Famille de Lambert des Granges

La famille de Lambert des Granges, olim de Lambert et aussi Lambert, est connue au XVIIe siècle dans la France du sud-est[1] à Grenoble , Marseille et Toulon.

Pour les articles homonymes, voir Familles de Lambert.

Famille de Lambert des Granges

Armes

Blasonnement D'argent à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois étoiles d'azur et en pointe d'un lion de sable passant, armé et lampassé de gueules
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Fiefs tenus La Garosse, La Tour, Gamarde
Demeures Château de Gaussens
Charges Intendant général de Saint-Domingue
Commissaire général de la marine
Conseiller du roi en ses conseils
Ingénieur ordinaire du roi
Maire
Fonctions militaires Capitaine de vaisseau
Colonel
Officiers supérieurs
Corsaire
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre national de la Légion d'honneur
Ordre de Saint André
Croix de guerre
Croix de la Valeur militaire
Mort pour la France

Membre de la Société des Cincinnati, branche française

Dès ce siècle tous ses membres sont militaires, sans interruption, jusqu'à la Restauration. Elle compte des ingénieurs militaires et principalement des officiers de marine, un corsaire, un intendant général, mais aussi un officier supérieur de la maison du comte de Provence, un officier de cuirassier de la garde du roi Louis XVIII, quatre chevaliers de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis[2]. Elle a droit à la dévolution d’un siège à la Société des Cincinnati de France[N 1],[3] par représentation (descendance collatérale) de Toussaint de Lambert admis en 1784[4],[5].

Elle s'est fixée en Bordelais au milieu du XVIIIe siècle[2], où elle est toujours représentée.

Histoire

La famille de Lambert des Granges est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française[1],[6].

Elle a possédé les seigneuries de la Garosse, la Tour et Gamarde[2].

Sous l'Ancien Régime et la Restauration, pendant cinq générations tous ses membres sont militaires : ingénieurs du roi, officiers de marine, commissaires de la marine ou officiers dans la maison militaire du roi. Pendant 3 générations successives, un ou plusieurs de ses membres, sont chevaliers de Saint Louis, (1711 à 1790).

Les deux premières générations se distinguent dans le corps des ingénieurs du roi et la Marine Royale : André de Lambert (1633-1710) ingénieur militaire, ayant la confiance de Riquet [7] et de Colbert[8], marie sa fille, Claire, en 1693 à Georges-Baptiste d'Asté, chevalier de Saint-Louis, ingénieur du roi, originaire de la ville de Paris. Son fils ainé, Joseph-Gaspard-Louis Lambert de Guérin (né en 1655), est ingénieur ordinaire du roi Louis XIV, puis ingénieur général du Tsar Pierre 1er le grand avec le grade de colonel, le premier à occuper ce poste en Russie. Avec son fils cadet, Nicolas Claude de Lambert (1666-1727), officier de marine et d'artillerie, et corsaire, la seconde génération accède à la Marine Royale. Les fils et petits fils de ce dernier sont officiers, principalement dans la Marine dont Claude-Ange Lambert (1706-1758), commissaire général de la Marine, puis Intendant général police justice finance et de la marine de Saint Domingue, ainsi que son frère René-Nicolas-Charles de Lambert des Granges (1707-1754), fils cadet de Nicolas Claude, est capitaine de vaisseau.

Toussaint de Lambert (1740-1799), fils ainé de Claude- Ange, est capitaine de vaisseau, mort sans postérité, son fils cadet Sauveur -Laurent - Nicolas (1729-1760) est commissaire de la Marine, mort sans postérité. Quant -à Charles Robert de Lambert des Granges ( 1754 - 1806 ), fils unique de René -Nicolas- Charles, il est mestre de camps, officier dans les Suisses de la maison militaire du comte de Provence, frère du Roi Louis XVI. Le seul fils de Charles- Robert, Jacques- Édouard de Lambert des Granges, est officier de cuirassiers dans la maison militaire du roi Louis XVIII, (1797-1865).

