Grande Mosquée de Bruxelles

La Grande Mosquée de Bruxelles (ou la mosquée du Cinquantenaire) est un lieu de culte musulman située dans le parc du Cinquantenaire à Bruxelles. Construite en 1879 comme une attraction d'exposition, elle est transformée en lieu de culte musulman en 1978 par l'Arabie saoudite qui la gère pendant quarante années. Depuis avril 2019, elle est dirigée par l'Exécutif des musulmans de Belgique, proche de l'administration marocaine.

Grande Mosquée de Bruxelles
Présentation
Nom local mosquée du Cinquantenaire
Culte Islam
Type Mosquée
Début de la construction 1879 (bâtiment d'origine)
Fin des travaux 1978 (transformation)
Style dominant architecture arabe moderne
Protection 18 novembre 1976
Site web centreislamique.be
Géographie
Pays Belgique
Région Région de Bruxelles-Capitale
Ville Bruxelles
Coordonnées 50° 50′ 37″ nord, 4° 23′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles

Histoire

Le pavillon oriental de 1879

Le parc du Cinquantenaire est fondé à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance de la Belgique en 1880. Sont alors construits l’arc de triomphe, ainsi que les bâtiments du musée royal de l'Armée et de l'Histoire militaire, les musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles et l’Autoworld[1].

Le pavillon oriental de l'Exposition nationale de Bruxelles de 1880 est construit au frais du comte Louis Cavens en 1879 par l'architecte Ernest Van Humbeeck dans un style mauresque[2],[1],[3]. Il abrite alors une fresque monumentale, le Panorama du Caire d'Émile Wauters, qui remporte un important succès[n 1]. Dès 1901, le bâtiment et son panorama est dégradé. Le peintre Alfred Bastien y effectue une restauration en 1923, puis de nouveau en 1950. L'attraction est fermée en 1963.

La grande mosquée de 1978

L'État belge ne disposant pas des moyens nécessaires à l'entretien du bâtiment, le roi Baudouin l’offre en 1967 au roi d’Arabie saoudite Faycal ben Abdelaziz Al Saoud lors de sa visite officielle en Belgique[4]. La transaction est effectuée par un bail emphytéotique de 99 ans signé le sous contreseing ministériel (en vertu de l'article 106 de la Constitution), afin de transformer l'édifice en lieu de culte et centre culturel pour la communauté musulmane de Belgique[5],[6].

La mosquée est restaurée en 1975 aux frais de l'Arabie saoudite par l’architecte tunisien Mongi Boubaker. La structure de la rotonde est conservée, ainsi que le minaret, mais l'aspect du bâtiment est profondément modifié. Le béton devait être recouvert de mosaïque orientale importé d'Iran, finalement laissés à nu. La mosquée est classée au patrimoine de Belgique par l'arreté du [3]. Elle est inaugurée en 1978 en présence de Khaled ben Abdelaziz Al Saoud et du roi Baudouin[7],[2],[8],[9],[10]. Selon Florence Bergeaud-Blackler de l'Observatoire des fondamentalismes[n 2], la mosquée devient, dès lors, « un centre de rayonnement du wahabo-salafisme[11] ».

Le Centre islamique et culturel de Belgique[n 3], créé à la fin des années 1950, y établit son siège en 1977[12]. Son conseil général est principalement composé de représentant de l’Arabie saoudite, dont, selon Caroline Sägesser (docteure en Histoire de l'Université libre de Bruxelles, spécialiste de la laïcité) et Corinne Torrekens (docteure en sciences politiques et sociales de l'Université libre de Bruxelles, spécialiste de l'intégration des musulmans), « la tradition wahhabite est fortement éloignée de la tradition sunnite exercée en Belgique[13] ».

L’arrêté royal no 3695 du a approuvé l’acte constitutif de la Mosquée et du CIC à Bruxelles qui ont été établis de manière conforme à la loi du (modifiée par la loi du ) tendant à accorder la personnalité civile aux associations internationales poursuivant un but philanthropique, religieux, scientifique ou pédagogique[14].

