La Planète des singes : L'Affrontement

La Planète des singes : L'Affrontement ou L'Aube de la planète des singes au Québec (Dawn of the Planet of the Apes) est un film de science-fiction américain réalisé par Matt Reeves, sorti en 2014. Le scénario est de Mark Bomback, Rick Jaffa et Amanda Silver.

La Planète des singes : L'Affrontement
Logo du film La Planète des singes : L'Affrontement.
Titre québécois L'Aube de la planète des singes
Titre original Dawn of the Planet of the Apes
Réalisation Matt Reeves
Scénario Mark Bomback
Rick Jaffa
Amanda Silver
Acteurs principaux
Sociétés de production Chernin Entertainment
Ingenious Media
Soho VFX
TSG Entertainment
Pays d’origine États-Unis
Genre Science-fiction
Durée 130 minutes
Sortie 2014

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En 2016[1], alors qu’il tente d’inventer un médicament pour soigner la maladie d'Alzheimer, un chimiste du laboratoire Gen-Sys de San Francisco crée un virus très dangereux, le grippe simienne. Ce nom est donné car le médicament a été testé sur des singes et les a rendus plus intelligent. Ceux-ci se sont ensuite révolter contre les hommes et se sont enfuit dans la forêt de séquoias de Muir de l’autre côté du pont du Golden Gate. Le virus fait en revanche énormément de victimes chez les humains. Le taux de survie est d’un pour cinq-cents. Face à une telle hécatombe, la civilisation humaine s’effondre en quelques mois[2].

Dix ans plus tard, en 2026, les singes ont développé une société non étatique primitive et ont construit un village rudimentaire en haut d’un promontoire rocheux. Ils vivent de la chasse, de la pêche et communiquent essentiellement grâce à la langue des signes que leur chef, César avait apprise dans sa jeunesse. Celui-ci vient juste d’avoir un second fils. Le lendemain, son fils aîné Yeux Bleus et son ami Ash, alors qu’ils reviennent de pêcher, tombent nez à nez avec un homme. Paniquant, ce dernier, dénommé Carver, tire sur Ash puis appellent d'autres humains en renfort[2].

Les singes sont également alertés par la détonation de l'arme à feu et encerclent rapidement les importuns. Le chef de groupe, Malcolm, leur déclare qu'ils sont pacifiques et que la blessure d'Ash n'est qu'un malentendu. César leur hurle de partir sur le champ, ce qu'ils font. Le chef des singes demande ensuite à Koba, son singe de confiance, de les suivre. Le groupe d'homme composé entre autre de Carver, Malcolm, Alexander le jeune fils de celui-ci et d'Ellie la nouvelle compagne de Malcolm remonte dans leur voiture et rejoint un San Francisco en ruine et gagné par la végétation. Les humains y retrouvent Dreyfus le responsable de la communauté vivant là. Malcolm lui avoue l'échec de sa mission qui consistait à retrouver un ancien barrage afin d'alimenter à nouveau la ville en électricité[2].

Après avoir découvert la présence de la communauté humaine de San Francisco, Koba revient au village des singes. Il suggère à César d'attaquer le plus tôt possible les humains. Koba déteste les humains car il a été pendant des années le cobaye de recherches médicales au sein de laboratoires. Mais, le chef des singes veut éviter une guerre car ils ont trop à perdre. Le lendemain, César décide cependant de se rendre en ville avec ces singes pour faire une démonstration de force. Paniqués à leur vision, les humains se réfugient dans leur forteresse. César s'avance alors à cheval vers eux. Il les informe qu'il ne souhaite pas la guerre mais que, s'il le faut, il les combattra s'ils osent s'aventurer à nouveau sur le territoire des singes[2].