Les premiers degrés de la filiation

Sa filiation est connue depuis André de Lambert, ingénieur militaire, né à Marseille en 1633, mariés à Rives le 20 août 1654 avec Jeanne de Martinon[1],[9], décédé à Marseille le 4 octobre 1710[10]. Il eut six enfants dont deux fils qui suivent :

Joseph-Gaspard Lambert, ingénieur ordinaire du roi Louis XIV puis ingénieur général russe.
  • Joseph-Gaspard-Louis Lambert de Guérin (ru)[11], né à Grenoble en 1655, fils d'André qualifié noble qui précède, et de Jeanne de Martinon, ingénieur ordinaire du roi Louis XIV à Paris et à Arles[1],[12],[13]. Il passe en 1701 au service de la Russie. En 1702, il participe au siège de Schlusselbourg. En 1703, il dirige le siège de Nyenshant (de) et reçoit la même année, du Tsar Pierre le Grand, la croix de l'ordre de Saint André, ordre le plus prestigieux des ordres russes qui était réservé aux tsars et aux personnes les plus importantes, civiles ou militaires[14]. Il est le 1° français et le 12° récipiendaire de l'ordre, depuis sa création, sur les 18 créés par Pierre 1° lors de son règne[15] . En 1704, ingénieur général (ru) avec le grade de colonel, le premier à occuper ce poste en Russie, il dirige le siège de Narwa. Avec le tsar Pierre Ier, il prend part activement à la fondation et à la construction de St-Peterbourg. Il conçoit les plans de la citadelle de Saints Pierre et Paul[16],[17],[18],[19]. Se sentant menacé et sans ressources, il quitte la Russie en 1706, sans l'autorisation du tsar, provoquant sa colère, Il rentre en France[20]. Il est l'auteur[21], en 1710, d'un ouvrage critique contre Menchikov, ministre de Pierre le Grand : le prince Kouchimen, histoire tartare, et Don Alvar del Sol, histoire napolitaine [21].
  • Nicolas Claude de Lambert, né à Lavaur le 5 juillet 1666[22] et mort à Toulon le 18 août 1727[23]. Officier de marine et d'artillerie, et corsaire. Son parrain est le chevalier Nicolas de Clerville, ingénieur militaire, intendant général des fortifications de France, prédécesseur de Vauban. Marié à Dunkerque le 25 mai 1706 en secondes noces à Marie Claude Le Normant [24], fille du greffier en chef du Grand Conseil sous le règne du roi Louis XIV, en présence des frères de cette dernière, Ange Le Normant de Mezy, commissaire de la Marine, et de Claude-Simon Le Normant, chevalier de Beaumont. Elle était aussi la cousine germaine de Sébastien-François-Ange Le Normant de Mezy[25], conseiller d'État, intendant des armées navales qui fut l'adjoint du ministre de la Marine Massiac ; ainsi que de Monsieur Le Normant d'Etioles mari de la marquise de Pompadour[26].
    Artefeuil (en 1759)[27] et La Chesnaye-Desbois (en 1775)[28] dans leur dictionnaire respectif, le nomment "noble Nicolas de Lambert de Lavor en Languedoc", époux de dame Marie-Claude Le Normant, fille du greffier en chef du Grand Conseil sous le règne du roi Louis XIV. Artefeuil précise que Nicolas de Lambert (de Lavaur en Languedoc) porte les armes De gueules à un levron d'argent assis sur une terrasse de sinople[29], qui sont différentes des armes portées par ses descendants.

Généalogie simplifiée

André de Lambert (1633 - 1710)[1],[10]. Les instructions qu'envoyait Colbert à son fils, le marquis de Seignelay, nous indiquent qu'il était le collaborateur du chevalier de Clerville[30], intendant général des fortifications de France, inspecteur des travaux du canal des deux mers. Le chevalier de Clerville est le parrain de son fils Nicolas[22] (qui suit ci-dessous). André de Lambert est proche aussi de Pierre-Paul Riquet. Son nom revient souvent avec d'autres, dans les documents qui marquent les entreprises de ce dernier[7]. Il le représente dans la passations de marchés en qualité de directeur pour le roi des ouvrages du canal de communication entre les deux mers, notamment le 16 mai 1667[31], et le 1er mars 1668[32]. Plus tard le 26 juillet 1679, Colbert le recommande à son fils, le marquis de Seigneley, pour inspecter les ouvrages du canal du midi[30].

Il prend part aux travaux de fortification de Rochefort en 1676, comme nous l'apprend l'acte de mariage de sa fille Marie, native de Grenoble, daté du 31 mai[33],[34] : Ingénieur des travaux de Sa Majesté au port de Rochefort[35] député en cette ville. Qualifié noble homme dans les actes de mariage de sa fille Marie avec noble Marc-Antoine du Drot, écuyer, sieur de Pachère, lieutenant entretenu pour le service de Sa Majesté, natif de Goular en Guienne[33],[36], et de remariage de cette dernière le 1er février 1682, lorsque veuve, qualifiée damoiselle, convole avec noble personne Jean-Pierre d'Audiffret[37],[36], écuyer de Manosque, fils de noble François, sieur de St Jaume et de damoiselle Anne de Castellane. En 1677, il œuvre encore à la réalisation de l'arsenal de Rochefort[38].

