Hottviller

Hottviller est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Le village fait partie du Pays de Bitche, du parc naturel régional des Vosges du Nord et du bassin de vie de la Moselle-Est.

Ne doit pas être confondu avec Ottwiller.

Hottviller

Vue du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Bitche
Maire
Mandat
Grégory Ott
2020-2026
Code postal 57720
Code commune 57338
Démographie
Gentilé Hottvillerois
Population
municipale
522 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 41″ nord, 7° 21′ 50″ est
Altitude Min. 252 m
Max. 388 m
Superficie 8,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bitche
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Hottviller
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Hottviller
Géolocalisation sur la carte : France
Hottviller
Géolocalisation sur la carte : France
Hottviller

    Géographie

    Situé en pays découvert, le village-rue de Hottviller s'étend en bordure de la route de Bettviller à Schorbach.

    Localités avoisinantes

    Urbanisme

    Typologie

    Hottviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), prairies (38,8 %), terres arables (13,7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Hottviller: Otteviller et Othviler (1429), Underviller et Ottewiller (1544), Hoddweiller (1594), Hodtwiller (1681), Ottwiller (1751), Hoduviller (1756), Hutviller (1771), Ottweiller ou Uttweiller (1779), Hottweiller (carte Cassini), Hottweiller (1793), Hotteviller (1801). En francique rhénan lorrain : Hottwiller[8], en allemand standard : Hottweiler.
    • Neunkirch : Neukirchen (1681), Nunkirch (1751), Neukirchen (1756), Nunkirche (1771).

    Histoire

    Des reliefs sculptés de l'époque gallo-romaine ont été découverts près de la ferme de Nassenwald. Mentionné en 1577 sous la forme Hodtweiller, du nom d'homme Hoddo, Hotto, et du suffixe villare, weiler, le village possède plusieurs écarts : Kapellenhof (anciennement Neunkirch), Légeret, du nom de l'un des entrepreneurs des fortifications de Bitche en 1771, où des immeubles ont été construits au moment de la mise en place de la ligne Maginot, et la ferme de Neunkirch, qui a succédé à un ancien village en bordure du Schwalbach, disparu dès le XVIe siècle.

    Du point de vue spirituel, Hottviller a été succursale de Siersthal, avant de devenir en 1804 une paroisse de l'archiprêtré de Volmunster. Succédant à une chapelle très ancienne située à Neunkirch, l'église paroissiale Saint-Pierre est construite dans le village en 1765. Agrandie en 1806, elle est reconstruite en 1884. Du point de vue administratif, le village fait partie du canton de Volmunster depuis 1790.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 Mars 2001 Camille Muller    
    Mars 2001 Mai 2020 Christian Lafourcade    
    Mai 2020 En cours Grégory Ott    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 522 habitants[Note 2], en diminution de 6,62 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    6857958951 016971980710810732
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    687723744736754797788804814
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    791960854583701697674653672
    1990 1999 2006 2011 2016 2018 - - -
    700646624583529522---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population est restée relativement stable, passant de 840 habitants en 1817 à 884 en 1852. Au recensement de 1982, elle en comptait encore 672.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Welschhof, ferme.
    • Dans l'écart de Kapellenhof, une demi-douzaine de tombeaux ont été regroupés en bordure de l'ancien cimetière. Celui de François Druard, mort en 1736, appartient au type des monuments funéraires en forme de croix latine, sculptés dans le grès. De petites dimensions, il est orné à la face d'un cœur enflammé de palmes, d'une tête de mort et de tibias croisés. Comme souvent à cette époque, les extrémités polylobées des bras de la croix sont décorées d'une grosse fleur, l'inscription étant gravée au revers.
    • Ce sont les mêmes thèmes iconographiques (le crâne, les tibias et le cœur), qui ornent le fût de la croix de chemin située à proximité de la Neumühle, érigée en 1764 pour François Müller et son épouse Marie-Cécile Vogel[13]. Ici cependant, le crâne est traité avec un réalisme évident, qui impose avec force et brutalité l'idée de la mort.
    • Un socle galbé, un fût-stèle galbé et un croisillon très allongé ainsi que la répétition du cœur enflammé dans une nuée rayonnante caractérisent la croix de la première moitié du XIXe siècle, située dans le village, 2 rue de la Fontaine.
    • Église Saint-Pierre.
    • Chapelle des Tuileries (les Tuileries).
    • Chapelle, rue de la Montagne.

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er d'or au lion contourné de gueules, au 2e de gueules à saint Georges terrassant le dragon, le tout d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Geoplatt
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « La croix de mes ancêtres MULLER - VOGEL à Hottviller », sur Greg Wolf : généalogie & ADN, (consulté le ).

    Autres sources

    • Les moulins et scieries du Pays de Bitche, Joël Beck, 1999.
    • Le Pays de Bitche 1900-1939, Joël Beck, 2005.

    Voir aussi

    Liens externes

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