Fedora (association)

Fedora (FEDORA – The European Circle of Philanthropists of Opera and Ballet) est un cercle européen de mécènes créé en 2014 sous la présidence de Jérôme-François Zieseniss pour soutenir le renouveau et le rajeunissement du ballet et de l'opéra et révéler les nouveaux talents. Fedora organise un concours doté de quatre prix, le Prix Fedora - Rolf Liebermann pour l'opéra doté de 150 000 euros — devenu le Prix FEDORA - Generali en 2017 —, le Prix FEDORA - Van Cleef & Arpels pour le ballet, doté de 100 000 euros, le Prix FEDORA pour l'Éducation, créé en 2019, doté de 50 000 € et le Prix FEDORA pour le Digital créé en 2020, doté de 50 000 €. L'association à but non lucratif a son siège social au Palais Garnier à Paris.

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Historique

Fedora est un opéra vériste composé par Umberto Giordano pour la soprano Gemma Bellincioni (photo). Le livret d'Arturo Colautti est basé sur la pièce du même titre de Victorien Sardou créée le au théâtre du Vaudeville par la comédienne Sarah Bernhardt. La première de l'opéra, donnée au Théâtre lyrique (it) de Milan le , révèle le ténor Enrico Caruso dans le rôle de Loris Ipanov.

Créée vingt ans auparavant sous l'acronyme inspiré du nom de l'héroïne et du titre de l'opéra vériste d'Umberto Giordano Fedora par le compositeur, chef d'orchestre et directeur d'opéra, Rolf Liebermann et Marina de Brantes, vice-présidente du conseil d'administration de l'Association pour le rayonnement de l'Opéra national de Paris (AROP) et présidente de l'association des American Friends of the Paris Opera and Ballet (AFPOB)[1], avec pour objectif le renouveau et le rajeunissement de la danse et de l'art lyrique en Europe, la Fédération européenne des associations et fondations pour le rayonnement des opéras (FEDORA) est « mise en sommeil » avant de renaître en janvier 2014[2].

Enregistrée auprès de la préfecture de police du département de Paris le , l'association déclare avoir pour objet :

« assurer en Europe, que ce soit au niveau de l'Union Européenne ou des différents États européens, membres ou non de l'Union, la promotion et le développement de l'art lyrique, musical et chorégraphique sous toutes ses formes, notamment par la mise en oeuvre auprès des pouvoirs publics de tous moyens de nature à conduire à la reconnaissance et à l'expansion de cet art ainsi que de son héritage culturel ; financer des initiatives et projets ayant pour objectif le développement de l'art lyrique, musical et chorégraphique notamment en soutenant les artistes, les compositeurs, les chorégraphes les librettistes et les metteurs en scène »

et avoir son siège social au numéro 8 de la rue Scribe dans le 9e arrondissement de Paris[3], dans les locaux du Palais Garnier où siègent également l'Opéra national de Paris, l'association (AROP) et la fondation (FRONP)[4] pour son rayonnement ou encore le Cercle Carpeaux, structures dans lesquelles se retrouvent les abonnés historiques de l'Opéra Garnier[5],[6]. Fedora est constituée par les mécènes individuels et d'entreprises qui ont ainsi créé leur cercle européen à l'exemple des maisons d'opéra européennes qui ont créé leur réseau, Opera Europa (en)[7].

L'initiative en revient à ses deux membres fondateurs, Léone-Noëlle Meyer et Gianmarco Monsellato[8],[9] et à son président, Jérôme-François Zieseniss, mélomane, président du Circolo La Fenice[10] et du Comité français pour la sauvegarde de Venise[11].

En 2017, Fedora est sélectionnée dans la catégorie Best Philanthropist par les International Opera Awards (en)[12].

Mission

La mission de Fedora est de soutenir la création et la diffusion de nouvelles coproductions d'opéras et de ballets par des artistes prometteurs avec des valeurs centrées autour du renouveau, de l'innovation et de la créativité et de fédérer les amateurs d'opéra et de ballet à l'échelle européenne à l'heure où les soutiens publics aux maisons d'opéra sont en régression. En effet, si un opéra est limité dans ses moyens financiers il se retrouve dans l'obligation de jouer le grand répertoire dans les décors et costumes existants — conservés aux ateliers Berthier ou dans des conteneurs maritimes au port de Gennevilliers pour l'Opéra de Paris[6] — ce qui laisse peu de place à l'innovation et à la création[2].

