Ligny-sur-Canche

Ligny-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Canche.

Ligny-sur-Canche

L'église Saint-Modeste et le monument aux morts.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Marie Delmotte
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62513
Démographie
Population
municipale
192 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 06″ nord, 2° 15′ 32″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 138 m
Superficie 7,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ligny-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Ligny-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : France
Ligny-sur-Canche
Géolocalisation sur la carte : France
Ligny-sur-Canche

    Géographie

    La Canche à Ligny-sur-Canche.

    La commune est située sur le versant nord de la vallée du fleuve côtier la Canche.

    Environnement

    La position de la commune et ses zones humides lui donne une importance et des responsabilités au regard de la trame bleue dans le réseau écologique régional.

    Les étangs de « Waligny » sont à ce titre suivi par le Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), pour restaurer, protéger et gérer des zones naturelle de dépollution des eaux de surface, et des noyaux de biodiversité faisant l'objet d'inventaires faunistique et floristique des milieux terrestres et aquatiques[1].

    La vallée de la canche est un corridor écologique d'importance régionale et nationale, et notamment un couloir de migration aviaire et une zone de remontée de l'anguille européenne, espèce aujourd'hui menacée (sur liste rouge).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Ligny-sur-Canche
    Boubers-sur-Canche Nuncq-Hautecôte
    Fortel-en-Artois Bonnières Frévent

    Urbanisme

    Typologie

    Ligny-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2 %), prairies (20,6 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (3,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

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    Préhistoire

    Entouré de forêt, le site de Ligny-sur-Canche était habité à l'époque néolithique comme le prouve la présence d’un tumulus (sépulture datant généralement de 600 à 300 ans av. J.-C.).

    Antiquité

    Ligny était habité à l’époque gallo-romaine.

    Haut Moyen Âge

    Ligny-sur-Canche (Ligniacum signifiant « le bois » en latin) est ensuite occupé à la période mérovingienne. En 1990, des archéologues ont découvert neuf tombes au lieu-dit « les Quinze parcelles ». Des armes et autres objets datés des VIe-VIIe siècles y ont été retrouvés dont un certain nombre se trouvent aujourd’hui au musée Ducatel à Frévent.

    Ligny-sur-Canche devient un lieu de passage stratégique aux Xe-VIIe siècles, puisqu’une motte castrale (les premiers châteaux) est édifiée le long de la Canche pour surveiller le chemin menant à l’abbaye de Cercamp.

    Moyen Âge classique

    En 1104, fut fondé prieuré par Jean de Grigny pour quatre religieux. Le prieuré de Ligny fut assez puissant puisqu’il dominait, en 1212, l’église Saint-Hilaire de Frévent. À sa fondation, il est donné au prieuré de Saint-Martin-des-Champs de Paris. La charte du legs est conservée aux archives nationales. Ce don a été confirmé par le pape Pascal II, en 1107. On ne connait pas la raison exacte de ce don mais il semblerait qu’on le doit à l’évêque d’Amiens, Godefroy. Le prieuré de Saint-Martin-des-Champs appartenait à l'Ordre de Cluny, et possédait une centaine d’églises en 1147.

    L’église et le prieuré de Ligny-sur-Canche

    Les fondations de l’église de Ligny-sur-Canche et de son prieuré datent de 1104. Les édifices se jouxtent mais le prieuré est apparemment un bâtiment indépendant.

    L’église Ligny-Prieuré

    L’église de Ligny-sur-Canche est d’origine romane. Certains éléments en témoignent, comme des restes de chapiteaux et de corniches décorés ou l’arc en plein cintre.

    À la fin du Moyen Âge (fin XVe- début XVIe siècle), l’église connaît une énorme transformation de volume avec l’ajout d’un large bas-côté à quatre travées, supportées par des colonnes en grès. Cette réorganisation de l’espace s’est accompagnée d’un habillage et d’une décoration gothique. On l’observe dans le style flamboyant des fenêtres et des voûtes.

