Izquierda Unida (Espagne)
Gauche unie (en espagnol : Izquierda Unida, IU) est une coalition politique espagnole formée en 1986 par différents partis de gauche, de gauche radicale et d'extrême gauche autour du Parti communiste d'Espagne (PCE).
Pour les articles homonymes, voir Izquierda Unida, Gauche unie et IU.
Gauche unie (es) Izquierda Unida | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Coordonnateur fédéral | Alberto Garzón |
Fondation | |
Siège | Calle Olimpo, 35 28043 Madrid (Espagne) |
Secrétaire à l'organisation | Miguel Reneses |
Organisation de jeunesse | Área de Juventud de Izquierda Unida |
Organisation LGBT | ALEAS |
Positionnement | Gauche[1] à gauche radicale[2] à extrême gauche[3],[4],[5],[6] |
Idéologie | Communisme[1],[7],[8] Socialisme démocratique[8] Internationalisme[9] Eurocommunisme Républicanisme[1] Fédéralisme Écologisme[1] Féminisme |
Coalisé dans | Unidas Podemos |
Affiliation européenne | Parti de la gauche européenne |
Groupe au Parlement européen | GUE/NGL |
Adhérents | 72 041 (2016)[10] |
Couleurs | Rouge |
Site web | izquierda-unida.es |
Représentation | |
Congrès des députés | 6 / 350 |
Députés européens | 1 / 54 |
Élus régionaux | 18 / 1268 |
Conseillers municipaux | 3223 / 67473 |
Histoire
Fondation
IU fut formée à la faveur des grèves et manifestations dans le cadre du référendum sur le maintien de l'Espagne dans l'OTAN, une promesse électorale des socialistes au pouvoir depuis 1982. Le scrutin eut lieu en mars 1986 et le « oui » l'emporta. À la suite de cette réussite pour son gouvernement, le président du Gouvernement, Felipe González, convoqua des législatives anticipées, pour lesquelles une très grande majorité des partis membres de la Plate-forme civique pour la sortie de l'Espagne de l'OTAN formèrent une coalition électorale dénommée Plate-forme de la Gauche unie. Ces partis étaient :
- le Parti communiste d'Espagne (PCE) ;
- le Parti communiste des peuples d'Espagne (PCPE, a abandonné la coalition en 1989) ;
- le Parti d'action socialiste (PASOC, a abandonné la coalition en 2001) ;
- la Gauche républicaine (IR, a abandonné la coalition en 2002 et est revenu en 2011) ;
- le Parti révolutionnaire des travailleurs (PRT, a abandonné la coalition en 2004) ;
- la Fédération progressiste (FP, a abandonné la coalition en 1987) ;
- le Parti carliste (PC, a abandonné la coalition en 1987) ;
- le Parti humaniste (PH, a abandonné la coalition en 1987) ;
- ainsi que des indépendants de gauche.
Une commission politique, dirigée par Gerardo Iglesias, secrétaire général du PCE (qui représentait 80 % de la nouvelle coalition) fut alors mise en place pour gérer IU.
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Aux élections générales espagnoles de 1986, la coalition remporte 4,6 % des voix et sept sièges (contre 4 pour le seul PCE en 1982). La coalition n'est pas maintenue mais est transformée en véritable force politique avec un programme commun à l'ensemble de ses composantes. Aux municipales de 1987 IU obtient 7,18 % des voix, mais c'est aux législatives de 1989 que la coalition émerge vraiment, en recueillant 9,07 % des suffrages et 17 députés, devenant la troisième force politique du pays.
En 1987, quelques petits partis (FP, PC et PH) abandonnent la coalition, qui se transforme de plus en plus en une organisation de partis regroupée autour du PCE, la formation qui possède le plus grand nombre d'adhérents, tout en intégrant un grand nombre d'indépendants de gauche.
La 1re assemblée générale se tient en et approuve la transformation de IU en un mouvement politique et social. Sur près de 1 000 délégués, seulement un quart est désigné par les partis membres de la coalition, les autres étant directement élus par les adhérents des diverses communautés autonomes d'Espagne. Une présidence collégiale (aujourd'hui présidence fédérale) est élue et Gerardo Iglesias est désigné coordonnateur général.