Les Français, les Espagnols et les Britanniques sont particulièrement amateurs de danse et d'art lyrique. Bien que de nombreux théâtres aient dû fermer faute de subventions dans le premier, l'Italie, par tradition culturelle, et l'Allemagne, sont les plus actifs en termes de production artistique. Certains opéras d'Europe de l'Est comme celui de Prague proposent des spectacles innovants[2]. L'Europe compte plus de trois-cents maisons d'opéra, accueillant chœurs, orchestres et ballets et employant au total près de 100 000 personnes, dont 8 en Grande-Bretagne, 20 en Espagne, 25 en France, 30 en Russie, 40 en Italie, 82 en Allemagne. Vingt-cinq mille représentations attirant de dix à quinze millions de spectateurs par an sont données en moyenne chaque année dans une quarantaine de pays[7].

Or, ces institutions voient leurs budgets de plus en plus réduits, entraînant des licenciements quand ce ne sont pas des dépôts de bilan. Des orchestres permanents ont disparu en Bulgarie, au Danemark, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Espagne. Les institutions prestigieuses ne sont pas épargnées : le Concertgebouw d'Amsterdam est fragilisé par les restrictions budgétaires tandis que la Südwestrundfunk a fusionné ses deux formations, l'Orchestre symphonique de la radio de Stuttgart et l'Orchestre symphonique de la SWR de Baden-Baden et Fribourg-en-Brisgau[7],[13],[14].

Déjà en 2011, Riccardo Muti protestait contre les coupes sombres dans le budget de la culture lors de la représentation du Nabucco de Giuseppe Verdi à l'Opéra de Rome donnée pour le 150e anniversaire de l'unité italienne[15]. La mobilisation suscitée par la Semaine internationale des orchestres organisée par la Fédération internationale des musiciens en permet aux 182 instrumentistes et choristes de l'Opéra de Rome, licenciés en octobre, d'être réintégrés, au prix d'une réduction d'un million et demi d'euros de la masse salariale[16]. D'autres institutions italiennes sont au bord de la faillite. La Scala s'en sort grâce à ses nombreux mécènes et aux touristes qu'elle draine en élargissant sa saison à la durée de l'Exposition universelle de 2015 qui se tient à Milan du 1er mai au . En Belgique, la Monnaie de Bruxelles, a dû réduire ses coûts de personnel de 4 % et ses dépenses d'exploitation de 20 %. Les cent-vingt levers de rideau annuels et la mutualisation des moyens qu'il pratique avec l'Opéra-Comique en échangeant décors et costumes a permis à l'Opéra royal de Wallonie de s'en sortir lorsqu'il a perdu une grande partie des subventions publiques. Des chefs comme Ludovic Morlot, Franz Welser-Möst à l'Opéra d'État de Vienne ou Ricardo Muti ont annoncé leur départ, évoquant un désaccord artistique lorsqu'ils étaient contraints de renoncer à des cachets exorbitants qui ne sont plus de mise[7].

En période de crise, le mécénat est également aléatoire et fluctuant. Ainsi, Bernard Foccroulle s'est-il vu subitement abandonné par le principal sponsor du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Vivendi, plus soucieux de sauvegarder la compétitivité du groupe industriel et de favoriser les artistes d'Universal. Le Festival de Glyndebourne ne perçoit aucune aide publique et privilégie un mélange de membership et de mécénat qui génère le tiers de son budget. D'autres solutions sont trouvées avec la réduction des coûts de production par des formes de représentations plus légères comme les opéras en version de concert programmés notamment par les théâtres des Bouffes-du-Nord, de l'Athénée ou l'Opéra-Comique. En Allemagne et en Europe de l'Est le financement public est majoritaire à 75 et 80 %. Dans les autres pays le privé domine et un nouveau mode de financement se fait jour, assuré à 30 % par le public, 30 % par des soutiens privés, 30 % par la billetterie, 10 % par d'autres recettes commerciales[7].

Des initiatives pour trouver des ressources nouvelles voient le jour en permanence mais les pays européens n'ont pas tous la même appréhension du mécénat. Dans les pays scandinaves où existe encore un préjugé qui veut que la culture soit destinée à une élite et non un besoin commun, la notion de philanthropie est cependant en développement. La France quant à elle s'initie petit à petit au modèle anglo-saxon du mécénat le plus performant[2]. À titre d'encouragement, les membres donateurs de Fedora se voient offrir un service de billetterie exclusive, des accès privilégiés, des voyages vers les pays aux maisons d'opéra prestigieuses[7].

