FC Internazionale Milano
Le Football Club Internazionale Milano, couramment appelée Inter (prononcé : [ˌinter]) ou en français Inter Milan, est un club de football professionnel italien fondé le et basé dans la ville de Milan, dans la région de Lombardie, dans le nord de l'Italie.
Pour les articles homonymes, voir Inter.
Pour les articles homonymes, voir Internazionale.
Ne pas confondre avec l'Associazione Calcio Milan, un autre club milanais de football, fondé en 1899.
Nom complet | Football Club Internazionale Milano S.p.A. |
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Surnoms |
I Nerazzurri[1] (Les Noir et Bleu) La Beneamata (La Bienaimée) Il Biscione (La Guivre)[2] |
Noms précédents |
Foot-Ball Club Internazionale Milano[3] (1908-1928) Società Sportiva Ambrosiana (1928-1929) Associazione Sportiva Ambrosiana (1929-1931) Associazione Sportiva Ambrosiana-Inter (1931-1945) Football Club Internazionale (1945-1967) Football Club Internazionale Milano (Depuis 1967) |
Fondation |
(113 ans, 6 mois et 10 jours) |
Couleurs | Noir et bleu |
Stade |
San Siro (80 018 places) |
Siège |
Corso Vittorio Emanuele II 9 20122 Milan, Lombardie |
Championnat actuel | Serie A |
Propriétaire |
Suning Holdings Group (68,55%) LionRock Capital (31,05%) Pirelli (0,37%) Autres actionnaires (0,03%) |
Président | Steven Zhang[4] |
Entraîneur | Simone Inzaghi |
Joueur le plus capé | Javier Zanetti (858) |
Meilleur buteur | Giuseppe Meazza (284) |
Site web | inter.it |
National[5] |
Championnat d'Italie (19) Coupe d'Italie (7) Supercoupe d'Italie (5) |
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International[5] |
Ligue des champions (3) Ligue Europa (3) Coupe du monde des clubs (1) Coupe intercontinentale (2) |
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Dernière mise à jour : .
Le FC Internazionale Milano a été fondé en 1908 par des dirigeants dissidents de l'Associazione Calcio Milan, avec lequel il partage la résidence du stade Giuseppe-Meazza (également dénommé San Siro, d'une capacité de 80 018 places) et dispute le « derby della Madonnina ». Ce sont des rencontres de grande intensité au cours desquelles s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs milanais et leurs supporters. Le club nourrit également une très importante rivalité sportive avec la Juventus (située elle dans la ville de Turin, dans la région voisine du Piémont), face à laquelle il dispute le « derby d'Italie ».
Les trois clubs concentrent la majorité des titres acquis en Italie lors du siècle dernier. L'Inter a remporté trente trophées nationaux dont dix-neuf Scudetti (le nom donné à la victoire en championnat d'Italie), sept Coupes et cinq Supercoupes d'Italie, ce qui en fait le club le plus titré du pays derrière la Juventus. Il a notamment remporté cinq titres consécutifs entre 2006 et 2010. Sur le plan international, l'Inter compte à son palmarès trois Ligues des champions (en 1964, 1965 et 2010), trois Coupes UEFA, deux Coupes intercontinentales et une Coupe du monde des clubs, ce qui lui vaut d'apparaître au sixième rang européen des clubs de football du XXe siècle selon l'IFFHS. En 2010, le club remporte un retentissant quintuplé : championnat, Coupe et Supercoupe d'Italie, Ligue des champions et Coupe du monde des clubs. Par ailleurs, l'Inter est l'unique équipe italienne à n'avoir jamais connu de relégation depuis son entrée en championnat, en 1908. L'Inter est le second club le plus supporté en Italie et le sixième en Europe.
Le club aux rayures bleues et noires (les Nerazzurri) était dirigé par Massimo Moratti, de 1995 à 2013 (fils d'Angelo Moratti, président emblématique de la « Grande Inter » des années 1960). L'homme d'affaires indonésien Erick Thohir a pris le club en 2013 avant de le laisser dans les mains du géant commercial chinois Suning en 2016.
Histoire
Les débuts (1908-1918)
Le Football Club Internazionale Milano est fondé dans le Ristorante Orologio[6] (en français le "Restaurant Horloge") le par quarante-quatre membres dissidents de l'époque, italiens et suisses (dont entre autres Giorgio Muggiani, un peintre qui dessina le logo du club, Bossard, Lana, Bertoloni, De Olma, Enrico Hintermann, Arturo Hintermann, Carlo Hintermann, Pietro Dell'Oro, Hugo et Hans Rietmann, Voelkel, Maner, Wipf, ou encore Carlo Ardussi), de l'unique club de Milan, le Milan Cricket and Football Club (aujourd'hui l'AC Milan), mécontents de voir leur ancien club refuser aux étrangers la possibilité de jouer[7]. La volonté initiatrice des fondateurs de donner la possibilité aux joueurs non italiens de porter le maillot du club se retrouve dans son nom « Internazionale ». Ses couleurs sont à l'origine l'or, le noir et le bleu[8].
Le premier président du club est Giovanni Paramithiotti, remplacé en 1909 par Ettore Strauss et en 1910 par Carlo De Medici. Seulement deux ans après la fondation du club, l'Inter remporte son premier championnat[7], qu'elle doit notamment au talent de son entraîneur-joueur international, Virgilio Fossati.
La présidence du club change à plusieurs reprises au cours des années suivantes et l'équipe ne gagne pas de nouveau titre. La Première Guerre mondiale provoque l'interruption des compétitions au cours de la saison 1914-1915 et l'annulation des championnats suivants. Mobilisé, le capitaine Fossati perd la vie au combat en 1916.
