Saint-Sauveur-en-Puisaye

Saint-Sauveur-en-Puisaye est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est localisée au cœur de la région naturelle de la Puisaye et constitue une place réputée pour la poterie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur et Puisaye.

Saint-Sauveur-en-Puisaye

Vue de Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes de Puisaye-Forterre
Maire
Mandat
Yohann Corde
2020-2026
Code postal 89520
Code commune 89368
Démographie
Gentilé Sansalvatoriens
Population
municipale
888 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 09″ nord, 3° 11′ 52″ est
Altitude Min. 212 m
Max. 311 m
Superficie 30,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vincelles
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Sauveur-en-Puisaye
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Saint-Sauveur-en-Puisaye
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Saint-Sauveur-en-Puisaye
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Saint-Sauveur-en-Puisaye
Liens
Site web Site officiel

    La ville est particulièrement connue pour être la ville natale de la romancière Colette. Elle accueille le musée Colette depuis 1995 et sa maison natale est ouverte au public en 2016. Le collège de la ville porte également le nom de Colette.

    Saint-Sauveur-en-Puisaye fait partie des Cités de caractère de Bourgogne-Franche-Comté.

    Géographie

    La commune appartient à la région historique et naturelle de la Puisaye.

    Le bourg de Saint-Sauveur est dans le sud de la commune, touchant presque la commune mitoyenne de Moutiers-en-Puisaye[1].

    Transports

    Auxerre et Toucy sont respectivement à 41 km et 17 km au nord-est. Bonny-sur-Loire est à 31 km à l'est par la D 85 puis la D 965, avec sur la même D 965 l'autoroute A77 à 28 km. Nevers est à environ 90 km au sud, Bourges à 95 km au sud-est. Paris est à environ 180 km au nord par l'autoroute A6 à Sépeaux (échangeur no 18, 43 km au nord) près de Joigny. Les autres points d'accès les plus proches pour la A6 sont Auxerre-nord / Migennes (échangeur no 19, 45 km par la D 955 puis la D 965), Auxerre-sud (échangeur no 20, 50 km) à l'est de la ville, et Nitry (échangeur no 21, 62 km) au sud-est d'Auxerre[2].

    L'aérodrome d'Auxerre-Branches est à 40 km au nord-ouest[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Sauveur-en-Puisaye
    Ronchères Mézilles Fontaines
    Saints-en-Puisaye
    Moutiers-en-Puisaye
    Carte de la commune de Saint-Sauveur-en-Puisaye et des proches communes.

    Hydrographie

    La rivière le Loing marque la limite entre les deux communes sur presque 1 500 m. La source du Loing se trouve à un peu moins de 9 km au sud-est sur la commune de Sainte-Colombe-sur-Loing[1]. Le Branlin marque la limite Est et nord-est de la commune sur environ 8 km, la séparant de Saints-en-Puisaye (où il prend source) et de Fontaines. Plusieurs petits affluents de rive gauche coulent sur la commune, dont l'Ingéron et la rivière Rouge. Cette dernière collecte les eaux de sept étangs dont l'étang des Barres (environ 21,8 ha) et l'étang de Gaudry (environ 15,6 ha)[1].

    Selon le SIGES (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines), cinq masses d'eau souterraines se trouvent sous le territoire de la commune :

    • celle de la « Craie du Gâtinais » (code SIGES n° FRHG210) ;
    • celle de l'« Albien-néocomien libre entre Loire et Yonne » (code SIGES n° FRHG217) ;
    • celle des « Calcaires tithoniens karstiques entre Yonne et Seine » (code SIGES n° FRHG304) ;
    • celle des « Calcaires dogger entre Armançon et limite de district » (code SIGES n° FRHG310) ;
    • celle de l'« Albien-néocomien captif » (code SIGES n° FRHG218)[3].

    Géologie

    Selon le SIGES Seine-Normandie, les couches géologiques se succèdent dans le sens nord-ouest / sud-est. Une petite surface à l'extrême pointe ouest de la commune (vers Ronchères) est faite de "formations résiduelles à silex de Bourgogne"[4] (selon la carte géologique de Géoportail, cette couche s'arrête juste avant la limite de commune de Ronchères[5]).

