Le Malzieu-Forain
Le Malzieu-Forain est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Malzieu.
Le Malzieu-Forain | |||||
La tour dans le hameau des Ducs. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Mende | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac | ||||
Maire Mandat |
Colette Rouquet 2020-2026 |
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Code postal | 48140 | ||||
Code commune | 48089 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Malziolains | ||||
Population municipale |
484 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 9,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 19″ nord, 3° 19′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 855 m Max. 1 486 m |
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Superficie | 48,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Chély-d'Apcher (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Alban-sur-Limagnole | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord de la Lozère, en limite du département de la Haute-Loire et proche de celui du Cantal.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
Le Malzieu-Forain n'étant pas un village existant – bien que voilà quelques années, le Montruffet a bien été rebaptisé ainsi – , il désigne un ensemble de hameaux.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ruynes - Gendar », sur la commune de Ruynes-en-Margeride, mise en service en 1951[7]et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de précipitations de 729,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 70 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Malzieu-Forain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), prairies (7,6 %), zones urbanisées (0,7 %), eaux continentales[Note 5] (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Voir Le Malzieu-Ville quant à « forain » le mot dérive du latin forensis et de l'occitan fourès, signifiant « En dehors ».
Le Malzieu-Forain n'a pas vraiment de centre historique; c'est un ensemble de hameaux formant la campagne de Le Malzieu-Ville, la partie foraine, du Malzieu [20].
Cette même distinction a existé à Saint-Chély-d'Apcher, également en Lozère, commune issue en 1851 de la fusion des communes de Saint-Chély-Ville et Saint-Chély-Forain. Ce même principe persiste encore de nos jours dans la Nièvre.
Histoire
Avant le décret du , le Malzieu-Forain n'existait pas : ses communes faisaient partie du Malzieu-Ville. La création du Malzieu-Forain se fit vers 1793, deux sections y furent ainsi créées :
- la section de Mialanes qui rassemble les villages des Ducs, Mialanes, Fraissinet-Langlade et plus tard la Vialette. Elle possède sa propre église datant de 1903 et son cimetière ;
- la section du Montruffet qui comprend tous les autres villages : Brassalières, le Montchabrier, les Couffours-Bas, les Couffours Méjols, les Couffours-Hauts, la baraque de Fabre (ou de Prachurat), le Villard, le Nozier, le Montruffet, l'Estivalet, Villechailles, le Vernet, Mialanette, la Gardelle, le Soulier, la Chazette et la Salcette. La section partage avec le Malzieu-Ville, son église et son cimetière.
Au cours du XIXe siècle et à trois reprises en 1844, 1850 et 1851, des tentatives de fusion des deux communes du Malzieu ont été faites par le sous-préfet de Marvejols mais furent rejetées.
Lors de l'affaire de la bête du Gévaudan, deux victimes étaient du Malzieu-Forain de la section du Montruffet, l'une des Couffours-haut (attaque du ) et l'autre de Mialanette (). Concernant la victime de Mialanette, les lieux de l'attaque étant assez précisés dans les archives et autres documents d'époque, il est facile de s'y rendre et de les voir.
Politique et administration
Le Malzieu-Forain est une commune qui partage avec Château-Chinon (Campagne) (Nièvre) ; Pourcharesses (Lozère) ; Demi-Quartier (Haute-Savoie) ; Turquestein-Blancrupt (Moselle) ; Taillepied (Manche) ; Rouvres-sous-Meilly (Côte-d'Or) ; Le Plessis-Patte-d'Oie (Oise), la particularité d'avoir sa mairie située sur une autre commune : celle-ci se trouve sur le boulevard Robert de Flers au Malzieu-Ville.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2018, la commune comptait 484 habitants[Note 6], en augmentation de 5,68 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Annonciation de Mialanes, dans le hameau de Mialanes. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[25].
- La tour des Ducs, situé dans le village portant le même nom, vestige d'un ancien château des barons de Mercœur.
- La chapelle de la Gardelle, datant du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Augustin Trébuchon (1878-1918), né sur la commune au hameau de Montcharbier, berger. Il est resté dans la postérité comme étant le dernier soldat tué au combat lors de la Première Guerre mondiale.
- Léon Soulier (1924-2016), né au hameau de Villechailles, évêque du diocèse de Pamiers (1971-1987), puis du diocèse de Limoges (1988-2000).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ruynes - Gendar - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Malzieu-Forain et Ruynes-en-Margeride », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ruynes - Gendar - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Malzieu-Forain et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Sources : DENLF, TGF, Motte 2003, Chabalier 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église paroissiale de l'Annonciation », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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