Glomel

Glomel [glɔmɛl] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, au cœur de l'Argoat, en région Bretagne. Elle est la capitale de la treujenn-gaol, c’est-à-dire la clarinette populaire jouée en Centre-Bretagne. La commune englobe son ancienne trève de Trégornan qu'elle a annexée à la Révolution.

Glomel

Église et rue principale de Glomel.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes du Kreiz-Breizh
Maire
Mandat
Thierry Troël
2020-2026
Code postal 22110
Code commune 22061
Démographie
Gentilé Glomelois
Population
municipale
1 370 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 13′ 25″ nord, 3° 23′ 42″ ouest
Altitude 295 m
Min. 134 m
Max. 307 m
Superficie 79,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rostrenen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rostrenen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Glomel
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
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Géolocalisation sur la carte : France
Glomel
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Ses habitants sont les Glomelois et les Glomeloises.

    Géographie

    Situation

    Glomel est une commune rurale située dans l'extrême sud-ouest des Côtes-d'Armor et limitrophe au sud du département du Morbihan qui fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fisel. Par sa superficie, elle se classait au deuxième rang des communes les plus étendues du département, derrière Loudéac avant la création de la commune de Le Mené.

    Le bourg de Glomel est situé à l'ouest de Pontivy (36,1 km à vol d'oiseau[1]), au sud-ouest de Guingamp (42,0 km à vol d'oiseau[2]), au nord de Lorient (53,1 km à vol d'oiseau[3]), au sud-ouest de Saint-Brieuc (56,4 km à vol d'oiseau[4]), sa préfecture de rattachement, à l'ouest de Rennes (128,0 km à vol d'oiseau[5]) et à l'ouest de Paris (428,4 km à vol d'oiseau[6]).

    Relief

    La commune est très vallonnée et ses hauteurs constituent l'extrémité orientale des montagnes Noires. La colline de Menez Du culmine à 307 mètres et constitue le point le plus élevé de la commune.

    Habitat

    Le chef-lieu (le bourg) est excentré au nord de la commune tandis que l'ancien bourg trévial de Trégornan occupe une position complètement à l'opposé au sud.

    Transports

    L'ancien canal de Nantes à Brest la traverse. Il y atteint l'altitude la plus élevée de son parcours, 184 mètres, au niveau d'un tronçon appelé la « Grande Tranchée » reliant les bassins versants de l'Aulne et du Blavet. On dénombre sur la seule commune de Glomel 27 écluses sur les 236 écluses qui existaient sur l'ensemble du tracé du canal de Nantes à Brest.

    Hydrographie

    La rivière Ellé, un fleuve côtier qui prend sa source sur le territoire de la commune près du château de Trégarantec, draine le sud de la commune. Il y reçoit les eaux du ruisseau de Crazius avant de se diriger vers le sud. Le ruisseau de Kerjean et le ruisseau de Coatcouraval drainent le nord du territoire communal et se jettent dans le canal de Nantes à Brest qui traverse le nord de la commune. Le cours du Kerjean est interrompu par un barrage, donnant naissance ainsi à un étang, l'étang de Corong. Le ruisseau de Kerjean et le ruisseau de Coatcouraval appartiennent au bassin versant du Blavet tandis que l'Ellé et le ruisseau de Crazius appartiennent au bassin versant de la Laïta.

    Géologie

    Le plus grand gisement européen de kerphalite (nom donné localement à l'andalousite) est exploité à Kerphalès (Guerphalès) en Glomel. Il s'agit d'une mine à ciel ouvert dont l'exploitation a débuté en 1970[7]. Il représente 20 % de la production mondiale (près d'1 million de tonnes extraits chaque année)[8]. 80 % de la production est exportée dans le monde.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 133 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rostrenen », sur la commune de Rostrenen, mise en service en 1954[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 145,7 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à 48 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[19] à 12 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Glomel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 1,0 % 84
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 26,5 % 2098
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 16,9 % 1335
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 28,3 % 2237
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 8,4 % 665
    Forêts de feuillus 9,4 % 747
    Forêt et végétation arbustive en mutation 4,6 % 363
    Marais intérieurs 1,4 % 108
    Plans d'eau 3,5 % 280
    Source : Corine Land Cover[27]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Glomael en 1295, 1330, 1347 et en 1407, Grovel en 1451, Glomael en 1516, Glomel en 1535 et en 1536[28].