Après le départ des singes, Dreyfus tente de rassurer les humains. En effet, il dispose d'un important stock d'arme à Fort Point. Plus tard, en aparté, il prévient Malcolm que le rétablissement du barrage est leur seul solution pour reprendre contact avec le reste de l'humanité. S'ils ne font rien le refuge qu'ils ont bâtît ensemble pour relancer l'humanité s'étendra à son tour. Malcolm propose de retourner voir les singes pour négocier un accès au barrage. Dreyfus lui donne trois jours pour réussir. Sans cela, il lancera une attaque contre les singes[2]. Malcom repart donc avec son groupe vers la forêt mais s'avance seul jusqu'au village des singes. Après avoir montré le barrage à César, il obtient de ce dernier l'autorisation de le réparer à condition que les humains déposent leurs armes[2].

Koba, qui pense qu'il faut attaquer les humains alors qu'ils sont encore faibles, se rend en ville pour y espionner. Il y découvre les stocks d'armes et les préparatifs militaires qu'a ordonné Dreyfus. Sur le barrage, César découvre que Carver à cacher un fusil dans ses affaires. Furieux, il demande le départ immédiat des humains. Cependant son épouse étant malade, Ellie propose son aide pour la soigner. Ayant des médicaments, celle-ci parvient vite à guérir Cornelia l'épouse de César. Reconnaissant, le chef des singes leur offre l'aide des singes pour les réparations mais contrait Carver à retourner au campement des humains. Koba de retour parmi les siens accuse publiquement César d'aimer plus les humains que les singes. Ne pouvant laisser passer l'affront, le chef des singes attaque son désormais rival et l'oblige à se soumettre[2].

A la nuit tombée, Malcolm et ses hommes parviennent à refaire fonctionner le barrage et aperçoivent les lumières de la ville de San Francisco qui sont revenues. De son côté Koba retourne en ville pour voler une mitrailleuse, tue Carver puis tire sur César sans se faire voir. Maurice l'orang-outan conseille alors aux humains de quitter rapidement les lieux. Koba appuyer par Yeux Bleus, le fils de César, appellent les singes à réagir et à lancer une attaque immédiate contre les humains[2].

En ville, insouciants, les humains fêtent le retour de l’électricité. Les singes pénètrent dans la cité et s’empare du stock d’armes de Fort Point. Les humains, alertés, se réfugient dans leur forteresse pour se défendre. Ils tentent de résister à l’assaut des singes et utilisent une radio pour demander des renforts. Koba s’empare ensuite d’un véhicule blindé et défonce la porte de la forteresse. Les humains sont vaincus et tentent de s’enfuir. Mais, ils sont vite neutralisés ou capturés par leur assaillants. Cependant, Ash, l’ami de Yeux Bleus refuse d’obéir à Koba qui lui ordonne de tuer des humains. Furieux celui-ci s’empare du jeune singes et le précipite du haut d’un parapet pour montrer aux autres singes qui est désormais leur chef. Maurice et les singes fidèles à César sont quant à eux enfermer dans un bus tandis que les prisonniers humains sont emmenés dans des cages[2].

Dans la forêt, Malcolm, Ellie et Alexander retrouvent César gravement blessé. Le singe demande au humains de le ramener à la maison où il a grandi, dans la banlieue de San Francisco. Ellie ne pouvant l’opérer sans matériel, Malcom est obligé de se rendre en ville pour en récupérer. Lors de son aventure, il est repéré par un singe qui n’est autre que Yeux Bleus. L’humain lui apprend que son père est en vie et lui demande de le suivre jusqu’à son refuge. Arrivé sur place, Yeux Bleus apprend de la bouche de son père que Koba est le seul responsable de la guerre. César lui avoue qu’il pensait que les singes étaient meilleurs que les hommes. Il a découvert qu’ils sont pareils[2].

Pendant qu’Ellie soigne César, Yeux Bleus retourne en ville et, aider de quelques amis, ils délivrent les fidèles de son père. Profitant de la confusions, les humains parviennent à s’enfuir loin des singes[2].