Période Julio Anguita : opposition aux socialistes (1989-2000)
En , Iglesias démissionne de son poste de secrétaire général du PCE et de coordonnateur général de la Gauche unie. Il est alors remplacé dans cette dernière fonction par Julio Anguita, maire de Cordoue de 1979 à 1986, et homme politique très reconnu à l'époque. Il est confirmé dans ses fonctions lors de la 2e assemblée fédérale de IU, qui se tient en et qui décide le transfert de la souveraineté politique des organes des partis membres de la coalition aux organes fédéraux d'IU.
Anguita est réélu lors des 3e (1992), 4e (1994) et 5e (1997) assemblées fédérales, même s'il doit affrontter dès 1992 un courant critique dénommé Nouvelle gauche, qui regroupe une partie des secteurs de IU extérieurs au PCE. Bien que numériquement réduit, le courant rassemble de nombreux caciques du parti, qui défendaient l'idée de consolider la formation comme une force indépendante des partis qui l'ont créée, avant de la faire collaborer étroitement avec le Parti socialiste ouvrier espagnol.
Par ailleurs, IU faisait partie, aux Îles Canaries, de l'Initiative canarienne nationaliste (ICAN), mais elle s'en est séparée lorsque celle-ci s'est unie au Groupement indépendant des Canaries (AIC), issu du centre, pour former la Coalition canarienne.
Aux législatives de 1993 et 1996, IU se maintient à un niveau élevé, remportant respectivement 18 et 21 sièges au Congrès des députés. Lors des municipales de 1995, elle obtient 11,68 %, ce qui lui permet de négocier des accords avec le PSOE, notamment au sud de Madrid et en Andalousie.
Après l'arrivée au pouvoir du Parti populaire de José María Aznar en 1996, les tensions internes s'accroissent. Anguita ne change rien à sa ligne politique, qui consiste à s'attaquer avant tout au PSOE et à son chef de l'époque, Felipe González, mettant en pratique la théorie « des deux bords et du dépassement ». L'idée est que les deux partis sont sur deux bords politiques distincts, et que le PSOE, rongé par la corruption, applique une politique contraire à ses idéaux fondamentaux. La stratégie ne doit alors pas être de s'allier avec les socialistes, mais de les surpasser, faisant ainsi de IU la première force politique de la gauche espagnole. Cette politique, ajoutée au fait qu'Anguita avait de très bonnes relations avec Aznar, a donné l'impression, largement diffusée par les médias, que le PP et IU s'étaient alliés pour éradiquer le PSOE.
En 1997, le courant Nouvelle gauche se transforme en Parti démocratique de la nouvelle gauche (PDNI), qui entre dans un grave conflit avec la direction de la Gauche unie, finissant par abandonner le parti avant de fusionner avec le PSOE. À la même période, une partie des adhérents d'Esquerda Unida, la fédération galicienne d'IU, quitte l'organisation et intègre les listes socialistes pour les régionales de 1997. Quant à Initiative pour la Catalogne Verts, le parti confédéré à IU en Catalogne, il se scinde en deux : la partie favorable à Anguita forme le Parti socialiste unifié de Catalogne-viu, tandis que l'autre garde le contrôle de l'appareil et rompt sans ménagement avec IU. Plus tard, le PSCU-viu créera avec d'autres partis la Gauche unie et Alternative (EUiA), nouvelle fédération de la Gauche unie en Catalogne.
Ère Gaspar Llamazares : le déclin (2000-2008)
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À la fin de l'année 1999, Anguita, victimes de nombreux accidents cardio-vasculaires, quitte la direction de la fédération. Il est remplacé par Francisco Frutos, récemment élu secrétaire général du PCE. IU change alors sa ligne politique et se rapproche du PSOE, signant un accord pour former des listes communes pour les élections générales espagnoles de 2000. Le résultat est un formidable échec, dans la mesure où la fédération ne conserve que huit députés sur 21 (5,45 % des voix). À la fin de cette même année, Gaspar Llamazares est élu coordonnateur général à l'occasion de la 6e assemblée fédérale, avec une très légère avance sur Frutos. Il a notamment profité du soutien de tous les courants critiques de la direction sortante.