    Selon Bernard Tanguy, Glomel viendrait du vieux breton gloeu (brillant) et mael (chef, éminence)[29]. Une autre attestation se basant sur l'orthographie Gronvel de 1451 la fait dériver du celte crom (courbe, colline) et uel (belle)[30].

    Le nom de la commune est Groñvel en breton.

    Histoire

    Préhistoire

    Le territoire de la commune est occupé dès le Néolithique comme l'atteste l'érection des menhirs de Glomel et de Coat-Couraval ainsi que celle d'un dolmen détruit en 1859[31].

    Moyen Âge

    Glomel est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive (qui a peut-être fait partie originellement de la paroisse de Plévin), qui était sous le patronage de saint Germain d'Auxerre[32].

    Époque moderne

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Glomel en 1778 :

    « Glomel, sur une hauteur, à treize lieues et demi à l'est-nord-est de Quimper, son évêché ; à seize lieues et demie de Rennes et à quatre lieues de Corlay, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi et ressortit à Carhaix. On y compte, y compris ceux de Saint-Michel[33] et de Trégornan, ses trèves, 3 600 communiants[34]. La cure est présentée par le chapitre de Quimper. Son territoire renferme un grand nombre de montagnes [en fait des collines], et plusieurs étangs, qui sont une partie de la source de la rivière de Blavet. Les terres y sont fertiles et produisent d'abondantes récoltes ; mais on y voit beaucoup de landes. Ses maisons nobles sont Glomel, Melpot et Ker-jean, annexés, haute justice ; la baronnie de Rostrenen, à Madame la duchesse d'Elbeuf, seigneur de la paroisse. Le château de Ker-Saint-Éloy, à Madame de Séfi de Kerempul [en fait Saisy de Kerampuil] ; Saint-Perron [en fait Saint-Péran] et le Bodeno [en fait Botdennou][35]. »

    Révolution française

    La paroisse de Glomel est érigée en commune en 1790 et annexe les territoires de ses deux anciennes trèves : Trégornan et Saint-Michel.

    Glomel dans la première moitié du XIXe siècle

    La région de Glomel est ainsi décrite en 1829 : « Lorsque pour la première fois, les ingénieurs de rendirent à Glomel pour préparer les travaux [de construction du canal de Nantes à Brest], ils s'accordèrent à comparer la Bretagne à la Sibérie, des mœurs sauvages comme l'est le pays, des chemins impraticables, des maisons de bourg obstruées par des tas de fumier infects (...). Pas un objet de plus que la commune nécessité. Le pain le plus usuel, les légumes les plus grossiers étaient un luxe inconnu, l'agriculture pauvre, l'industrie nulle et la misère plus que générale »[36].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Glomel en 1843 :