    À l'ouest-nord-ouest se trouvent des marnes et de la craie marneuse, sableuse et glauconieuse du Cénomanien du Bassin Parisien[4] (LPS sur la carte géologique de Géoportail, couvrant en gros la zone boisée appelée "les Landes" et en bordure Est des Landes le bois des Rameaux et le bois des Chaumes[5]), faisant partie du bassin versant du Loing[4]. Cette couche s'étend en gros sur la zone boisée appelée "les Landes", incluant le bois des Rameaux et le bois des Chaumes situés en bordure Est des Landes[5].

    Contrairement à la cartographie du SIGES qui reste muette sur le point qui suit, la carte de géoportail montre, longeant le côté est-sud-est de cette zone marneuse, une bande assez étroite (seulement 150 m à 300 m de large environ) en vert pâle labellisée C1-2[5], soit des argiles de Myennes de l'Albien moyen[6]. Cette bande de sol, assez étroite, est cependant importante du point de vue de la géographie humaine : c'est là que se placent les Griffons, les Vrines, la Folie (avec son château), les Petits Moyeux, les grands Moyeux, la Potinerie et les Rochers ; tous ces hameaux sont situés sur une ligne à peu près rectiligne orientée sud-ouest/nord-est, et la majorité d'entre eux est plus précisément sur la ligne de partage entre la zone C1-2 et la zone n7b qui suit. Il n'y a pas d'autre hameau dans la zone LPS précédemment décrite. C'est aussi le long de cette ligne que commencent les premières trouées dans le couvert forestier jusque là uniforme[5]. Selon C. Raymond du BRGM, la couche C1 (Albien) contient du grès ferrugineux en plus du sable[6] ; de même le grès ferrugineux est présent dans les couches n4b (Barrémien supérieur) et n7b (Albien supérieur)[7].

    Ensuite viennent des sables de la Puisaye, de Frécambault et des Drillons de l'Albien moyen du sud-est du Bassin Parisien[4] (n7b, en vert foncé sur la carte de géoportail). Ils sont répartis en deux zones. L'une de ces zones n7b forme une bande qui poursuit l'avancée vers le sud-est des zones précédentes, jusqu'à l'étang des Barres et la vallée de la rivière Rouge au nord de la commune, et rejoignant vers le sud la pointe nord-est de l'étang de Moutiers ; l'autre zone n7b forme une tache séparée qui va des Michauts et la Bâtisse à l'ouest (sur Moutiers), jusqu'au Tureau à l'est du bourg de Saint-Sauveur ; elle couvre aussi la moitié ouest du bourg de Saint-Sauveur, mais une faille orientée sud-ouest/nord-est la traverse qui passe au niveau du bourg. Un petit étang d'environ 11 ares se trouve jouxtant le côté ouest de cette faille à ~300 m au nord de la ferme des Venots, à un endroit où affleure la couche C1 sur environ 3,2 ha[5].

    Une zone dite n7a[5] continue l'avancée des diverses zones vers le sud-est, entourant complètement la zone n7b isolée. Elle est composée d'argiles de Myennes et de l'Armance de l'Albien inférieur du sud-est du Bassin Parisien. Sa limite côté Est s'arrondit pour englober la station ferroviaire au sud-est des Janets et de Saint-Sauveur, puis remonte vers les Pulains, le Bois Clair et les Roudons, s'arrondit de nouveau pour inclure les Péreux et les Viés, et se prolonge côté rive droite de la vallée du Branlin[4],[5].

    Plus à l'est se trouve une zone n4b, des sables argileux du Barrémien supérieur[8] du bassin Parisien[4].

