Lautignac

Lautignac est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Lautignac

Vue aérienne.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Garonne
Maire
Mandat
Monique Pellizzer
2020-2026
Code postal 31370
Code commune 31283
Démographie
Gentilé Altinacois et les Lautignacais
Population
municipale
268 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 57″ nord, 1° 03′ 29″ est
Altitude Min. 281 m
Max. 351 m
Superficie 17,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Lautignac
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Lautignac
Géolocalisation sur la carte : France
Lautignac
Géolocalisation sur la carte : France
Lautignac

    Ses habitants sont appelés les Altinacois et les Lautignacais.

    Géographie

    Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Savès à 27 km au sud-ouest de Muret sur les cours d'eau le Ruisseau de Monsenac affluent du Ruisseau de la Saverette lui-même affluent du Touch.

    Communes limitrophes

    Lautignac est limitrophe de huit autres communes.

    Carte de la commune de Lautignac et de ses proches communes.

    Géologie

    Vue sur les Pyrénées.

    Le paysage est formé de combes et de lignes de crêtes, c'est le début des coteaux du Gers.

    Les coteaux (terrefort) sont des terres argileuses, le plus souvent de type argilo-calcaire, qui forment la majorité des sols des collines de molasses et marnes tertiaires de la région. Elles sont profondes, dures à travailler dès qu'elles sont trop sèches ou trop humides. Les réserves en eau y sont élevées. De fertilité moyenne à bonne, ce sont des terres à bon potentiel agronomique prédisposées aux cultures céréalières (blé, orge) et oléagineuses (tournesol, colza, sorgho...).

    La partie est est formée de boulbènes qui sont constituées de limons lessivés plus ou moins caillouteux "posés" sur une couche plus riche en argile. Ce sont des sols de couleur gris clair, à la fertilité naturelle faible, et qui sont sensibles à la battance, à la stagnation d'eau et au tassement. Les réserves hydriques y sont faibles. Le drainage comme l'irrigation sont souvent nécessaires pour assurer à ces sols ingrats un bon potentiel agronomique. Ces terrains sont plantés de maïs irrigué par le réseau pompant l'eau dans le lac de Savères.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 791 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Lautignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), prairies (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Lautignac proviendrait de l'anthroponyme gallo-romain Altignanus, qui possédait le domaine Altinaco vers 1100. Le nom évoluera en Lautinhaco vers 1300.

    Histoire

    Le « fundus » (= villa) de Altignanus se trouvait à Savères (une tradition orale décrit un souterrain reliant ces deux communes : ne s’agirait-il pas tout simplement du lien vers la maison du maître gallo-romain ?).

    Un tumulus (situé dans la vallée de la Saverette (affluent du Touch) recelant des pièces de monnaie est mis au jour en 1823, attestant une présence humaine à l'époque gauloise. Des prospections archéologiques n'ont pu localiser le site. mais une monnaie gauloise a été trouvée au lieu-dit le Tucau (distant de km). Au XIIe siècle. Scenebrun du Pin cède deux territoires et une église aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont Toumoustin (quartier de la grande Nère) qui est repris en 1234 par les cisterciens de Bonnefont, et La Tourasse, sur le site d'une motte castrale antérieure.

    L'église n'est pas celle de la paroisse de Lautignac, qui se trouve près de la seigneurie temporelle : la motte castrale des Falgar.

    Lautignac appartenait au diocèse de Lombez et à l'élection de Comminges. La commune possède un espace forestier important. En 1701, elle rachète les droits seigneuriaux au roi de France ; La Petite et la Grande Nère, quartiers appartenant autrefois à Sajas, agrandissent l'espace communal - 41 feux en 1881. Ces deux quartiers ont continué à appartenir à la paroisse de Sajas jusqu'à la Révolution. La population de la commune comptait 510 habitants en 1881.

    Douves toujours visibles (¾ de cercle), du XIIe siècle.

    Motte castrale

    Il est impossible de dater l'implantation de ce castrum sur ce site. Seule l'archéologie pourrait nous renseigner. Fut-il créé a novo ou doubla-t-il un habitat antérieur ?

    Les Hospitaliers occupent La Tourasse (route de la Castagnère) vers 1100 ; ils n'ont jamais eu la seigneurie spirituelle de Lautignac. Une paroisse existait donc ici, sur et aux alentours de la motte. Odon du Falgar est seigneur de Lautignac en 1274 puis, pendant quelques années, Bernard VIII de Comminges, de 1300 à 1304. Il est comte de Comminges en 1312.

