La Truchère

La Truchère est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

La Truchère

Monuments aux morts et calvaire.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois
Maire
Mandat
Philippe Beligné
2020-2026
Code postal 71290
Code commune 71549
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2018 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 00″ nord, 4° 57′ 08″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 179 m
Superficie 5,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tournus
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tournus
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
La Truchère
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
La Truchère
Géolocalisation sur la carte : France
La Truchère
Géolocalisation sur la carte : France
La Truchère

    Géographie

    La Truchère fait partie de la Bresse. La commune se situe en Saône-et-Loire, au sud-est de Tournus, commune où se trouve la confluence de la Seille avec la Saône.

    La réserve naturelle de La Truchère se situe sur la commune, ainsi que sur celle de Ratenelle. C'est un site majeur pour ses plantes et ses oiseaux rares.

    Particularité : la commune de La Truchère est propriétaire, en bord de Seille, d'un bois situé sur le territoire de la commune voisine de Sermoyer (donc dans le département de l'Ain) : le bois de Maillance (65 hectares), petite forêt inondable présentant un intérêt biologique notable (colonie d'ardéidés, cigognes blanches...)[1].

    Communes limitrophes

    Le Villars Préty
    N Ratenelle
    O    La Truchère    E
    S
    Sermoyer (Ain)

    Urbanisme

    Typologie

    La Truchère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournus, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,3 %), forêts (31,1 %), terres arables (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Damien Bruggeman    
    mars 2008 mars 2014 Gisèle Méchin    
    mars 2014 en cours Philippe Beligné   Retraité de l'armée et de l'industrie. Également 7e vice-président de la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois, chargé de l'environnement et de l'équipement numérique (élu en juillet 2020).
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 220 habitants[Note 4], en augmentation de 9,45 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408443413470473490434461452
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    476487521489459449445432402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    424410358318328273280265267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    220223182211202218222204219
    2018 - - - - - - - -
    220--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Roch.

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    De gueules à deux clefs passées en sautoir et à l'épée haute brochante, à la main mouvant du chef et tenant un livre ouvert au-dessus de la pointe de l'épée, le tout d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Annie Bleton-Ruget, « Un parc naturel régional de Bresse », revue trimestrielle Images de Saône-et-Loire no 205 de mars 2021, p. 16-21.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tournus », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Source : notice d'Annie Bleton-Ruget parue dans « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
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