    « Glomel, commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, y compris ses trèves Saint-Michel et Trégornan ; aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Querangal, Kermarquer, Keranflec, Coatrennec, Goas-an-Morau, le Croasty, Kermapjean, Trével, Kerien, Kerguiniou, Kerbidam, Kerviguen, Guermeur, Kerphales, Crazius, château de Ker-Saint-Éloy, Kerbiguet, Guennevan, le Guiouer, Restauffret, Cluzioudonne, Botsay, le Merdy, Locorvé, Kermaptanguellou, Kermarec, Quinquis-en-Lez, Restoleberrs, Botcanou, Sainte-Christine, la Ville-Blanche, Hilars, Kerstol. Maisons remarquables : château de Saint-Péran, de Coat-Couraval. Superficie totale : 8 400 hectares dont (...) terres labourables 4 141 ha, prés et pâtures 1 040 ha, bois 288 ha, vergers et jardins 160 ha, canaux de navigation 111 ha, landes et incultes 2 198 ha, étangs 60 ha (...). Moulins : 11 (deux de Saint-Péran, du Coroncq, de Crazius, de Kerjean, Grand-Moulin, de Botcanou, à eau). Trégornan, une ancienne trève, a encore aujourd'hui un desservant ; il y a encore, outre cette église et celle du bourg, les chapelles de Saint-Conogan, Saint-Quay et Sainte-Christine. (...). Il y a foire le 3 mai et le 6 décembre. Géologie : Glomel est sur roches amphiboliques, Trégornan est sur granite. Au sud-ouest schistes maclifères, schistes argileux et roches amphiboliques ; granite à l'est. On parle le breton[37] »

    La construction de la tranchée de Glomel et les bagnards

    La construction du canal de Nantes à Brest a nécessité le creusement d'une tranchée longue de 3,2 km, large d'une centaine de mètres et ayant jusqu'à 23 mètres de profondeur pour relier les bassins versants du Blavet et de l'Aulne et franchir ce seuil à 207 mètres au-dessus du niveau de la mer situé à l'extrémité orientale des Montagnes Noires ; les travaux durèrent 9 ans, de 1823 à 1832 et furent effectués en partie par 4 000 bagnards, qui transportèrent la terre dans des charrettes, mais aussi parfois à dos d'hommes, et qui vécurent dans des baraquements provisoires implantés en pleine nature, surveillés par une cinquantaine de gendarmes et encadrés par une trentaine de responsables administratifs et techniques, ce qui permit d'abaisser à 187 mètres d'altitude la hauteur maximale franchie par le canal ; un barrage permit l'agrandissement de l'étang du Coronc (Korang) qui retient millions de m3 d'eau, ainsi que la construction des étangs de Trébelet de Mézouët, afin de constituer une réserve d'eau suffisante pour l'alimentation en eau du canal[38]. Une quinzaine d'écluses, formant de véritables escaliers d'écluses, ont dû être construites entre la Grande Tranchée et le hameau de Lansalaün (en Paule) distant de km en raison du dénivelé existant[39].

    La Grande Tranchée de Glomel (photographie de J. Duclos prise entre 1890 et 1895).

    La mise à adjudication de cette « coupure de la ligne de partage » est ouverte début 1823. Il s'agit du lot no 6 qui comporte, en plus de la tranchée, la construction des deux premières écluses, Créharer, vers Brest, Quistinic, vers Nantes. Ce lot implique aussi, c’est en toutes lettres dans le cahier de charge, l'utilisation, en plus des ouvriers libres, de condamnés militaires, mis à disposition des Ponts et chaussées par l'armée. La construction du camp qui va les héberger, un rectangle de bois et de terre, couvert de chaume, débute en sur un terrain plus sec, situé à égale distance des deux extrémités de la future tranchée. Cette clause, l'appel aux condamnés, refroidit plus d’un entrepreneur. Charles Beslay, père, entrepreneur à Dinan, a déjà utilisé des prisonniers espagnols sur un tronçon du canal d'Ille-et-Rance. Il n'en garde pas un souvenir ineffable. Il s'arrange pour laisser son fils Charles obtenir l’adjudication du marché. Quand ce jeune homme de 28 ans s’amène à cheval à Glomel, les bagnards sont déjà sur place et des émeutes ont déjà eu lieu. Il prend le chantier en main en obtenant rapidement leur confiance.