Organisation

Fedora collabore étroitement avec Opera Europa (en) qui regroupe cent-soixante-dix maisons d'opéra et festivals dans quarante-trois pays. L'organisation constitue un réseau européen de soixante-douze opéras, compagnies de danse, festivals et associations d'amis de l'art lyrique et du ballet comme l'Association pour le rayonnement de l'Opéra national de Paris ainsi que des mécènes privés, particuliers et entreprises, dans dix-neuf pays, qui mettent leurs ressources en commun[12].

À la tête de Fedora, Jérôme-François Zieseniss, président depuis une douzaine d'années du Comité français pour la sauvegarde de Venise, est rompu à l'exercice de la levée de fonds privés pour pallier la régression des subventions publiques. Il est aussi administrateur pour la France et membre du conseil européen du Fonds mondial pour les monuments et membre du Comité d'honneur du Souvenir napoléonien[11]. Jean-Yves Kaced, directeur du développement et du mécénat de l'Opéra de Paris et de l'Association pour le rayonnement de l'Opéra national de Paris est également secrétaire général de Fedora dont la vice-présidence est assurée par la duchesse Clotilde Corsini et la direction par Edilia Gänz[17]. L'administration de Fedora est confiée à l'un de ses deux membres fondateurs, Gianmarco Monsellato[8],[18].

L'association fonctionne avec un budget de 500 000 euros grâce à la générosité de ses membres, particuliers ou entreprises comme Anaxago, Carlara International, Compagnie des Alpes, Graf von Faber-Castell (en), Mangopay et grâce aux services proposés aux adhérents comme la billetterie VIP, les voyages culturels et les événements spéciaux[19].

Le réseau de Fedora compte notamment le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, l'Opéra national de Paris, le théâtre des Champs-Élysées, des maisons d'opéra de province, le Royal Opera House, de Londres, le Festival de Glyndebourne, le Théâtre royal de Madrid, le Nederlands Dans Theater, la fondation Béjart Ballet Lausanne, la Monnaie de Bruxelles, le National Taichung Theater (en) de Taïwan[19].

Communication

Le designer Landor a remporté le grand prix Stratégies du design 2015 pour le travail de transcription graphique de la mission et de l'ambition du cercle de mécènes de la danse et de l'opéra qu'il a mené pour Fedora. Le trophée est un « F » qui se détache des trois marches symbolisant l'accès à la scène permis par l'accompagnement de l'institution. Le logo est une page blanche sur laquelle tout reste à écrire. Pour les affiches Landor s’est inspiré des gestes des danseurs comme esquissés par les chaussons d'une ballerine plongés dans la peinture. En bas de chaque affiche figure le logo blanc. Le trophée repose sur la barre du « F », une sorte de prouesse : la technique pour que le prix tienne debout est un secret de fabrication. L'objet emblématique de l'identité visuelle de Fedora se voulait avant tout « chic mais pas élitiste »[20].

Prix

Chaque année, FEDORA décerne des prix afin d’encourager l’innovation et la créativité dans l’opéra et la danse. Elle a été qualifiée de “plus grand concours d’opéra et de danse au monde” par Das Erste - Europamagazin en 2019. D’après Le Figaro, la particularité de ces prix, c'est qu'ils ne couronnent pas la meilleure production vue dans l'année mais “orchestrent un saut dans l'inconnu”: il s'agit de faciliter un spectacle à venir [21].

Les différents projets sont présélectionnées par les partenaires de FEDORA, Opera Europa, RESEO et IMZ International Music + Media Centre.

Puis, un jury indépendant composé de membres éminents du monde de l’opéra et du ballet évalue chacun des projets en tenant compte des critères établis par FEDORA pour choisir trois nominés dont le lauréat. Par ailleurs, tous les projets présélectionnés sont présentés aux votes du public en ligne sur la plateforme de FEDORA. Le projet favori du public rejoint alors les trois nominés et accède à l’étape suivante du concours, une campagne de crowdfunding numérique avec l’accompagnement et le soutien de FEDORA.

Les lauréats de chaque catégorie sont ordinairement rendus public lors de la cérémonie annuelle de remise des Prix FEDORA qui est accueillie chaque année par une autre maison d’opéra en Europe.