L'après Première Guerre mondiale (1918-1928)
Le championnat reprend ses droits en 1919 et l'Inter de Nino Resegotti remporte son second Scudetto en 1920 (c'est-à-dire son second titre de champion d'Italie), en battant l'US Livourne en finale (3-2). Le président était alors Giorgio Hulss. La saison suivante, il gagne le championnat lombard et se classe 3e dans le groupe D des interrégionaux. Il continue sur cette lancée les années suivantes, sans gagner le championnat, mais se maintient quand même en haut du classement, sous le coaching du Hongrois Árpád Weisz, ancien joueur du club.
En 1921, l'Inter participe au championnat dissident organisé par la CCI. Dernier du groupe B, le club a eu à jouer un match de promotion-relégation face au champion de la Seconda Divisione Lombarda[9] mais une modification du règlement, dans le cadre de la réunification des compétitions actée au cours du Compromesso Colombo, lui force de disputer deux barrages afin de conserver sa place dans l'élite. C'est chose faite et le club évolue la saison suivante au sein du championnat réunifié.
Par la suite, l'Inter ne décroche qu'une cinquième place en 1926-27. Il y a eu deux changements de présidence : en 1923 est arrivé Mauro Enrico Olivetti et en 1926 c'est au tour de Senatore Borletti. Le banc a vu Bob Spotiswood, Paulo Schiedler, Árpád Weisz ou encore József Viola se succéder. La saison suivante, lors de laquelle l'Inter atteint la septième place, marque les débuts d'un jeune formé au club, un certain Giuseppe Meazza, qui a immédiatement montré ses capacités en inscrivant douze buts. Doté d'un sens du but hors du commun, il Balilla, comme on le surnommait, montrait dès l'âge de 17 ans la capacité de prendre les rênes de l'équipe et est devenu, lors de la décennie suivante, le symbole de l'Inter et de la Nazionale.
Sous le régime fasciste, l'Ambrosiana (1928-1945)
Les directives émises par le régime fasciste en 1927 imposent la réduction des clubs doubles dans la même ville et décident de la fusions du Palestra Ginnastica Fiorentina Libertas et du Club Sportivo Firenze dans l'A.C.F. Fiorentina, Ideale et F.C. Bari dans l'U. S. Bari, FBC Juventus et Gladiator dans l'U. S. Lecce et Alba, Fortitudo et Roman dans l'A.S Roma.
Quand, à la fin de la saison 1927-1928, Ernesto Torrusio, le bras droit du dirigeant fasciste Rino Parenti, président de l'U.S. Milanese, termine deuxième du Championnat du groupe B, il entrevoit la possibilité d'être intégré au Première Division et décide d'imposer la fusion à l'Internazionale.
L'Internazionale avait non seulement un nom peu évident à porter dans un régime fasciste, mais, contrairement à Milan, il n'était pas soumis au régime ou protégé de ce dernier[7]. Torrusio change le nom de l'équipe et le maillot devient blanc avec une croix rouge (symbole de Milan) avec un faisceau au centre. L'Ambrosiana est dérivé de saint Ambroise, saint patron de Milan.
La saison 1928-1929 est un échec : l'équipe termine 6e du groupe B des qualifications de la Serie A. Même d'un point de vue économique, de graves problèmes apparaissent et, pour sauver la situation, Ernesto Torrusio est « démis » de son poste de vice-maire et la manne financière, sur laquelle il comptait, s'épuise. Le fasciste milanais et directeur sportif au sein de la DDS (qui a sans succès tenté de résoudre la situation) demande l'intervention de l'ancien président de la Casal, Oreste Simonotti, qui couvre une partie de la dette du club. À la fin de la saison 1929-1930, le club remporte le premier championnat de l'Ambrosiana (le troisième au total).
Avec Simonotti, le maillot des Nerazzurri retrouve ses couleurs au cours de la saison 1929-1930, avec un emblème sur la poitrine, à carreaux blancs et noirs, à la mémoire des couleurs de l'U.S. Milanese. Grâce à ce titre national, le scudetto apparaît sur le maillot. Les carreaux disparaissent, se retrouvant sur le col. À côté du scudetto, un faisceaux est placé.
La saison se termine avec un championnat mérité. À la 15e journée de la phase retour, le , l'Ambrosiana accueille le Genoa à Milan, comme une finale du championnat. Les tribunes en bois cèdent sous le poids des spectateurs avant le match. La panique fera 167 blessés, le mach est tout de même joué (3-3, un triplé de Meazza). S'ensuit une crise financière et Simonotti demande l'aide du président de la FIGC, Leandro Arpinati, pour éviter l'effondrement financier. Cela ne semble avoir aucun effet et Simonotti décide de quitter la présidence de l'Ambrosiana.
Pour redresser cette situation délicate, Ferdinando Pozzani est appelé. Il n'y a pas de date, ni de trace officielle de ce changement, mais le fait est que Pozzani s'est installé à la place de Simonotti. À la suite de pressions des anciens dirigeants et des supporters qui, à chaque rencontre, chantent "Forza Inter", Pozzani demande à la Fédération de changer de nom et le club devient l'AS Ambrosiana - Inter.
En 1934, le club compte quatre joueurs parmi l'équipe nationale vainqueur de la Coupe du monde en Italie : Luigi Allemandi, Armando Castellazzi, Attilio Demaría et l'attaquant Giuseppe Meazza[8]. Quatre ans plus tard, l'Inter remporte son quatrième titre de champion. Quelques semaines plus tard, ils sont cinq Azzurri à conserver leur titre de champion du monde à Paris : Renato Olmi, Pietro Ferraris II, Giovanni Ferrari, Ugo Locatelli et Giuseppe Meazza.
