Turquestein-Blancrupt
Turquestein-Blancrupt est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Turquestein-Blancrupt | |
![]() Vestiges du château de Turquesteien. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud |
Maire Mandat |
Michel Andre 2020-2026 |
Code postal | 57560 |
Code commune | 57682 |
Démographie | |
Gentilé | Turquestinois |
Population municipale |
12 hab. (2018 ![]() |
Densité | 0,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ 12″ nord, 7° 05′ 51″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 826 m |
Superficie | 30,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Phalsbourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.
Géographie
Turquestein-Blancrupt est une commune forestière qui occupe la vallée de la Sarre blanche, aussi appelée Blancrupt, au pied du Donon.
La commune est constituée de plusieurs hameaux et lieux-dits qui s'étendent sur une douzaine de kilomètres de long :
- le Pâquis
- le Petit Blancrupt (ou Chaude Poêle)
- la Fange
- Ricarville
- Turquestein
- le Kiboki
- le Storindal
- la Cense Manée
Urbanisme
Typologie
Turquestein-Blancrupt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (90,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), prairies (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Mentions anciennes
Le nom de la commune est attesté sous les formes[8],[9] : Bencelinus de Truchstein (1124, nom de personne), Durchelstein (1126), Truclisten (1128), Turchestein (1135), Turkestein ou Turcestein (1157), Turchesten et Durchestein (1186, chapitre de l'abbaye de la Haute-Seille), Druchstein ou Druchetein (1200-1260, Chronique), La châtellenie de Turkenstein (1314), Turkestein (1324), Le chestel de Durkestein (1346), Durkestain (1350), Durquesteim (1352), Dursquestain (1422, fiefs de Blâmont), Turckstein (1490), Durkelstein (XVe siècle, obituaire de la collégiale de Sarrebourg), Tricquestain (1534, chapitre de l'abbaye de la Haute-Seille), Terkestain (1561), Turquestein (1566), Durckstein (1589, domaine de Phalsbourg), Turquestain (1667, compte du domaine de Turquestein), Les Métairies-de-Turquestein[Note 2] (1719), cense de Turquestin (1756, département de Metz), Turquestin (1793), Türkstein (1871-1918), Turquestein-Blancrupt (1961).
Étymologie
D'après le toponymiste Ernest Nègre, il s'agit d'un nom de personne germanique Truogo, suivi du germanique stein[10] (pierre/rocher). Le [qu] de Turquestein est apparu par romanisation ou francisation du toponyme.
Politique et administration
Turquestein-Blancrupt est l'une des seules communes françaises avec Demi-Quartier (Haute-Savoie) ; Taillepied (Manche) ; Château-Chinon (Campagne) (Nièvre) ; Pourcharesses (Lozère) ; Le Malzieu-Forain (Lozère) ; Rouvres-sous-Meilly (Côte-d'Or) et Le Plessis-Patte-d'Oie (Oise) dont la mairie est située dans une autre commune : elle se situe sur le ban communal de Saint-Quirin.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 12 habitants[Note 3], en diminution de 25 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

Édifices civils
- Passage d'une voie romaine ;
- château de Turquestein ; datant du Xe siècle et sis sur un grand rocher à 460 mètres d'altitude ;
- la Roche des Fées ;
- le Grand Rougimont (observatoire) ;
- le Lampertstein (rocher) ;
- cabane Dersou ;
- les Trois Pierres (monolithes) ;
- Le Mirguet (sommet) ;
- le Rocher du Calice (rocher) ;
- le Bourguignon (sommet).
Édifices religieux
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, restaurée en 1895 par madame Clémence Jeanpierre. La statue de Notre-Dame-de-la-Délivrance, en bois, se trouve au presbytère de Saint-Quirin. Chapelle qui témoigne de l'ancienneté et de la vivacité de la dévotion à Notre-Dame de la Délivrance à cet endroit.
- Oratoire de Notre-Dame-de-la-Délivrance, sur la route du Donon.
Héraldique
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Blason | Coupé au 1 parti d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent et d'azur à trois fleurs de lys d'or ; au 2 d'or à l'étoile à six rais de gueules à la bordure du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- métairies réparties surtout en aval de la Sarre blanche.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Formations non-romanes ; formations dialectales, 1991
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Bibliographie et sources
- Le texte d'Arthur Benoit rédigé en 1860 s'intitule "la vallée du Blancrupt ou la vie en forêt". Il est republié in extenso par Jean-Pierre Kruch, avec une notice de présentation, dans l'opus Le temps perdu, 3, consacré à Victor Franck, Forestiers et bûcherons (1896), textes d'Arthur Benoit et Charles-Joseph Pariset, Jean-Pierre Kruch éditeur, Raon-L'Étape, , en particulier pp 13-46.
- Henri Lepage, Les Seigneurs, le château, la châtellenie et le village de Turquestein, Nancy, 1886 (notice BnF no FRBNF34132773)
- Henri Lepage, Statistique du département de la Meurthe, nombreuses éditions.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Turquestein-Blancrupt sur le site de l'Institut géographique national
- Turquestein-Blancrupt sur le site de l'Insee
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