La mosquée accueille en outre une école et un centre de recherche islamique dont les objectifs sont de faire connaitre la foi musulmane[15]. Le centre dispense aussi des cours d'arabe aux adultes et aux enfants[16],[15]. D’autres activités tournées vers la solidarité ont lieu[17].

La Grande Mosquée au XXIe siècle

Les imams Abdelkader Dahmichi, Abdelhadi Sewif et Mouhameth Galaye Ndiaye de la Grande Mosquée en juin 2014.

À la suite des attentats du 22 mars 2016 de Bruxelles, la mosquée est l'objet de polémiques, notamment parce que plusieurs experts en radicalisme, notamment l'islamologue Michaël Privot, la considèrent comme un foyer d'introduction du salafisme en Belgique[18],[19]. Commentant les premiers résultats de la commission parlementaire d'enquête sur les attentats de Bruxelles du , le député Georges Dallemagne estime que « quand on lit les statuts de l’a.s.b.l. qui gère la Grande Mosquée du Cinquantenaire, dès le départ, c’est très clair, il s’agit de contrôler l’ensemble de la communauté musulmane selon les préceptes de l’islam wahhabite ». Il relève en outre que le comité de gestion de la mosquée est composé de « quatre représentants saoudiens sur huit et trois représentants de la Ligue islamique mondiale » dont les « moyens financiers colossaux » ont pour but de répandre l'islam wahhabite[20]. Le ministre de l'intérieur Jan Jambon explique toutefois sur la base d'un rapport de la Sûreté de l'État qu'on n'a pas constaté à la grande mosquée de Bruxelles de « grands problèmes » de radicalisation islamiste et que ce problème est imputable plutôt à Internet et à des lieux de culte clandestins[21].

En 2017, la Belgique souhaite expulser l'imam de la mosquée égyptien, Abdelhadi Sewif[22], jugé « très conservateur et dangereux pour la sécurité nationale ». Le ministre Theo Francken fonde sa décision sur « des signaux très clairs » des services de renseignement, estimant « que c'est un homme très radicalisé, salafiste »[23]. Le 3 octobre 2017, il annonce avoir retiré sa carte de séjour à l'imam[24]. Cependant, les faits reprochés à l'imam restent flous[25] et, le 28 novembre 2017, le Conseil du Contentieux des Étrangers (CCE) annule l'ordre de quitter le territoire. Il considère que « lorsque l'autorité prend une décision basée sur l'existence d'une menace pour l'ordre public, elle doit faire apparaître dans la motivation de sa décision (...) en quoi le comportement personnel de l'intéressé constitue concrètement une menace actuelle, réelle, et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société. Une telle démonstration ne peut reposer sur de simples supputations ou sur des considérations générales[26]. »

Selon Werner de Saeger, docteur en droit et théologien, notamment à l'université de Cambridge, « les enseignements orthodoxes proclamés dans la Grande mosquée concernaient un islam qui n'était en aucun cas le plus moderne ou le plus ouvert d'esprit, mais, pour les fidèles pieux, cet islam était légitime et cohérent. Son leadership était incontesté et surtout clair. La Grande mosquée ne peut guère être accusée d'avoir été une école de formation pour terroristes »[27].

Le , la Belgique résilie la convention emphytéotique avec le Centre islamique et culturel de Belgique, rattaché à la Ligue islamique mondiale[28]. Le ministre de la Justice Koen Geens et d'autres dirigeants belges présentent cette décision comme un moyen de promouvoir un islam européen qui respecte et véhicule les traditions et valeurs de la Belgique[29].

Abdelkader Dahmichi, imam, en juin 2019 à la Grande mosquée de Bruxelles. Photographie prise lors de la récolte, par les responsables de la Grande mosquée, de la zakat al fitr en argent, juste avant la prière de la fête de la rupture du jeûne (Aïd al Fitr H1440).