    Les condamnés venaient de plusieurs régions militaires, Bretagne exceptée, sans doute pour éviter les connivences locales en cas d'évasion. Certains avaient déjà travaillé sur des chantiers identiques sur les coupures de ligne de partage du canal du Berry ou du canal de Niort à La Rochelle. Ils ont été condamnés aux travaux forcés pour des peines allant de 3 à 9 ans. Tous militaires, ils sont déjà passés en conseil de guerre. On y trouve des déserteurs opposés à l'expédition d’Espagne, des objecteurs à la conscription, des bonapartistes convaincus refusant de servir la royauté, des « retardataires » (arrivés en retard au régiment), mais aussi, bien évidemment, des fortes têtes ayant fait le coup de poing contre leurs supérieurs. En cas de récidive ou de faute grave, c'est au bagne de Brest qu’on les amène pour être à nouveau jugés. Même s’ils n’ont ni chaînes, ni boulets, ils sont malgré tout, quelque part, les cousins des galériens du roi, puis, ces galères supprimées au milieu du XVIIIe siècle, des forçats des bagnes maritimes (Brest, Rochefort, Toulon) qui subsistèrent jusqu'au milieu du XIXe siècle.

    Leur nombre va constamment varier au cours des 9 ans de présence à Glomel, allant de 300 à 650. Grâces royales (deux fois par an), évasions, séjours à l’infirmerie, construite à même les baraquements, et à l’hôpital militaire, aménagé dans l'ancien château de Rostrenen, vont ponctuer la vie au camp. Charles Beslay commence par responsabiliser ses hommes en les organisant en escouades de treize individus. Chaque escouade élit librement son chef. Le travail consiste à creuser à coups de pioche puis à ramener la terre avec des brouettes sur les zones de remblais. Des charretiers du pays, à l’aide de tombereaux tirés par deux chevaux, s’occupent aussi de sortir les remblais. Il y en aura jusqu'à 25. Ils vont devenir les principaux contacts des bagnards avec le monde extérieur. C’est par eux que transitent nouvelles, chapardages (habits, souliers et couvertures), ainsi que les petits trafics quotidiens.

    Au début du chantier, avant l'arrivée de Beslay, les bagnards sont payés, à l'identique des ouvriers libres, soit 1 franc la journée. L’entrepreneur, décide de les rémunérer au volume déblayé, ce qui les encourage au travail et dissuade les évasions. L'administration des Ponts et Chaussées gère l'intendance du camp. Elle prélève les deux tiers des gains pour ses frais fixes : hébergement, habillement et nourriture des condamnés. Les concierges (de 1 à 3 selon les périodes) tiennent les cantines libres, ouvertes après le travail. Ils y vendent boissons alcoolisées (bière, cidre et vin), tabac, et complément de nourriture. Ce qui reste de la paye des condamnés passe vite dans la poche des concierges.

    La « Grande Tranchée » de Glomel.

    Les 54 gendarmes, affectés à la surveillance des bagnards, logent dans le même baraquement. Plus d'une fois, ils vont être débordés. Le paludisme, appelé alors « fièvre intermittente », va décimer leur rang. En , en écho aux Trois Glorieuses qui, à Paris, vient de changer la donne politique, ils seront impuissants à empêcher l’évasion massive des 550 bagnards présents au camp. Les principales autorités concernées par ce bagne, armée, Ponts et chaussées, préfet, maire, entrepreneur, confrontées à des intérêts différents, vont alors se retrouver dans la tourmente des complots et chausse-trappes politiques.

    Lors de la grande évasion d’ (cette évasion est consécutive aux Journées de juillet 1830 ; 250 bagnards marchèrent sur Pontivy), et le ils sont sur les hauteurs de Talvern en Malguénac ; une délégation dirigée par Charles Beslay négocié le retrait des mutins affamés en échange de vivres et contre la promesse d'une augmentation de salaire et d'une meilleure nourriture ; à sa,demande, le ministre de la Guerre accorda la grâce à tous les condamnés[40] (ce même Charles Beslay, élu député de la circonscription de Pontivy en 1831 et réélu en 1834, devint bien plus tard, en 1871, à 76 ans, doyen de la Commune de Paris).

