Gestion restauratoire

La gestion restauratoire est un mode « proactif » de gestion, mis en œuvre par un gestionnaire ou un réseau de gestionnaires sur des milieux dégradés (naturels, semi-naturels, industriels ou urbains) avec l'objectif d'y restaurer la biodiversité, le bon état écologique, un paysage de qualité ou un état disparu (milieu ouvert ou boisé, humide, ou naturellement acide par exemple, etc.).

Dans cette zone du parc Hoge Veluwe (Pays-Bas) (5000 hectares restaurés en grande partie sur d'anciens champs cultivés), malgré le retour de grands herbivores, les pousses d'arbres sont arrachées à la main, pour restaurer et conserver un milieu et paysage très ouvert.
Renaturation (en cours) d'une zone antérieurement cultivée (dans le Sud-Est de l'Australie.
Avec la nation amérindienne Coquille, avec les gestionnaires locaux du bassin et avec l'entreprise privée qui en exploite la forêt privée le District de Coos Bay a restauré au sud de l'Oregon près de 30 miles de cours d'eau (dans les bassins versants de Coos, Coquille, Smith et Umpqua).
Ici ces troncs d'arbres positionnés pour résister au courant, avec des enrochements et barrages de blocs conserveront plus d'eau en été. Ces aménagements doivent recomplexifier et restaurer l'habitat des salmonidés et d'autres organismes aquatiques.
Ici, pour renaturer la rivière Johnson Creek (Willamette_River) en triplant sa longueur de méandre, pour réguler le cours de l'eau et limiter le risque d'inondation en aval, sur une zone longtemps convertie en pâturage pour bovins, des troncs d'arbres ont été ancrés à des poteaux, perpendiculairement à la rivière ; ils peuvent flotter en cas de crue sans être emportés. Des arbres ont aussi été plantés (en tubes de protection) pour si nécessaire stabiliser le sol. Les arbres tombés dans l'eau en amont avec ou sans leurs racines formeront là des embâcles naturels qui améliorent l'habitat faunistique.
Des résineux coupés à proximité sont apportés et fixés sur les berges. Leurs branches serviront à emprisonner les matériaux issus de l'érosion et à stabiliser le recul de la berge, pour favoriser une revégétalisation et une reprise de la vie aquatique (voir ci-dessous).
Après une période où l'on a plutôt coupé les arbres de cette section de la rive de la rivière Connecticut (à Fairlee, dans le Vermont, aux États-Unis), on travaille ici (été 2006) à renaturer les berges sévèrement érodées.
Autre exemple de restauration de berge par apports de fascines et branches (« Robinson Creek », à Boonville en Californie).
Transport de bruyères coupées lors d'un chantier de restauration d'une lande à bruyère.
Restauration d'une zone humide sur terrain militaire (Virginia Beach, en Virginie, 15 juin 2010), avec construction d'un observatoire de la faune.

Il peut aussi s'agir de restaurer non pas un milieu, mais une perturbation (imitation d'un chablis ou d'un petit incendie pour créer une clairière[1]) une ressource, avec à titre d'exemple : une ressource halieutique, la ressource en eau, ou le paysage en tant que source d'aménités et de qualité de vie….

Dans le domaine environnemental, l'objectif premier est la renaturation, que le gestionnaire cherche à faciliter et accélérer en utilisant des techniques de génie écologique. Il s'agit donc d'un mode de gestion intentionnelle (« gestion pro-active », qui doit faire l'objet d'une réévaluation constante au vu des résultats, analysés via des indicateurs environnementaux). En France[2], la gestion intentionnelle est définie comme « l’ensemble des « initiatives qu’un acteur spécialisé entreprend, dans le contexte d’une situation de gestion effective, pour faire évoluer l’état du milieu dans un certain sens », la gestion effective étant « le mode de conduite du milieu telle qu’il résulte de l’ensemble des actions humaines qui l’affectent »[3].

Si après la phase de restauration, le milieu ne peut être auto-entretenu, ce mode de gestion est habituellement suivi d'une phase de gestion conservatoire, s'appuyant sur un plan de gestion (de la ressource qu'on veut protéger, du paysage, des habitats…) et sur un dispositif de suivi et d'évaluation et parfois de protection (protection foncière, réserve naturelle, etc.).