L'année suivante, les coéquipiers de Meazza, devenu meneur de jeu, remportent la Coupe d'Italie pour la première fois de l'histoire du club, puis un cinquième Scudetto en 1940. Handicapé par les blessures, Meazza quitte le club en novembre et signe à l'AC Milan. Le club évite de peu la relégation lors de la saison 1941-1942, avant que les compétitions ne soient interrompues par l'extension de la Seconde Guerre mondiale. En octobre 1945, après la chute du régime fasciste, le club retrouve son nom d'origine[8].
L'après-Seconde Guerre Mondiale (1945-1955)
Après la chute du fascisme, le , le président Masseroni annonce que "l'Ambrosiana s'appellera dorénavant uniquement Internazionale". L'Inter a salué cet événement historique, sans étincelles, et en alternant de brillantes performances (comme le 6-2 historique face à la « Grande Torino ») et d'autres beaucoup plus faibles. Le championnat mixte de 1945-1946 est la première édition sans phase unique depuis 1929-30. Malgré la qualification obtenue avec la deuxième place en championnat d'Italie du Nord, en phase finale l'équipe de Carlo Carcano ne termine qu'à la quatrième place.
1946-1947 commence avec de meilleures intentions : Carcano a confirmé, la FIGC permet l’acquisition de joueurs étrangers et les Sud-américains Bovio, Cerioni, Pedemonte, Volpi et Zapirain forment les "cinque bidoni", en raison de leurs mauvaises performances. Zapirain se fait plus remarquer comme joueur de billard que de football et Bovio, critiqué en raison de surcharge pondérale, se caractérise par un comportement inimaginable : en , après une bonne première mi-temps face à Modène, il laisse ses coéquipiers à dix pour rester contre le radiateur du vestiaire. Quelques jours plus tard, Bovio, Cerioni et Volpi fuient vers l'Amérique du Sud. Masseroni sauve la face de l'équipe en confiant la gestion à Nino Nutrizio et à l'entraîneur-joueur Giuseppe Meazza. Le duo réussit plutôt bien et, lors du dernier match à San Siro, les tifosi fêtent une inespérée dixième place.
Seul l'idole intériste est confirmée sur le banc ce qui entraîne de graves problèmes de communication avec les joueurs, à tel point qu'il est remercié et remplacé par Carcano. Celui-ci ne peux plus compter sur le meneur Bruno Quaresima blessée à la clavicule, il décide donc de faire tourner l'équipe autour du jeune Benito Lorenzi, qui se distingue dès le début de la saison. Cependant à la fin de la saison 1947-48, la troisième place de la mi-saison s'est transformée en douzième à la fin du championnat.
La saison 1948-1949 est devenu tristement célèbre, en raison du drame du Superga. L'Inter acquiert de nouveaux joueurs : István Nyers, surnommé "Étienne" en raison de ses origines françaises, le défenseur Attilio Giovannini et l'attaquant Gino Armano, posent les premiers fondements d'un glorieux avenir. Les nouveaux n'offrent pas le jeu demandé par Sir John David Astley, qui est remplacé en mi-saison par Giulio Cappelli. Le nouvel entraîneur signe un retour impressionnant et atteint la seconde place avec cinq points d'avance sur la Juventus et cinq de retard sur le Torino. Nyers finit meilleur buteur avec 26 buts.
Un nouvel entraîneur arrive, Aldo Olivieri remplace Giulio Cappelli, sa confiance en Lorenzi conduit à la vente d'Amadei et au départ du milieu de terrain Aldo Campatelli. Masseroni doit retrouver un meneur de jeu et recrute le suédois Lennart Skoglund, surnommé "Nacka", sa région d'origine. La fin du championnat est marquée par une remontée sur un Milan en déclin, mais l'Inter ne parvient pas à rattraper le retard et le championnat 1950-1951 revient aux Rossoneri pour un seul point. La saison suivante, les nerazzurri terminent à la troisième place derrière la Juventus et le Milan AC.
La saison 1952-1953 commence par une révolution tactique. Le nouvel entraîneur Alfredo Foni, un précurseur du catenaccio, replace Ivano Blason en libero et écarte Wilkes en faveur de Bruno Mazza, acheté avec Fulvio Nesti. Les hommes de Foni prennent les commandes dès la neuvième journée et ne la lâchent plus jusque la fin. La particularité de l'équipe est la compacité, grâce à laquelle le danger pour le gardien Giorgio Ghezzi se réduit au minimum. Une première étape est franchie lors de la quinzième journée, quand l'Inter bat la Juventus et acquiert quatre longueurs d'avance sur Milan. Au cours des quatre journées suivantes, l'avantage passe à huit points, puis neuf à la vingt-deuxième. À ce moment, l'Inter peut se consacrer à la défense de cet avantage et s'assure le sacre final avec une victoire sur Palerme. Mention spéciale pour la défense qui n'a encaissé que 24 buts.
Le titre de champion permet à Masseroni quelques économies, accueillies avec quelques grognements, en raison des arrivées peu reluisantes du gardien Cavalli, de Vincenzi et de l'attaquant Zambaiti. De toute évidence, le président mise tout sur la confirmation du bloc de l'équipe. Sous la direction de Foni, l'Inter réussit à conserver le titre, cette fois après une lutte acharnée avec la Juventus, qui a vu les nerazzurri l'emporter d'un seul point. Le tournant du championnat arrive à la trentième journée quand la Juventus perd contre Bergame tandis que l'Inter égalise contre Palerme. Ce précieux point est vaillamment défendu dans les deux dernières journées et offre à l'Inter son septième scudetto. Masseroni, fatigué de la critique constante de son travail, prend note de l'effondrement de 1954-55 et décide de renvoyer la balle à Angelo Moratti.