En octobre 1676, il accompagne à Toulon le futur ministre de la marine Seigneley, pour établir les plans de l'arsenal. Seigneley écrit à son père Colbert qu'il a été bien ayse de faire travailler le sieur Lambert[8]. Néanmoins ses plans, comme ceux de deux autres ingénieurs, ne sont finalement pas retenus. Vauban qui venait d'être nommé commissaire général des fortifications s'en chargea[39].

En 1679, il est à Trinquetaille[1], port d'Arles, ville dans laquelle il marie le 27 décembre sa fille, Theodora, née à Marseille, âgée de 18 ans, fille de noble André Lambert ingénieur ordinaire du roy et de dame Jeanne de Martinon, avec noble Charles Poulain du Clos, écuyer, gentilhomme [40], conseiller du roy, commissaire de la marine, originaire de Paris[41]. En 1682, il est ingénieur des travaux de Sa Majesté à Marseille[1], où il accompagne Seigneley, qui écrit à son père Colbert après que ce dernier lui ait enjoint de faire « examiner le prix des ouvrages de maçonnerie qui se font à Marseille » : C'est par Lambert, que j'avois mené avec moy et qui s'en est bien acquitté, j'espère qu'il se rendra capable de l'emploi auquel vous le destinez[42].

En 1690, ingénieur ordinaire du roy, résidant à Narbonne[43], il reçoit par l'intendant le 6 mars, à la suite de la folle - enchère, et pour une somme de 67 000 livres[44], l'adjudication des ouvrages du canal de la Roubine[45],[46], à faire pour achever ceux entrepris par le premier entrepreneur, un certain Jean Matton [47]. Il marie sa fille Claire le 6 juin 1693, dans la cathédrale St Sébastien de Narbonne, à Georges-Baptiste d'Asté, chevalier de Saint-Louis, aussy ingénieur du roi, originaire de la ville de Paris[48]. Le 15 avril avait été signé le contrat de mariage, en présence d'Antoine de Niquet, ingénieur général des provinces du Languedoc, qui avait préparé les devis et les plans du canal de la Robine en 1688.