Prix FEDORA pour l’Opéra

En , Generali annonce la création du Prix FEDORA - GENERALI pour l'Opéra destiné à soutenir et encourager l’excellence artistique et la collaboration internationale dans le monde de l’opéra. Le prix était depuis 2015 présenté sous le nom de Rolf Liebermann en hommage au compositeur et fondateur de FEDORA.

Le prix est décerné à une nouvelle commission lyrique innovante ou à la création d'un nouvel opéra coproduit par des maisons d’opéra et des festivals provenant de différents pays et impliquant des artistes de différentes disciplines et nationalités.

L’objectif du prix est d’encourager la prise de risque mesurée afin de garantir l’avenir de l’opéra et d’aider de nouvelles créations prometteuses, portées par des artisites emergents, à se réaliser sur scène devant un public international.

Winners

Edition Lauréat Equipe artistique Production Co-Production Remise du Prix
1ère édition - 2015 Milo & Maya around the world Compositeur : Matteo Franceschini

Librettiste : Lisa Capaccioli

Mise en scène : Caroline Leboutte

Teatro Sociale di Como (Italie) Opéra de Rouen Normandie, Opéra Royal de Wallonie, Theater Magdeburg , Palais Garnier

(France)

Private View Compositeur : Annelies Van Parys

Librettiste : Jen Hadfield

Mise en scène et dramaturgie: Tom Creed

Muziektheater Transparant (Belgique) National Opera Bergen, Deutsche Oper Berlin, Concertgebouw Brugge, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Opera Ballet Vlaanderen, Operadagen Rotterdam
2ème édition - 2016 Kein Licht Compositeur et co-librettiste : Philippe Manoury

Metteur en scène et co-librettiste : Nicolas Stemann

Théâtre National de l’Opéra Comique (France) Croatian National Theatre in Zagreb, Musica, IRCAM, Münchner Kammerspiele, Ruhrtriennale, Ensemble Lucillin, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg

Teatro alla Scala à Milan

(Italie)

3ème édition - 2017 The Second Violinist Compositeur : Donnacha Dennehy

Librettiste et metteur en scène : Enda Walsh

Wide Open Opera Dublin (Ireland) Dublin Theatre Festival, Galway International Arts Festival, Landmark Productions, St Ann’s Warehouse, The Barbican, Park Avenue Armory

Festival de Pentecôte de Salzbourg

(Autriche)

4ème édition - 2018 Seven Stones Compositeur : Ondřej Adámek

Librettiste : Sjón

Metteur en scène et chorégraphe : Éric Oberdoff

Festival d’Aix-en-Provence Opéra de Rouen Normandie, Konzerthaus Dortmund

Bayerisches Staatsballett à Munich

(Allemagne)

5ème édition - 2019 Denis & Katya Compositeur : Philip Venables

Metteur en scène : Ted Huffman

Artiste vidéo : Pierre Martin

Opera Philadelphia (Etats-Unis) Music Theatre Wales, Opéra Orchestre National Montpellier

Teatro La Fenice à Venise

(Italie)

6ème édition - 2020 Woman at Point Zero Composition : Bushra El Turk

Mise en Scène : Laila Soliman

Livret : Stacy Hardy

Video Artist : Aida Elkashef

LOD Muziektheater (Belgium) Concertgebouw Brugge, DeSingel,

Festival d’Aix-en-Provence, Muziektheater Transparant, Opera Ballet Vlaanderen, Royal

Opera House, Shubbak Festival, Snape Maltings

Postponed to 2021

Prix FEDORA - Van Cleef & Arpels pour le Ballet

Le Prix FEDORA – VAN CLEEF & ARPELS pour le Ballet est soutenu par la Maison de Haute Joaillerie Van Cleef & Arpels et doté de 100 000 euros. Ce prix récompense les créations chorégraphiques basées sur un concept innovant et soutenues par au moins deux institutions de différents pays.