Le lendemain, César et ses fidèles retournent discrètement en ville conduit par Malcolm. Il arrive par les sous-sols jusqu’à une tour où se sont rassemblés les singes. César et ses amis montent jusqu’en haut de la tour. Là, l’ancien chef défit le nouveau. Malcolm resté dans les sous-sol découvre que Dreyfus et ses hommes ont positionné de l'explosif C-4 pour faire exploser la tour. Malcolm les menace donc d’une arme pour leur demander d’attendre que César règle le problème. Dreyfus lui apprend alors qu’il est entré en contact radio avec une base de militaires et que ceux-ci sont en route. Puis, fou de haine envers les singes, il déclenche les explosifs. La Tour vacille mais ne s’effondre pas. Plusieurs singes sont tués par le choc. Cela n’empêche pourtant pas César et Koba de continuer leur combat. César fini par projeter son rival dans le vide mais celui-parvient à s’agripper à une poutre d'une main. César lui la prend puis le fait tomber dans le vide[2].

Malcolm, qui a survécu à l’explosion parvient à s’extirper des décombres, remonte à la surface tandis que les singes descendent de la tour. L’humain avertit son ami singe que des militaires sont en approche pour l'attaquer. César lui demande alors de partir avec ses proches avant que la guerre n’éclate. Et, après s’être dit adieu, les singes quittent la ville[2].

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

Sources  : Allodoublage[6], Doublage Québec[5] et RS Doublage[4].

Production

Développement

Initiée en 1968 la saga La Planète des singes, renaît pour la deuxième fois sur les écrans de cinéma en août 2011 avec le film La Planète des singes : Les Origines. Ce film est bien accueilli par la critique et franchit le seuil des 175 millions de dollars aux États-Unis[7]. Fort de ce succès le studio 20th Century Fox annonce en novembre 2011 la mise en chantier d'un autre film avec les même producteurs à la barre, Peter Chernin et Dylan Clark[8]. Très vite, l'acteur principale du précédent film, Andy Serkis, est confirmé pour interpréter à nouveau en capture de mouvements le rôle du singe César[8]. Le réalisteur Rupert Wyatt et les scénaristes Rick Jaffa et Amanda Silver sont aussi de retour pour cette suite[8]. Une date de sortie est même annoncée en mai 2012 : le 23 mai 2014[9],[10].

La première ébauche de scénario, provisoirement intitulée Icarus est prévue comme étant un lien entre Les Origines et le film La Planète des singes de 1968[8]. Peu après, le scénariste Scott Z. Burns, auteur de La Vengeance dans la peau (2007) et Contagion (2011), est engagé pour développer l'intrigue qui est désormais titrée La Planète des singes : L'Affrontement[8],[11]. Les producteurs souhaitent désormais montrer ce qu'il est advenu des humains et des singes intelligents au lendemain de la pandémie qui est suggérée à la fin du premier film[12]. Le scénario est ensuite plusieurs fois remanier durant les semaines suivantes. Cependant la date de sortie du film déterminée par le studio, elle, n'évolue pas. Peu convaincu par ses nombreux remaniants et trouvant que le délais de production est désormais trop court, le réalisateur Rupert Wyatt préfère quitter le projet en septembre 2012[8],[9],[10]. Il est alors remplacé en octobre par Matt Reeves, le réalisateur de Cloverfield (2008) et de Laisse-moi entrer (2010)[13],[10] tandis Mark Bomback, l'auteur de Die Hard 4 : Retour en enfer (2007) et de Total Recall : Mémoires programmées (2012) succède à Scott Burns au scénario[14].

Reeves qui vient d'être père est frappé par l'évolution de César dans le premier film. Le personnage s'étoffe et prend de l'épaisseur, son savoir s'étend et sa manière de communiquer avec les autres singes évolue. Cela lui parlait beaucoup émotionnellement et lui rappelle l'éveil de son propre fils[12]. Il indique « Ce qui m'intéressait, dans ce développement de l'intrigue, c'était de reprendre ce personnage, en l'espèce un révolutionnaire, et d'en faire un meneur de primates »[15].

Préproduction

Le réalisateur Matt Reeves et les comédiens Jason Clarke, Keri Russell et Andy Serkis au San Diego Comic-Con le 20 juillet 2013.