  • Nicolas-Claude de Lambert (1666-1727), officier de marine et d'artillerie. chevalier de Saint- Louis, le 27 novembre 1711[49]. Il commence sa carrière[49] comme enseigne de vaisseau de bombardier à Toulon (1691), sous-lieutenant d'artillerie à Dunkerque (1692), capitaine de galiote, lieutenant d'artillerie (1695), capitaine d'artillerie à Rochefort (1705)[50]. Corsaire affecté à Dunkerque et Toulon, il commanda les navires du roi, Les Jeux, Le Toulouse, Le Téméraire[51]", et L'Heureux Retour[52]. Le botaniste Louis Feuillée qui s'embarque à Marseille le sur le Saint-Jean-Baptiste , navire marchand commandé par l'ancien corsaire Jean Doublet, décrit avec ce dernier, le combat livré par L'Heureux Retour, en mai 1708, dont ils sont les témoins oculaires[53]. Le 9 mai, c'est le périlleux passage du détroit de Gibraltar surveillé par les bateaux de guerre anglais. l'Heureux Retour, attaqué par deux frégates anglaises (vers 5 heures du soir[52]) « l'une de soixante canons et l'autre de soixante et douze », engage le combat (n'ayant que du 12 dans l'entrepont pont et du 6 en haut avec en tout 40 pièces[52]), afin d'immobiliser les deux bateaux ennemis et de permettre au reste du convoi de prendre le large. Mais l'issue d'un tel combat ne pouvait faire de doute. « Lorsque M. de Lambert se voit forcé d'amener son pavillon (après 11 heures du soir[52]), il reçoit les Anglais qui viennent prendre possession du navire, une mèche à la main, debout auprès de plusieurs barils de poudre. Le premier compliment qu'il leur adressa était qu'il prétendait, avant même de parler de capitulation, qu'on lui accordât les demandes qu'il ferait, sans quoi il allait mettre le feu aux poudres et faire sauter son navire[54]. On lui accorda tout ce qu'il demandait ». « Ce sacrifice ne fut point inutile, car, tandis que les deux frégates, sérieusement touchées, rentraient à Gibraltar avec leur prise, le bateau du Père Feuillée poursuivait hâtivement sa route[55] ».
    Son dossier personnel aux archives de la marine nous apprend qu'il avait été autorisé en 1712 à commander un des vaisseaux armés pour le compte du roi d'Espagne sous le commandement du sieur de Mezy son beau frère, comme le précise son épouse dans sa supplique au régent, lorsqu'il fut compromis six ans plus tard dans les détails de la conspiration de Cellamare. En effet accusé d’avoir offert ses services à l'Espagne, il avait été incarcéré par lettre de cachet en 1718 à la Grosse Tour de Toulon. Il en était sorti au bout de quelques mois, « mais il avait dû désormais vivre dans la retraite jusqu’à sa mort en 1727[56]». Son acte de sépulture[23] précise néanmoins, qu'à sa mort, il était commandant de la compagnie des bombardiers de Toulon. D'où d'une part sa fille Marie -Thérèse qui épouse le 13 octobre 1745 à Toulon [57], Jean -Baptiste de Nas de Tourris , seigneur de Tourris, lieutenant de vaisseau, fils de feu Francois de Nas, seigneur de Tourris, capitaine de vaisseau et chevalier de saint Louis[27],[28] ; et ses fils d'autre part Claude-Ange et René-Nicolas-Charles :
    • Claude-Ange Lambert, né à Toulon le 3 septembre 1706, décédé au Cap le 9 décembre 1758, écuyer[58],[59]intendant de justice, police, finances et de la marine. Entré au service le 30 septembre 1722 comme élève écrivain, écrivain ordinaire le 10 avril 1724, principal le 23 juin 1731, commissaire le 1er avril 1738, toute sa carrière s’était écoulée dans le port de Toulon où il avait successivement rempli les fonctions d’inspecteur des constructions et radoubs, puis des approvisionnements de bois, et, depuis 1744, celles de contrôleur[56]. En 1754, son supérieur M. de Villebranche donne son appréciation : Grand travailleur, possède bien toutes les parties du service, et en état de remplir les premières places[60]. Conseiller du roi en ses conseils, intendant de justice, police, finances et de la marine, des Iles françaises de l'Amérique sous le Vent, commissaire général de la marine, ordonnateur au Cap, premier conseiller des deux conseils de Saint-Domingue. Reçu au conseil du Cap le 4 décembre 1758, il meurt au Cap le 9 du même mois[61],[59]. Il avait épousé le 10 novembre 1726, à Toulon [62]Claire Bonnegrace. D'où Thérèse-Françoise, mariée le 15 juillet 1755 [63] à Messire Thomas-François Mervé de Joinville [64], écuyer, qui fut consul de France du levant [65], Sauveur -Laurent- Nicolas, commissaire de la marine décédé sans postérité, et Toussaint qui suit.
