Liste de fondeurs de cloches
Ceci une liste de fondeurs de cloches par continent.
Europe
Belgique
- « Fonderie Vanden Gheyn », devenue « Fonderie Van Aerschodt » et enfin Manufacture Sergeys, à Louvain (de 1506 à 1980).
- Fonderie Causard-Slégers, à Tellin (de 1832 à 1970).
France
Fonderies en activité en France
- La fonderie de cloches Bollée, itinérante de 1715 à 1838 Jean-Baptiste Amédée Bollée installa sa fonderie à Saint-Jean-de-Braye, près d'Orléans en 1838 (en 1842 Ernest-Sylvain (son frère cadet) installa sa fonderie au Mans, elle ferma en 1917 à la mort d'Amédée son fils)[1], a fondu quelques cloches prestigieuses (Ottawa, basilique de Yamoussoukro…). Elle abrite un musée campanaire depuis 1992. En septembre 2011, la fonderie Bollée a été cédée par son dernier propriétaire à un consortium regroupant, entre autres composantes, l’entreprise strasbourgeoise Voegelé. La fonderie de cloches Bollée a été transférée pour l'activité de fonte, dans les locaux de la fonderie Voegelé de Strasbourg, route des Romains.
- La fonderie Cornille-Havard, installée à Villedieu-les-Poêles, dans le Nord-Ouest, dans le département de la Manche en Normandie, est l'héritière d'une tradition datant de la fin du Moyen Âge. Son atelier a été construit en 1865, au moment de la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris - Granville. Elle propose une visite guidée à travers son atelier historique et initie à l'art de fondre des cloches. Le 31 juillet 2009, une explosion lors de la coulée d’une cloche de 6,3 tonnes destinée à l’Église Saint-Étienne de Mulhouse fait plusieurs blessés parmi les visiteurs[2].
- La fonderie Obertino, à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), est la plus ancienne entreprise de France à fondre des cloches en bronze pour le bétail. Cette famille originaire du Piémont italien – comme beaucoup de familles de fondeurs suisses et français des XIXe et XXe siècles tel les Albertano, Barrinotto, etc. – s'est installée dans le Haut-Doubs en 1834. Une branche de la famille Obertino s'est installée à Morteau au début des années 1930, et produit aussi des cloches de vaches. À Labergement ainsi qu'à Morteau sont produites artisanalement des clarines, c'est-à-dire des cloches en bronze, pour l'usage agricole et actuellement aussi pour le tourisme et les cadeaux.
- La fonderie Paccard, a été créé en 1796 à Quintal, transférée en 1856 à Annecy-le-Vieux, puis plus récemment en 1989 à Sévrier (Haute-Savoie). Elle est actuellement la plus grosse fonderie française de cloches. Un musée campanaire a été créé en 1984. Auteur de records tels que « la Savoyarde » (18 835 kilos) installée au Sacré-Cœur de Montmartre en 1898 et plus récemment en 1999 de la « World peace bell » (33 tonnes) à destination des États-Unis, Paccard est aussi le spécialiste des sonneries et carillons depuis 1937, il est par exemple l'auteur du célèbre carillon de Chambéry, 30 tonnes, 70 cloches.