    La seconde église de Ligny-sur-Canche

    Non loin de la première église Ligny Prieuré, il existait une seconde église dans le village. Elle était établie le long de la Canche à l’endroit où se trouve le calvaire actuellement.

    Elle possédait deux appellations : Ligny Canche ou Ligny Rache. Les Rache étaient des princes résidant à Boubers et pourraient être à l’origine de ce dernier nom. Peut-être étaient-ils propriétaires du terrains ou financeurs de l’église ?

    Les deux églises ont appartenu à deux diocèses différents, l’une dans le diocèse de Thérouanne, l’autre appartenant à celui d’Amiens. Par ailleurs, cette église aujourd’hui disparue est visible sur les cadastres du VIIe siècle.

    Bas Moyen Âge

    Ligny-sur Canche aux XVe et XVIe siècles

    À cette époque, l'histoire du village est guidée par les successions seigneuriales. Et parmi elles, quelques dynasties intéressantes qui font de Ligny-sur-Canche un village reconnu dans les environs.

    David de Brimeu

    Au XVe siècle, la famille de Brimeu, un grand lignage de Picardie, acquiert la seigneurie de Ligny-sur-Canche. Cette lignée compte des personnages de premier ordre comme David de Brimeu, seigneur de Ligny-sur-Canche et chevalier de la Toison d’Or.

    Né en 1384 à Hesdin, David de Brimeu devient seigneur de Ligny-sur-Canche par achat en 1415. Son lien avec les familles royales et ducales en a fait un personnage d’importance.

    Dès 1403, il est mentionné comme échanson à la cour de Bourgogne. L’échanson est l’officier chargé de servir à boire au roi ou à tout autre personne de haut rang. En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale. En 1405, David de Brimeu exerce la même fonction à la cour de France.

    David de Brimeu.

    Il fait ensuite une carrière remarquable en tant que chambellan (officier chargé de la chambre du roi) puis conseiller, à la fois aux cours bourguignonne et française. Cette période est troublée par des complots, des assassinats (celui de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, en 1419) entre la couronne de France et les Bourguignons. David de Brimeu a probablement un rôle important, lui qui semble en bonne grâce avec les deux parties. Précisons qu’au cours du XVe siècle, la région est bourguignonne puis espagnole.

    Auprès du roi de France, David de Brimeu rempli les fonctions de concierge du palais, capitaine du Louvre et conseiller général pour les impôts de guerre.

    Apparemment fidèle à Charles VI (roi de France de 1380 à 1422), il reste uniquement conseiller à la cour de Bourgogne à la mort de ce dernier, en 1422. En 1430, il y est fait chevalier de la Toison d’Or avec son frère Jacques et son neveu Florimont. Ils font partie des trente cinq premiers adoubés.

    La Toison d’Or est un ordre de chevalerie très influent, institué en 1430 par le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. Philippe le Bon veille au choix des chevaliers dignes de son ordre : " chaque Chevalier sera désigné parmi les meilleurs du royaume, les plus vaillants, et irréprochables dans leur conduite"[réf. nécessaire].

    David de Brimeu est gouverneur d’Arras lorsqu’il décède en 1435 (ou 1448 ?). Son tombeau se trouverait dans l’église de Ligny-sur-Canche. Il n’est malheureusement plus visible mais une source signale qu’il l’était au XVIIIe. Cette présence témoigne de l'attachement de David de Brimeu pour cette terre.

    Jacques de Vendôme

    À la fin du XVe siècle, c’est la famille Bourbon-Vendôme qui acquiert la seigneurie. Les Bourbon-Vendôme, riche famille française ascendante directe d’Henry IV, domine le fief pendant tout le XVe siècle. La branche Bourbon-Vendôme présente à Ligny-sur-Canche est appelée « Bourbon-Ligny » (voir Maison de Bourbon-Ligny).

    Époque moderne

    Le seigneur de Ligny-sur-Canche Jacques de Vendôme (naissance inconnue – mort en 1524), à qui l'empereur Charles Quint aurait donné le fief, est chambellan de François Ier.

