Saessolsheim

Saessolsheim [sɛsɔlsaɪm] est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Saessolsheim

L'église Saint-Jean-Baptiste.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saverne
Maire
Mandat
Dominique Muller
2020-2026
Code postal 67270
Code commune 67423
Démographie
Population
municipale
574 hab. (2018 )
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 32″ nord, 7° 30′ 50″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 259 m
Superficie 6,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saverne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saessolsheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Saessolsheim
Géolocalisation sur la carte : France
Saessolsheim
Géolocalisation sur la carte : France
Saessolsheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Communes limitrophes de Saessolsheim
    Littenheim Ingenheim
    Friedolsheim Duntzenheim
    Landersheim Rohr

    Urbanisme

    Typologie

    Saessolsheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,7 %), prairies (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (4,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Saessolsheim est citée en 1050 parmi les localités qui furent attribuées au couvent de Hohenbourg par le pape Léon IX. Entre 1120 et 1130, l'abbaye de Marmoutier et le couvent de Sindelsberg y avaient également des biens fonciers. Le village relevait du bailliage épiscopal du Kochersberg. La cour domaniale appartenait au chapitre cathédral. Une famille de ministériaux qui portait le nom du village apparut dans le conseil de la ville de Strasbourg aux XIVe et XVe siècles.

    Héraldique

    Les armes de Saessolsheim se blasonnent ainsi :
    « D'or aux deux léopards de gueules, passant l'un sur l'autre. »[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Michel Bock    
    mars 2001 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Dominique Muller[9],[10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Professeur des écoles, Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2018, la commune comptait 574 habitants[Note 3], en augmentation de 5,13 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    477480502585633710693695687
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    607601593580567575566589578
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    562576590576591533514462433
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    452457415416410478489490530
    2017 2018 - - - - - - -
    570574-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jean-Baptiste

    L'église d'origine très ancienne était dédiée à Notre-Dame, a conservé sa tour-porche romane qui date peut-être du XIIe siècle, et est construite sur un point élevé. Cette tour élancée comporte quelques décors sculptés en bas reliefs et plusieurs sculptures animalières (têtes saillantes) particulièrement intéressantes.

    La nef a été reconstruite de 1749 à 1753 en style baroque (date gravée sur un arc du mur Nord, partiellement caché par un porche néo-classique de 1936). Les rampants du toit de l'ancienne nef sont visibles sur le mur est de la tour.

    Un premier orgue a été construit en 1845 par le maître facteur d'orgues de Seltz, Stiehr-Mockers. Il a été plusieurs fois remanié, notamment par Wetzel, puis reconstruit en traction pneumatique sur deux claviers et une pédale par Joseph Rinckenbach.

    En 1936, la nef est agrandie par l'ajout de deux travées vers l'est, le remplacement de la charpente en bois (typique des églises de ce type de villages dans la région) par une charpente métallique laissant l'espace nécessaire pour agrandir l'église en hauteur, par le remplacement du plafond plat (également typique des églises de ce type de villages dans la région) par une voûte en berceau à pénétrations ; un nouveau chœur a été construit et couvert d'une voûte d'arêtes à plusieurs voûtains rayonnants. Ces travaux furent effectués par l'architecte Paul-Ernest Zigan de Saverne et l'entrepreneur Bock de Saessolsheim. La première pierre (de l'agrandissement) a été bénite par monseigneur Ruch. L'église est alors dédiée à saint Jean-Baptiste.

    L'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste (Bernard Aubertin, 1995).

    De 1979 à 1983, l'église a été rénovée. La rénovation fut divisée en trois phases :

    1. L'intérieur de l'église, réfection du chauffage, le dallage du sol, la rénovation du plancher, la peinture, l'électricité, l'isolation de la voûte, l'adduction d'eau, etc.
    2. L'amélioration des abords de l'église (réfection des allées, etc.)
    3. La rénovation du mobilier classé monument historique (autels, chaire, boiseries du chœur et stalles).

    L'église a été inaugurée le par monseigneur Elchinger, évêque de Strasbourg.

    En 1995, un nouvel orgue a été construit par Bernard Aubertin, à l'initiative de l'Association des Amis de l'Orgue de Saessolsheim. Cet instrument de style baroque allemand comprend 30 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier. En 2000, un orgue de chœur de 5 jeux, également de Bernard Aubertin, a été acquis par l'Association des Amis de l'Orgue de Saessolsheim.

    L'ancien orgue Stiehr / Rinckenbach a été vendu à l'église de Montbron (près d'Angoulême).

    Le , la tour de l'église a été inscrite en totalité à l'inventaire des monuments historiques.

    En 2003, de nouveaux travaux ont été effectués (électricité, chauffage, peinture).

    L'inauguration de ces derniers travaux a eu lieu le .

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    9. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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