- L’entreprise Voegelé, à Strasbourg, créée en 1908, au service du patrimoine campanaire a commencé le métier de fondeur de cloche en l’an 2000, grâce à la collaboration des fonderies de cloches allemandes de Karlsruhe et Maria-Laach. La plus grosse cloche sortie de cette fonderie a été livrée en 2010 à l’abbaye normande du Bec-Hellouin et pèse 4,5 tonnes. (voir à Fonderie Bollée -Strasbourg)
Anciennes fonderies de cloches en France
À côté d'innombrables fondeurs itinérants, la France a également connu de nombreuses fonderies sédentaires, aujourd'hui fermées, parmi lesquelles on peut citer :
- fonderie Arragon à Lyon ;
- fonderie Baptisti Jean à Marseille ;
- fonderie Baudouin Eugène à Marseille ;
- fonderie Beauquis Frères à Quintal ;
- fonderie Berta (et Lecourt) à Toulouse ; entre 1802 et 1821 ;
- fonderie Blanchet Armand à Paris ;
- fonderie Burdin à Lyon ;
- fonderie Burnichon Père & Fils à Coutouvre ;
- fonderie Cavillier à Carrépuis ;
- fonderie Causard-Dury à Colmar ;
- fonderie Chambon à Montargis ;
- fonderie Chanay Antoine à Castres ;
- fonderie Châtelet (Pierre, Joseph et Pierre) à Rodez et Toulouse en 1870 ; puis Olin-Châtelet à Toulouse, reprise par Dubois ; du XVIII° à 1866
- fonderie Chevalier à Lyon ;
- fonderie Joseph et Raimond Cribailler à Perpignan ;
- fonderie Crouzet-Hildebrand à Paris ;
- fonderie Drouot à Douai ;
- fonderie Dencausse à Tarbes ;
- fonderie Dubois à Damblain en Lorraine, puis au Puy en Velay en Auvergne ;
- fonderie Ducray à Lyon ;
- fonderie Dupont à Lyon :
- fonderie Edel à Strasbourg ;
- fonderies Farnier à Robécourt, Mont-devant-Sassey et Dijon ;
- fonderie Ferry Martin (1665-x) et Nicolas (1690-1763), Anould ;
- fonderie du Frère Fulbert à Ploërmel ;
- fonderie Frèrejean à Lyon ;
- fonderie Goussel à Metz ;
- fonderie Granier à Hérépian (existe toujours physiquement) la dernière cloche avant l'arrêt total de la fonderie ayant été coulée en septembre 2011 ;
- fonderie Gillet Justin à Albi ; mise deux fois en liquidation judiciaire depuis 2008 , elle ne fond plus de cloches d'église depuis longtemps
- fonderie André Guenser à Metz ;
- fonderie Guillet à Lyon ;
- fonderie Gulliet à Lyon ;
- fonderie Gripon Maurice à Brest ;
- fonderie Guillaume-Besson à Angers ;
- fonderie Holtzer Jacob à Unieux ;
- fonderie Humbert à Morteau ;
- fonderie Larroque à Gaillac ;
- fonderie Louison (Jean-Louis) à Toulouse, reprise par son gendre Nicolas Pèlegrin, sa fille Joséphine Louison veuve Pèlegrin, leur gendre Amans Lévêque ; entre 1821 et 1904 ; reprise par la fonderie Vinel (voir plus loin) ;
- fonderie Martin Barnabé & frères, à Foix (Ariège) ;
- fonderie Masse Jacques à Albi ;
- fonderie Maurel Toussaint à Marseille (ne pas confondre avec Morel Gédéon) ;
- fonderie Meunier Eugène à Chambéry ;
- fonderie Mesmann à Robécourt ;
- fonderie Monet à Lyon ;
- fonderie Morel Gédéon à Lyon ;
- fonderie Osmond-Dubois à Paris ;
- fonderie Paintandre[3] à Turenne ;
- fonderie Paintandre à Vitry-le-François ;
- fonderie Perrin-Martin à Robécourt ;
- fonderie Pierron Pierre à Avignon ;
- fonderie Pourcel à Villefranche-de-Rouergue ;
- fonderie Prémilhac Michel à Castelnaudary ;
- fonderie Privat à Lyon ;
- fonderie Reynaud à Lyon ;
- fonderie Robert à Urville, puis à Nancy, puis à Porrentruy (Suisse), puis à nouveau à Nancy ;
- fonderie Rosina à Nice ;
- fonderie Ronat Georges à Châlette-sur-Loing ;
- fonderie Soulié Jean à Castres ;
- fonderie Triadou à Villefranche-de-Rouergue et Rodez ;
- fonderie Turmeau[4] à Bordeaux
- fonderie Vauthier[5] à Saint-Émilion ;
- fonderie Viguier à Toulouse ; entre 1803 et 1837 ;
- fonderie Vinel (Pierre, Gabriel et Amédée) à Toulouse ; entre 1880 et 1953 ;
- fonderie Wauthy à Douai.
Amerique
Etats Unis
- Campbell & Sons (Milwaukee)
Références
- Note sur les fondeurs de carillons sur le site ARPAC à Douai
- Thomas Brégaris, « Fonderie de Villedieu-les-Poêles (50). 26 blessés, dont un grave. », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- Jean-Baptiste Paintandre (1793-1865) et son fils Hippolyte-Émile Paintandre (1838-1897). (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 539-544)
- Jacques Turmeau(1712- ), ses fils Jean-Jacques Turmeau (1750-1806) et Jean Turmeau (1754-1818) (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 554-557)
- Antonin Vauthier (1818-1881) et son fils Émile Vauthier (1849-1907) (Abbé Hippolyte Brugière, Joseph Berthelé, Exploration campanaire du Périgord, Imprimerie de la Dordogne, Périgueux, 1907, p. 557-558)
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