La Grande Inter (1955-1972)
1955-1962 : Les prémices de la gloire
Angelo Moratti rachète le club en 1955 au président Carlo Masseroni qui doit quitter le club. Après plusieurs années sans succès, il débauche en 1960 l'entraîneur franco-argentin du FC Barcelone, Helenio Herrera. Celui-ci fait venir l'année suivante l'attaquant espagnol Luis Suárez Miramontes, Ballon d'or en 1960, et bâtit rapidement une équipe emblématique de l'histoire du club, connue comme la Grande Inter. Fin tacticien, Herrera bâtit une Inter hermétique, basée sur un système en 5-3-2 qui perfectionne le catenaccio, un système défensif optimisant l'art de la contre-attaque.
1962-1966 : Sur le toit du monde
L'Inter accueille deux nouvelles recrues : le milieu droit Jair et Tarcisio Burgnich, arrivé de Palerme. Le «magicien» Helenio Herrera achète des joueurs expérimentés pour les associer aux jeunes déjà en place et au talent de Mario Corso, célèbre pour ses coups-francs "en feuille morte". L'équipe commence doucement, mais se reprend à la mi-championnat et remporte presque tous ses matchs face à ses opposants directs, comme le 4-0 infligé à Bologne. Après la victoire dans le Derby, avec un étincelant Mazzola, vient la douche froide d'une défaite à Bergame contre l'Atalanta. Angelo Moratti est furieux et ordonne à l'équipe de jouer avec la réserve : Bugatti dans les buts, au milieu Bolchi et en attaque Maschio en lieu et place de Buffon, Zaglio et Di Giacomo, que le Presidentissimo considère comme responsable de la défaite. La frustration gagne l'équipe et l'Inter écrase le Genoa 6-0. Deux mois après, la victoire sur la Juventus, toujours grâce à un travail très important de Mazzola, projette l'Inter vers le Scudetto 1963. La certitude mathématique vient la semaine suivante. En revanche, l'Inter est éliminé dès les quarts de la Coupe d'Italie.
La victoire en Serie A qualifie l'Inter en Coupe des clubs champions, et pour pallier ce surplus de match arrive le gardien Giuliano Sarti, l'attaquant Aurelio Milani et Horst Szymaniak.
Le tirage au sort de la Coupe n'est pas heureux : l'Inter démarre au Goodison Park de Liverpool contre Everton. Avec une chance incroyable, l'Inter fait 0-0 à l'aller et gagne ensuite au retour avec un but de Jair. En huitième, l'équipe de HH élimine facilement l'AS Monaco. En quarts, le duel face au Partizan s’avère moins difficile que prévu (2-0 et 2-1). En demi, l'Inter se retrouve opposé au Borussia Dortmund. Après une bataille acharnée en Allemagne, l'Inter arrache un précieux 2-2 et à San Siro, Mazzola et Jair qualifient l'Inter en finale. Ils y affrontent au Prater de Vienne le Real Madrid qui, malgré l'âge avancé de ses joueurs, est arrivé facilement en finale. À Vienne, le , devant 20 000, Herrera pare tous les coups : Tagnin sur Di Stefano, son dernier match sous le maillot merengue, Guarneri sur Puskas, Facchetti marque Amancio, Burgnich contre la vitesse de Gento. En bloquant les hommes clés, l'Inter se crée des espaces : Mazzola, avec un boulet de canon, ouvre le score et l'Inter affine par la suite le résultat (3-1). Luis Suárez, un ancien de Barcelone, prend sa revanche sur ses rivaux, comme Herrera, qui avait joué en Catalogne en 1960, et avait été éliminé par le Real Madrid en demi-finale. L'Inter a remporté le trophée tant convoité et devient également la première équipe en Europe à remporter la Ligue des champions sans même avoir subi une défaite (7 victoires et 2 nuls).
Le club champion d'Europe joue aussi bien en Serie A, mais avec de moins bons résultats. Les débuts pénibles sont compensés par une bonne reprise. L'équipe se retrouve première après la pénalité imposée à Bologne pour l'utilisation de produits dopants, mais un problème de documents officiels et des événements obscurs (les flacons que la justice sportive destinait à utiliser pour prouver le dopage ont été placés sous scellé par la justice pénale) rendent les trois points à l'équipe bolonaise. L'Inter et Bologne, à la fin du championnat, se retrouvent à égalité avec 54 points, et, malgré l'avantage de l'Inter lors des affrontements directs (0-0 et 2-0), le scudetto devra être jouer sur le terrain neutre de Rome pour la première fois dans l'histoire de la Serie A. Il est joué quelques jours après la victoire européenne () et il semble que non seulement l'Inter était convaincu de battre Bologne, mais de plus les joueurs n'avaient pas entièrement récupéré du match contre le Real Madrid. Bologne s'impose 2-0 avec un des rares buts contre son camp de Facchetti et un autre de Nielsen.
L'Inter démarre avec l'ossature de l'année précédente, renforcée par l'arrivée des attaquants Peiró et Domenghini et du milieu Malatrasi. La nouvelle saison commence avec un trophée majeur : la Coupe intercontinentale. La défaite 1-0 face à l'Independiente en Argentine est compensée par la victoire de l'Inter 2-0 à Milan. Pour déterminer le gagnant, un troisième match est joué le 26 septembre à Madrid, l'Inter gagne 1-0, grâce à Mariolino, et devient ainsi le premier club italien champion du monde.
Le début de saison n'est pas bon et fin janvier, le Milan possède sept points d'avance. Après une remontée folle de deux mois, l'Inter remporte le derby 5-2, et revient à un point. En battant la Juventus 2-0, tandis que le rival perd à la maison contre la Roma, l'Inter prend la première place. À la fin de la saison 1964-1965, l'Inter reprend encore deux points sur les rossoneri et gagne son 9e scudetto.