    Les fonds de vallées de la rivière Rouge et ceux de ses affluents qui alimentent l'étang des Barres, sont recouverts d'alluvions et colluvions (FC) que l'on retrouve dans la petite vallée sèche du bois Bâtard et celle du ruisseau dans le bois Fleury, ces deux derniers affluents de rive gauche du Branlin. Selon la carte de Géoportail, la vallée du Branlin est recouverte d'alluvions, d'amont en aval FZ puis FY - le passage de l'un à l'autre s'opérant aux environs de la N455, près du ruisseau du bois Fleury[5]. Toutefois la cartographie du SIGES indique des argiles de l'Aptien-Barrémien du Bassin Parisien dans la partie aval du Branlin et dans la vallée de l'Ingeron[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur-en-Puisaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (41,5 %), terres arables (4,8 %), zones urbanisées (2,5 %), eaux continentales[Note 2] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Histoire

    Moyen Âge

    Hermenold d'Auxerre[16] ou Ermenold[17], premier comte d'Auxerre, fonde un monastère à Saint-Sauveur[16]. L'évêque Maurin (772-800) en fait une dépendance de la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre[16]. L'établissement tombe ensuite dans les mains des seigneurs locaux jusqu'à ce que le comte d'Auxerre Landry le donne vers 1020 à Achard, abbé de Saint-Germain[16]. Il y a sous le prieuré une crypte datant à peu près de la fondation originelle[16].

    Époque moderne

    Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Saint-Sauveur, fut provisoirement renommée Montagne-sur-Loing et Sauveur-sur-Loing[18]. C'est en 1961 que fut adopté le nom de Saint-Sauveur-en-Puisaye[18].

    Rue Colette, anciennement Rue de l'Hospice (Photo Lucien Blin)

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Charles Guillaumaux Curé
    Louis Paultre des Epinettes Ancien constituant
    Jean-Baptiste Pietresson
    1794 - 1801 Louis Paultre-Lamotte
    1801 - 1815 Jean-Louis Paultre-la-Vernée
    1815 - 1830 Jacques Joseph de Vathaire de Guerchy
    1830 - 1835 Jean-Louis Paultre-la-Vernée
    3 mars 1835 - 3 juin 1835 Henry Morel
    1835 - 1836 Claude Barrey
    1836 - 1837 Sébastien Jarry
    1837 - 1840 Jean-Louis Paultre-la-Vernée
    1840 - 1846 Claude Barrey
    1846 - 1848 Claude Roset
    1848 - 1852 Claude Barrey
    1852 - 1967 Pierre Morisset
    Par intérim Jean Labbe
    1967 - 1870 Georges Jarry
    1870 - 1876 Jean Labbe
    1876 - 1884 Jean Habert
    1885 - 1904 Pierre Merlou Radical Conseiller général
    1904 - 1912 Auguste Gautrot
    1912 - 1920 Aimé Barrey
    1920 - 1929 Paul Bossu
    1929 - 1940 Jean-Louis Doreau
    1940 - 1943 Jean-Baptiste Sagette
    1944 - 1947 Théophile Breuille
    1947 - 1950 Gaston Delorme
    1950 - 1953 Théophile Breuille
    1953 - 1966 André Merat
    1967 - 1971 Gilbert Regnier
    1971 - 1995 Daniel George
    1995 - 2008 Guy Cormerois
    2008 - 2014 Jean-Jacques Révillon
    2014 - 2018 Dominique Vérien UDI Ingénieur en aménagement du territoire

    Conseillère régionale (2012 - 2018)

    Sénatrice de l'Yonne (depuis décembre 2017)