    Une fausse alerte au choléra signe, en , la fin du bagne. Le camp, gangrené par la boue et l’humidité du climat, est devenu un vrai cloaque en proie aux maladies épidémiques. La tranché sera terminée par des ouvriers libres et il faudra attendre encore 10 ans pour que la première péniche puisse traverser la lande Péran[41].

    Cette ville artificielle, le camp, n'aura pas duré 10 ans, mais elle aura apporté une réelle embellie économique à la Bretagne intérieure, décrite en ce début du XIXe siècle comme « la Sibérie de la Bretagne, peuplée d’ivrognes, d’illettrés et de mendiants » (rapport de la commission de 1827 sur la nécessité des canaux). Même si les péniches se sont faites plutôt rares sur cette partie du canal, sans doute à cause du nombre d’écluses à franchir, on peut s'interroger sur le rôle défensif assigné par Vauban, qui avait été le premier à imaginer la construction de ce canal : une fois construit, la « Perfide Albion » n’a plus jamais attaqué la France. Aujourd'hui le canal, au lieu de servir de repoussoir, s'est plutôt transformé en attrait pour nos amis Britanniques[42]...

    Glomel dans la seconde moitié du XIXe siècle

    Frank Davies[43] décrit une chasse aux loups, dirigée par le comte de Saint-Prix[44], qui se termina entre Treffrin et Glomel dans le chapitre 21, intitulé "Un loup à trois pattes", de son livre "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne"[45].

    L'épidémie de choléra de novembre 1856 frappa à Glomel 389 personnes (sur 3 322 habitants), dont 87 moururent[46].

    Le XXe siècle

    Le monument aux morts de Glomel

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Glomel porte les noms de 35 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un (Pierre Panele) est mort sur le front belge, un (François Gloaguen) est mort à Salonique (Grèce) lors de l'expédition de Salonique, les autres (dont Pierre Le Menec, décoré de la Médaille militaire) sont décédés sur le sol français[47].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Glomel porte les noms de 4 personnes (Jean Jegou, Jean Le Bris, Yves Le Guellec[48], François Pochat) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[47].

    Le à Glomel, Yves Rolland, 23 ans, est abattu par une patrouille de la Feldgendarmerie[49].

    Le , un groupe de résistants FTP tue Yves Le Cann et le lendemain, son frère François Le Cann, tous les deux du hameau de Mézouet en Glomel, accusés de commercer avec les troupes d'occupation, pour venger l'assassinat le de René Rolland[50] surpris par les Allemands dans ce hameau.

    Le Jean Le Goff, 21 ans, est pendu à Glomel et un autre résistant le lendemain[51].

    L'exécution du maire pétainiste Jean-Louis Croizer a fait l'objet de polémiques auxquelles le préfet, à la Libération, a mis un terme en rappelant que ce maire était considéré comme dangereux pour la Résistance.

    Après la Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Glomel porte les noms de trois personnes (Yves Le Corre, Jean Lescoat, François Tresco) mortes pour la France pendant la Guerre d'Algérie[47].

    La commune est amputée en 1970 d'une partie de son territoire au profit de sa voisine Rostrenen. Elle cède à cette dernière douze villages et le bois de Kerbescond. Sa superficie passe ainsi de 84,82 km2 à 79,93 km2.

    Démographie

    Le dictionnaire d'Ogée, paru en 1778, donne une population de 3 600 communiants pour la paroisse de Glomel.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].