Parallèlement, l'Inter poursuit son chemin en Coupe des clubs champions avec un double succès (6-0/1-0) sur le Dinamo Bucarest et affronte les Rangers en quart. Peiró inscrit un doublé à San Siro dans un match aller gagné 3-1, tandis qu'en Écosse, les Rangers ne parviennent qu'une seule fois à tromper Sarti et les hommes de Herrera accèdent aux demi-finales. Arrive alors l'exploit contre Liverpool, après avoir perdu 3-1 en Angleterre, les interistes balayent les Reds 3-0 à San Siro. Le défi, à la veille du match, était considéré comme impossible : la lourde et pesante défaite en terre britannique obligeait l'Inter à gagner par 3 buts de différence (à l'époque, la règle du but à l'extérieur n'existe pas). L'Inter n'a besoin que de dix minutes pour combler le retard initial. Corso, à la 8e, réalise un de ses historiques coup-franc en "feuille morte" et une minute plus tard, Peiró invente un but tout à fait originale, il vole le ballon au gardien Lawrence : le portier anglais fait rebondir la balle sur le sol à deux reprises, la troisième est interceptée, de derrière, par le pied gauche de Peiró qui, par un dribble, met hors de portée le gardien, puis, pousse la balle au fond des filets du droit. Lawrence est abasourdi, ses coéquipiers protestent envers l'arbitre pour l'annulation du but, mais sans succès. Le défi devient alors possible. À la 62e, Facchetti, improvisé avant-centre, signe le but décisif, 3-0, qui offre aux Nerazzurri leur billet pour la finale contre Benfica. L'équipe portugaise, qui joue sa quatrième finale en cinq ans, a anéanti le Real Madrid à Lisbonne 5-1. En fin de compte le spectacle n'est pas au rendez-vous, mais il a offert une vue de la parfaite maîtrise tactique de l'Inter : fermer chaque espace de l'adversaire pour partir en contre-attaque. À la fin de la première période, un tir de Jair trompe le gardien Costa Pereira : le ballon lui glisse sous le ventre, offrant à l'Inter sa seconde Coupe des clubs champions.
Il ne manque qu'un trophée à ce Grand Chelem: la Coupe d'Italie. Le 29 août à Rome se joue Juventus-Inter, mais la domination Nerazzurri ne se démontre pas. Avec un but de Giampaolo Menichelli, les Bianconeri enlève le trophée à la Beneamata.
1965-1966 s'ouvre de nouveau sous le signe d'une grande victoire. En Coupe Intercontinental, les Champions de l'Europe affrontent encore une fois l'Independiente, après avoir gagné 3-0 à Milan, l'Inter fait match nul et vierge à Buenos Aires.
En championnat, les adversaires furent nombreux, mais aucun à la hauteur : Naples des Sivori et Altafini perd à la treizième journée, le Milan, second à un point à la mi-championnat, s'écroule lors de la phase retour et Bologne, ressuscité après une crise initiale, eu un espoir en égalisant contre la Juventus, pendant que l'Inter battait la Lazio et gagnait son étoile, symbole de dix titres de champion. Seul point négatif, la Coupe des Champions : après avoir éliminé le Dynamo Bucarest (1-2/2 -0) et le Ferencváros (4-0/1 -1), l'Inter tombe face au Real Madrid qui se venge de la finale de 1964 en demi (0-1/1-1). En coupe d'Italie, l'Inter sort aussi en demi-finale.
1966-1972 : La fin d'un cycle
En 1967, l'Inter arrive à la fin de la saison en tête au championnat et va en finale de la Coupe des Champions mais en trois jours il perd tout : le trophée continental va au Celtic qui gagne 2-1 et le titre de champion revient à la Juventus, après avoir perdu la dernière journée de championnat contre Mantoue 1-0 à cause d'une erreur du portier Sarti et des parades retentissantes d'un jeune gardien, Dino Zoff.
Herrera reste encore une saison, mais finit à la cinquième place, et puis il part à la Roma, pendant que Moratti décide de passer la main et laisse la présidence à Ivanoe Fraizzoli en 1968. Cette même année, l'Inter s'incline en finale de la Supercoupe intercontinentale face aux brésiliens du Santos FC (0-1).
Après la décennie de rêve, l'Inter remporte en 1971 son onzième Scudetto. La saison suivante, le club atteint une nouvelle fois la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1972, qu'il perd face à celui qui domine alors le football européen : l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff (2-0).
Le déclin (1972-1978)
Après avoir imposé son football au niveau européen, l'Inter connaît au même titres que les grands clubs italiens une période de déclin tant au niveau national qu'européen.
Scudetto, coupes nationales et performances européennes (1978-1982)
Durant cette période, l'Inter ne remporte que deux victoires en Coupe d'Italie en 1978 et 1982 et un Scudetto, en 1980. Elle s'incline en demi-finales de la ligue des champions 1980-1981 face au Real Madrid en dépit de sa victoire 1-0 au match retour.
Les années sans titres : podiums nationaux et demi-finales européennes (1982-1986)
Durant cette période, l'Inter emmenée par Alessandro Altobelli ne remporte aucun titre. Le football italien est alors dominé par la Juventus de Michel Platini, le SSC Naples de Diego Maradona et l'AS Rome.
En 1983, l'AS Rome remporte le scudetto face à la Juventus Turin. L'Inter est un outsider et complète podium. et Altobelli est deuxième meilleur buteur du championnat.
La saison 1983-1984 est plus difficile puisqu'elle commence par 3 défaites consécutive en championnat et une élimination précoce en coupe d'Italie. A l'issue de cette saison, qualifiée par les tifosi d'année de "sang et de larmes" l'équipe parvient néanmoins à accrocher la 4ème place en championnat grâce à sa défense de fer, emmenée par Giuseppe Bergomi.
