Franconie
La Franconie (en allemand Franken) est une région géographique et historique du centre-sud de l'Allemagne. Depuis 1815, elle est annexée à la Bavière, dont elle représente aujourd'hui environ les deux cinquièmes nord du territoire. Elle rassemble trois des sept circonscriptions administratives (Regierungsbezirke) bavaroises : Moyenne-Franconie (Mittelfranken), Basse-Franconie (Unterfranken) et Haute-Franconie (Oberfranken).
Toponymie
Le nom « Franconie » vient des Francs, tribu germanique qui a conquis la plus grande partie de l'Europe occidentale au milieu du VIIIe siècle[1],[2],[3],[4]. On pourrait supposer que la Franconie était la patrie des Francs (en allemand, Franken est utilisé pour désigner à la fois les Franconiens modernes et les Francs historiques), mais ce n'est pas le cas. L'empire des Francs (à son apogée vers l'an 800) comprend une grande partie de la Franconie actuelle, aux frontières orientales. La grande majorité des Francs ethniques, répartis entre Saliens et Ripuaires, ont été confinés respectivement aux Pays-Bas, à la pointe nord-est de la France moderne et sur les rives du Rhin, à proximité du Main et de la Hesse. Cependant, une élite franque, dispersée dans tout l'Empire, a donné son nom à la Franconie.
Au IXe siècle, l'identité franque est progressivement passée d'une identité ethnique à une identité nationale. On a cessé d'appeler les Francs d'origine « Francs », y compris par eux-mêmes. En revanche, certains groupes de personnes, qui n'étaient pas des Francs, mais gouvernés par la noblesse franque, commencèrent à utiliser cette appellation pour désigner les terres et les gens.
Au début du Xe siècle, un duché de Franconie (Herzogtum Franken) a été créé au sein de la Francie orientale (Ostfrankenreich), qui comprenait les régions actuelles de Hesse, du Palatinat, des parties du Bade-Wurtemberg et de la majorité de la Franconie. Ces zones avaient été dominées et colonisées par les Burgondes et les Alamans avant qu'ils ne s'installent beaucoup plus au sud en Suisse. Le vide qu'ils ont laissé a permis l'installation de quelques nobles francs avec des serviteurs plus ou moins nombreux.
Après la dissolution du duché de Franconie, les empereurs du Saint-Empire ont créé le Cercle de Franconie (Fränkischer Reichskreis) en 1500 pour rassembler les principautés de la moitié orientale de l'ancien duché. Le territoire du Cercle de Franconie correspond à peu près à la Franconie moderne. Le titre de duc de Franconie a été porté par les évêques de Wurtzbourg jusqu'à 1803 et par les rois de Bavière jusqu'en 1918. Aujourd'hui, seules deux régions européennes continuent d'être associés aux Francs : la province française de l'Île-de-France, siège du pouvoir des Francs occidentaux, et la patrie d'adoption de la dynastie ripuaire franque, la moderne Franconie. Les villes fondées par les nobles francs sont Wurtzbourg, mentionnée au VIIe siècle, Ansbach, en 748, et Wissembourg, fondée au VIIe siècle.
Géographie
La Franconie est située au nord et au sud du Main. Avec son affluent, la Rednitz, qui elle-même reçoit la Pegnitz, il traverse la plupart des régions de la Franconie. D'autres grandes rivières arrosent le Nord, la Werra, en Thuringe et la Tauber, ainsi que la Jagst supérieure et le Kocher à l'ouest, deux affluents de la rive droite du Neckar. Dans le sud de la Moyenne-Franconie, l'Altmühl rejoint le Danube dans le Haut-Palatinat. Le canal Rhin-Main-Danube traverse la région du Nord au Sud. Le lac artificiel de Franconie (Fränkisches Seenland), près de Nuremberg est une destination populaire pour les excursionnistes et les touristes.
Le paysage est caractérisé par les montagnes du Mittelgebirge, le Frankenhöhe et le Jura franconien. La frontière occidentale naturelle de la Franconie est formée par le Spessart et Rhön, qui la séparent de l'ancienne Franconie rhénane autour d'Aschaffenburg (qui fait officiellement partie de la Basse-Franconie), où les dialectes parlés se rattachent à la Hesse. Au Nord, la limite est le Rennsteig, sentier de grande randonnée qui suit la crête principale des monts de Thuringe et de la forêt de Thuringe. La Franconie inclut les arrondissements du sud de la Thuringe : Schmalkalden-Meiningen, Hildburghausen et Sonneberg, le Gau historique de Grabfeld tenu par la Maison de Henneberg dès le XIe siècle et plus tard partie intégrante du duché de Saxe-Meiningen, appartenant à la maison de Wettin.