La société de production d'effets spéciaux Weta et le directeur des effets visuels Joe Letteri sont de retour pour réaliser les trucages numériques[16]. Comme pour La Planète des singes : Les Origines, les singes sont interprétés par des acteurs en justaucorps de capture de mouvements[16].

Pour concevoir la civilisation simiesque naissante, le concepteur Aaron Sims et son équipe artistique fournissent de nombreuses illustrations de singes sillonnant la forêt où ils ont élu domicile, des scènes où les singes chasse la faune pour assurer leur subsistance, du village des singes où des projection d'un César vieillissant[17]. Le textureur Aaron Beck est spécialement chargé du vieillissement sous la direction de Gino Acevedo. Ils réalisent une série de vieillissement des personnages. Ils ne rajoutent pas forcement des rides mais travaillent à altérer sa coiffure et à ajouter des cheveux grisonnants[17].

Matt Reeves et créatrice de costumes Melissa Bruning décident de ne pas vêtir les singes. Le réalisateur explique qu'il avait « toujours le sentiment que si les primates étaient intelligents et d'une force physique de loin supérieure à celle des hommes, avec des niveaux analogues de profondeur émotionnelle et intellectuelle, il n'en avait pas pour autant les mêmes besoins physiques »[17]. Le réalisateur souscrit plutôt à l'idée que les primates s'ornent de peinture tribale primitives[17].

Tournage

Le tournage débute en avril 2013 autour de Campbell River et à l'île de Vancouver en Colombie-Britannique puis déménage pour La Nouvelle-Orléans en Louisiane de mai à juillet[10]. Toujours en Louisiane, le tournage se délocalise au centre d'assemblage de Michoud construit par la NASA pour abriter des fusées et au parc d'attractions abandonné de Six Flags[18].

Pour représenté le San Francisco post-apocalyptique, le réalisateur et son directeur de la photographie Michael Seresin réalisent quelques plans dans la baie mais se servent essentiellement de la ville de La Nouvelle-Orléans. Là, le superviseur artistique James Chinlund se sert d'îlots urbains dévastés par l'ouragan Katrina pour figurer une cité à l'abandon[19].

Au parc de Six Flags, James Chinlund construit le village des singes. Conçu comme une place forte, le village est un assemblage d'arbres abattus lies entre eux au sommet d'une montagne. Il inclut également une passerelle centrale et une cour où se trouve le trône de César et un monolithe rituel[20].

Postproduction

En Nouvelle-Zélande, dans les studios de Weta plus de 800 infographistes sont engagés pour réalisés les trucages de postproduction. En plus du travail sur les acteurs des principaux singes, les graphistes doivent combler les arrières-plans notamment en rajouter de nombreux singes[21].

Bande originale

Pour La Planète des singes : L'Affrontement, le réalisateur Matt Reeves retrouve le compositeur Michael Giacchino. Celui-ci avait déjà travaillé avec lui sur Cloverfield (2008) et Laisse-moi entrer (2010) ces deux précédents films[22]. Giacchino est un amateur de films de genre et de films de science-fiction, notamment de la saga La Planète des singes. Il indique à ce sujet « Je dois être l'un des plus grands fans de La Planète des singes [...] et toute ma vie d'alors tournait autour de La Planète des singes. J'avais une cabane en carton dans les arbres, où on pouvait s'asseoir, et où j'avais disposé mes figurines - qui sont maintenant dans mon bureau. C'est donc une opportunité en or de revisiter mon enfance tout en innovant »[22].

Giacchino est également un admirateur de Jerry Goldsmith, le compositeur du premier film de la saga des singes. Cependant pour Giacchino « quand on visionne le premier film aujourd'hui avec du recul, on est frappé par le peu d'émotion que dégage la musique »[22]. C'est un son expérimental que les compositeurs ne peuvent plus se permettre aujourd'hui. Et contrairement au premier film où c'est le point de vue des humains qui prime, dans L'Affrontement ce sont les singes les héros[22]. Il faut suggerer au spectateur de l'empathie pour eux car ils sont une race qui lutte pour survivre. Cependant, derrière les sentiments qu'on ses nouveaux singes se cache une pulsion primate qu'ils s'efforcent d'enduire et que les humains ont réussi à contrôler. Cela permet au compositeur d'explorer une grande palette d'émotion et de bestialité[22].