Llamazares restaure les relations avec Initiative pour la Catalogne Verts, refaisant de ce parti le référent d'IU en Catalogne (même si, formellement, il s'agit de EUiA). Qui plus est, il impulse une nouvelle orientation écosocialiste à IU.
Le cycle électoral 2003 (locales) et 2004 (générales) est assez mauvais pour la fédération, qui ne conserve que trois députés lors des législatives du 14 mars de cette dernière année (4,96 %). IU forme alors un groupe avec les deux députés d'IC-V/EUiA sous le nom de Gauche verte - Gauche unie - Initiative pour la Catalogne Verts. Aux européennes de juin, la fédération n'obtient que deux eurodéputés.
Au cours de ce même mois, un secteur minoritaire, Courant Rouge, représentant des positions les plus à gauche, abandonne la Gauche unie pour fortes dissensions idéologiques avec la direction.
La 8e assemblée fédérale, convoquée par anticipation fin 2004, confirme Llamzares à son poste, alors qu'il n'a obtenu que 49 % des voix, contre 50 % à ses deux concurrents, ce qui déclenche une polémique interne car, selon les statuts, il faut remporter 60 % des voix pour obtenir un deuxième mandat de coordonnateur général. Mais la commission des garanties a estimé qu'on ne pouvait, à proprement parler, considérer cela comme un deuxième mandat, dans la mesure où l'assemblée fédérale avait été réunie de manière anticipée.
Le parti a soutenu le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero tout au long de son premier mandat (2004-2008) et a appelé à voter « non » au référendum sur la Constitution européenne.
Aux élections municipales de 2007, IU se présente seule dans 8 communautés autonomes (dont la Galice, la Communauté de Madrid et l'Andalousie) et en coalition dans les neuf autres (elle forme notamment le Engagement pour le Pays valencien (CPV) dans la Communauté valencienne). Ses résultats sont similaires à ceux de 2003.
Juste avant les élections législatives de 2008, le PCE contraint la direction fédérale à organiser des primaires pour désigner le candidat à la présidence du Gouvernement. Gaspar Llamazares est opposé à Marga Sanz, secrétaire générale du Parti communiste du Pays valencien (PCPV). Le coordonnateur général de la fédération l'emporte haut la main avec 62,5 % des voix (38 % de participation seulement).
Lors du scrutin, Izquierda Unida obtient le pire score de la gauche espagnole depuis la restauration démocratique en 1977 avec 3,80 % et deux députés seulement. Au Congrès des députés, IU forme un groupe avec la Gauche républicaine de Catalogne et IC-V. Gaspar Llamzares, très critiqué, annonce alors qu'il ne se représentera pas à son poste lors de la 9e assemblée fédérale, prévue avant la fin de l'année.
Temps Cayo Lara : la refondation (2008-2016)
Lors de la célébration de l'assemblée, les 15 et , aucun candidat ne put être élu au poste de coordonnateur général faute de majorité et d'alliance entre les cinq courants représentés. Une commission spéciale présidée par Cayo Lara, candidat du PCE à la tête de la coalition et coordonnateur général d'IU en Castille-La Manche, fut alors mise en place afin de préparer la réunion du conseil politique fédéral au complet (seuls 90 de ses 180 membres avaient été élus par l'assemblée fédérale, les 90 restants étant désignés par les fédérations).
Le Conseil se réunit finalement le et élit Cayo Lara au poste de coordonnateur général de la coalition face à Joan Josep Nuet, candidat du courant appelé Nacional II ou Troisième voie, tandis que le secteur « llamazariste » préfère s'abstenir. Lara a pour principale mission d'engager la refondation d'IU en tant que mouvement politique et social. Bien qu'il représente le PCE, il a décidé d'intégrer des représentants de tous les courants dans la nouvelle direction. Son but est de récupérer le vote des travailleurs favorables à un système anticapitaliste et à la lutte des gauches en s'éloignant du PSOE et de la voie sociale-démocrate, afin que la Gauche Unie redevienne le porte-drapeau de la lutte des gauches en Espagne.
