Friedolsheim

Friedolsheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Friedelsheim.

Friedolsheim

Friedolsheim - Place de l'église

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saverne
Maire
Mandat
André Schott
2020-2026
Code postal 67490
Code commune 67145
Démographie
Gentilé Friedolsheimois, Friedolsheimoises [1]
Population
municipale
247 hab. (2018 )
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 26″ nord, 7° 29′ 07″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 263 m
Superficie 3,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saverne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Friedolsheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Friedolsheim
Géolocalisation sur la carte : France
Friedolsheim
Géolocalisation sur la carte : France
Friedolsheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Friedolsheim est un petit village de l'arrière-Kochersberg, entre le pied des Vosges et la plaine d'Alsace, à 12 km de Saverne et 27 km de Strasbourg.

    Le Heiligengraben est la rivière qui coule à Friedolsheim. Elle prend sa source au nord du village, au ban Steiel, est rejointe par quelques ruisseaux venant de Wolschheim, par la Gænsbach venant de Kleingœft, la Rosslaufgraben venant de Sæssolsheim, et se jette finalement dans la Rohrbach à Landersheim (qui rejoindra la Zorn à Hochfelden).

    Avant le redécoupage cantonal de 2014, Friedolsheim faisait partie du canton de Hochfelden et de l'arrondissement de Strasbourg-Campagne. En 2014, le village a été intégré au canton de Saverne, et à la suite de la suppression de l'arrondissement de Strasbourg-Campagne au 1er janvier 2015, la commune a rejoint l'arrondissement de Saverne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Friedolsheim
    Altenheim Littenheim
    Wolschheim Sæssolsheim
    Mænnolsheim Landersheim

    Urbanisme

    Typologie

    Friedolsheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,3 %), zones urbanisées (8,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Les origines du village remontent à l'Antiquité ; on a retrouvé d'abondants vestiges gallo-romains et des traces de voie romaine datant du IIe siècle, mais la première trace écrite de Friedolsheim remonte à 770. L'abbaye de Fulda y avait ses biens. En 826, le village s'appelait Friedesheim et faisait partie des Grafschaftsdörfer. L'ancien village impérial faisait partie du bailliage du Kochersberg et constituait une possession indivise administrée conjointement par l'évêque de Strasbourg et l'Empereur. La moitié de ce dernier fut acquise par la ville de Strasbourg en 1496. Friedolsheim était une annexe de Maennolsheim jusqu'en 1343. À partir de cette année, le village devint un kaplanei vicariat, dépendant du chapitre rural de Betbur. En 1803, le village devient une paroisse autonome.

    Héraldique

    Les armes de Friedolsheim se blasonnent ainsi :
    « Tranché de gueules et d'or. »[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 mai 2020 Adrien Heitz[10]    
    mai 2020 En cours André Schott [11]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 247 habitants[Note 3], en diminution de 2,37 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    160230292293253299303299306
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    300299291285278305296277257
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    240262254307289301281232263
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    204175170181192211231245243
    2018 - - - - - - - -
    247--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Denis

    L'église paroissiale, consacrée à saint Denis, a été construite en 1812 et abrite des fonts baptismaux datant de 1652.
    Le campanile abriterait une cloche de Matthieu Edel datant de 1779.

    Le couvent et l'ancien pensionnat

    Le couvent est habité par les sœurs de la Divine Providence de Saint-Jean-de-Bassel. Jusque dans les années 1960, les sœurs tenaient une école supérieure ménagère pour jeunes filles et dispensaient les cours d'enseignement jusqu'à la classe de 6e. De nombreuses élèves étaient originaires de Lorraine et poursuivaient leurs études en tant qu'internes au pensionnat.

    La chapelle Saint-Léger

    La chapelle de Friedolsheim, à environ un kilomètre au nord du village, est un ancien lieu de pèlerinage consacré à saint Léger. La date de construction exacte n'est pas connue mais se situe sans aucun doute au début du XVIIIe siècle. Elle abritait une statue de saint Léger datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle mais pour des raisons de sécurité, elle a été déposée dans un autre endroit et est remplacée par une statue de saint Louis de Gonzague. Elle abritait également des ex-voto du XVIIe siècle déposés au fil du temps par les pèlerins honorant saint Léger (traditionnellement invoqué contre les maladies de la vue et les convulsions) mais la majeure partie a été pillée car la chapelle fut mise à sac à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Chapelle Saint Léger.

    Les croix et bildstocks

    On recense une croix latine et cinq bildstocks à Friedolsheim. Un de ces bildstocks se situe à quelques mètres de la chapelle Saint-Léger. Il a été élevé en 1700 en l'honneur du mariage du Schultheiss de Friedolsheim Hans Fritsch et il porte l'inscription : Disen Bild/stock hat/lassen auf/richten H/ans Fritsh/Schultzhe/is zu Fridol/sheim und/Magdalena/sein Hausf/raw zu der/hechste eh/ren Gottes/1700.

    Bildstock face à la Chapelle Saint Léger.

    Autres

    En haut du village, au lieu-dit Sternenberg (à une centaine de mètres de la chapelle), sur la route reliant Altenheim à Sæssolsheim, il existe un magnifique point de vue surplombant toute la vallée de la Zorn de Saverne à Hochfelden. D'après certaines sources, c'est de là que l'empereur Guillaume II observait les manœuvres militaires qui s'y déroulaient.

    On peut y voir quelques anciens corps de ferme et des maisons à colombages. Les plus anciennes datent de 1628.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    10. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Ordo divini officii recitandi sacrique peragendi juxta ritum brevarii et missalis S. Romanæ Ecclesiæ ad usum Diœcesis Argentinensis, 1923

    Liens externes

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