      • Toussaint de Lambert, chevalier de Saint-Louis, capitaine de vaisseau, admis en 1784 au sein de la Société des Cincinnati de France
        Toussaint de Lambert, né à Toulon le 2 novembre 1740[66], et mort en 1799. Chevalier de Saint-Louis le 8 décembre 1781[67]. capitaine de vaisseau (1778). Il entre dans une compagnie de gardes de la Marine en 1755 à Toulon, il sera sous-brigadier des gardes (1757), chef de brigade et enseigne de vaisseau (1761), brigadier des gardes-marine (1764) capitaine-lieutenant au 1er bataillon du régiment de Toulon (1772), capitaine de fusiliers (1775), capitaine de vaisseau (1778). Retiré le 1er juin 1780[68],[69]pour raison de santé avec commission de capitaine de vaisseau, et une pension de 1 400 livres[70]. Chevalier de Saint-Louis le 8 décembre 1781)[67]. Embarquements : L'Hippopotame en 1756. De 1756 à 1758 : Le Lion, La Pléiade, Le Centaure, et la Chimère. En 1759, Le Guerrier, En 1760 Le Fantasque. en 1764, l'Altier. Le Topaze et Le Sagittaire, La Caméléon [71]. Le Singe, La Pléiade en 1773. Il servit pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, sur la Provence dans l'escadre du comte d'Estaing 1778, et pris part aux affaires de Rhodes Island, au combat du 11 août 1778, du 6 juillet 1779 et au siège de Savannah [4]. Il est admis en 1784 dans la branche française de la Société des Cincinnati[72],[69],[4]. Il est qualifié messire dans son acte de mariage le 5 mai 1767 [73] avec Mademoiselle Rimbaud Marie Thérèse, fille de messire Henri François Rimbaud, conseiller, avocat et procureur du Roy au siège de l'amirauté et de dame Anne Court[61], il n'eut pas de postérité.
    • René-Nicolas-Charles de Lambert des Granges[74],[75],[76], né le 3 février 1707 à Toulon[77], et décédé à la mer, à bord du navire Le Bristol, le 18 décembre 1754[78]. Capitaine de vaisseau, le 1er juin 1754[74]. Chevalier de Saint-Louis le 1er mars 1744[79],[80]. Dans sa plus tendre jeunesse, il a servi sous son père au département de Toulon, tant sur les vaisseaux de Sa Majesté que dans l'artillerie[76]. En effet, "Avant d'entrer dans la Marine il a fait deux campagnes[80], notamment sur L'invincible en 1725[76]. En 1726 il fut envoyé à St Gervais pour les épreuves de poudre. En 1727, il perdit son père, et Monseigneur le comte de Maurepas, voulant reconnaître ses services en avançant son fils sur la promotion des gardes de la marine, sur l'état de laquelle il était depuis 4 ans, n'étant point prête, et en cours de paraître, il fut fait ayde d'artillerie[76] le 10 mai 1728. Il a ensuite été envoyé à l'ile Royale pour y commander l'artillerie, où il a établi toutes les batteries tant à Louibourg qu'à Port Toulouze et à l'Ile St Jean. Il y a établi aussi une compagnie de bombardiers et canonniers ainsi que des écoles dans lequel exercice il a formé de bons officiers. Le 13 avril 1734, il obtient le brevet et les appointements (720 livres) de sous-lieutenant d'artillerie avec l'appui M. de Saint Ovide, gouverneur de l'Ile Royale qui rend des témoignages avantageux de (son) application et de (sa) bonne conduite.[81], alors que sceptique, il écrivait le 22 février 1729, que le sieur Lambert, jeune homme de 18 à 20 ans, ne saurait avoir l'expérience qu'il faut pour une place de guerre comme celle de L'ile Royale qui est dotée d'une des plus fortes et plus nombreuse artillerie de France[82]. En 1742 il est embarqué sur les navires du roi, Le Ruby, et en 1743 sur La Charente. En 1744, lors de la déclaration de guerre avec l'Angleterre, il est envoyé à St Domingue comme lieutenant d’artillerie de la marine, dont il a obtenu le brevet le 1er juin 1742, pour y commander en chef l'artillerie et former tous les établissements nécessaires à cette partie du service et à la constitution d'une compagnie de bombardiers et de deux de canonniers bourgeois[80],[83]. Il reçoit en 1749, le commandement