    2018 - en cours Yohann Corde SE Enseignant dans le numérique

    Jumelages

    Saint-Sauveur-en-Puisaye est jumelée depuis 2018 avec Penna in Teverina, commune d'Italie.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2018, la commune comptait 888 habitants[Note 3], en diminution de 3,27 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0781 0031 0711 2831 2821 4591 5611 6871 872
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7751 8461 9281 9201 8161 7801 8471 7881 866
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7251 7271 6871 4611 4311 3881 3291 3561 209
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 1901 1871 1931 1491 005939949941894
    2018 - - - - - - - -
    888--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Une école maternelle et primaire ainsi qu'un collège sont présents sur la commune.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival International des écrits de femmes organisé dans les salles communales par La Maison de Colette[23]
    • Festival Les Nuits de Saint-Sauveur (anciennement Musicogite) : Festival de musiques contemporaines organisé chaque été parc du Château[24]
    • Festival Comme ça me chante : Festival de musique et mélodie française, organisé dans les salles communales par La Maison de Colette
    • Foire des Potiers : rassemblement de potiers chaque été, organisé parc du Château
    • Foire du 30 de janvier : foire artisanale et commerciale organisée chaque année, autour du 30 janvier
    • Fête de l'art : Festival rassemblant concerts, expositions et performances d'artistes au village d'artistes de la Poèterie

    Santé

    Une Maison de santé est présente à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Elle rassemble médecins, infirmières et spécialistes (dentiste, kinésithérapeute, diététicien, ostéopathe...).

    La Maison de santé de Saint-Sauveur-en-Puisaye.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Tour Sarrazine ou donjon de Saint-Sauveur.

    Église paroissiale

    L'église Saint-Jean-Baptiste a été construite en 1020, puis reconstruite en 1107 et 1120 avec des blocs de pierre en grès ferrugineux. L'édifice, qui ne possède pas de clocher, est situé à l'extérieur des murs d'enceinte du village médiéval. Dans le village se trouvait un monastère dont la petite chapelle ne pouvait accueillir tous les paroissiens. Ceux-ci ont exigé la construction d'une église plus vaste, mais les moines ont imposé que celle-ci soit bâtie les hors murs afin que les habitants puissent continuer assister aux offices au monastère[Note 4],[25].

    Autres lieux et bâtiments

    • Le village d'artistes de La Poèterie. Ancré dans l'ancienne usine de la ville, le but du projet de la Poèterie est de transformer une friche industrielle en village d’artistes, un lieu convivial et alternatif occupé par de nombreux artistes en activité créant une forte dynamique dans l'esprit de création et de partage. Le café-concert, géré par une association auto-financée, permet la rencontre et l’échange.
    • Le musée Colette, au château Saint-Sauveur, retrace la vie de l'écrivain. Une exposition temporaire y est présentée tous les ans.
    • La maison natale de Colette est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2011[26].
    • Le donjon de Saint-Sauveur-en-Puisaye (nommée localement Tour Sarrazine) du XIe siècle : elle est de forme ovoïde et est classée au titre des Monuments historiques depuis 1996[27].
    • Mairie et ses écoles : salle de classe Colette et le cèdre rapporté d'Égypte par Paultre des Ormes.
    • Lavoirs anciens du Petit Saint-Jean et de la Gerbaude.
    • Le train touristique du Pays de Puisaye-Forterre traverse le sud-est de la commune ; il a un terminus au four à poterie de La Bâtisse à Moutiers.

    Patrimoine naturel

    La commune est concernée par plusieurs zones naturelles protégées, dont :

    • Sept ZNIEFF[28] :
      • « Vallée du Branlin de Saints à Malicorne » (no 260014938)[29] ;
      • « Milieux humides de la vallée du Branlin au pont de Sauroy et aux Proux » (no 260014939)[30] ;
      • « Étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin » (no 260014941)[31] ;
      • « Étangs des Barres et de Gaudry » (no 260014942)[32] ;
      • « Bois des Landes » (no 260014943)[33] ;
      • « Vallée du Loing » (no 260015443)[34] ;
      • « Mares entre Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Ronchères » (no 260030450)[35].
    • 5 espaces protégés et gérés, terrains acquis) par des conservatoires d'espaces naturels[36] :
      • « Marais des bergeries, prairies des Perches » (n° FR1500637), 9,7994 ha[37] ;
      • « Les moraines, les gâtines » (n° FR1500638), 3,8304 ha[38] ;
      • « Bressus, pont Jacquin » (n° FR1500640), 19,2165 ha[39] ;
      • « Pont de Sauroy-Buseaux » (n° FR1500641), 8,547 ha[40] ;
      • « Marais des Comailles » (n° FR1500642), 7,7835 ha[41].
    • site d'intérêt communautaire (Directive Habitat) :
      • Tourbières, marais et forêts alluviales de la vallée du Branlin (n° FR2600991)[42] (longe la limite de commune côté Est et nord-est).

