L'Abergement-de-Cuisery

L'Abergement-de-Cuisery est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir L'Abergement (homonymie).

L'Abergement-de-Cuisery

L'église Saint-Christophe.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Louhans
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Bresse
Maire
Mandat
Thierry Colin
2020-2026
Code postal 71290
Code commune 71001
Démographie
Gentilé Abergementais[1]
Population
municipale
797 hab. (2018 )
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 44″ nord, 4° 57′ 39″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 212 m
Superficie 7,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tournus
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cuiseaux
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
L'Abergement-de-Cuisery
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
L'Abergement-de-Cuisery
Géolocalisation sur la carte : France
L'Abergement-de-Cuisery
Géolocalisation sur la carte : France
L'Abergement-de-Cuisery

    L'Abergement-de-Cuisery fait partie de la Bresse louhannaise et son territoire est situé aux limites méridionales du département de Saône-et-Loire, ainsi qu'aux limites sud de la région Bourgogne-Franche-Comté, mais aussi aux limites méridionales des parlers d’oïl. Les patois de cette partie du val de Saône sont très influencés par les dialectes franco-provençaux.

    La commune fut également dénommée Abergement-les-Cuisery dans le dictionnaire des postes de l'Empire[2] publié en 1859.

    La commune est adhérente à la communauté de communes Terres de Bresse dont le siège est situé dans la commune voisine de Cuisery.

    Historiquement, la paroisse qui dépendait en grande partie de l'abbaye bénédictine de Tournus, fut rattachée au duché de Bourgogne au XIIIe siècle à l'instar de l'ensemble de ce secteur de la Bresse.

    La mairie est située à 178 m d'altitude et les habitants de la commune se dénomment les Abergementais et les Abergementaises.

    Géographie

    Situation

    Le village de l'Abergement-de-Cuisery fait partie de la Bresse louhannaise. Le territoire communal se situe dans le sud du département de Saône-et-Loire, dans l'arrondissement de Louhans.

    Le territoire communal est très proche des limites septentrionales du département de l'Ain et de région Auvergne-Rhône-Alpes, dont il n'est séparé que par le territoire des communes de Préty et de La Truchère.

    Le territoire communal se situe dans la vallée de la Saône, un important axe fluvial et routier. La commune est située à km au nord de Cuisery, à 25 km au sud-ouest de Louhans, sous-préfecture et à 35 km de la ville de Mâcon, préfecture du département.

    Description

    L'Abergement-de-Cuisery est un village de type rural, sans réel bourg central, mais comprenant une église et une mairie, divisé en plusieurs hameaux dispersés dans une plaine alluvionnaire à proximité de la Saône.

    Communes limitrophes

    Lacrost Simandre Loisy
    Lacrost N Loisy / Cuisery
    O    L'Abergement-de-Cuisery    E
    S
    Préty Préty / Cuisery Cuisery

    Géologie et relief

    L'Abergement-de-Cuisery se situe dans la plaine de la Bresse, comprise entre la Saône à l'ouest, le Doubs au nord, le massif du Jura à l'est, et la Dombes au sud.

    La Bresse correspond à la partie centrale du fossé bressan. Il s'agit d'un vaste fossé d'effondrement, datant de l'Oligocène et formé par distension lors la formation de la chaîne des Alpes. Ce bassin qui fut un lac s'est rempli progressivement d'alluvions et de colluvions à la fin du Cénozoïque et durant le Quaternaire.

    Le sous-sol de la commune est en grande partie constitué par des limons (niveau d'altitude de 195200 m) et par les sables de Chagny[3].

    Hydrographie

    Le bief du moulin Richy est le seul cours notable de la commune[4].

    Climat

    Le climat de cette partie de vallée de la Saône où est implantée le village de L'Abergement-de-Cuisery est de type océanique tempéré à tendance continentale : les précipitations y sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celles-ci durant le printemps et l'automne. Durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie.

    Les hivers se caractérisent par une ambiance froide et humide principalement due aux bancs de brouillards et au froid continental

    Les étés sont chauds et secs en raison de l’influence méridionale (vent du midi).

    Tableau des températures

    Pour la ville de Mâcon, commune proche de L'Abergement-de-Cuisery, les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes.

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[5]

    Voies de communications

    Plan communal avec la route des Alpes (ligne droite située au sud de la carte)

    Les voies routières

    Le territoire communal est traversé dans sa partie sud par la route départementale no 975

    La Route Départementale 975 (ex-RN 75)

    La route nationale 75, était la dénomination de la grande route qui traversait Cuisery et L'Abergement-de-Cuisery à sa création en 1824. Cette route a toujours été dénommée, « route de Tournus » au niveau du territoire de L'Abergement (secteur dit de la « Basse froidière » et « Les Sables »).