du fort Royal au Cap et mis ce fort en état de ne rien craindre. Il est désigné pour commander la ville du cap en cas d'absence de M. de Vaudreuil en cas de siège[76]. Repassé à Rochefort en 1750 puis à St Domingue en 1752[80]. Le 23 mai 1754 il est promu capitaine de Vaisseau[80]. Il décède le 18 décembre 1754 en mer[78], son fils Charles-Robert qui suit, était né le 6 décembre. Qualifié écuyer dans son acte de mariage le 30 juin 1745 avec Françoise-Félicité Rivière, à Saint Domingue[75], qui était veuve en premières noces de Messire Bernard d'Artaguette[84], et fille de François Rivière, écuyer, conseiller secrétaire du roi. En 1763 le procureur de sa veuve (remariée à Jean de Casamajor de Gestas) le qualifie dans un dossier de succession "messire Charles Nicolas de Lambert des Granges"[85]. Il est de même qualifié "messire Charles Lambert des Granges, écuyer", dans l'acte de mariage de sa veuve avec messire Jean de Cazamajor de Gestas, le 14 janvier 1763 à Bordeaux, en la paroisse Puy Paulin[84].
      • Charles-Robert-Nicolas de Lambert des Granges[86],[4], né le 6 décembre 1754 à Saint-Domingue[4],[87],[N 2], mort le 30 août 1806 à Baurech (Gironde)[88], qualifié chevalier dans les actes de procédure pour l'établissement de son contrat de mariage[89] et dans l'État militaire de France pour l'année 1789, colonel, et lieutenant de la compagnie des Suisses de la garde ordinaire du corps de Monsieur, comte de Provence[86], chevalier de Saint-Louis[4]. Son dossier personnel[90] nous indique qu'il a commencé à servir, le 28 octobre 1769, à 15 ans, comme soldat dans le régiment du Maréchal de Turenne. Toujours dans le même régiment, il est breveté sous-lieutenant le 17 avril 1774 et capitaine le 3 juin 1779. Il obtient une sous-lieutenance dans la Garde Suisse de Monsieur, le 23 mai 1784, où il reçoit le rang de mestre de camp le 8 juillet 1787. Il est ensuite promu colonel d'infanterie le 8 juillet 1789, chevalier de Saint Louis en 1790. Marié le 25 mai 1784 à Angélique-Jacqueline Marie Nigot de Saint-Sauveur[91],[92], issue d'une famille de magistrats[93] qui donna quatre présidents de la Chambre des Comptes de Paris[94], originaire d'Auxerre et qui détenait le fief[95] de Saint Sauveur en Puisaye[96]. Elle était aussi la nièce de Jean-François Ogier[97],[96], président honoraire du Parlement de Paris. De ce mariages sont issus :
        • Marie-Françoise-Charlotte-Clotilde de Lambert des Granges, née le 16 avril 1785 à Paris, mariée le 12 octobre 1814 à Bordeaux, avec Gaspard de Gaulne[98].
        • Hermine-Jeanne-Charlotte-Honorine de Lambert des Granges, née 17 aout 1786 à Paris, mariée le 07 mars 1810 à Baurech, (Gironde), avec Richard Duperrieu de Taste, avocat, fils d'un conseiller à la cour des aides de Guyenne[99].
        • Aglaé-Louise-Marie de Lambert des Granges, épouse le 23 juin 1813, Augustin Pierre Brunie, conseiller auditeur à la cour impériale de Bordeaux[100], fils d'un ancien conseiller et procureur du roi[101].
        • Édouard-Jacques de Lambert des Granges, né le 5 juin 1797 (17 Prairial an V) à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne)[102]), membre de la garde du comte d'Artois, compagnie de Luxembourg (nommé garde en pied le 11 juillet 1818)[103], sous-lieutenant de carabinier de cavalerie de Monsieur le 28 mai 1819[104], régiment commandé par le comte de Bréon, puis lieutenant au régiment de cuirassiers de la garde du roi Louis XVIII. Marié à Bordeaux le 19 novembre 1825 à Jeanne-Agathe-Léontine de Biré[91]. Il fut maire de Baurech en Gironde, de 1831 à 1840 et mourut à Bordeaux en 1865, dont Joseph-Ernest (1826) et Emmanuel (1828)[4] :
          • Joseph-Ernest de Lambert des Granges, qualifié marquis de Lambert des Granges[91], né à Bordeaux le 28 octobre 1826, marié à Bordeaux le 4 novembre 1847 avec Marie-Thérèse-Germaine du Perier de Larsan, d'où Germain qui suit[91].
            • Germain de Lambert des Granges, marié à Mademoiselle Hallez[91], sans postérité.
          • Emmanuel de Lambert des Granges, né en 1828 à Bordeaux, épousa en 1848 à Barran (Gers) dont il était maire, Laure de Lambert (1827-1902). Il y est décédé le 10 novembre 1874[4].