Le , après des résultats historiquement mauvais aux élections européennes, la Gauche unie entame un processus de refondation. Le processus doit aboutir à la fondation d'une « force politique forte, anticapitaliste, de transformation et républicaine », appelant tous les secteurs de la gauche alternative à participer à un processus d'« accumulation de forces ». Une assemblée constituante, convoquée le , lance alors la « refondation » de la coalition, avec la participation d'organisations politiques, comme l'Initiative pour la Catalogne Verts (IC-V), syndicales, à savoir les Commissions ouvrières (CCOO) et l'Union générale des travailleurs (UGT), d'associations de quartier ou de défense des droits, tels le Forum pour la mémoire. En outre, il a été convenu de former une coalition avec le parti Gauche républicaine dans l'objectif de l'intégrer au processus de fusion.
Aux élections générales anticipées du 20 novembre 2011, la Gauche unie remporte 6,9 % des voix, presque le double de son score de 2008, et huit députés, soit 7 de plus que trois ans plus tôt. Outre de bons scores dans les circonscriptions de Madrid, où Cayo Lara était tête de liste, et de Barcelone, il remporte des sièges au nord du pays, dans les Asturies, avec Gaspar Llamazares, en Aragon, sur la côte, dans la province de Valence, et au sud, en Andalousie. Le parti arrive quatrième en nombre de sièges, soit deux de mieux que lors du précédent scrutin. D'après le sociologue Laurent Bonelli, le système électoral espagnol favorise les deux grands partis et les partis régionalistes, au détriment notamment d'Izquierda Unida. Il souligne ainsi que lors des élections générales de 2011, il fallait 42 000 voix aux nationalistes navarrais de Geroa Bai pour obtenir un siège au Parlement, 60 000 au Parti Populaire, 64 000 au PSOE et 155 000 à Izquierda Unida[11].
Époque Alberto Garzón : l'union avec Podemos (depuis 2016)
Sortie affaiblie des élections générales de 2015, où avec 1 million de voix, elle n'obtient que deux députés, la Gauche unie s’allie à Podemos en vue des élections générales de 2016[2]. Lors de ce scrutin, elle obtient huit sièges de députés et deux de sénateurs[12].
Composition actuelle
Partis | Principale idéologie | Positionnement politique | |
---|---|---|---|
Parti communiste d'Espagne | Communisme | Gauche radicale | |
Union des jeunesses communistes d'Espagne | Communisme | Extrême gauche | |
Parti féministe d'Espagne | Féminisme radical | Gauche radicale | |
Gauche ouverte | Socialisme démocratique | Gauche | |
Gauche républicaine | Républicanisme | Gauche radicale | |
Partie révolutionnaire de travailleurs | Trotskisme | Extrême gauche | |
Écosocialistes de la région de Murcie | Écosocialisme | Gauche | |
Électorat
La fédération a ses appuis historiques en Catalogne, dans les Asturies, la Communauté de Madrid, la Communauté valencienne et l'Andalousie, du fait de la tradition communiste de ces régions. IU a aussi obtenu de bons scores dans des zones où le PCE ne disposait d'aucune implantation, comme dans le Pays basque, où sa fédération, EB-B, a participé au gouvernement régional, ou en Navarre, du fait de l'intégration de nombreux courants de gauche.
De plus, IU maintient des relations étroites avec les Commissions ouvrières, le premier syndicat d'Espagne historiquement affilié aux communistes. Actuellement, Izquierda Unida détient, entre autres, la mairie de Rivas-Vaciamadrid, ayant perdu celle de Cordoue en 2011.