À l'est, le Fichtelgebirge jouxte la République tchèque et le Haut-Palatinat bavarois. Les hauteurs du Jura franconien marquent le sud de la frontière avec la région de l'ancienne Bavière (Altbayern), la Souabe historique et le bassin du Danube. Les territoires du nord de la Haute-Bavière, l'arrondissement et l'évêché d'Eichstätt sont également considérés comme faisant partie de la Franconie.
À l'ouest, la Franconie proprement dite comprend la région de la rivière Tauber, la région de Heilbronn-Franconie avec l'arrondissement de Hohenlohe et celui de Schwäbisch Hall.
Villes principales
Ville | Habitants au 31 décembre 2007 |
Nuremberg | 503 000 |
Wurtzbourg | 135 000 |
Fürth | 114 000 |
Erlangen | 105 000 |
Bayreuth | 73 000 |
Bamberg | 70 000 |
Aschaffenbourg | 70 000 |
Schweinfurt | 54 000 |
Hof | 48 000 |
Cobourg | 41 000 |
Ansbach | 40 000 |
Schwabach | 39 000 |
Histoire
Préhistoire
Des fossiles et des artéfacts qui ont été trouvés à Kronach et sur le Schalksberg à Wurtzbourg montrent que la région était déjà habitée dans le Pléistocène moyen (il y a environ 600 000 ans) par un homme primitif de type Homo erectus. Dans les grottes de Hunas près de Pommelsbrunn dans l'Arrondissement du Pays-de-Nuremberg, on a un exemple d'un habitat des premiers hommes de Bavière. On y a découvert la molaire d'un homme de Néandertal.
La Franconie a été occupée durant la période de la Tène, comme le reste de l'Allemagne méridionale, par une population celtique. Les Celtes[5] qui y vécurent, entre 500 av. J.-C. et l'occupation du pays par les Romains en 15 av. J.-C., n'étaient pas de nouveaux arrivés mais les descendants des populations hallstattiennes.
Il existait, au Ve siècle av. J.-C., de grandes agglomérations qui avaient l'aspect de villages fortifiés, sur des hauteurs, avec un caractère net urbain. Elles devaient très vraisemblablement contrôler les voies commerciales et les centres d'habitats régionaux. On peut les comparer aux villes étrusques contemporaines. Le site de Staffelberg, sur le cours supérieur du Main, est particulièrement représentatif.
Lorsque commencent les migrations celtes, au début de la Tène moyenne, vers 400, les établissements fortifiés de Franconie sont abandonnés et on assiste au déclin de l'artisanat celtique en Bavière. On trouve encore un site du IVe siècle av. J.-C., fortifié sur une hauteur, sur le Vogelsburg, près de Volkach, sur le Main, qui jouait pour la population de Schweinfurt le rôle de chef-lieu.
Antiquité
Les origines de l'histoire franconienne remontent aux Romains qui avaient étendu leur domination jusqu'aux rives de l'Altmühl. Gunzenhausen était le fort le plus septentrional de l'enceinte du Limes que devait protéger la province romaine de Rhétie contre les invasions des Celtes et Germains. Elle a tenu du reste jusqu'en 233 apr. J.-C., à l'arrivée des Alamans qui envahirent les provinces frontalières romaines. Dans l'actuel Arrondissement de Weissenburg-Gunzenhausen, on a dégagé de multiples monuments et fortifications romains. Le « Römerschatz » (trésor romain) de Weissenburg jouit d'un renom assez important avec ses 134 pièces dont 16 statues représentant des dieux, en parfait état.
Moyen Âge
Le Moyen Âge a été pour la Franconie une période mouvementée, de sa construction paisible sous le roi franconien Charles, jusqu'aux grandes guerres de religion avec leurs ravages désastreux. Avec l'installation des Francs dans le pays (dont la région tire son nom), et avec le développement sous les Mérovingiens et les Carolingiens, la région gagne rapidement de l'importance. Cette évolution va de pair avec l'évangélisation, importée d'Irlande par Boniface, Willibald, Wunibald et Walburge, et qui, à partir d'Eichstätt, érigent un grand nombre de monastères dans la Franconie méridionale. Dans de nombreuses églises, on peut encore trouver des traces datant de l'époque carolingienne et romane, qu'il s'agisse de la partie inférieure d'une tour, ou de la nef centrale comme à Heilsbronn ou à Heidenheim.