Quand il s'agit de sauver une espèce qui doit aussi rapidement évoluer pour faire face à d'importants et rapides changements environnementaux, tels que le changement climatique, le recul des pollinisateurs, la fragmentation écopaysagère, on parle aussi de « sauvetage évolutif » (Evolutionary rescue[4],[5]).

Lieux et exemples d'application

La gestion restauratoire peut concerner :

Dans tous les cas, c'est un mode de gestion qui vise à accélérer les processus de cicatrisation du paysage ou du milieu.

Contenu, méthodes

La gestion restauratoire cherche à imiter les processus naturels de résilience écologique, par exemple en restaurant en premier lieu un stade espèces pionnières (par ensemencement, expression de la banque de graines du sol, construction d'ouvrages de génie écologique, voire éventuellement avec la réintroduction d'espèce localement disparue) pour faire évoluer le milieu vers un stade d'auto-entretien plus naturel. Pour s'adapter aux milieux et à leur évolution, c'est nécessairement une gestion différentiée.

Paradoxalement, le gestionnaire peut aussi chercher ponctuellement, dans l'espace et dans le temps, à restaurer des processus évoquant pour le public une dégradation du milieu : érosion favorisant les cailloutis, coupe forestière ou incendie contrôlé visant à localement restaurer les clairières, étrépage visant à déseutrophiser le milieu et/ou à remettre à jour les graines enfouies depuis plusieurs décennies, tuer des arbres pour restaurer la ressource en bois mort nécessaire aux communautés saproxylophages, etc.

Quand les grands herbivores ont disparu, le gestionnaire utilise des moyens mécaniques (pour la fauche avec exportation par exemple) et peut utiliser des auxiliaires vivants tels que moutons, bovins, chèvres, chevaux, ânes, etc. qui entretiennent le milieu en y dispersant des graines et propagules de nombreux organismes d'une manière proche de celle d'animaux sauvages. Lièvres et lapins peuvent contribuer à entretenir des zones de landes ou pelouses rases, etc.

Réintroduire de la complexité dans un milieu homogénéisé[9],[10],[11] par l'homme

Même si l'homme est cause de dispersion de nombreuses espèces devenant souvent invasives dans leur nouveau milieu, les activités et déplacements humains ont surtout été de puissants facteurs d'homogénéisation (paysagère, mais aussi génétique, taxonomique et fonctionnelle[12]), très défavorable au maintien de la biodiversité. En favorisant les espèces ubiquistes au détriment des espèces spécialistes, beaucoup plus variées, l'homogénéisation anthropique du Vivant (Biotic homogenization pour les anglophones[12]) a des impacts graves, immédiats et différés, notamment sur les processus écologiques et évolutifs[12].

Des écologues[12] plaident pour que l'on étudie mieux les implications de cette homogénéisation pour la conservation et pour que l'on promeuve rapidement une gestion restauratoire et adaptative, proactive, qui engage de manière mieux maîtrisée la composante humaine du « mélangeur anthropique » qu'est devenu l'Homme pour le biote planétaire[12].

Renaturation des cours d'eau

La renaturation est l'un des thèmes important de la mise en œuvre d'une restauration écologique de cours d'eau, par exemple dans le cadre de la trame bleue. Elle vise à retrouver ou approcher le bon état écologique du cours d'eau dans son ensemble.

Néanmoins supprimer les obstacles artificiels (barrages, seuils importants) ou détruire des berges de béton ou palplanche pour recréer un profil plus naturel ne suffit pas à recréer les larges zones alluviale de bras morts et tresses qui existaient quelques décennies ou siècles plus tôt, ni à retrouver les services écosystémiques qui y étaient associés. Une opération mal conduite peut même parfois conduire à un surcreusement du cours d'eau, avec augmentation de la turbidité et à une baisse des nappes et donc des niveaux de sources adjacents et du proche bassin versant. L'Agence de l'eau Seine-Normandie recommandait en 2007 dans son Manuel de restauration hydromorphologique des cours d'eau[13] avant toute opération de renaturation de bien étudier, et au cas par cas :

  • la nature et le type de cours d'eau concerné ;
  • l'importance et le nombre des interventions qu'il a subi dans le passé et les dysfonctionnements hydrologiques ou écologiques que cela a induit ;
  • le degré de réversibilité de ces interventions/artificialisations ;
  • ce qu'on peut « espérer recréer à partir de cette situation » et « le type d’intervention possible parmi les différentes techniques de restauration existantes ? », pour quels effets bénéfiques espérés avec « quels risques ai-je de ne pas atteindre les objectifs de restauration ? » ;
  • les possibilités que le cours d'eau puisse se « restaurer lui-même ? » ;
  • les meilleurs périodes pour les travaux de restauration ;
  • les indicateurs qui permettront d'évaluer la réalisation proposée.