Giacchino veut procurer de l'émotion. Il aime que sa musique son empreinte de tristesse. Pour lui, tout ce qui arrive aux protagonistes des deux camps est porteur d'une infinie tristesse[22]. Il souhaite par sa mélodie faire comprendre aux spectateurs pourquoi chaque personnage agit bien ou mal[22].

La partition de L'Affrontement a un lien avec celle de Goldsmith pour le film de 1968. Il s'agit du percussionniste Emil Richards. Giacchino a en effet souhaiter apporter un lien en s'associant avec le percussionniste pour composer sa partition[22].

Accueil

Accueil critique

Le film est bien accueilli par les critiques de cinéma. Sur le site Rotten Tomatoes, il obtient le score de 90 % pour un total de trois cent quinze critiques[23]. Il dispose d'une note plus basse, à 79 %, basée sur quarante-huit avis, sur le site Metacritic[24]. En France, il reçoit des critiques majoritairement positives ; le site Allociné propose une note de 3,6 sur 5 à partir de l'interprétation de 33 titres de presse[25].

Box-office

La Planète des singes : L'Affrontement est un succès commercial avec 710 644 000 dollars de recettes pour un budget de 170 000 000 de dollars[3]. Il se hisse à la huitième place annuelle en Amérique du Nord et à la huitième place au niveau mondial[3]. En France, avec 3 783 000 entrées, le film se classe en sixième position du box-office de l’année 2014 derrière le film de science-fiction Lucy (4e) mais devant Interstellar (15e), Les Gardiens de la galaxie (17e), Divergente (37e), Godzilla (42e), Edge of Tomorrow (45e), Transendance (64e) et Robocop (70e)[26].

Résultats au box-office par région/pays
Pays Box-office
(2014)
Classement de l'année
(2014)
Monde 710 644 000 US$ 8e
France 3 783 000 entrées 6e
États-Unis 208 545 000 US$ 8e
Europe 18 367 000 entrées[27]

Distinctions

Le film obtient essentiellement des prix pour ses effets spéciaux ainsi que pour le travail d'acteur d'Andy Serkis[28].

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Awards du film sur l'Internet Movie Database[28]. Ici sont listés les principaux prix.

Récompenses

Le film obtient les récompenses suivantes :
Année Cérémonie ou récompense Prix Lauréat(es)
2015 Annie Awards Animation d'un personnage dans un film en prise de vue réelle Daniel Barrett, Alessandro Bonora, Dejan Momcilovic, Paul Story et Eteuati Tema
Critics' Choice Movie Awards Meilleurs effets visuels
Denver Film Critics Society Meilleur film de science-fiction ou d'horreur
Empire Awards Meilleur acteur Andy Serkis
Indiana Film Journalists Association Meilleur performance vocale ou de capture de mouvement Andy Serkis
Satellite Awards Meilleur montage William Hoy et Stan Salfas
Meilleurs effets visuels Matt Kutcher, Joe Letteri et Dan Lemmon
Visual Effects Society Awards Meilleur effets visuels dans un film en prise de vue réelle
Meilleur personnage animé dans un film en prise de vue réelle César
Meilleur composition dans un film en prise de vue réelle