            • René de Lambert des Granges, né le 10 octobre 1849 à Barran (Gers), décédé à Baurech (Gironde) le 20 juillet 1920. Il épousa à Vias (Hérault) le 17 août 1875 Suzanne Bouniol[4], d'où :
              • Emmanuel de Lambert des Granges, né à Béziers (Hérault) le 17 juin 1876, décédé à Béziers le 12 septembre 1956. Sorti de Saint-Cyr en 1899 (promotion Bourbaki) il quitta l'armée en 1906 avant de reprendre du service comme capitaine d'infanterie en 1914. Commandant d'une compagnie de mitrailleuses, il termina la campagne en 1918, après 4 blessures en qualité de chef de bataillon au 3e bureau de la VIe armée. Il était chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la croix de guerre avec Palmes. Il épousa le 26 janvier 1905 à Béziers Madeleine Milhé de Saint Victor, née le 18 octobre 1883 à Béziers, décédée le 6 novembre 1969 à Castries (Hérault)[4], d'où :
                • René de Lambert des Granges, né le 11 octobre 1906 à Béziers, viticulteur, épouse à Brouqueyran (Gironde) le 19 août 1930, Marie Antoinette Drouilhet de Sigalas[4], fille de Gérard Jean Drouilhet de Sigalas, membre de la Société des Cincinnati, et de Catherine de Lacaze[4] d'où,
                • Bernard de Lambert des Granges, né à Béziers le 27 février 1910, marié à Claire de Saint-Exupéry le 15 octobre 1938[4], Croix de guerre, décédé le 11 aout 2001.
                • Jeanne de Lambert des Granges, née à Béziers le 23 mars 1913, mariée le 12 avril 1934 au baron Durand de Fontmagne[4]
                • Michel Claude Ange de Lambert des Granges, né à Béziers le 11 décembre 1914, Mort pour la France le 16 juin 1940, à Chêne -Chenu (28). Il commandait le corps franc du régiment d’infanterie coloniale du Maroc (R.I.C.M). Chevalier de la Légion d’honneur et décoré de la Croix de guerre[4],[106],[107]. Le journal L’Éclair de Montpellier nous indique qu'il est "engagé avec son régiment dans la bataille livrée aux environs de Dreux, il couvrait avec son groupe le repli des bataillons d'arrière garde. Durant toute la journée du 16 juin, le groupe franc, sous les ordres du lieutenant de Lambert des Granges, avait brillamment brisé les efforts d'encerclement de l'ennemi. Vers 20 heures, il tenait toujours la voie ferrée sous un violent bombardement[108] ". Henry Noullet relate dans son ouvrage, Les chevaliers de la Coloniale[109] les exploits du RICM dont les hommes ont payé un lourd tribut en 1940, notamment la fin du lieutenant Michel de Lambert des Granges, ancien porte drapeau, le 1er mai 1940, à l'Arc de Triomphe[110],[111], du régiment le plus décoré de France : "Le Lieutenant de Lambert des Granges émerge de son parapet de cailloux. À la jumelle il observe les lisières de La Touche. il pense, lui aussi, qu'il n'y a plus un soldat français vivant dans les décombres. mais pour en être sûr, il envoie le caporal Cladéra, promu agent de liaison, demander au commandant Bacetta si tous ceux dont il devait couvrir le repli sont passés. Un instant, il regarde s'éloigner son messager. Arrivera-t-il se demande-t-il. Puis il se retourne pour faire face à l'ennemi qu'il doit encore contenir. C'est alors que frappé en pleine poitrine, il s'abat sans un mot, sans un cri et roule lentement jusqu'au pied du remblais. Ses hommes l'entourent aussitôt. L'un d'eux file vers l'arrière et rapporte une civière oubliée.Ils y déposent le corps du lieutenant. Porté à l'épaule par quatre marsouins, ils passent devant leurs camarades qui lâchent leurs armes un bref moment pour saluer au garde-à-vous le chef à qui chacun d'eux aurait donné sa vie pour qu'il garde la sienne". Ses hommes transporteront son corps sur plus de 20 kilomètres pour l'enterrer au pied du monument aux morts de Gohory. Sur le texte de sa citation on pouvait lire : Est tombé glorieusement pour sauvegarder l'honneur de la Patrie et porter encore plus haut le renom du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc[111]. Une rue porte son nom à Béziers[112]. En 2018, il est mis à l'honneur lors des cérémonies du 8 mai, par sa ville natale, et le R.I.C.M. qui est présent avec son chef de corps et la garde au drapeau[113],[114].