    Dans un sens plus large (et historique), cette route commençait à son origine à l'ancien pont sur la Saône et fut longtemps dénommée « Route des Alpes » (nom qu'elle porte d'ailleurs encore, de façon officielle, sur le territoire de L'Abergement-de-Cuisery ainsi que sur le territoire voisin de Lacrost, première commune traversée par cette route).

    Cette voie menait de Chalon-sur-Saône par Tournus à Grenoble, puis au Trièves et fut prolongée à plusieurs reprises après 1824 : jusqu'à Aspres-sur-Buëch de 1824 à 1842, puis à Serres jusqu'en 1950 et enfin jusqu'à Sisteron jusqu'en 2006 avant que cette route nationale soit déclassée dans son intégralité à la suite de la réforme de 2005, et sa gestion est confiée aux départements traversés. Un site internet bien documenté présente l'histoire de cette route mythique[6]

    Toutefois, dans le département de Saône-et-Loire, cette route avait déjà été déclassée en 1972, en route départementale 975 (RD 975), lors d'une première réforme.

    Urbanisme

    Typologie

    L'Abergement-de-Cuisery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournus, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,2 %), forêts (27,6 %), zones urbanisées (13,1 %), terres arables (12,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Morphologie urbaine

    Le territoire communal de L'Abergement ne présente pas de véritable bourg central. La vocation essentiellement agricole de la commune a eu pour conséquence la création d'une vingtaine de hameaux éparts, généralement constituées autour de quelques fermes.

    Depuis quelques années l'implantation de quelques bâtiments, notamment des villas d'habitation permettent d'identifier un début d'agglomération semi urbaine comprenant les hameaux de Loire, Breuil et La Froidère.

    Hameaux de la commune

    La liste ci-dessous présente ces hameaux depuis le nord du territoire vers le sud.

    • Moulin Richy
    • Porteau Richy
    • Loire
    • La mare
    • Breuil
    • La Villeneuve [Note 3]
    • La Bonde
    • Les cours Michelet
    • La Fraigne
    • Moulin Terrier
    • La Froidière
    • Les sables

    Logement

    Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 364; 312 sont des résidences principales, 30 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 22 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 361 et celui des appartements de 3[14].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de L'Abergement-de-Cuisery est situé en zone de sismicité n°2 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 2Sismicité modéréeaccélération = 0,84 m/s2

    Toponymie

    Étymologie du terme « L'abergement »

    L'historien Pierre Duparc note, dans son article « Les tenures en hébergement et en abergement », que les deux termes sont apparus tous deux au plus tôt vers le XIe siècle, trouvant leur formation dans les verbes « heberger - esbergier » et « haberger - abergier »[17]. La racine de ces mots est germanique avec un sens de « loger » ou « camper »[18]. Ces mots connaîtront un certain nombre de dérivés selon les régions et notamment dans le sud-est où il prendra la forme de « albergum » et notamment le « sens de maison, famille, tènement et même de fief, seigneurie »[19],[20].

    Les historiens et époux Leguay indiquent que le terme d'« albergement » se distingue de celui de « abergement » ou « hostice »[21]. Il semble être l'équivalent d'albergum mais avec un « sens d'exploitation ou de famille » comme en Savoie ou en Suisse[20]. Le comtois, Théodore Perrenot, publie en 1942 un livre sur "La toponymie burgonde" dans lequel il indique : « Hariberga (...). En Burgondie, le mot est devenu abergamentum, puis abergement, albergement, fréquent dans le Doubs, le Jura, la Côte-d'Or, l'Ain, la Suisse romande »[18].

    Le nom de la commune est composé de deux termes principaux

    • L'Abergement
    Ce terme peut provenir de la forme latinisée Albergamentum (tel qu'il a été répertorié dans la Dombes), voire Abbergamentis (tel qu'il a été identifié en Suisse romande) et désigne « l'albergement »[22].
    L'albergement' est un contrat féodal par lequel un paysan  tenanciers libres ou serfs albergataires[21]  recevait d'un seigneur une terre pour une longue période moyennant une redevance annuelle, appelée introge[23],[21]. Cette forme de tenure était l'équivalent d'une location ou bail emphytéotique ou emphytéose[19].
    Ce terme était essentiellement utilisé au Moyen Âge dans le Dauphiné et en Savoie[24]. Les bénéficiaires d'un albergement pouvaient être appelés les « albergers ».
    • Cuisery
    La première mention du nom de Cuisery, commune voisine, remonte à l'année 1119, et celle-ci nous indique une appellation de l'église sous le nom de « Ecclesia de Cuisiriaco » qui est une dénomination latine correspondant au patronyme Casurius, qui selon le toponymiste Ernest Nègre[25] devait correspondre au maître des lieux à l'époque gallo-romaine, sous entendant que le secteur devait être occupé par une villa romaine.