Le premier avril 2019, l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), proche du gouvernement marocain avec lequel la Belgique entretient de solides liens[29],[30], devient gestionnaire de la mosquée et nomme son ancien président Salah Echallaoui, lié à l'ambassade marocaine, nouveau directeur de la mosquée[31]. Depuis, la Grande mosquée est devenue une « arène » où les influences du Maroc et de la Turquie se font concurrence, où les services de renseignement étrangers sont à l'œuvre et où il y a des désaccords constants[27]. Selon la Sûreté de l'État, elle n'est pas assez ouverte aux fidèles belges convertis ou originaires d'autres pays[32]. Le lieu accueille en moyenne une trentaine de fidèles pour les cinq prières quotidiennes et plusieurs centaines de personnes, voire plus d'un millier, le vendredi[33],[34]. D'après Bruzz, la mosquée al Khalil des Frères musulmans, située à Molenbeek-Saint-Jean, est devenue en 2020 plus importante en termes de fréquentation, d'influence et de superficie[35].

Le , à la suite des pressions du nouveau ministre de la Justice et des Cultes Vincent Van Quickenborne, le directeur de la Grande mosquée Salah Echallaoui démissionne[36]. Cependant, fin mars 2021, il apparaît qu'Echallaoui et ses partisans sont encore très actifs dans l'ombre, via une structure latérale (le CIB[n 4]) qui a notamment sélectionné un nouveau directeur. Cette organisation obscure, représentative de l'« islam des ambassades »[37], a choisi l'imam d'origine marocaine Khalid Benhaddou, connu pour être un innovateur, qui a temporairement refusé le poste de directeur de la Grande mosquée car il souhaite aussi un rôle au sein de l'Exécutif des musulmans[38].

Architecture

Aménagement extérieur

Grand bâtiment aux murs blancs, son architecture est décrite comme étant « une alliance de conceptions traditionnelles avec une forme d’imagination créatrice »[6],[39].

Aménagement intérieur

La salle de prière pour les femmes.
Intérieur de la mosquée du Cinquantenaire à la fin des travaux de transformation (1977).

Quatre niveaux organisent les bâtiments qui abritent la mosquée ainsi que l’emplacement du Centre islamique et culturel. On y trouve la mosquée et ses lieux de rassemblement, mais aussi, jusqu'en 2018, des salles d’études, un laboratoire de langue pour l’apprentissage de l’arabe, une bibliothèque, une salle de conférence et des locaux réservés pour les jeunes ou pour les femmes[40].

Au rez-de-chaussée se trouve une petite salle de prière servant à la célébration des cinq offices quotidiennes. On y trouvait aussi un bureau d’information, des salles de classe, un club de jeunes et la salle des femmes. Au premier étage se situe les locaux consacrés à l’administration et à l’étude. Au centre de cet étage se trouvait le laboratoire de langue ainsi que les salles de conférences, les salles de réunions, une bibliothèque et les bureaux d’administration du CIC. Au deuxième étage, une grande salle de prière avec une capacité d’accueil de 2 000 personnes, s’ouvrant sur une mezzanine réservée aux femmes. Le sous-sol comporte les salles d’ablution ainsi que les installations de chauffage et de climatisation[41].

Le roi Hassan II du Maroc a contribué à la décoration de la grande salle de prière. Il a aussi fait don d’une tribune. L’autel a, quant à lui, été offert par le gouvernement tunisien[42]. L’Arabie Saoudite a aussi grandement contribué à la transformation des bâtiments du pavillon oriental en lieu de culte. Cette grande transformation pris finalement fin en [41].

Isolation et écologie

Le bâtiment n'est pas du tout isolé. En 2017, les responsables de l'époque présentent à la Commission royale des Monuments et Sites un projet de transformation de la mosquée afin qu'elle devienne « parmi les bâtiments les plus économes en énergie » de la Région bruxelloise « avec une empreinte carbone minimisée au maximum ». Le maître d'ouvrage promettait des prouesses énergétiques exemplaires. Avec notamment des panneaux photovoltaïques intégrés sur le dôme et la mise en place d'un système de récupération des eaux de pluie (citerne de 25 000 litres) pour les ablutions des fidèles et le nettoyage des lieux[43].