Le déclin du royaume franconien coïncide avec la fin de l'unité entre l'État et l'Église, entre les pouvoirs religieux et laïque. À côté du pouvoir central, apparaissent des seigneurs féodaux, qui, enrichis et renommés, créent de petits royaumes sur leurs domaines. À côté de l'omnipotence de l'Église, se développe une bourgeoisie éclairée, qui, à partir de l'époque gothique, commence à participer à la vie culturelle. Puis vient la grande époque des villes, notamment des villes libres, non soumises à l'autorité de l'empereur, qui se développent sous les Hohenstaufen et qui sont dotées de droits importants.
Nuremberg, Rothenburg ob der Tauber, Bad Windsheim et Weissenburg étaient de fières citadelles de l'artisanat et du commerce. « Nümberger Tand geht in alle Land » (les colifichets de Nuremberg vont dans tous les pays) - disait-on à cette époque. Les somptueuses cathédrales gothiques de Saint-Laurent et église Saint-Sébald à Nuremberg ne sont que les témoins les plus apparents de la prospérité du Moyen Âge.
Avec ses innombrables forteresses, la chevalerie libre, donc non soumise à l'empereur, enrichit le paysage entre la Wörnitz et la Pegnitz : Colmberg, Pappenheim et Veldenstein. Mais, avant tout, c'est le « Kaiserburg » de Nuremberg qui a aidé la Moyenne-Franconie à se faire un renom en tant que « Burgenland » (pays de forteresses).
Temps modernes
Si paisible que fut le début du Moyen Âge, si turbulente fut sa fin sur le territoire allemand. Ce sont surtout les régions franconiennes entre le Main et le Danube qui ont beaucoup souffert des troubles guerriers de la fin de l'époque médiévale, jusqu'à ce qu'elles soient dévastées, dépeuplées et se retrouvent désertées. C'est justement pendant la guerre de Trente Ans que la Moyenne-Franconie a dû expier ce qui lui était propre : à savoir être un carrefour de l'histoire allemande. Les immenses mouvements de troupes de l'armée de Wallenstein et celles du roi de Suède, Gustave Adolphe, ont apporté beaucoup de misère à la population franconienne. En assassinant et en pillant, les soldats laissèrent derrière eux des régions complètement détruites.
Époque contemporaine
Il fallut presque cinquante ans pour commencer à reconstruire. C'est avec le règne du dernier margrave brandebourgeois, Alexandre, que prend fin l'importance de la Franconie en tant que pays entre les frontières de l'histoire européenne. Entre le traité de Lunéville (1801) et le Congrès de Vienne (1815), la Franconie est peu à peu annexée définitivement au nouveau Royaume de Bavière, avant d'être divisée plus ou moins arbitrairement, sous le roi Louis Ier, en trois circonscriptions administratives: Franconie du Sud, du Nord et Moyenne-Franconie.
Sous le régime nazi
Pendant la période nazie, la Bavière a été divisée en plusieurs Gaue dont les Gau Franken et Gau Main-Franconia.
De 1926 à 1933, la Franconie était la subdivision régionale du parti nazi pour cette région. Le Gau a été créé en 1929 sous la direction de Julius Streicher, qui était alors Gauleiter du Gau Nürnberg-Fürth. Streicher fut disgracié en 1940. Hans Zimmermann lui succéda jusqu'en 1942, lorsque Karl Holz a pris le poste qu'il quitta en novembre 1944
La Franconie protestante a été particulièrement séduite par le national-socialisme. Dans la circonscription de Rothenburg, le parti nazi atteint, en 1929, le score de 83% (32,9 % pour toute la Bavière). La même année, le parti nazi remporte la majorité absolue à Cobourg. Le bourgmestre Franz Reinhold Schwede sera plus tard Gauleiter de Poméranie.