En 1984-1985, la star allemande Karl-Heinz Rummenigge en provenance du Bayern Munich intègre l'équipe. En dépit des difficultés d'adaptation, il forme un redoutable duo d'attaque avec Altobelli. L'équipe enchaine une série de 15 matchs sans défaites avant de s'écrouler dans le dernier tiers du championnat. La saison s'achève malgré tout sur le podium, derrière le Hellas Verone et le Torino. En Coupe de l'UEFAe, elle est éliminée en demi-finales après un beau parcours par le Real Madrid de la Quinta del Buitre. Pourtant victorieux 2-0 au match aller, les Espagnols l'emportent au retour 3 à 0. Cette élimination est marquée par une polémique en raison du jet d'une bouteille en verre qui aurait touché Bergomi durant le match.
La saison 1985-1986 est à nouveau décevante, l'entraineur Mario Corso est remplacé en cours d'année par Ilario Castagner. Le club termine à la 6ème place. En Coupe de l'UEFA, le club atteint les demi-finales pour être à nouveau éliminé par le Real Madrid, futur vainqueur de l'édition après une nouvelle remontada au match retour (3-1 ; 5-1). Compte tenu de la victoire de l'AS Roma en Coupe d'Italie, l'Inter se qualifie malgré tout pour la Coupe de l'UEFA pour la saison suivante.
L’Ère Trapattoni et l'Inter des allemands (1986-1991)
En 1986, l'Inter se veut ambitieuse et confie les rênes de l'équipe à Giovanni Trapattoni vainqueur de nombreux scudetti et de la Coupe d'Europe des Clubs champions avec la Juventus deux ans plus tôt. Le mercato enregistre également l'arrivée de l'expérimenté défenseur argentin Daniel Passarella en provenance de la Fiorentina.
Les débuts de Trapattoni sur le banc nerazzuro (1986-1988)
Après une défaite face à Brescia lors de la première journée du championnat, l'équipe de Trapattoni enchaîne une série de 13 matchs sans défaites et font la course au titre avec la Napoli et la Juventus. L'équipe terminera à la troisième place et sera éliminée en 1/4 de finale de la Coupe de l'UEFA par Göteborg.
La saison 1987-1988 fut précédée de grande attentes, néanmoins elle fut globalement décevante. L'Inter termine à une anonyme 5ème place et se fait éliminer de la Coupe de l'UEFA par l'Espanyol Barcelone dés les seizième de finale. Le parcours en coupe d'Italie s'achève en demi-finales face à la Sampdoria. L'Inter perdra les 2 derby face au grand Milan AC d'Arrigo Sacchi.
Le Scudetto des records et première victoire en C3 (1988-1991)
A l'été 1988, l'Inter enregistre l'arrivée de 3 joueurs majeurs : Lothar Matthäus, Andreas Brehme et Nicola Berti. Ils seront les leaders de l'équipe pendant plusieurs saisons.
A l'issue de cette saison le club remporte le championnat de façon spectaculaire avec à la clé un record de points dans la Serie A à 18 équipes avec la victoire à 2 points. Cette victoire nette avec plus de 10 points d'avance est acquise face aux deux grands clubs du moment :le grand rival milanais, le Milan AC, tenant du titre et futur double champion d'Europe, et le SSC Naples de Diego Maradona. Aldo Serena complète ce triomphe en terminant capocannoniere avec 22 buts, devant Marco van Basten et Careca (19 buts). Ce titre permet alors à l'Inter de figurer au troisième rang des clubs les plus titrés en championnat, avec treize titres. Les interistes sont moins souverains en europe où ils s'inclinent dès les seizièmes de finale face à Bayern Munich.
Lors de la saison suivante, la star allemande Jurgen Klinsmann remplace Ramon Diaz pour épauler Serena, cependant le duo ne s'avère pas complémentaire et l'allemand a du mal à retrouver son efficacité. L'équipe réalise un bon championnat mais ne parvient pas à conserver son titre de champion, elle finit sur le podium derrière le Milan AC et le Napoli qui sera sacré champion. Cependant les espoirs européens sont rapidement éteint puisque l'Inter est éliminée de façon surprenante par Malmo dés les 32ème de finale de la C3.
La sélection allemande emmenée par Matthaus, Brehme et Klinsmann est sacrée championne du monde en Italie durant l'été 1990. Lothar Matthäus remporte le ballon d'or 1990 tandis que Brehme, Klinsmann et Zenga font partie des 10 premiers nominés.
La saison 1990-91 est du même acabit que les précédentes. L'équipe fait la course au Scudetto face à la Sampdoria de Mancini et Viali. Néanmoins une défaite fatale face au Genoa en main les privent de tout espoir de victoire finale et l'Inter termine deuxième ex aequo avec son rival milanais. Les hommes de Trapattoni parviennent enfin à se montrer victorieux en europe où ils s'imposent en finale de la C3 1991 face à l'AS Roma (2-0;0-1).
Cette période est marquée par la présence des 3 champions du monde allemands : Andreas Brehme, Jurgen Klinsmann, et Lothar Matthäus. Les internationaux italiens Bergomi, Zenga, Baresi et Berti constitue le reste de la colonne vertebrale de l'équipe. Malgré de bonnes performances qui aboutiront notamment à un titre de champion et à une victoire en coupe de l'UEFA l'Inter ne parvient pas à totalement s'imposer sur une scène nationale très concurrentielle entre le Milan AC de Sacchi double vainqueur de la C1 et le Naples de Maradona. Elle s'achève avec le départs des internationaux allemand et de Giovanni Trapattoni, qui retourne sur le banc de la Juventus Turin.
Échecs nationaux et succès européens (1991-2001)
Les années 1990 sont marquées par les trois victoires en Coupe UEFA, en 1991, 1994 et 1998, plus une finale perdue en 1997. Le nouveau président, Massimo Moratti, qui a racheté le club en 1995, n'hésite pas à investir beaucoup d'argent sur le marché des transferts, ce qui lui permet d'attirer des joueurs du calibre de Ronaldo (Il Fenomeno), Youri Djorkaeff, Christian Vieri ou encore Roberto Baggio. Cette politique ne permet pourtant pas au club de reconquérir le championnat, largement dominé par l'AC Milan et la Juventus.