Coordonnateurs généraux
- Gerardo Iglesias (1986-1989)
- Julio Anguita (1989-2000)
- Gaspar Llamazares (2000-2008)
- Cayo Lara (2008-2016)
- Alberto Garzón (depuis 2016)
Résultats électoraux
Élections générales espagnoles
Année | Congrès des députés | Sénat | Gouvernement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Tête de liste | % | Rang | Députés | Députés élus | |||
1986 | Gerardo Iglesias | 4,63 | 5e | 7 / 350 | 4 PCE, 1 PCPE, 1 FP et 1 PSUC | 0 / 208 | Opposition |
1989 | Julio Anguita | 9,07 | 3e | 17 / 350 | 13 PCE, 3 PSUC et 1 PASOC | 1 / 208 | Opposition |
1993 | Julio Anguita | 9,55 | 3e | 18 / 350 | 13 PCE, 3 PSUC, 1 PASOC et 1 indépendant | 0 / 208 | Opposition |
1996 | Julio Anguita | 10,54 | 3e | 21 / 350 | 12 PCE, 2 PSUC et 4 PDNI, 1 PASOC et 2 indépendants | 0 / 208 | Opposition |
2000 | Francisco Frutos | 5,45 | 3e | 8 / 350 | 7 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | Opposition |
2004[13] | Gaspar Llamazares | 4,96 | 3e | 3 / 350 | 2 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | Opposition |
2008[14] | Gaspar Llamazares | 3,77 | 3e | 1 / 350 | 1 PCE | 0 / 208 | Opposition |
2011[15] | Cayo Lara | 6,92 | 3e | 8 / 350 | 4 PCE, 1 indépendant, 1 UJCE, 1 IzAb et 1 PCC | 0 / 208 | Opposition |
2015[16] | Alberto Garzón | 3,68 | 5e | 2 / 350 | 1 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | Opposition |
2016 | au sein d'Unidos Podemos | 8 / 350 |
2 / 208 |
Opposition | |||
04/2019 | au sein d'Unidos Podemos | 6 / 350 |
0 / 208 |
Élections européennes
Année | % | Mandats | Rang | Tête de liste | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1987 | 5,25 | 3 / 60 | 4e | Fernando Perez Royo | COM |
1989 | 6,06 | 4 / 60 | 4e | Fernando Perez Royo | GUE |
1994 | 13,44 | 9 / 64 | 3e | Alonso Puerta | GUE |
1999 | 5,77 | 4 / 64 | 3e | Alonso Puerta | GUE/NGL |
2004 [17] | 4,15 | 2 / 54 | 4e | Willy Meyer | GUE/NGL |
2009 | 3,77 | 2 / 50 | 4e | Willy Meyer | GUE/NGL |
2014[18] | 9,99 | 3 / 54 | 3e | Willy Meyer | GUE/NGL |
Notes et références
- « European Social Survey 2012 - Appendix 3 (in English) », Fondation européenne de la science, (consulté le ).
- « Espagne : Podemos s’allie avec la gauche radicale en vue des législatives », lemonde.fr, 10 mai 2016.
- « Européennes : poussée du parti d’extrême gauche Izquierda Unida en Espagne », sur LCI, (consulté le ).
- « Espagne : Podemos s'allie avec l'extrême gauche pour les législatives », sur Le Point, (consulté le ).
- « Législatives en Espagne: Podemos en phase de devenir le premier parti de gauche? », sur RFI, (consulté le ).
- « Espagne: Podemos s'allie à l'extrême gauche », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Topaloff, L (2012) Political Parties and Euroscepticism, pp192-193
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le ).
- Définition idéologique d'IU.
- Las bases de IU aprueban su alianza con Podemos para el 26-J por un 84,3%. El Confidencial, 05/05/2016.
- « Bourrasque conservatrice en Espagne », sur Le Monde diplomatique,
- (es) « A IU no le sale tan mal su alianza con Podemos: pasa de dos a ocho diputados », sur elboletin.com, (consulté le ).
- En coalition avec ICV : deux députés + un sénateur
- En coalition avec ICV : 1 député + 1 sénateur
- Au sein de La Gauche plurielle
- En coalition avec Unité populaire
- Au sein de ICV/EUiA
- Partie prenante de La Gauche plurielle, qui a obtenu un total de six députés européens.
Voir aussi
Lien externe
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