Alliances

Les principales alliances de la famille de Lambert des Granges sont : de Martinon (1654), du Drot (1676), Poulain du Clos (1679), d'Audiffret (1682), d'Asté (1693), Le Normant de Mezy (1706), Bonnegrace (1726), Rivière (ou de Rivière) (1745), de Nas de Tourris (1745), Mervé de Joinville (1755), Rimbaud (1767), Nigot de Saint-Sauveur (1784), Duperrieu de Taste (1810) , de Gaulnes (1814), Brunie, de Biré (1825), du Périer de Larsan (1847), de Lambert (1848 et 1960), Bouniol (1875), Hallez (1878), Millhé de Saint Victor (1905), Drouilhet de Sigalas (1930), Durand de Fontmagne (1934), de Saint-Exupéry (1938), de Castelbajac (1880,1964 et 1965), Soucanye de Landevoisin (1970), Jouan de kervenoaell (1973), la Combe (1981).

Armes

D'argent à la fasce de gueules, accompagnée en chef de trois étoiles d'azur et en pointe d'un lion de sable passant, armé et lampassé de gueules[2].

Postérité

  • Une rue à Béziers en souvenir de Michel Claude Ange de Lambert des Granges (1914-1940)

Notes et références

Notes

  1. association supprimée en 1792 et refondée en 1925, reconnue d'utilité publique par décret du 20 juillet 1976
  2. Charles-Robert de Lambert des Granges est né le 6 décembre 1754, 4 mois après l'enterrement de son frère Charles-Sébastien, âgé de 4 ans, le 8 septembre 1754. ANOM, Saint-Domingue Reg. Par. Petite rivière de l'Artibonite, 1754, vue 5/7, F.205. et 12 jours avant le décès de son père.

Références

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  11. « AN Minutier central LXXXVII, 278, 6 août 1689 Cotes : MC/ET/LXXXVII/2777 mai 1689 »
  12. Sous la direction de Thierry Martin et Michelle Virol, Vauban, architecte de la modernité, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (lire en ligne), P.155
  13. « noblesseetroyautes »
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  15. Vauban architecte de la modernité, Presses universitaires de Franche-Comté, (lire en ligne), p. 154
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  19. Jean-Marie Thiébaud, Les français et les suisses francophones en Russie et en URSS du Moyen Âge à nos jours : dictionnaire historique, biographique, généalogique et héraldique, GeneaGuide, (lire en ligne)
  20. Antoine-Alexandre Barbier, Dictionnaire des Ouvrages Anonymes par Antoine-Alexandre Barbier, Volume 3, Paul Daffis, (lire en ligne), p. 1023
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  76. « Arch. Départ. du Var, Toulon -- Saint-Louis, paroisse Reg. 1711, 7e 145/3 »
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  81. « ANOM, FR ANOM COL E 251, 22 février 1729. "Lambert, officier d'artillerie à l'île Royale, fils de Nicolas Claude capitaine d'artillerie mort à Toulon en 1727 1728/1734" »
  82. Archives nationales d'Outre-mer, Secrétariat d'État à la Marine - Personnel colonial ancien : dossier de Lambert, officier d'artillerie à l'île Royale, fils de Nicolas Claude capitaine d'artillerie mort à Toulon en 1727.
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  93. cte H. Coustant d'Yanville, Chambre des comptes de Paris, Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial, Paris, J. B. Dumoulin, 1868-1875 (lire en ligne), P. 5, 430, 442, 443.
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  110. Collectif RICM, 100 portraits pour un centenaire, Régiment d'Infanterie de Chars de Marine., Poitier, Lavauzelle, , 256 p. (ISBN 978-2-7025-1612-6 et 2-7025-1612-2), p. 49, Lieutenant Michel de Lambert des Granges, tombé en 1940.
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Sources et bibliographie

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  • Henry Noullet, Les Chevaliers de la Coloniale, 1916 Douaumont, 1991 l'Irak. Presse de la Cité, 1999, P. 142 et 143.
  • Quelques notions sur l’Isle de Ceylan / Some Notions about the Island of Ceylon, Eudelin de Jonville, présentation M.-H. Estève & Philippe Fabry, Hambantota, Viator Publications, 2012, 426 p., (ISBN 978-955-8736-10-4)
  • Anne Blanchard, Dictionnaires des ingénieurs militaires de 1691 à 1791, Collection du Centre d'histoire militaire et d'études de défense nationale, 1981, pages 416, 417, 418.
  • Yvon Le Cozannet et Gérard Ducable, Le corsaire du roi soleil, Jean Doublet, éditions du Rocher 1990,
  • Pierre-Marie Dioudonnat, Le simili-nobiliaire français, Sedopols, 2012 ;
  • Armorial des Cincinnati de France, Paris, Contrepoint, 1980, in-4, 363 p. ;
  • Meller, Pierre, Armorial du Bordelais : Sénéchaussées de Bordeaux, Bazas et Libourne, t. 2, Paris, H. Champion, , 410 p. (lire en ligne) ;
  • Notice de Pierre Meller sur la famille de Lambert des Granges dans l'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1904, pages 670-671
  • de Roussel, État militaire de la France pour l'année 1789, Maison du Roi, 30e édition.

Voir aussi

Article connexe

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