    La Tourasse

    XIIe siècle (route de Plagnole à Savères)

    Ce site rappelle que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem avaient ici des possessions. La fondation hospitalière part d'une donation de terres en 1100. La position géographique donc stratégique du site est remarquable. En 1569, le grand prieur ordonne la destruction de la tour dite « Tourasse » et la construction d'une métairie employant des matériaux récupérés. En 1680, les frères visiteurs de l'ordre évoquent une métairie en ruine sur le site.

    La commune aurait porté le nom de Laulignac, si les cartographes de Cassini ne s'étaient pas trompés[20].

    La Résistance

    En 1942, le juge d'instruction de Muret, André Reboul, constitue avec quelques patriotes le groupe qui en 1944 deviendra le maquis de Rieumes.

    En 1943, le groupe se renforce et est rejoint entre autres par Jules Delattre, capitaine retraité de l'Armée de l'air, qui deviendra le commandant du maquis de Rieumes et par les Rieumois : le docteur Robert Roger (Médecin Capitaine de réserve), le docteur Charles Chwartz (médecinl lieutenant de réserve), Jean Lécussan (adjudant-chef retraité de l'Armée de terre). L'année 1943 est consacrée au recrutement, à la formation, à l'organisation des équipes dans les villages des cantons d'Auterive, de Carbonne, de Muret et de Rieumes.

    En 1944, les évènements s'accélèrent à la suite de parachutages annoncés par radio Londres, un dépôt d'armes est constitué à Rieumes. Le 1er juin « Messieurs, faites vos jeux », ce message annonce la mise en alerte. Le , deux autres messages « Le père la Cerise est verni » et « Véronèse était un peintre » annoncent le débarquement en Normandie. Dans la nuit, les groupes formés rejoignent la région boisée de Rieumes, ils se répartissent en trois compagnies dont une basée dans la forêt de Lautignac-Savères. À la fin juin, le dispositif est allégé car le juge Reboul rejoint le corps franc Pommiès avec 200 hommes.

    Stèle du maquis de Rieumes.

    Les faits marquants du maquis

     : Sabotage de la voie ferrée à Capens

     : Sabotage de lignes téléphoniques dans les cantons de Rieumes et de Carbonne.

     : Sabotage d'aiguillages et de pylônes HT à Noé.

     : Sabotage d'aiguillages et de pylônes HT à Muret.

     : Destruction de conduites de gaz souterraines à Carbonne.

     : Sabotage de pylônes HT à Le Fauga.

     : Sabotage d'aiguillages et de pylônes HT à Longages.

     : Coup de main sur un dépôt de carburant sur l'aérodrome de Francazal.

     : Sabotage d'aiguillages et de pylônes HT, destruction d'une station de pompage d'eau pour les locomotives à vapeur à Muret.

     : Destruction de panneaux de signalisation SNCF, sabotage de la voie ferrée, destruction de lignes téléphoniques à Muret.

     : Dépôt d'une gerbe aux monument aux morts et défilé dans les villes de Rieumes et Muret.

     : Embuscade allemande (mort du Lieutenant Roger CABE, responsable de la section destructions)

    Le , à 6 h du matin 4 bombardiers JU 88 attaquent et déversent leurs bombes sur une partie de la forêt dans la direction de Sajas mais le maquis occupe l'autre extrémité (voir plan). La partie bombardée de la forêt prendra feu. Vers midi, un drap blanc est posé par Berthe sur le pré de la "Rougeat", c'est le signal de l'arrivée des Allemands par la route. La colonne comprend 2 tractions avant, 6 camions, 1 auto-mitrailleuse, 1 ambulance et 200 hommes environ. Les combats dureront 3 heures et feront une vingtaine de victimes parmi les troupes allemandes. Vers 15 h, menacé d'encerclement le Maquis qui n'avait pas de blessé, se replie vers Montastruc Savès. (Voir plan).

    Plan d'évacuation.

     : Installation du maquis dans la forêt de Fabas.

    Le maquis poursuivra son action jusqu'à la libération de Muret le .