Winners

Edition Lauréat Equipe artistique Production Co-Production Remise du Prix
1ère édition - 2015 Sleeping Beauty Chorégraphe : Alexei Ratmansky Fondazione Teatro alla Scala (Italie) American Ballet Theatre , Palais Garnier

(France)

Sound of Music Chorégraphe : Olivier Dubois

Directeur artistique : Yan Duyvendak

Théâtre Vidy-Lausanne (Suisse) Dreams come True, La Bâtie Festival de Genève, Théâtre Forum de Meyrin, Théâtre Nanterre-Amandiers
2ème édition - 2016 Le Syndrome Ian Chorégraphe : Christian Rizzo ICI-CCN centre chorégraphique national de Montpellier (France) Opéra de Lille, Montpellier Danse, Théâtre de la Ville – Paris, National Performing Arts Center – National Taichung Theater, Biennale de la danse de Lyon

Teatro alla Scala à Milan

(Italie)

3ème édition - 2017 Love Chapter 2 Chorégraphe : Sharon Eyan et Gai Behar L-E-V Sharon Eyal & Gai Behar (Israël) Fondazione Romaeuropa, Montpellier Danse, Migros – Kulturprozent Tanzfestival Steps, Sadler’s Well Theatre, Theater Freiburg

Festival de Pentecôte de Salzbourg

(Autriche)

4ème édition - 2018 A Quiet Evening of Dance Chorégraphe : William Forsythe Sadler’s Wells Theatre (Royaume-Uni) DeSingel, Montpellier Danse, Théâtre de la Ville – Paris, Théâtre du Châtelet, Festival d’Automne à Paris, Onassis Cultural Centre Athens, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, The Shed

Bayerisches Staatsballett à Munich (Allemagne)

5ème édition - 2019 Invisible Cities Chorégraphe : Sidi Larbi Cherkaoui Rambert (Royaume-Uni) Manchester International Festival, 59 Productions, Brisbane Festival, Sadler’s Wells

Teatro La Fenice à Venise (Italie)

6ème édition - 2020 LIGHT: Bach dances (working title Chorégraphe : Hofesh Shechter Hofesh Shechter Company (Royaume-Uni) Royal Danish Theatre Postponed to 2021

Prix FEDORA pour l’Éducation

Le prix FEDORA pour l'Éducation a été lancé en 2019 en collaboration avec RESEO afin de soutenir des projets éducatifs innovants encourageant le dialogue interculturel et l’intégration sociale, et mettant en lien des organisations partenaires locales avec des artistes émergents du monde de la danse et de l’opéra.

L’objectif du Prix est de préconiser un nouvel accès à l’opéra et au ballet, pour des projets encourageant l’implication culturelle des communautés locales et des publics défavorisés, afin de les sensibiliser à une diversité artistique et de valoriser la compréhension et le respect mutuel.

Winners

Edition Lauréat Equipe artistique Production Co-Production Remise du prix
1ère édition - 2019 Co-OPERAtive: An intercultural and collaborative opera hub for young people Metteur en scène : Themelis Glynatsis


Greek National Opera (Grèce) ARSIS, Melissa, The Home Project

Teatro La Fenice à Venise

(Italie)

2ème édition - 2020 Going for Gold Direction Artistique : Graham Vick CBE

Direction Musicale : Alpesh Chauhan

Associé Artistique : Reisz Amos

Birmingham Opera Company (Royaume-Uni) City of Birmingham Symphony Orchestra, Royal Birmingham Conservatoire, Arts Connect, Birmingham City Council Postponed to 2021

Prix FEDORA pour le Digital

La première édition du Prix FEDORA pour le Digital se déroulera pour la première fois en 2020 avec le soutien de Kearney. Ce prix a pour objectif de promouvoir l’innovation numérique, sur et hors scène, de permettre le développement de nouveaux modes d’expression artistique, de toucher de nouveaux publics ou encore d'améliorer leurs expériences dans les domaines de l'opéra et du ballet.

Winners

Edition Lauréat Equipe artistique Production Co-Production Remise du prix
1ère édition - 2020 Laila- Immersive Installation Composition : Esa-Pekka Salonen

Dramaturgie : Paula Vesala

Design son : Tuomas Norvio

Autre : Ekho Collective

Finnish National Opera & Ballet (Finlande) Postponed to 2021

Jury

Les projets présélectionnés sont présentés à quatre jurys d'experts dans les domaines de l'opéra, de la danse, de l'éducation et du digital qui évaluent les candidatures, nominent des projets et sélectionnent les lauréats des Prix FEDORA [22].

Précédents membre du Jury pour l’Opéra

John Allison, Pierre Audi, Laura Berman, Aviel Cahn, Peter de Caluwe, Kjell Englund, Bernard Foccroulle, Kasper Holten, Silvia Hroncová, Eva Kleinitz, Sophie de Lint, Joan Matabosch, Francesco Micheli, Nicholas Payne, Paolo Pinamonti, David Pountney, Christina Scheppelmann, Viktor Schoner, Caroline Sonrier, Peter Spuhler, Birgitta Svendén, Ludovic Tézier, Eva Wagner-Pasquier.