Nuremberg est promue par Hitler « capitale idéologique » du Troisième Reich. C'est là que furent promulguées en 1935 les lois antisémites. Les congrès du parti nazi, qui attiraient jusqu'à un million de personnes à Nuremberg, duraient une semaine, chaque jour étant consacré à une organisation nazie (p.ex. journée des SS, journée du Service du Travail pour le Reich, journée des Jeunesses hitlériennes), et se terminaient par la journée de la Wehrmacht. Ils avaient pour but de démontrer, par une mise en scène grandiose, la solidarité du peuple et du Führer. C’était en fait une sorte de culte s’appuyant sur des rites particuliers et exaltant une « communauté raciale » où chaque individu s’effaçait au sein d’une masse soumise au Führer. Le but de ces congrès était de préparer le pays à la guerre.
Les Alliés choisirent Nuremberg pour y juger, devant un tribunal militaire international, 24 hauts responsables et 8 organisations du régime nazi.
La Franconie moderne
Culturellement, la Franconie est à bien des égards différente de la Bavière proprement dite (« Altbayern »). Alors que l'Altbayern est très majoritairement catholique romaine, la Franconie est une zone mixte. La Basse-Franconie et la moitié ouest de la Haute-Franconie (Bamberg, Lichtenfels, Kronach) sont majoritairement catholiques, alors que la Moyenne-Franconie et la moitié orientale de la Haute-Franconie (Bayreuth, Hof, Kulmbach) sont majoritairement protestantes. La ville de Fürth en Moyenne Franconie abritait, avant la période nazie, une importante population juive, dont le plus célèbre représentant est Henry Kissinger.
Le francique oriental, parlé en Franconie est très différent du dialecte austro-bavarois. La plupart des Franconiens ne se disent pas Bavarois, mais cette conception tend à s'atténuer. En fait, les Franconiens pourraient probablement prendre ombrage d'être assimilés à la Bavière. Même s'il n'y a pas d'état de Franconie, le rouge et blanc sont considérés comme ses couleurs nationales (Landesfarben).
Tourisme
La Franconie, dont les dépliants touristiques insistent volontiers sur le caractère romantique, attire chaque année de nombreux touristes. Ses paysages pittoresques et son histoire intéressante, qui se reflète dans l'architecture de ses bâtiments historiques ainsi que dans les manifestations culturelles, contribuent à la popularité de cette région. De nombreux châteaux forts et bâtisses médiévales sont reliés par la Route des Châteaux Forts qui traverse entièrement la Franconie. La Route romantique la parcourt partiellement.
Wurtzbourg, cathédrale Saint-Kilian et hôtel de ville Cathédrale de Bamberg Hôtel de ville de Cobourg Grottes en franconie suisse Petites cascades près de
Tiefenellern en Franconie suisse
Activités sportives
La région offre de multiples possibilités d'activités sportives aux vacanciers.
- La Frankenalb, le Fichtelgebirge, la Fränkische Schweiz et le Steigerwald sont traversés par de nombreux sentiers de randonnée.
- Des rivières comme la Pegnitz, la Wiesent ou l'Altmühl sont le rendez-vous des adeptes de canoë-kayak.
- Les pistes cyclables balisées longeant fleuves et rivières comme le Main, l' Altmühl, la Tauber, etc. se prêtent très bien à des randonnées cyclistes sur plusieurs jours. Le réseau de pistes cyclables franconien est d'ailleurs parmi les plus denses d'Allemagne.
- La Fränkische Schweiz, ou Suisse franconienne, compte parmi les massifs les plus populaires d'Allemagne pour pratiquer l'escalade.
- En hiver, un enneigement relativement fiable permet de s'adonner aux joies du ski dans le « Fichtelgebirge », surtout du ski nordique mais également un peu d'alpin, par exemple sur les pentes de l' Ochsenkopf (1 024 m).
Gastronomie
La Franconie est à la fois une région viticole et une grande productrice de bières. Dans le vignoble de Franconie, les vins blancs et rouges, sont vendus dans des bouteilles de 0,75 litres en forme d'outre plate, appelées Bocksbeutel, ce qui signifie « bourse de bouc ». Les vignobles se concentrent principalement dans la vallée du Main en Basse-Franconie. Avec une superficie de 6 100 hectares et une production de 400 000 à 450 000 hectolitres assurée par quelque 5 000 exploitations viticoles (données de 2008), la Franconie se situe parmi les plus grandes régions viticoles d'Allemagne. Environ 19 % de sa surface est dédiée à la production de vin rouge.
Les principaux cépages sont, suivant la superficie[7] :
- Muller-Thurgau 31,4 % ;
- Silvaner 20,4 % ;
- Bacchus 12,2 % ;
- Domina 5,7 % ;
- Kerner 4,6 % ;
- Riesling 4,6 %.
