guillet à Lyon ;
  • fonderie Gulliet à Lyon ;
  • fonderie Gripon Maurice à Brest ;
  • fonderie Guillaume-Besson à Angers ;
  • fonderie Holtzer Jacob à Unieux ;
  • fonderie Humbert à Morteau ;
  • fonderie Larroque à Gaillac ;
  • fonderie Louison (Jean-Louis) à Toulouse, reprise par son gendre Nicolas Pèlegrin, sa fille Joséphine Louison veuve Pèlegrin, leur gendre Amans Lévêque ; entre 1821 et 1904 ; reprise par la fonderie Vinel (voir plus loin) ;
  • fonderie Martin Barnabé & frères, à Foix (Ariège) ;
  • fonderie Masse Jacques à Albi ;
  • fonderie Maurel Toussaint à Marseille (ne pas confondre avec Morel Gédéon) ;
  • fonderie Meunier Eugène à Chambéry ;
  • fonderie Mesmann à Robécourt ;
  • fonderie Monet à Lyon ;
  • fonderie Morel Gédéon à Lyon ;
  • fonderie Osmond-Dubois à Paris ;
  • fonderie Paintandre[3] à Turenne ;
  • fonderie Paintandre à Vitry-le-François ;
  • fonderie Perrin-Martin à Robécourt ;
  • fonderie Pierron Pierre à Avignon ;
  • fonderie Pourcel à Villefranche-de-Rouergue ;
  • fonderie Prémilhac Michel à Castelnaudary ;
  • fonderie Privat à Lyon ;
  • fonderie Reynaud à Lyon ;
  • fonderie Robert à Urville, puis à Nancy, puis à Porrentruy (Suisse), puis à nouveau à Nancy ;
  • fonderie Rosina à Nice ;
  • fonderie Ronat Georges à Châlette-sur-Loing ;
  • fonderie Soulié Jean à Castres ;
  • fonderie Triadou à Villefranche-de-Rouergue et Rodez ;
  • fonderie Turmeau[4] à Bordeaux
  • fonderie Vauthier[5] à Saint-Émilion ;
  • fonderie Viguier à Toulouse ; entre 1803 et 1837 ;
  • fonderie Vinel (Pierre, Gabriel et Amédée) à Toulouse ; entre 1880 et 1953 ;
  • fonderie Wauthy à Douai.

Amerique

Etats Unis

  • Campbell & Sons (Milwaukee)

Références

  1. Note sur les fondeurs de carillons sur le site ARPAC à Douai
  2. Thomas Brégaris, « Fonderie de Villedieu-les-Poêles (50). 26 blessés, dont un grave. », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  3. Jean-Baptiste Paintandre (1793-1865) et son fils Hippolyte-Émile Paintandre (1838-1897). (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 539-544)
  4. Jacques Turmeau(1712- ), ses fils Jean-Jacques Turmeau (1750-1806) et Jean Turmeau (1754-1818) (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 554-557)
  5. Antonin Vauthier (1818-1881) et son fils Émile Vauthier (1849-1907) (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 557-558)
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