    C’est par ailleurs sous la domination des Bourbon-Vendôme qu’est installée et gravée, en 1560, la cloche Jacqueline à l’effigie de Philippe II, roi d’Espagne. Elle est aujourd’hui classée à l’inventaire des monuments historiques.

    La famille de Jacques est également gouverneur de Doullens tout comme la famille de Rambures qui lui succédera à Ligny-sur-Canche.

    Le village a donc connu de grandes familles même si elles avaient de nombreuses possessions.

    Cela ne surprend pas quand on observe la position géographique privilégiée du fief, dans le sud du puissant comté de Saint-Pol au bord de la Canche (zone frontalière) et l’importance religieuse, avec le prieuré, qu’a Ligny-sur-Canche.

    Représentation dans les Albums de Croÿ

    En 1603, l’église et le prieuré de Ligny-sur-Canche sont dessinés dans les Albums de Croÿ.

    Charles de Croÿ, prince de plusieurs territoires du Nord de la France, fait représenter ses possessions et les provinces où il a tenu un rôle administratif.

    Le duc de Croÿ, chevalier de la Toison d'Or en 1599, ayant eu comme première femme Marie de Brimeu probablement descendante des Brimeu de Ligny-sur Canche, cela pourrait expliquer pourquoi le petit village a été dessiné.

    Ligny-sur-Canche définitivement dans le royaume de France

    Victorieux contre la couronne d’Espagne, Louis XIV obtient le comté d’Artois par le traité des Pyrénées de 1659. Ligny-sur-Canche devient alors définitivement français.

    En décembre 1731, sont données des lettres patentes, enregistrées le 20 mars 1732, qui réunissent les seigneuries de Fortel-en-Artois et la baronnie de Ligny-sur-Canche à la principauté de Râches et ordonnent qu'à défaut d'enfant mâle de Jean Joseph de Berghes (maison de Berghes-Saint-Winock) et de Marie Josèphe Isabelle de Berghes, son épouse, il y ait substitution pour le titre de prince de Râches, en faveur de la fille qui se trouvera la plus proche, à la charge de celui avec qui elle sera mariée de prendre et porter les armes de Berghes-Râches. Jean Joseph de Berghes est le frère cadet de Philippe Ignace et Marie Joseph Isabelle de Berghes, son épouse est la fille et héritière du défunt Philippe Ignace, (Jean Joseph a donc épousé sa nièce). Les terres de Fortel-en-Artois et de Ligny-sur-Canche ont été acquises par Jean Joseph de Berghes et son épouse par retrait, (retrait lignager), comme lignage de dame Claude de Bourbon sa trisaïeule); Fortel-en-Artois est mouvante du roi à cause du château d'Hesdin, Ligny-sur-Canche relève de l'évêque d'Amiens. Il demandent aussi la substitution masculine, graduelle et perpétuelle portée par leur testament du 18 février 1729, ce qui leur est accordé[9].

    Époque contemporaine

    Ligny-sur-Canche après la Révolution de 1789

    La Révolution française met à bas tous les privilèges féodaux. Les seigneurs de Ligny-sur-Canche se retrouvent donc sans terre.

    Ligny-sur-Canche en 1790

    En 1790 est réalisé un état des lieux des villes et villages du Pas-de-Calais, recueilli dans un livre intitulé Villes et villages du Pas-de-Calais en 1790, soixante questions et leurs réponses.

    On y apprend que Ligny-sur-Canche abrite alors 439 habitants et qu’il s’y trouve deux moulins à eau, l’un étant à blé et l’autre à huile.

    Il y est également précisé que le village est en procès depuis plusieurs années, avec celui de Boubers qui réclame une partie du marais situé sur le territoire de Ligny-sur-Canche depuis « un temps immémorial ». Cela fait un parallèle avec le XVIIIe siècle, au moment où Ligny-sur-Canche est séparé en deux parties avec ses deux églises : Ligny- Prieuré et Ligny-Rache, de l’autre côté de la Canche.