    Histoire

    Préhistoire

    Durant l'ère tertiaire, le secteur actuel de la Bresse correspond à la partie centrale de ce qui était un immense lac qui s'étendait du sud des Vosges au nord du massif du Vercors. Cette immense étendue d'eau se déversait vers la mer Méditerranée au sud de ce qui correspond, au XXIe siècle, au secteur la ville de Valence, près du confluent de la Drôme avec le Rhône. Le verrou glaciaire formé par les monts du Vivarais et du Tricastin jouait le rôle de plan d’eau régulant le niveau de ce lac.

    Vers le milieu de l'ère tertiaire, à l’oligocène et au miocène, de vastes mouvements géologiques provoquèrent l’écoulement des eaux vers le sud et l’assèchement progressif du lac bressan. Le sol humide et marécageux fut propice à un boisement important, les résidus alluvionnaires importants charriés par les cours d’eau nombreux ayant considérablement enrichi un environnement plutôt pauvre et imperméable. C’est probablement ainsi que se constitua ce que, bien plus tard, les Romains appelèrent « Saltus Brixiensis » ou « Brixia » de ce qu'on peut nommer l'ancienne forêt bressane. C'est durant cette période forestière que les premiers hommes firent leur apparition.

    Situé non loin de L'Abergement-de-Cuisery, sur le territoire de la commune voisine de Lacrost, La nécropole des Près-de-l'Eau présente une quarantaine de tumuli où ont été trouvés des silex taillés de l'époque néolithique et une pointe de flèche datant de la fin de l'Âge de la Pierre Polie vers 2500 av. J.-C.

    D'autres nécropoles se trouvent aux environs, au lieu-dit les Varennes toujours sur la commune de Lacrost, mais aussi à Ormes - Simandre et au nord du lit de la rivière Seille.

    Antiquité

    La Bresse louhanaise à laquelle appartient le territoire de L'Abergement-de-Cuisery se situait aux limites des territoires de plusieurs peuples gaulois, le principal peuple de cette région de la Gaule étant les Éduens qui occupait le territoire actuel de la Bourgogne. Les Ambarres, un autre peuple client de la confédération éduenne se situait, quant à lui sur le territoire actuel de l'Ain. Les Séquanes, un peuple opposé au Éduens, s'établissait dans le territoire de la Franche-Comté et du nord de la Bresse actuels.

    Moyen Âge et Renaissance

    L'histoire des hameaux qui forment aujourd'hui la commune de L'Abergement-de-Cuisery sont intimement lié à l'histoire de la commune voisine de Cuisery.

    Dès le XIe siècle, les sires de Bagé, puissants seigneurs de la région furent les châtelains de Cuisery. En 1272, à la suite du mariage de Sibylle demoiselle de Bagé avec Amédée V de Savoie, la ville devient savoyarde, mais en 1289, elle redevient la propriété du duc de Bourgogne, à la suite d'un échange de terres avec le comte de Savoie[26].

    L'Abergement a donc été fondé à la suite de cet échange de châtellenie entre les Comtes de Savoie et le duc de Bourgogne au XIIIe siècle, création qui fut aussi liér à une campagne de défrichement des campagnes durant cette même période[27]. Le hameau de la Froidière apparaît dans les textes en 1281, en tant que possession de la paroisse de Préty. En 1443 ce même hameau de la Froidière appartient toujours au duc mais l'abbé de Tournus peut y percevoir la dîme. Le hameau de Froidière et l'Abergement (la Villeneuve) seront séparés en deux paroisses distintes jusqu'au XVIIe siècle [28].

    Cuisery et L'Abergement-de-Cuisery deviennent françaises en 1477, à la suite du rattachement du duché de Bourgogne à la couronne de France. La commune reste une ville frontière durant deux siècles. Le rattachement de la Bresse et du Bugey à la France en 1601 modifiera ce statut et les hameaux de la commune garderont leurs vocations agricoles jusqu'au XXIe siècle.

    Temps moderne et Époque contemporaine

    L'Abergement fut érigée en paroisse le grâce à un don de François Terrier, dernier vicaire perpétuel et premier curé de la paroisse[29].

    Le clocher de l'église est terminé en 1833. La statue de saint Jacques qui ornait la façade de la ferme du Colombier a disparu, probablement après la Révolution.

    Le moulin de étang de La Bonde a fonctionné au plus tard dans les années 1930, avant d'être aménagée en laiterie et Le Moulin Terrier a, quant à lui, fonctionné jusque dans les années 1950. La forge du hameau de la Mare a cessé de fonctionner dans les années 1980[28].

    Politique et administration

    Mairie.