Aujourd'hui, des modèles de prédiction sont développés par des scientifiques afin de connaître au mieux les conséquences des actions de restauration des cours d'eau[14].

Réintroduire des espèces comme auxiliaires de gestion

Ce mode de gestion peut - après évaluation scientifique - s'appuyer sur la réintroduction d'espèces fonctionnellement importantes (le castor par exemple, pour sa capacité à restaurer et entretenir des zones humides, des insectes pollinisateurs, les symbiotes d'espèces que l'on voudrait restaurer, etc.

Remplacer certaines espèces disparues ?

Des scientifiques et des gestionnaires songent à remplacer certaines espèces « récemment » disparues (grands herbivores, grands carnivores) qui jouaient des rôles fonctionnels et écopaysagers essentiels quand leurs fonctions écologiques ne peuvent être remplacés par une gestion restauratoire par l'homme.

C'est ainsi le cas des aurochs et tarpans reconstitués dans certains espaces naturels européens[15] et ils envisagent aussi d'expérimenter (en milieu confiné) des introductions telles que celle du lion ou de l'éléphant africain en Amérique du Nord pour respectivement « remplacer » le lion des cavernes et les espèces de mammouths qui n'ont pas survécu à la chasse préhistorique[16].

Les acteurs

Ce sont au niveau international l'ONU via le PNUE et la FAO par exemple, et dans le cadre de la convention mondiale pour la biodiversité, mais avec une tendance à rapprocher les actions de lutte contre la désertification et de protection du climat à ce thème (projet présenté à la convention de l'ONU pour la biodiversité à Nagoya en 2010, dans le pavillon de la biodiversité).

Des échelles émergentes existent, avec des sous-ensembles plus ou moins proche de certaines échelles biogéographiques, avec notamment l'Union européenne, le réseau AEWA, le réseau écologique paneuropéen, le G 77, la zone du corridor écologique méso-américain, qui développent leurs propres stratégies de gestion, protection et restauration de la biodiversité, en lien avec l'ONU.

Les gouvernements et de nombreuses agences y contribuent aux échelles nationales, ainsi que les régions et communautés locales où doivent concrètement s'appliquer les stratégies d'aires protégées et de restauration de réseaux écologiques

Les gestionnaires d'aires protégées s'appuient sur des réseaux scientifiques, des conseils scientifiques et les retours d'expérience pour améliorer leurs savoirs et savoir-faire. Enfin le tissu associatif local d'ONG est à l'origine de la plupart des projets et réalisation d'aires protégées.

Efficacité et limites

L'évaluation écologique des actions de restauration écologique se développe au fur et à mesure des retours d'expérience. Elle montre une efficacité au moins partielle de nombreuses mesures de restauration, mais parfois médiocre et souvent contraintes par certaines limites.

Évaluation : Par exemple, une récente méta-analyse[17] de 89 opérations de restauration écologiques faites dans un large éventail d'écosystèmes à travers le monde a montré une efficacité certaine : En moyenne, la biodiversité a progressé de 44 % et les services écosystémiques de 25 %. Cependant, les valeurs pour ces deux critères restaient faibles si on les compare aux écosystèmes intacts de référence. Les auteurs ont conclu que la restauration de la biodiversité peut effectivement concourir à améliorer le niveau de services écologiques, notamment dans les écosystèmes tropicaux terrestres, avec les limites qu'ils précisent.

Pour le cas des zones humides Moreno-Mateos et al. (2012) ont analysé les résultats de travaux de génie écologique pour 401 zones humides restaurées et 220 créées (sur la base notamment des structures biologiques). Au moment de l'évaluation, les communautés végétales et le fonctionnement biogéochimique (stockage du carbone dans les sols...) étaient respectivement à 26 % et 23 % sous des valeurs observées pour les sites de référence.