Précédents membre du Jury pour le Ballet

Eleonora Abbagnato, Ted Brandsen, Francesc Casadesús Calvo, Aurélie Dupont, Sharon Eyal, Yuri Fateev, Roberto Giovanardi, Laurent Hilaire, Wiebke Hüster, Sergei Korobkov, Nicolas Le Riche, Manuel Legris, Judith Mackrell, Benjamin Millepied, Kevin O’Hare, Johannes Öhman, Madeleine Onne, Nicolas Payne, Tamara Rojo, Helen Shute, Alistair Spalding, Igor Zelensky.

Précédents membre du Jury pour l’Education

Bernard Foccroulle, Renate Futterknecht, Hannah Griffiths, Rhian Hutchings, Myriam Mazouzi, Barbara Minghetti, Anne-Kathrin Ostrop, Panaghis Pagoulatos, Nicholas Payne.

Précédents membre du Jury pour le Digital

Ditte Feuk, Christopher Hampson, Renee Hunt, Katharina Jeschke, Tod Machover, Peter Maniura, Laurent Métivier, Kent Nagano, Ulrich Schrauth, Zillah Watson.

Notes et références

  1. « Les étés de la danse de Paris », Théâtre du Châtelet, 7-24 juillet 2010 (lire en ligne)
  2. « Fédérer les amateurs d’opéra et de ballet à l’échelle européenne » Stratégies, 16 avril 2015 (lire en ligne)
  3. « Annonce no 1215 - page 234 », Journal officiel, 18 janvier 2014 (lire en ligne)
  4. « Fondation pour le rayonnement de l'Opéra de Paris », Fondation de France (lire en ligne)
  5. « Cercles culturels : lieux de pouvoir », Martine Robert, Les Échos, 9 octobre 2015 (lire en ligne)
  6. L'Opéra de Paris, coulisses et secrets du Palais Garnier, Jean-Philippe Saint-Geours et Christophe Tardieu, paris, Plon, 2015, 439 p. (ISBN 978-2-259-23019-3) (notice BnF no FRBNF44467660), p.15-16
  7. « Opéras et ballets en quête de nouvelles ressources », Martine Robert, Les Échos, 5 janvier 2015 (lire en ligne)
  8. « Gianmarco Monselatto », taj.fr (lire en ligne)
  9. « Musique et entreprise - Prix Fedora 2017, un mécénat pour le futur », Alain Cochard, concertclassic.com, 22 juin 2017 (lire en ligne)
  10. « Circolo La Fenice », La Fenice, 5 octobre 2011 (lire en ligne)
  11. « Jérôme-François Zieseniss, profession : mécène », Martine Robert, Les Échos, 20 janvier 2015 (lire en ligne)
  12. Communiqué de presse Fedora - Generali, 18 janvier 2017 (lire en ligne)
  13. « La fusion des orchestres de Baden-Baden et de Stuttgart est officialisée », France Musique, 22 juillet 2014 (lire en ligne)
  14. La fusion des deux formations de Radio France, l'Orchestre philharmonique de Radio France et l'Orchestre national de France serait à nouveau en projet en 2017 : « Le milieu de la musique classique réagit après les réformes chocs du ministère de la Culture », Victor Tribot Laspière, France Musique, 20 novembre 2017 (lire en ligne)
  15. « Riccardo Muti Bis del Va' Pensiero di Verdi, Roma 2011 », Riccardo Muti Music, 7 septembre 2012 (voir et écouter en ligne)
  16. « Fin du conflit à l'Opéra de Rome », Fédération internationale des musiciens, 1er décembre 2014 (lire en ligne)
  17. « Le Prix Fedora », Agnès Izrine, Danser canal historique, 22 janvier 2015 (lire en ligne)
  18. « HEC Luxe & Création et HEC Culture - Soirée privée à l’Opéra Garnier - 22 novembre 2016 » HEC Alumni (lire en ligne)
  19. « Fedora : l'opéra à l'échelle internationale », Martine Robert, Les Échos, 13 octobre 2017 (lire en ligne)
  20. « Fedora, les marches de la gloire », Stratégies, Delphine Le Goff, 15 avril 2015 (lire en ligne)
  21. Ariane Bavelier, « Les internautes dans la danse », sur Lefigaro.fr
  22. « FEDORA JURY 2020 »

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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