    Tendances politiques et résultats

    Voici, ci-dessous, les résultats des derniers scrutins, au niveau national, régional, départemental que local, de la commune :

    Scrutins nationaux

    • Elections européennes (2014) les quatre listes arrivées en tête : Liste bleu Marine – non à Bruxelles oui à la France (FN) 30,88 %, ; Pour la France, agir en Europe avec Nadine Morano 24,42 % ; Choisir notre Europe (Union de la Gauche) 12,90 %, Rompre et refonder l'Europe, liste Front de Gauche soutenue par Jena-Luc Mélenchon 10,6 % + 19 autres listes[30].
    • Elections législatives 2017 (2e tour) : Cécile Untermaier (socialiste) 55,86 % des suffrages exprimés ; Catherine Gabrelle (République en marche) 44,14 % des suffrages exprimés[32].

    Scrutins régionaux

    Scrutins départementaux

    • Elections départementales 2015 : Colin Thierry et Jaillet Françoise (binôme Union de la droite) 55.58 % ; Cannard Frédéric et Chambriat Sylvie (binôme Union de la gauche) 30.83 % : Dorier Anthony et Trrésorier Viviane (binôme Front national) 13.59 %[34].

    Scrutins locaux

    • Elections municipales 2014 : 15 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour. Thierry colin a été réélu maire par le conseil municipal.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Thierry Colin DVD Ancien conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune n'est jumelée avec aucune autre commune française ou étrangère.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 797 habitants[Note 4], en augmentation de 6,27 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0731 1139921 1031 1371 0011 0139871 007
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9819581 002936926888889831846
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    856811734651660627654633622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    603609590584652640694702753
    2017 2018 - - - - - - -
    797797-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les 757 habitants de la commune, en 2014, ont moins de 30 ans pour 219 d'entre eux, 333 ont entre 39 et 59 ans et 309 ont 60 ans ou plus[14].

    Parmi les 486 personnes qui, en 2014, ont entre 15 et 64 ans. 77,2 % sont des actifs ayant un emploi, 4,6 % sont chômeurs, 6 % sont élèves ou étudiants, 11,8 % sont retraités ou préretraités et 5 % d'autres inactifs.

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Dijon, la commune héberge une école maternelle (effectif de 20 élèves pour la période 2017-2018)[39].

    Presse locale

    Le Journal de Saône-et-Loire est un quotidien régional français diffusé en Saône-et-Loire, dont le siège se trouve à Chalon-sur-Saône. Les abonnés et les acheteurs réguliers de ce journal demeurant dans le territoire de L'Abergement-de-Cuisery et de ses communes voisines, reçoivent l'édition de Louhans dénommée, « JSL-La Bresse »[40].

    Culte catholique

    L'église Saint-Christophe dépend de la paroisse « Saint-Jean-Baptiste-en-Bresse » qui regroupe 14 églises situées dans les arrondissements de Louhans et de Chalon-sur-Saône. Cette paroisse dépend au niveau diocésain de l'évêché d'Autun[41].

    Économie et emploi

    Secteurs d'activités

    Sur le territoire communal, on dénombre, au , trente-sept établissements actifs qui emploient soixante salariés au total[14] :

    Cinq établissements appartiennent au secteur de l’agriculture ( trente-huit salariés au total), un seul au secteur de l'industrie (aucun salarié), six d'entre eux sont du secteur de la construction (cinq salariés), vingt établissements relèvent du secteur du commerce, des transports et des services divers (huit salariés au total) et, enfin cinq d'entre eux appartiennent secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (neuf salariés au total).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    L'Abergement-de-Cuisery possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Ce hameau abrite l'hôtel de ville de la commune
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    2. Google Books, page 3 du dictionnaire des postes de l'Empire
    3. Carte géologique au 1/50000 de Tournus consultée sur http://infoterre.brgm.fr
    4. Site du SIERM? page sur l'Abergement de Cuisery
    5. « Normes et records 1961-1990 : Mâcon - Charnay (71) - altitude 216m », sur infoclimat.fr.
    6. Site surmaroute, page sur la route des Alpes
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de l'Tournus », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. « Dossier complet Commune de l’Abergement-de-Cuisery (71001) », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Site de la préfecture de Saône-et-Loire, carte des zones de sismicité
    16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    17. Duparc 1964, p. 5.
    18. Duparc 1964, p. 6.
    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , p. 1483.
    20. Duparc 1964, p. 7.
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    28. Site du Ministère de la Culture, présentation de l'Abergement de Cuisery
    29. site paroissial, page sur Église de L'Abergement de Cuisery
    30. « Résultats des élections européennes 2014 ».
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    32. « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr.
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    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. Ministère de l'Édcuation nationale, page sur l'école maternelle publique
    40. Site du Journal de Saône-et-Loire, page de l'édition de La Bresse
    41. Site la Paroisse Saint-Jean-Baptiste-en-Bresse
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