Irrégularité : du maintien à la Coupe de UEFA (1991-1996)
Durant cette période, l'Inter joue les seconds rôles sur la scène nationale en accrochant une seconde place sur le podium en 1993 grace à son redoutable attaquant urugayen Ruben Sosa. Le reste du temps, le club erre dans le ventre mou du championnat, frôlant même la relégation en 1994. La même année, l'équipe emportée par Denis Bergkamp et Sosa remporte néanmoins la Coupe de l'UEFA.
Podium national et épopées européennes (1996-1998)
En 1997, le club accède encore à la finale de la C3 mais est défait aux tirs au but face aux Allemands de Shalke 04.
La saison suivante est l'une des plus abouties de cette période, elle est marquée par l'arrivée du brésilien Ronaldo, sacré ballon d'or 1997 qui voit l'équipe remporter à nouveau la C3 face à la Lazio de Rome au Parc des princes (3-0). Longtemps en tête du championnat, l'Inter finit finalement second derrière la Juventus après une défaite dans une confrontation directe qui fait encore l'objet de vives polémiques. Une faute dans la surface de Iuliano sur Ronaldo serait l'objet d'une discorde qui nourrira la rivalité entre les deux clubs durant les années suivantes. L'équipe est cette saison emmenée par des joueurs talentueux comme Diego Simeone, Youri Djorkaeff, Aaron Winter, Beppe Bergomi et Javier Zanetti.
Instabilité chronique : effectif talentueux et fiasco collectif (1998-2001)
Après 1998, l'Inter entre dans une période de grande instabilité qui voit de nombreux entraîneurs se succéder sur le banc sans atteindre les résultats escomptés. Le club est très dépensier sur le marché des transferts mais peine à constituer une équipe régulière et équilibrée. qui repose trop souvent sur son attaquant de pointe Christian Vieri, auteur de 125 buts entre 1999 et 2005.
L'équipe n'est présente qu'une fois sur le podium durant cette période, connaissant de nombreuses désillusions avec une élimination rocambolesque en tours préliminaires de la ligue des champions face à Helsinborg. Malgré une politique de transfert ambitieuse, l'équipe ne parvient pas à se maintenir au plus haut niveau et multiplie les entraîneurs. L'équipe de Vieri est composée durant cette période d'Andrea Pirlo, Clarence Seedorf, Robbie Keane, Hakan Sukur, Di Biaggio, Alvaro Recoba et Laurent Blanc.
L'ère Cuper : fondations solides et échecs douloureux (2001-2003)
Hector Cuper, double finaliste de la Ligue des champions avec Valence, arrive à l'Inter en 2001. Il y restera deux saisons et y connaitra les mêmes désillusions qu'en Espagne en amenant l'Inter près de la victoire.
L'équipe passe tout près du titre lors de la saison 2001-2002 : le club lombard reste en tête du championnat toute la saison et compte six points d'avance sur ses premiers poursuivants à quatre journées de la fin, avant de s'écrouler. Le club perd le titre lors du dernier match sur une défaite face à la Lazio de Rome (2-4 après avoir mené 2-1). La même année, l'équipe est éliminée en demi-finale de la coupe de l'UEFA.
En 2002-2003, l'Inter termine à la deuxième place du championnat devant son rival le Milan AC, qui l'élimine néanmoins en demi-finale de la Ligue des champions en application de la règle du but inscrit à l'extérieur bien que les deux matchs se soient déroulés dans la même enceinte (0-0; 1-1). Cette élimination cruelle marque la fin de la période Cuper et l'arrivée d'Alberto Zaccheroni sur le banc des nerazzurri en .
L'arrivée de Roberto Mancini : les premiers titres nationaux (2004-2006)
La saison 2003-2004 est marquée par l'éclosion du Brésilien Adriano, dont le talent rappelle celui d'un certain Ronaldo. Néanmoins, les résultats collectifs ne sont pas au rendez vous, l'équipe se qualifiant de justesse en fin d'année pour la ligue des champions et est éliminée en quarts de finale de la Coupe de l'UEFA par l'Olympique de Marseille. La saison est aussi marquée par les six points pris au rival turinois, (1-3 à Turin (premier succès interiste à Turin depuis 1993 en championnat) et 3-2 à San Siro).
Le jeune entraîneur Roberto Mancini arrive à la tête de l'équipe à l'été 2004. Ses deux premières saisons s’achèveront sur une troisième place en championnat derrière les intouchables Juventus et Milan AC, ainsi que deux éliminations en quart de finale de la Ligue des champions, dont une nouvelle face au rival du Milan AC qui voit la victoire attribuée aux Rossoneri sur tapis vert après des débordements des supporters de l'Inter. Maigre consolation, l'Inter remporte à deux reprises la Coupe d'Italie en 2005 et 2006 ainsi que la supercoupe d'Italie. L'équipe est emmenée à cette période par Adriano ainsi que des joueurs expérimentés comme Luis Figo et Juan Sebastian Veron. Le destin de cette équipe va changer à la suite de la révélation d'un des plus grands scandales de l'histoire du football italien : calciopoli.
La domination du football italien (2006-2010)
Domination nationale et échecs européens cuisants (2006-2008)
En 2006, le Championnat d'Italie connait sa page la plus sombre : le Milan AC, la Juventus et la Lazio de Rome, les trois clubs qui se sont partagé les derniers championnats, sont reconnus coupables par la justice italienne d'avoir influencé les décisions arbitrales en leur faveur, à la suite de l'affaire des matchs truqués du Calcio ; le titre est obtenu sur tapis vert par l'Inter quinze ans après le précédent (le 14e de son histoire). L'effectif est alors l'un des plus talentueux au monde et compte notamment Marco Materazzi, Dejan Stanković, Siniša Mihajlović (tous deux récupérés à la Lazio), Iván Córdoba, Luís Figo, Patrick Vieira, Zlatan Ibrahimović (tous deux récupérés à la Juventus), Adriano, Esteban Cambiasso, Javier Zanetti ou Hernán Crespo entre autres.