Nominations

Le film obtient les nominations suivantes :
Année Cérémonie ou récompense Prix Lauréat(es)
2014 Camerimage Meilleur film en images de synthèse Michael Seresin
Phoenix Film Critics Society Meilleurs effets visuels Matt Kutcher, Dan Lemmon et Joe Letteri
Meilleurs cascades
St. Louis Film Critics Association Meilleurs effets visuels
Teen Choice Awards Meilleur film de l'été
Washington DC Area Film Critics Association Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
2015 Australian Academy of Cinema and Television Arts Awards Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
Art Directors Guild Meilleur film fantastique
British Academy Film Awards Meilleurs effets visuels Daniel Barrett, Dan Lemmon, Joe Letteri et Erik Winquist
Critics' Choice Movie Awards Meilleur film de science-fiction ou d'horreur
Empire Awards Meilleur film
Meilleur film fantastique ou de science-fiction
Meilleur réalisateur Matt Reeves
Gold Derby Awards Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
Meilleurs effets visuels Daniel Barrett, Dan Lemmon, Joe Letteri et Erik Winquist
Houston Film Critics Society Réalisation technique
Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
Indiana Film Journalists Association Meilleur film
International Online Film Critics Meilleurs effets visuels Daniel Barrett, Dan Lemmon, Joe Letteri et Erik Winquist
London Film Critics Circle Réalisation technique de l'année Joe Letteri
Motion Picture Sound Editors Dialogues et doublage en anglais
Musique dans un long métrage Paul Apelgren
Effets sonores et bruitages dans un long métrage en anglais
Oscars Meilleurs effets visuels Daniel Barrett, Dan Lemmon, Joe Letteri et Erik Winquist
Satellite Awards Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
Saturn Awards Meilleur film de science-fiction
Meilleur acteur dans un second rôle Andy Serkis
Meilleure réalisation Matt Reeves
Meilleur maquillage Bill Terezakis et Lisa Love
Meilleurs effets spéciaux Daniel Barrett, Dan Lemmon, Joe Letteri et Erik Winquist
Meilleur jeune acteur Kodi Smit-McPhee
Meilleure musique Michael Giacchino
Visual Effects Society Awards Meilleure photographie virtuel dans un film en prise de vue réelle
Meilleur personnage animé dans un film en prise de vue réelle Koba

Analyse

Pour le scénariste Mark Bomback, l'intrigue explore les tiraillements qu'éprouve César. Il doit beaucoup à l'espèce humaine mais doit aussi préserver les singes. Le scénariste indique que « l'équilibre est bien fragile entre le pacifisme de César et la politique d'apaisement des humains »[15]. César ne cherche pas à nuire aux hommes. Aux yeux de Bomback, « César avait tout d'un Gandhi mâtiné de Che Guevara. Il ne cherche pas la bagarre, mais il ne s'y dérobera pas si les circonstances l'exigent »[29]. Cela renvoie également à une thématique importante de la saga La Planète des singes : le racisme[29].

Le scénario développe aussi le personnage de Koba qui gagne en personnalité et en stature dans la société des singes depuis sa libération de la ménagerie dans le film Les Origines. « Nous voulions montrer comment Koba a évolué sous la houlette éclairée de César » indique Bomback[29]. La foi de César en Koba et la trahison de ce dernier est ce qui donne un tour dramatique à l'intrigue. La trahison de Koba montre la faille tapie au tréfonds de chaque être humain. Celle qui fait basculer un héros en monstre. Koba n'est pas le grand méchant de l'histoire. « Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure que le spectateur commence à comprendre que Koba pourrait bien être l'antagoniste potentiel du film »[19].

Exploitation

Éditions en vidéo

La Planète des singes : L'Affrontement sort en novembre 2014 en DVD, en Blu-ray, en Blu-ray trois dimensions et dans une édition limitée comprenant les trois supports. L'édition DVD comprend comme bonus le documentaire Créer un César plus vrai que nature[30].

Produits dérivés

En 2014, pour accompagner la sortie du film, plusieurs produits dérivés sont mis sur le marché. L’éditeur de bande dessinée Boom! Studio réalise Dawn of the Planet of the Apes, une histoire qui sert de prélude au film notamment en approfondissant les personnages de Koba et de Malcolm[31]. Une courte histoire intitulée Dawn of the Planet of the Apes: Contagion est également publiée. Elle présente le passé du personnage d'Ellie[32].