    En 2018, la commune comptait 1 370 habitants[Note 7], en diminution de 3,99 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 5562 5933 0622 8853 9713 6873 7763 6743 814
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 3223 4573 4503 4553 5523 6703 6923 7953 860
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8264 0274 2263 9283 9743 5943 2893 1422 686
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4662 1321 7561 5341 4571 4601 4021 3971 414
    2017 2018 - - - - - - -
    1 3801 370-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2020, Glomel était, après Guémené-sur-Scorff et Callac, la commune de Bretagne, où le prix médian des maisons était le mins élevé (59 000 euros), soit près de 10 fois moins qu'à l'Île-aux-Moines, commune où ce prix était le plus élevé[56]. Pour cete raison, Glomel est devenu attractif, notamment pour les Britanniques (du moins avant le Brexit) : par exemple le hameau de Trégornan en 2020 compte 8 Anglais pour une population totale de 38 habitant ; au total les Britanniques représentent plus de 5 % de la population totale de la commune[57].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 mars 1974
    (démission)
    Paul Dréan
    (1914-1976)
      Retraité
    mai 1974 février 1980
    (démission)
    Yves Treuscor[58]
    (1912-2007)
      Menuisier ébéniste retraité
    avril 1980 juin 1995 René Quilliou   Agriculteur
    juin 1995 novembre 2005
    (décès)
    Roger Pennec[59]
    (1931-2005)
    DVD Entrepreneur
    janvier 2006 mars 2018
    (décès)
    Gérard Corveller[60]
    (1948-2018)
    DVD Retraité agricole
    mars 2018 3 juillet 2020 Michel Jan SE Agriculteur
    3 juillet 2020 En cours Thierry Troël[61],[62] DVG Éleveur en agriculture biologique
    Ancien conseiller régional de Bretagne (2004 → 2010)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Économie

    Entreprises et commerces

    En 2015, Glomel comptait 172 établissements actifs dont 66 dans le secteur de l'agriculture (38,4%) et 7 dans le secteur de l'industrie (4,1 %) [63]. Le plus gros employeur de la commune est une mine à ciel ouvert d'andalousite avec fabrique de matériaux réfractaires pour notamment des pièces pour les têtes de fusées nucléaires et les hauts fourneaux. Elle est exploitée par le groupe DAMREC, acronyme de Denain Anzin Matériaux Réfractaires Céramiques, et emploie 90 salariés.

    Les autres gros employeurs sont la fromagerie Entremont Alliance, ex Le Colombier (55 salariés), le ramassage de volaille, Volaille Service (25 salariés), l'entrepôt Distrivert (35 salariés)[64].

    Les établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015 à Glomel est présenté ci-dessous.

    Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015[65].
    Total % com 0
    salarié
    1 à 9
    salarié(s)
    10 à 19
    salariés
    20 à 49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble172100,013528522
    Agriculture, sylviculture et pêche6638,45411100
    Industrie74,140102
    Construction95,272000
    Commerce, transports, services divers7241,95712210
    dont commerce et réparation automobile148,1 94100
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale1810,5133110

    Écologie

    Le site Triskalia de Glomel s'étend sur 12 hectares. Plaque tournante des produits chimiques et pesticides vendus par Triskalia, ce site qui permet de stocker 65 000 tonnes de produits est classé Seveso seuil haut[66].

    Langue bretonne

    À la rentrée 2017, 17 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 18,5 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[67].

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Germain-l'Auxerrois, fondée au XVe siècle et remaniée par la suite.
    • Église tréviale Saint-Corentin de Trégornan, du début du XVIe siècle.
    • Chapelle tréviale de Saint-Michel, de la seconde moitié du XVIe siècle.
    • Chapelle de Saint-Conogan, du début du XVIIe siècle.
    • Chapelle de Sainte-Christine, du XVIIe siècle.

    Patrimoine civil

    Menhir de Glomel, haut de 8,50 mètres.

    Le dictionnaire d'Ogée en donne la description suivante : « Dans la paroisse de Glomel, sur une hauteur dominant l'étang qui alimente le bief de partage le plus élevé des trois qui se trouvent sur le canal de Nantes à Brest, on voit le monolithe peut-être le plus volumineux de tous ceux connus en Bretagne sous le nom de menhir. Il est d'un granite très sain, sans fissures ; sa forme est une pyramide tronquée, plus écrasée que celle des obélisques égyptiens ; sa hauteur est d'environ 11 mètres au-dessus du sol ; sa base a 4 mètres de face et son sommet 3. Il est moins brut que ne le sont ordinairement les nombreux menhirs répandus en Bretagne; un seul de ses côtés cependant a été taillé pour en faire un plan à peu près exact; son volume est de plus de 100 mètres cubes et son poids doit être égal, s'il ne le surpasse, à celui de l'obélisque de Luxor. »