Brasseries
On compte encore en Franconie environ 300 brasseries indépendantes, soit 23 % des brasseries allemandes. D'après le Livre Guinness des records, la Haute-Franconie possède, avec en moyenne une brasserie pour 5 511 habitants, la plus haute densité de brasseries au monde.
Spécialités culinaires
Les principales spécialités gastronomiques franconiennes sont :
- Schäuferle, Schäufele ou encore Schäuferla (épaule de porc rôtie au four en sauce généralement à la bière, accompagnée traditionnellement de Kartoffelkloß, boule de pomme de terre râpée, ainsi que de chou rouge ou choucroute) ;
- Sauerbraten (bœuf braisé avec une sauce aigre-douce et servi avec du chou rouge. Le repas est souvent accompagné de gelée d'airelles rouges. À la sauce on ajoute un genre de pain d'épices) ;
- Karpfen blau ou gebacken (carpe au bleu ou au four, provenant des milliers d'étangs franconiens et dont la saison s'étend sur les mois en « R », soit de septembre à avril) ;
- Fränkische Bratwurste (saucisses grillées de Franconie) ou Nürnberger Bratwürste (petites saucisses de Nuremberg d'environ 8 à 9 cm de long, finement épicées et dont l'appellation est protégée, commandées par 6, 9, 12... et accompagnées de choucroute et/ou salade de pommes de terre) ;
- Blaue Zipfel ou Saure Zipfel (littéralement « pointes aigres », saucisses cuites à feu doux dans une marinade de vinaigre, vin blanc, oignons, feuilles de laurier, grains de poivre, clous de girofle et baies de genévrier) ;
- Lebkuchen (pains d'épices moelleux de Nuremberg, soit glacés au sucre, soit recouverts de chocolat, souvent décorés d'amandes).
Personnalités
- Saint Morand (? - 1115), saint patron de la vigne et du vin en Franconie.
- Albrecht Dürer ( - ), peintre, graveur et mathématicien.
- Lucas Cranach l'Ancien (1472 - 1553), peintre et graveur de la Renaissance allemande.
- Matthias Grünewald (né vers 1475–1480 et mort en 1528), peintre et ingénieur hydraulique, auteur du retable d'Issenheim.
- Johann Pachelbel (1653 - 1706), compositeur, célèbre pour son Canon.
- Louis-Alexandre Berthier (né en 1753 à Versailles et mort le à Bamberg), maréchal d'Empire et prince de Wagram.
- Johann Paul Friedrich Richter ( - ), écrivain mieux connu sous le pseudonyme de Jean Paul.
- Philipp Franz von Siebold (1796 - 1866), médecin, explorateur du Japon et naturaliste.
- Kaspar Hauser (1812 (?) – 1833), vit à Ansbach à partir de 1830, où il est assassiné dans les jardins du palais.
- Richard Wagner (1813 - 1883), compositeur, directeur de théâtre, polémiste et chef d'orchestre, s'installe à Bayreuth en 1872 et y fonde le festival de même nom.
- Ludwig Erhard (1897 - 1977), chancelier fédéral d'Allemagne de l’Ouest de 1963 à 1966.
- Henry Kissinger, né le à Fürth, émigre aux États-Unis en 1938, est naturalisé en 1943 et, de 1973 à 1977, est le secrétaire d'État des présidents Richard Nixon puis Gerald Ford ; il a reçu le prix Nobel de la paix en 1973.
Notes et références
- « TOURISME - La Franconie, un trésor caché au nord de la Bavière », sur lepetitjournal.com (consulté le ) : « Ce sont ensuite les Francs qui ont donné leur nom à ce (jadis) pays, mais seuls les Mérovingiens et Carolingiens permettent à la Franconie de gagner rapidement en importance. »
- Eintrag Franken im Deutschen Wörterbuch
- Boris Paraschkewow: Wörter und Namen gleicher Herkunft und Struktur. Lexikon etymologischer Dubletten im Deutschen. Berlin 2004, S. 107.
- Encyclopædia Universalis, « FRANCONIE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- Collectif, Les Celtes, catalogue de l'exposition européenne d'archéologie celtique au Palazzo Grassi à Venise, Venise, EDDL, Paris, 2001, (ISBN 2-237-00484-6), pp 265-272
- Web Gallery
- Offizielle Daten vom LWG Bayern; Stand: 31. Dezember 2006 (de)
Voir aussi
Liens externes
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