L'éditeur de romans Titans Books sort une mise en roman écrite par Alex Irvine ainsi qu'une préquelle écrite par Gregory Keyes et intitulée Dawn of the Planet of the Apes: Firestorm[Note 1],[33]. Ce dernier met en avant les singes César, Cornelia, Koba, Maurice, Rocket et présente le passé de l'antagoniste humain Dreyfus[33].

La société NECA produit une gamme de jouets[34]. Elle est composée de deux collections, les singes classiques et singes modernes[35]. Pour les singes classiques, ils reprennent huit personnages des premiers films de la saga. Pour les singes modernes, ce sont les personnages de César, de Koba, de Maurice et du gorille Luca qui ont droit à une figurine[35]. Pour ces derniers figurines, les artistes de NECA utilisent les modèles de singes numériques fournis par le studio d'effets visuels Weta[35].

Notes et références

Notes

  1. « Tempête de feu » en français.

Références

  1. (en) « War for the Planet of the Apes: What Year Does the Original Take Place? », sur Heavy.com, (consulté le ).
  2. Liardet 2021, p. 228.
  3. (en) « Dawn of the Planet of the Apes », sur BoxOfficeMojo.com (consulté le ).
  4. « Fiche du doublage français du film », sur RSdoublage (consulté le ).
  5. « Fiche du doublage québécois du film », sur Doublage.qc.ca (consulté le ).
  6. « Fiche du doublage français du film », sur Allodoublage (consulté le ).
  7. Bond et Fordham 2014, p. 214.
  8. Bond et Fordham 2014, p. 220.
  9. (en) « Another Fox Shocker: Is Rupert Wyatt Exiting Dawn Of The Planet Of The Apes? », sur Deadline.com, (consulté le ).
  10. Liardet 2021, p. 229.
  11. (en) « Contagion Writer Tapped to Pen ‘Rise of the Planet of the Apes Sequel », sur HollywoodReporter.com, (consulté le ).
  12. Bond et Fordham 2014, p. 222.
  13. « Matt Reeves réalisera la suite de La Planète des singes : les origines », sur AlloCiné.fr, (consulté le ).
  14. (en) « Wolverine Writer Tapped for Dawn of the Planet of the Apes », sur HollywoodReporter.com, (consulté le ).
  15. Bond et Fordham 2014, p. 223.
  16. Liardet 2021, p. 235.
  17. Liardet 2021, p. 237.
  18. Liardet 2021, p. 230.
  19. Bond et Fordham 2014, p. 225.
  20. Liardet 2021, p. 231.
  21. Liardet 2021, p. 236.
  22. Bond et Fordham 2014, p. 134.
  23. (en) « Dawn of the Planet of the Apes (2014) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  24. (en) « Dawn of the Planet of the Apes (2014) », sur Metacritic (consulté le )
  25. La Planète des singes : L'Affrontement sur Allociné
  26. « Les entrées en France - Année: 2014 », sur JPbox-office.com (consulté le ).
  27. (en) « Dawn of the Planet of the Apes », sur lumière.obs.coe.int (consulté le ).
  28. (en) « Distinctions de La Planète des singes - L'Affrontement », sur l'IMDb (consulté en ).
  29. Bond et Fordham 2014, p. 224.
  30. « La Planète des Singes : L'Affrontement (2014) - DVD », sur DVDfr.com (consulté le )
  31. « Dawn of the planet of the Apes », sur Bedetheque.com (consulté le ).
  32. (en) « Exclusive Preview! Dawn of the Planet of the Apes: Contagion », sur 13thdimension.com, (consulté le ).
  33. Liardet 2021, p. 246.
  34. Bond et Fordham 2014, p. 176.
  35. Bond et Fordham 2014, p. 178.

Annexes

Bibliographie

  • Jeff Bond et Joe Fordham (trad. de l'anglais), La Planète des singes : Toute l'histoire d'une saga culte, Paris, Huginn & Muninn, , 256 p. (ISBN 978-2-36480-279-7).
  • Didier Liardet, La Planète des singes, Draguignan, Yris, , 272 p. (ISBN 978-2-91221-548-2).

Articles connexes

Liens externes

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