Double assassinat en 1989

Connu pour concilier la fermeté des préceptes religieux de l'islam sunnite et le strict respect de la législation belge, le directeur de la mosquée Abdullah al-Ahdal, Saoudien sunnite de 36 ans, est assassiné le . À ses côtés, gît le cadavre du bibliothécaire. L'attentat est revendiqué par un groupe libanais pro-iranien. Ces terroristes avaient déjà attaqué des personnalités saoudiennes, considérées comme des « hérétiques »[44],[45],[46],[47].

Notes et références

Notes

  1. En 1971 ou 1972, avant la transformation en mosquée (1975 ; inauguration en 1978), la célèbre et imposante peinture d'Émile Wauters, le Panorama du Caire, est remise au musée d'Art et d'histoire.
  2. L'Observatoire des fondamentalismes a été créé à Bruxelles en 2020 par la militante laïque Fadila Maaroufi. Le député Georges Dallemagne et l'essayiste Céline Pina en sont notamment membres. Nadia Geerts en est proche. Florence Bergeaud-Blackler en est la directrice du conseil scientifique.
  3. Souvent confondu avec le Centre islamique belge fondé à Molenbeek-Saint-Jean par le prédicateur jihadiste Bassam Ayachi.
  4. Le CIB (à ne pas confondre avec le Centre islamique et culturel de Belgique) est le Conseil de coordination des institutions islamiques de Belgique, organisation peu connue qui surveille le fonctionnement de l'Exécutif musulman. Salah Echallaoui joue un rôle de premier plan dans ce CIB, même après sa démission de l'Exécutif des musulmans de Belgique. Le même cercle de personnes revient en boucle dans toutes ces « institutions » liées à l'« islam des ambassades ».