    • Le Tumulus de Goachauter, inscrit aux monuments historiques depuis , est situé au lieu-dit le Parc-ar-Goaren-Bras.
    • Château de Coatcouraval : cette maison forte a été bâtie au XVe siècle par la famille de Boutteville et a traversé les siècles sans avoir subi de remaniements importants. Régulièrement entretenue et restaurée, elle constitue un intéressant témoignage des manoirs de cette époque.
    Le château de Coatcouraval.
    La Grande Tranchée.
    • Le canal de Nantes à Brest passe à Glomel. Il y atteint le point culminant de son parcours (184 mètres au-dessus du niveau de la mer) au niveau de la grande tranchée. Cette tranchée a été creusée par les bagnards (surtout ceux de Brest) et autres forçats entre 1824 et 1836 sur une profondeur de 23 mètres, une largeur de 100 mètres et une longueur de 4 kilomètres. Le bief, créé en réalisant les étangs artificiels de Trébel et Mézouët, alimenté par l'étang du Corong retenu par un barrage de granite, permet de relier les deux versants du canal, celui de l'Aulne et celui du Blavet. Un pont de fer le franchit. D'innombrables écluses jalonnent le cours du canal de part et d'autre de la tranchée[70].
    • L'étang du Corong, prévu pour alimenter en eau le canal, avec sa large digue, sa plage, son petit bois d'Amour.

    Les Landes de Lann-Bern, d'une étendue de 87 hectares, « un plateau de Landes rases, sans arbre,où le sol est constamment spongieux et où le vent souffle fort » écrivait en 1822 Le Corre, ingénieur qui supervisait les travaux de construction du canal, furent progressivement abandonnées par l'agriculture au début du XXe siècle ; bouleaux et saules remplacèrent progressivement la lande. Le site a été partiellement débroussaillé par l'"Association de mise en valeur de Lann-Bern et Magoar-Penvern", quelques bosquets étant conservés ; des poneys des Highlands assurent désormais le broutage de la végétation. Un sentier d'interprétation, d'une longueur de 2,5 km, a été tracé et un observatoire panoramique aménagé.

    Les marais de Magoar-Penvern couvrent 33 hectares et associent landes tourbeuses et prairies humides. À la fin de l'hiver le marais détrempé couvre plus de 15 hectares. L'aménagement du ruisseau Crazais dans la décennie 1980 menaça, en l'asséchant, ce milieu naturel, réhabilité depuis, notamment grâce au creusement de sept mares ; on y a recensé 21 espèces de libellules, 32 espèces de papillons, de nombreux amphibiens et reptiles[71].

    Évènements

    Depuis 1989, chaque année s'y déroule la "Rencontre Internationale de Clarinette Populaire" qui réunit des clarinettistes locaux et de tous pays (Arménie, Azerbaïdjan, Roumanie, Bulgarie, Écosse, Irlande...).

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

     Camp (Irlande) (comté de Kerry)

     Tazones (Espagne) (Asturies)