    L’état de l’église, qualifiée de « fort ancienne » y est décrit. Sur l’un des côtés, la charpente et la couverture sont à refaire. Deux devantures d’autel ont disparu ainsi que des livres et des linges. L’ouvrage mentionne aussi que le presbytère a été réparé par la communauté en 1788.

    Le prieuré

    Le prieuré, bien que toujours actif -sa longévité est d'ailleurs à souligner- est vendu à la Révolution. Pourtant, trois églises sont encore sous sa dépendance (Ligny-sur-Canche, Saint-Hilaire-de-Frévent et Saint-Martin-de-Vis en Picardie). Il devient une ferme appelée aujourd’hui encore « Ferme Nation ».

    Une anecdote marquante

    Entre 1792 et 1794, la Terreur, qui fut particulièrement sanglante à Frévent, fait naître des inimitiés entre les habitants, divisés entre aristocrates et jacobins.

    Au retour d’une ducasse en 1797, un événement ayant probablement marqué les esprits éclate. Les jacobins Louis Révellion, Louis-Joseph Morel, Augustin et Charlemagne Vétu de Frévent assassinent le chouan Eustache Samier lors d'une bagarre. Deux jours plus tard, un groupe de jeunes de Frévent venge Eustache Samier, en s'attaquant à la maison Révellion.

    Louis fuit à travers les pâtures et arrive à Ligny-sur-Canche. Il y croise un berger du village, François Garin à qui il demande de ne pas dire qu'il l'a vu. Louis Révellion est caché chez un paysan de Ligny-sur-Canche.

    Un an est nécessaire à l’instruction de ces affaires. Les meurtriers d’Eustache Samier ne se présentent pas à leur procès car ils sont en fuite depuis l’assassinat. Finalement aucun des protagonistes des deux affaires n'est inquiété : le juge prononce un non-lieu, peut-être pour calmer les passions.

    Le village dans l’administration française

    Comme toutes les communes, Ligny-sur-Canche entre dans le moule administratif et républicain français. C’est pourquoi, peu d’informations sortant de l’ordinaire ont été extraites des archives.

    Un maire est élu : Jean-Jacques Thélu est le premier maire de Ligny sur-Canche. Il semble que cette famille de laboureur (les plus gros fermiers puisque possédant une charrue) soit une des plus importantes du village jusqu’à la fin du XIXe siècle. Nombre de ces membres y exercent la fonction de maire ou de curé, par exemple.

    Politique et administration

    Ligny-sur-Canche dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[11], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[12].

    À l'initiative des intercommunalités concernées[13], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[14] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants

    Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [15],[16] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1856 1865 Désiré Thelu    
    1865 1876 Joseph Thelu    
    1876 1881 Pierre Thelu    
    1881 1884 François Landry    
    1884 1916 Edmond Théret    
    1916 1919 Charles Roussel    
    1919 1927 Edmond Théret    
    1927 1936 Georges Rouse    
    1936 1943 Alfred Théret    
    1943 1947 Théophile Candelier    
    1947 1965 Henry Hugot    
    1965 1983 Georges Descamps    
    1983 1989 Gérard Dufosse    
    1989 1999 Jean-Marie Queniard    
    1999 2001 Daniel Libessard    
    mars 2001 En cours
    (au 4 août 2016)
    Jean-Marie Delmotte   Réélu pour le mandat 2014-2020[18],[19],[20],[21]

    Politique environnementale

    Un arboretum a été planté en 2017 sur le site de l'ancien stade situé dans le marais, dans le cadre des travaux induits par la trame verte et bleue financé par Ternois Com, le Pays du Ternois et la Région dans le cadre du Plan Climat, et planté par l'association d'insertion locale environnement service d'Auxi (Ailes).

    Dix essences d'arbres ont été plantées : aulnes, saules, bouleaux et chênes pédonculés, ainsi que quinze essences de haies d'arbustes : fusains, pruneliers, noisetiers et saules des vanniers encadrent 4 saules taillés en têtard[22].