Pour le domaine marin, d'autres auteurs[18] estiment qu'il est urgent d'au moins tenter une restauration globale des pêcheries, à échelle mondiale. Il faut pour cela restaurer les écosystèmes marins. Or, dans 5 des 10 écosystèmes bien connus en 2009, la productivité de la pêche était en déclin[18]. Dans sept de ces écosystèmes, le niveau de surexploitation des ressources était atteint ou dépassé. 63 % des stocks de poissons ayant fait l'objet d'une évaluation dans le monde nécessitaient un plan de restauration, et des taux d'exploitation encore plus bas étaient nécessaires pour enrayer l'effondrement des espèces vulnérables. L'activité de pêche peut être combinée à des objectifs de conservation via le regroupement d'actions diversifiées de gestion restauratoire, incluant des interdictions et restrictions de capture et une adaptation des engins de pêche, en fonction du contexte local (qu'il faut donc suivre)[18]. L'impact des flottes internationales de pêche et l'absence de réelles alternatives à la pêche compliquent les perspectives pour la reconstruction des pêcheries dans beaucoup de régions pauvres, en soulignant la nécessité d'une perspective mondiale sur la reconstruction des ressources marines[18].

Limites : On en a décrit plusieurs :

  • Ce sont d'abord des seuils quantitatifs qu'il est impossible à ce jour d'atteindre ;
  • Ensuite tout milieu naturel est en grande partie le produit des espèces qui y vivent ; la disparition définitive de certaines espèces, et en particulier de grands herbivores et grands carnivores, d'espèces ingénieur (castor fiber par exemple) ou d'espèces plus modestes telles que les pollinisateurs peut donc y empêcher une restauration des états antérieurs ou du bon état écologique.
  • De même, là où les pluies elles-mêmes sont facteur d'eutrophisation à cause de leur teneur en azote d'origine agricole ou provenant de la circulation automobile (oxydes d'azote émis par les pots d'échappement), la restauration de milieux réellement oligotrophes (milieux à haute biodiversité en général) est difficile sans actions de gestion importantes, qui diminuent la naturalité du site.

Des travaux scientifiques sont en cours dans divers pays pour évaluer la possibilité d'en quelque sorte remplacer certaines espèces disparues par d'autres introduites à partir d'une autre région (le mammouth en Amérique du Nord, par l'éléphant d'Afrique par exemple).

Notes et références

  1. Askins, R. A. 1998. Restoring forest disturbances to sustain populations of shrubland birds. Restoration and Management Notes 16:166–173. CSA.
  2. La loi du 10 juillet 1976 en France a introduit l'obligation faite au maître d'ouvrage responsable d'un projet d’aménagement ayant des impacts sur l’environnement, de mettre en place dess mesures pour « éviter, réduire, et compenser » (séquence ERC). Cf Pierre Jacquemot, Le dictionnaire encyclopédique du développement durable, Sciences Humaines, , p. 87.
  3. Définitions proposée par Mermet, en 1992 et reprise par le COMOP Trame verte et bleue mis en place à la suite du Grenelle de l'environnement de 2007 ; Voir le Guide n°2 intitulé Appui méthodologique à l’élaboration régional de la TVB– Enjeux et principes de la TVB).
  4. Bell, G., & Gonzalez, A. (2009). Evolutionary rescue can prevent extinction following environmental change. Ecology Letters, 12(9), 942-948.
  5. Gonzalez, A., Ronce, O., Ferriere, R., & Hochberg, M. E. (2013). Evolutionary rescue: an emerging focus at the intersection between ecology and evolution. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, 368(1610), 20120404.
  6. http://www.irstea.fr/nos-editions/dossiers/ingenierie-ecologique/pollution-aquatique.
  7. http://www.irstea.fr/nos-editions/dossiers/ingenierie-ecologique/biodiversite.
  8. http://www.irstea.fr/nos-editions/dossiers/ingenierie-ecologique/risques-naturels.
  9. Julian D. Olden, N. LeRoy Poff ; Clarifying biotic homogenization Trends in Ecology & Evolution, Volume 19, Issue 6, June 2004, Pages 282-283
  10. David M. Wilkinson ; The long history of the biotic homogenization concept ; Trends in Ecology & Evolution, Volume 19, Issue 6, June 2004, Pages 283-284.
  11. Julian D. Olden, N. LeRoy Poff, Michael L. McKinney ; Forecasting faunal and floral homogenization associated with human population geography in North America ; Biological Conservation, Volume 127, Issue 3, January 2006, Pages 261-271.
  12. Olden J.D., LeRoy Poff N., Douglas M.R., Douglas M.E. and Faush K.D., (2004), « Ecological and evolutionary consequences of biotic homogenisation », Trends in Ecology and Evolution, n°19, pp.18-24.
  13. Malavoi - Biotec (2007), Manuel de restauration hydromorphologique des cours d'eau, Agence de l'eau Seine-Normandie.
  14. http://www.irstea.fr/la-recherche/unites-de-recherche/maly/dynam.
  15. Groupe Zones humides, 2018, Zones Humides Infos no 94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide, Le pâturage naturel, un concept peu développé en France, M. Michelot, « Zones Humides Infos n°94: Pâturage traditionnel ou original en zone humide », sur http://snpn.com,
  16. Josh Donlan, « Le retour des éléphants et des lions en Amérique », Pour la Science, no 368, (résumé).
  17. J. M. R. Benayas, A. C. Newton, A. Diaz, and J. M. Bullock (2009) ; Enhancement of Biodiversity and Ecosystem Services by Ecological Restoration: A Meta-Analysis. ; Science 325, 1121-1124 (Résumé en anglais).
  18. B. Worm, R. Hilborn, J. K. Baum, T. A. Branch, J. S. Collie, C. Costello, M. J. Fogarty, E. A. Fulton, J. A. Hutchings, S. Jennings, et al. (2009) Rebuilding Global Fisheries. ; Journal Science N°325, 578-585 ([Résumé, en anglais]).