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Pontivy » (consulté le ).
    2. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Guingamp » (consulté le ).
    3. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Lorient » (consulté le ).
    4. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Saint-Brieuc » (consulté le ).
    5. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Rennes » (consulté le ).
    6. « Calcul de l'orthodromie entre Glomel et Paris » (consulté le ).
    7. « Mine à ciel ouvert d'andalousite, Guerphales ».
    8. Yann Lukas, "Breizh Bric à Brac", éditions Palantines, 2012, (ISBN 978-2-35678-074-4).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    15. « Station Météo-France Rostrenen - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    16. « Orthodromie entre Glomel et Rostrenen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Rostrenen - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Glomel et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    28. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Glomel » (consulté le ).
    29. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor (illustrations de Ronan Olier), Douarnenez, Éditions Chasse-Marée - ArMen, 04/1992.
    30. Le patrimoine des communes des Cotes-d'Armor, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », (ISBN 978-2-84234-030-8).
    31. Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Guingamp, Institut Culturel de Bretagne, , 92 p. (ISBN 978-2-86822-101-8), p. 1526.
    32. http://www.infobretagne.com/glomel.htm
    33. http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-michel-glomel
    34. Personnes en âge de communier
    35. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og
    36. Rapport de la commission du Conseil général des Côtes-du-Nord, 24 janvier 1829
    37. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjszvP7q-TSAhVBoRQKHX7iCLoQ6AEILTAD#v=onepage&q=Glomel&f=false
    38. http://www.centre-ouest-bretagne.org/Decouvrir-et-visiter/Cote-nature/etangs_lacs_rivieres/etang_du_korong_glomel_22
    39. http://www.centre-ouest-bretagne.org/Decouvrir-et-visiter/Canal-de-Nantes-a-Brest/A-decouvrir-au-fil-de-l-eau/Les-15-ecluses-de-Saint-Peran-a-la-Pie
    40. Jacques Garreau, Bernard Tanguy et Yves-Pascal Castel, "Bretagne intérieure", éditions Privat, 1995, (ISBN 2-7089-9082-9).
    41. http://www.lacdeguerledan.com/fiche/detail/2064/Decouvrir~Le-patrimoine~Les-espaces-naturels/Landes-de-Lan-Bern
    42. Jean Kergrist, Les bagnards du canal de Nantes à Brest : la vie au camp de Glomel : 1823-1832, Spézet, Keltia graphic, , 6e éd., 189 p. (ISBN 978-2-913953-59-8, OCLC 162271045).
    43. Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.
    44. Charles Damas de Saint-Prix, né le à Brest, décédé le à Paramé, mais inhumé à Ploujean
    45. Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN 978-2-919305-22-3).
    46. Sylvain Le Bail, Cœurs de Breizh : aux Bretons d'ici et d'ailleurs, Ploërmel, Les Oiseaux de papier, coll. « En partage », , 288 p. (ISBN 978-2-916359-31-1, OCLC 322349942).
    47. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=20835
    48. Yvezs Le Guellec, adjudant-chef au 1er régiment de marche de spahis marocains, tué à l'ennemi le à Lafrimbolle (Moselle), décoré de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et de la Croix de guerre
    49. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)",éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
    50. Né le à Rostrenen, ouvrier agricole, responsable d'un groupe de résistants FTP
    51. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    56. Blandine Le Cain, Où est l'immobilier le moins cher en Bretagne ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 janvier 2021.
    57. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 29 janvier 2021.
    58. « Nécrologie : Yves Treuscor, ancien maire », Le Télégramme, (lire en ligne).
    59. « Nécrologie : Roger Pennec, maire », Le Télégramme, (lire en ligne).
    60. « Côtes-d'Armor. Gérard Corveller, maire de Glomel, n’est plus », Ouest-France, (lire en ligne).
    61. « Glomel. Thierry Troël, maire du changement », Ouest-France, (lire en ligne).
    62. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
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    64. Glomel sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
    65. « Commune de Glomel) - Dossier complet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    66. Julie Lallouët-Geffroy et Inès Léraud, « Le drame des salariés de Triskalia intoxiqués aux pesticides », Reporterre, le quotidien de l 'écologie, (lire en ligne, consulté le ).
    67. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    68. « Menhir de Glomel », notice no PA00089164, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « Menhir de Coat Couraval », notice no PA00089162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. Jean Kergrist, Les bagnards du canal de Nantes à Brest (la vie au camp de Glomel, 1823-1832), Éditions Keltia Graphic, 2003
    71. Stéphane Brousse, "Batraciens et reptiles en Bretagne", Yoran Embanner, Fouesnant, 2014, (ISBN 978-2-916579-63-4).

    Voir aussi

    Liens externes

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