Références

  1. Govaert S., Bruxelles en capitales 1958-2000 de l’expo à l’euro, Bruxelles, De Boeck, .
  2. « “Le Parc du Cinquantenaire (1) : La Grande Mosquée », sur Cehibrux.be, (consulté le ).
  3. « Bruxelles Extension Est - Grande Mosquée et Centre islamique et culturel de Belgique – ancien Pavillon du Panorama du Caire - Parc du Cinquantenaire 14 - Van Humbeeck Ernest », sur www.irismonument.be (consulté le )
  4. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p. 3.
  5. Renaerts M. et Manço U., « Lente institutionnalisation de l'islam et persistance d'inégalités face aux autres cultes reconnus », Voix et voies musulmanes de Belgique, Publications des facultés universitaires Saint-Louis, Bruxelles, 2000, p. 87.
  6. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p. 9.
  7. (en) Dunford M, Lee P., The Rough Guide to Brussels, Penguin, 2009 (ISBN 9781405383776), p. 114
  8. Manço U. (sous la direction de), Voix et voies musulmanes de Belgique, Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2000, p. 17-23.
  9. Torrekens C., “Espace de la Mosquée à Bruxelles : nouveaux liens sociaux et investissement politique”, REMMM, no 125, p. 151 à 152.
  10. Torrekens C., “Espace de la Mosquée à Bruxelles : nouveaux liens sociaux et investissement politique”, REMMM, no 125, p. 145.
  11. Florence Bergeaud-Blackler : "L'islamisme est un sujet tabou en Belgique", lexpress.fr, 3 juin 2021
  12. Manço U. (sous la direction de), Voix et voies musulmanes de Belgique, Bruxelles, Publications des Facultés universitaires Saint-Louis, 2000, p. 87.
  13. Sägesser C., Torrekens C., “La représentation de l’islam”, Courrier hebdomadaire du CRISP, no 1996-1997, 2008, p. 8.
  14. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p. 7.
  15. « Initiation à l'islam - Centre Islamique et Culturel de Belgique »
  16. « Cours d'arabe pour adultes 2015-2016 - Centre Islamique et Culturel de Belgique »
  17. Torrekens C., “Espace de la Mosquée à Bruxelles : nouveaux liens sociaux et investissement politique”, REMMM, no 125, p. 149.
  18. « Comment le salafisme s'est développé en Belgique », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le )
  19. Bernadette Sauvaget, « La Belgique, carrefour de l’islamisme », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  20. L'État fédéral n'a pas les moyens de faire face à un attentat, Antoine Clevers et Jean-Claude Matgen, La Libre Belgique, 15 juin 2016.
  21. « Pas de grand problème de radicalisation à la Grande Mosquée du Cinquantenaire », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
  22. La Libre.be, « Qui est donc Abdelhadi Sewif, l'imam de la Grande mosquée de Bruxelles dont l'Etat ne veut plus ? », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
  23. Derek Perrotte, « Ça se passe en Europe : la Belgique veut expulser l’imam de la grande mosquée de Bruxelles », lesechos.fr, 4 octobre 2017.
  24. La Libre.be, « Theo Francken retire la carte de séjour de l'imam de la Grande Mosquée de Bruxelles », sur www.lalibre.be, (consulté le ).
  25. Élodie Blogie, 3 octobre 2017, « Les faits reprochés à l'imam de la Grande-Mosquée de Bruxelles restent flous », sur Le Soir (consulté le ).
  26. RTBF avec Agences, 28 novembre 2017, « Le CCE annule l'ordre de quitter le territoire de l'imam Sewif », sur RTBF (consulté le ).
  27. (nl) Werner de Saeger, « De Grote Moskee: islamitische doos van Pandora? », sur De Morgen, (consulté le )
  28. « La gestion de la Grande mosquée de Bruxelles retirée à l'Arabie saoudite », sur https://www.challenges.fr, (consulté le ).
  29. Alissa de Carbonnel, 16 mars 2018, « Belgium takes back Brussels' Grand Mosque from Saudi government », sur Reuters (consulté le )
  30. Erasmus, 15 octobre 2017, « In Belgium, arguments about Islam grow louder », sur The Economist (consulté le )
  31. Elodie Blogie, 21 mars 2016, « Qui est Salah Echallaoui le nouveau président de l'Exécutif des Musulmans ? », sur Le Soir (consulté le )
  32. K.F., 4 décembre 2020, « La Sûreté de l'État recale la reconnaissance de la Grande Mosquée de Bruxelles », sur RTBF (consulté le )
  33. Rédaction, 11 mars 2020, « Coronavirus : fermeture exceptionnelle de la Grande Mosquée de Bruxelles, durant la prière du vendredi », sur EU Briefs (consulté le )
  34. Elodie Blogie, 8 juin 2020, « Une reprise du culte à géométrie variable », sur Le Soir (consulté le )
  35. Kris Hendrickx, 11 février 2020, « De echte Grote Moskee heet Al Khalil en ligt in Molenbeek », sur BRUZZ (consulté le ).
  36. Belga, 15 décembre 2020, « Démission du vice-président de l'Exécutif des musulmans de Belgique », sur RTBF (consulté le )
  37. (nl) Belga, 26 mars 2021, « Buitenlandse inmenging Grote Moskee houdt aan », sur Het Nieuwsblad (consulté le )
  38. (nl) Bruno Struys, 26 mars 2021, « Buitenlandse inmenging in Grote Moskee blijkt hardnekkig », sur De Morgen (consulté le )
  39. « Découvrez l'intérieur de la grande mosquée de Bruxelles à 360° (photos interactives) », sur RTL.be, 7 juin 2016 à 14h14 (consulté le ).
  40. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p. 6.
  41. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p.9 à 10.
  42. Grande mosquée de Bruxelles, Charara M., Alouini M. (avec la contribution de), Centre islamique et culturel de Belgique, Bruxelles, 1993, p.4.
  43. Karim Fadoul, 6 mars 2017, « La mosquée du Cinquantenaire veut devenir l'un des bâtiments les plus écolos de Bruxelles », sur RTBF (consulté le ).
  44. J.-C.M. , 22 février 2008, « Le double assassinat de la mosquée du Cinquantenaire », sur La Libre Belgique (consulté le )
  45. archives du Soir du 30 mars 1989
  46. fvg, 22 février 2008, « Ook gematigde imam en zijn bibliothecaris waren doelwit », sur Het Nieuwsblad (consulté le )
  47. Les ravisseurs de J. Cools : à Bangkok, c'est nous, Le Soir (d'après AFP), 6 janvier 1989

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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