    Une stèle de remerciement aux populations de Savères et Lautignac est érigée en bordure de la forêt[21].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[22],[23].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur de Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Lautignac faisait partie de l'ex-canton de Rieumes) et avant le elle faisait aussi partie de la communauté de communes du Savès.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1899 1919 Barthélémy Despis   Cultivateur
    mars 1919 1944 Justin Pierre Laffont   Agriculteur
    mars 1944 1959 Lucien Delage   Agriculteur
    mars 1959 1983 Jean Bouchard   Agriculteur
    mars 1983 2001 Jean Soulès   Agriculteur
    mars 2001 2014 Alain Bouchard   Agriculteur
    mars 2014 2020 Jean Luc Abadie SE Agriculteur
    2020 En cours Monique Pellizzer    

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Lautignac[Note 5].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Lautignac s'établit à 142 000  en dépenses et 118 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 92 000  de charges (316  par habitant) pour 115 000  de produits (393  par habitant), soit un solde de 23 000  (78  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 7] pour 38 000  (41 %), soit 130  par habitant, ratio inférieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (179  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 127  par habitant en 2012 et un maximum de 219  par habitant en 2009 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 8] pour 44 000  (38 %), soit 149  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (182  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 149  par habitant en 2013 et un maximum de 156  par habitant en 2009.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lautignac[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 10] pour 43 000  (86 %), soit 149  par habitant, ratio inférieur de 55 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (329  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2011 et un maximum de 551  par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 11] pour une somme de 7 000  (14 %), soit 22  par habitant, ratio inférieur de 63 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (60  par habitant).

    Les ressources en investissement de Lautignac se répartissent principalement en[A2 4] :

    • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 3 000  (100 %), soit 9  par habitant, ratio inférieur de 75 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2012 et un maximum de 82  par habitant en 2010 ;
    • aucune subvention reçue.

    L'endettement de Lautignac au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :

    • l'encours de la dette pour un montant de 35 000 , soit 120  par habitant, ratio inférieur de 76 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (499  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 224  à 120  par habitant[A2 5] ;
    • l'annuité de la dette pour une valeur de 8 000 , soit 28  par habitant, ratio inférieur de 64 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (78  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 31  à 28  par habitant[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 23 000 , soit 78  par habitant, ratio inférieur de 50 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 78  par habitant en 2013 et un maximum de 132  par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2002 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2000.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25]. En 2018, la commune comptait 268 habitants[Note 15], en diminution de 4,96 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    299385432396597579520543551
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    566585596534539510515520479
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    410414363326350343327260248
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    222205171191201218258291266
    2018 - - - - - - - -
    268--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[28] 1975[28] 1982[28] 1990[28] 1999[28] 2006[29] 2009[30] 2013[31]
    Rang de la commune dans le département 342 314 314 351 340 329 320 327
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Après une baisse sensible, la population est actuellement en pleine croissance. En 2006, on dénombrait 101 foyers sur la commune dont seulement ¼ d'agriculteurs ou de retraités de l'agriculture.

    L'habitat se transforme et de nouvelles maisons sont construites par des habitants qui travaillent sur Toulouse.

    Économie

    La commune est fortement boisée, la vente des "coupes communales" a fait sa richesse pendant de longues années. Le travail hivernal dans les bois était un complément pour les petits fermiers et métayers de la commune.

    • Actuellement, l'agriculture reste importante avec des exploitations spécialisées dans l'élevage ou la polyculture.
    • Un aluminier, deux maçons, un carreleur, un plâtrier sont parmi les artisans.
    • Une entreprise de création de logiciel constitue le secteur tertiaire.

    Personnalités liées à la commune

    Lieux et monuments

    Les noms des disparus et leurs portraits sont inscrits sur le monument, ce qui est assez exceptionnel pour l'époque car on utilisait en général des photographies.

    Vie pratique

    Service public

    Le centre de secours et la gendarmerie les plus proches sont également situés à Rieumes.

    Enseignement

    L'école primaire, en regroupement pédagogique dispersé avec Labastide-Clermont, assure le cycle 3. Elle dépend de Rieumes pour l'enseignement secondaire (collège Robert-Roger).

    Activités sportives

    Un terrain de tennis, un terrain de football, un boulodrome de plein air, randonnée pédestre plus de 300 hectares de forêt avec des sentiers balisés sont à la disposition des sportifs.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Lautignac. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    7. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    8. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    9. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    10. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    11. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    12. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    13. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    14. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lautignac.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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