    Personnalités liées à la commune

    Annexes

    Bibliographie

    • Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne).

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. La photo sur visorando montre clairement, sur le côté sud de l'église Saint-Jean-Baptiste, les blocs rouge sombre de grès ferrugineux qui servent de soubassement à ce bâtiment. Les murs montrent aussi sous l'enduit quelques-uns de ces mêmes blocs, ce qui laisse supposer que l'église a entièrement été construite de ce matériau - chose courante pour les vieux bâtiments de la région, dont la tour Sarrazine de Saint-Sauveur, le château de Diges et de nombreux autres. Comme de plus il se trouve une source en dessous de l'église, l'ensemble tend à attirer la foudre. L'église n'est pas construite sur un éperon mais simplement sur un simple coteau ; elle est toutefois construite en bordure de la couche géologique n4b (Barrémien supérieur), qui contient entre autres du grès ferrugineux (voir la section "Géologie" de cet article).

    Références

    1. « Saint-Sauveur-en-Puisaye, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
    2. Saint-Sauveur-en-Puisaye sur la carte de google.fr. Les distances routières entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral à gauche (voir l'onglet en haut à gauche de la carte - cliquer sur "itinéraires").
    3. Fiche SIGES sur Saint-Sauveur-en-Puisaye, sur sigessn.brgm.fr.
    4. Fiche hydrogéologique de Saint-Sauveur-en-Puisaye sur sigessn.brgm.fr.
    5. « Saint-Sauveur-en-Puisaye, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées.
    6. C. Raymond, Étude documentaire des matériaux argileux de Bourgogne, BRGM, février 1978, p. 62-63.
    7. M. Gigout, J.-P. Michaud, C. Monciardini, Notice explicative de la feuille Saint-Fargeau à 1/50000, BRGM, 1982, p. 6-7 et 20.
    8. Charte BRGM de l'échelle des temps géologiques, sur sigespoc.brgm.fr.
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Bruzen de la Martinière, Le grand dictionnaire géographique, historique et critique, t. 5 – Q à S, Paris, Libraires associés, , 748 p. (lire en ligne), p. 272.
    17. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 170.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Sauveur-en-Puisaye », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Rencontre Colette », sur Maison de Colette (consulté le ).
    24. « Les Nuits de Saint-Sauveur », sur http://www.lesnuitsdesaintsauveur.fr/ (consulté le ).
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    26. « Maison natale de Colette », notice no PA89000046, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    29. « Vallée du Branlin de Saints à Malicorne » - 260014938. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    30. « Milieux humides de la vallée du Branlin au pont de Sauroy et aux Proux » - 260014939. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    31. « Étangs, bocages, landes et forêts de Puisaye entre Loing et Branlin » - 260014941. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    32. « Étangs des Barres et de Gaudry » - 260014942. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    33. « Bois des Landes » - 260014943. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    34. « Vallée du Loing » - 260015443. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    35. « Mares entre Saint-Sauveur-en-Puisaye, Saint-Fargeau et Ronchères » - 260030450. Fiche et cartographie ZNIEFF, sur inpn.mnhn.fr.
    36. Espaces protégés et gérés sur Saint-Sauveur-en-Puisaye, sur inpn.mnhn.fr.
    37. « Marais des bergeries, prairies des perches » - FR1500637. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
    38. « Les moraines, les gâtines » - FR1500638. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
    39. « Bressus, pont Jacquin » - FR1500640. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
    40. « Pont de Sauroy-Buseaux » - FR1500641. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
    41. « Marais des Comailles » - FR1500642. Fiche et cartographie espace protégé et géré Natura 2000.
    42. « Tourbières, marais et forêts alluviales de la vallée du Branlin » - FR2600991. Fiche et cartographie Natura 2000 sur inpn.mnhn.fr.
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