Voir aussi

Articles connexes

À propos des principes généraux

  • André F. Clewell (dir.) et James Aronson (dir.) (trad. de l'anglais), La Restauration écologique : principes, valeurs et structure d'une profession émergente, Arles, Actes Sud, , 340 p. (ISBN 978-2-7427-9061-6, présentation en ligne)
  • Harold Levrel, Quels indicateurs pour la gestion de la biodiversité, Institut français de la biodiversité, coll. « Les cahiers de l’IFB », (lire en ligne)
  • Sara Cristofoli et Grégory Mahy, « Restauration écologique : contexte, contraintes et indicateurs de suivi », Biotechnol. Agron. Soc. Environ., vol. 1, no 14, , p. 203-211 (lire en ligne)
  • Barnaud, G., (1995), À l’interface de la pratique et de la théorie : l’écologie de la restauration, Natures Sciences Sociétés, horssérie « Recréer la nature », 36-50.
  • Bazin, P., Barnaud, G. (2002), Du suivi à l’évaluation : à la recherche d’indicateurs opérationnels en écologie de la restauration, La Terre et la Vie : revue d’écologie, supplément 9, 201-224
  • Bradshaw, A.D., (1996), Underlying principles of restoration, Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, 53, Supp. 1, 3-9.
  • Cairns, J., Jr., Heckman, J.R., (1996), Restoration ecology: The state of an emerging field, Annual Review of Energy and the Environment, 21, 167-89
  • Dufour, S., Piégay, H.(2009), From the myth of a lost paradise to targeted river restoration: Forget natural references and focus on human benefits, River Research and Applications, 25, 5, 568-581
  • Le Floc’h, É., Aronson, J. (1995), Écologie de la restauration : définition de quelques concepts de base, Natures Sciences Sociétés, hors-série « Recréer la nature », 29-35.
  • F. Rey, F. Gosselin et A. Doré, 2014, L'ingénierie écologique Action par et/ou pour le vivant ?, Ed. Quae
  • Quelques exemples vulgarisés de travaux de recherche utilisant la gestion restauratoire : dossier Irstea, 2014.
  • Gallet S. (coord.), 2011, Restauration écologique : Nécessité de construire des indicateurs pour un suivi efficace, Sciences Eaux & Territoires, n°5 (lire en ligne) .

À propos de la restauration de cours d'eau et zones humides

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  • River Restoration Center (2002) : Manual of River Restoration Techniques. RRC (télécharger)
  • Rutherfurd ID, Marsh KJ, Marsh N (2000) A Rehabilitation M anual for Australian Streams. Cooperative Research Centre for Catchment Hydrology. Land and Water Resources Research and Development Corporation. Canberra (592 p. en 2 volumes).

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