    Quatre éoliennes ont été édifiées en 2014 et contribuent partiellement au budget communal[23].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 192 habitants[Note 3], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    405396408392431406411421429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    389414390376401377370322326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    323309289265281241258256228
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    249229219187197205200199187
    2017 2018 - - - - - - -
    194192-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 25,3 %, 30 à 44 ans = 9,1 %, 45 à 59 ans = 31,3 %, plus de 60 ans = 19,2 %) ;
    • 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 13 %, 45 à 59 ans = 28 %, plus de 60 ans = 22 %).
    Pyramide des âges à Ligny-sur-Canche en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    5,1 
    75 à 89 ans
    8,0 
    14,1 
    60 à 74 ans
    14,0 
    31,3 
    45 à 59 ans
    28,0 
    9,1 
    30 à 44 ans
    13,0 
    25,3 
    15 à 29 ans
    19,0 
    15,2 
    0 à 14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    L'école a fermé, et, en 2016; les enfants sont scolarisés à Boubers ou Frévent.

    L'ancien bâtiment de l'école sert depuis aux réunions associatives[23].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Modeste, qui comprend des parties du XIIe siècle et un chœur du XVIIIe siècle et a connu plusieurs remaniements qui en font un mélange de styles roman, gothique et néo-classique. Elle a bénéficié de travaux d'urgence en 2005 qui se poursuivent[23].
    • Le monument aux morts.
    • La chapelle Montaiguë, du XVe siècle, située à la sortie du village en direction de Nuncq-hautecôte
    La chapelle accueillait un pèlerinage destiné aux enfants qui ne savaient pas ou plus marcher. Ils prenaient appui sur des bancs, posés à l’intérieur, de chaque côté et ils remarchaient. Pendant longtemps, des neuvaines y étaient organisées. Quelque peu «érodée» par le temps, la chapelle a été rénovée[23].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    écartelé au 1) et 4) d’argent aux trois aigles de gueules, armées et lampassées d’azur, au 2) et 3) d’argent à la bande de gueules

    Il s'agit des armes de la famille de Brimeu[29] écartelées avec celles de Bailleul (en Picardie). En 1435, un procès contre son neveu Florimond III de Brimeu, qui portait légitimement les armes pleines, interdit à David de Brimeu (av. 13841448), seigneur de Ligny-sur-Canche, de porter les pleines armes de Brimeu[30].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Page sur la commune de Ligny-sur-Canche sur le site de la communauté de commune
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 404, lire en ligne.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    12. « Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    13. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    14. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    15. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    16. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    17. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    18. « Bilan du maire de Ligny-sur-Canche: l’église au cœur des préoccupations : Jean-Marie Delmotte a fait son entrée au conseil municipal en 1995. Premier adjoint en 1999, il a été élu maire en 2001 et se reportera aux prochaines élections municipales. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Ligny-sur-Canche - Jean-Marie Delmotte réélu maire à l’unanimité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    21. « Ligny-sur-Canche - Mettre aux normes l’ancienne école et la mairie, et mener les travaux de borduration : Lors des élections municipales du mois de mars, Jean-Marie Delmotte était candidat à la tête d’une lise de onze personnes. Toutes ont été élues au premier tour. Il a été réélu maire avec deux adjoints Marcel Leclercq et Jean-Paul Viez », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    22. R.V. (CLP), « Dix variétés d’arbres plantées : Un arboretum est un espace paysager, un jardin botanique présentant plusieurs espèces d'essences locales d'arbres. Celui de Ligny est situé sur l'ancien stade », L'Abeille de la Ternoise, nos 8612-1709, , p. 28.
    23. Christelle Dourlens, « Un village où il fait bon vivre », L'Abeille de la Ternoise, nos 8582-1631, , p. 27.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Évolution et structure de la population à Ligny-sur-Canche en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. Avec une légère différences, les Brimeu portaient leurs aiglettes becquées et membrées d'azur
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