Lors de la saison 2006-2007, l'Inter réussit un exceptionnel début de championnat puisque cette équipe réussit à battre non seulement le record de victoires de suite en Serie A qui appartenait jusque-là à la Roma avec 11 victoires, mais également le record européen (des championnats considérés de premier niveau, à savoir italien, espagnol, anglais, allemand et français) qui était détenu conjointement par le grand Real Madrid de Di Stéfano ainsi que par le Bayern Munich, avec 17 victoires de suite, série achevée par un nul 1-1 contre l'Udinese le .
Le début de la saison 2006-2007 est cependant marqué par le décès du président et ancien joueur Giacinto Cippe Facchetti, le 4 septembre, à l'âge de 64 ans. Le 6 septembre, le match opposant la France à l'Italie pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2008 débute sur une minute de silence durant laquelle les 80 000 spectateurs du stade de France honorent de leurs applaudissements le glorieux défunt. Le 8 septembre, l'UEFA autorise l'Inter à retirer le numéro 3 à l'Argentin Nicolás Burdisso qui se voit attribuer le numéro 16 pour la saison à venir. En championnat, l'Inter bat le record de nombre de victoires consécutives de l'histoire de la Serie A et, le , conserve son Scudetto après une saison qu'elle domine du début à la fin (le quinzième de l'histoire du club nerazzurro).
Lors de la saison 2007-2008, l'Inter est sacrée pour la troisième fois consécutive championne d'Italie (la seizième fois de son histoire), après une lutte acharnée contre l'AS Roma qui finit de nouveau deuxième. Les Nerazzurri sont restés les premiers du classement durant pratiquement l'intégralité de la saison. En Ligue des champions, l'Inter est éliminée par Liverpool en huitièmes de finale, ce qui provoque le limogeage de Roberto Mancini en fin de saison, remplacé en par le charismatique technicien portugais José Mourinho. Ce dernier a pour ambition de permettre à l'Inter de retrouver les sommets de la hiérarchie européenne comme elle le fit dans les années 1960.
José Mourinho et le sacre européen (2008-2010)
Durant son premier match officiel sous les couleurs de l'Inter, The Special One décroche la supercoupe d'Italie, une nouvelle fois face à l'AS Rome, lors de la séance des tirs au but. Il dédie ce succès à son prédécesseur, Roberto Mancini, sans qui il n'aurait pu ajouter cette supercoupe à son palmarès.
Lors de la saison 2009-2010, l'Inter se qualifie pour la finale de la Ligue des champions, trente-huit ans après sa dernière finale en Coupe des clubs champions. Guidée par le meneur d'hommes José Mourinho et bénéficiant d'un mercato bien géré[réf. nécessaire], l'Inter rivalise et élimine Chelsea en huitièmes, le CSKA Moscou en quart et le tenant du titre, le FC Barcelone, en demie. Le , elle gagne la Coupe d'Italie de football contre l'AS Rome sur le score d'un but à zéro, inscrit par Diego Milito. C'est ce même Diego Milito qui inscrit l'unique but contre Sienne lors de la 38e et dernière journée de championnat pour offrir du même coup au club le 18e Scudetto de son histoire, le 5e d'affilée. Le , l'Inter retrouve enfin les sommets de l'Europe et remporte sa 3e Ligue des champions à Madrid, au Santiago Bernabéu, face au Bayern Munich (0-2) grâce à deux nouveaux buts de Diego Milito. Ces succès mettent en valeur la solidité défensive de l’équipe ainsi que le talent de ses attaquants, Samuel Eto'o et Diego Milito.
Chant du cygne et dernière saison à haut niveau (2010-2011)
Quelques jours après, José Mourinho quitte l'Inter pour le Real Madrid. Rafael Benítez, séparé du Liverpool FC, lui succède le [10]. Le , Rafael Benítez remporte son premier trophée avec l'Inter (la Supercoupe d'Italie), 3-1 contre l'AS Rome à San Siro. L'Inter rentre un peu plus dans l'histoire de la Serie A en faisant le quadruplé. Une semaine plus tard, à Monaco, les Nerazzurri ont l'occasion de soulever un nouveau trophée européen, inédit dans le palmarès intériste, la Supercoupe de l'UEFA, mais ils s'inclinent contre l'Atlético de Madrid. Ils jouent ensuite le Mondial des clubs qu'ils gagnent, ce qui fait que ce titre est une fois de plus remporté par un club européen.
Le , durant la trêve hivernale, l'entraîneur espagnol est pourtant limogé à la suite des mauvais résultats du club. C'est le brésilien Leonardo qui le remplace le . À la trêve hivernale, l'Inter compte 13 points de retard sur le Milan AC mais avec 2 matches en moins. Le club réalise une remontée en championnat et revient à deux points du leader, le Milan AC, à la veille du derby. Mais les Nerazzurri s'inclinent face à leurs rivaux (3-0) avant d'être éliminés par les Allemands de Schalke 04 en quart de finale de la C1, malgré leur statut de favoris. Ils terminent 2e de la Serie A et remportent tout de même leur 3e trophée de la saison avec la Coupe d'Italie face à Palerme (3-1).
La difficile fin de la présidence Moratti (2011 - 2013)
Durant cette période, le club connaît des problèmes financiers importants, en effet, en dépit des années de victoires, le club est structurellement déficitaire et dépendant de son actionnaire et président Massimo Moratti lequel ne souhaite plus autant investir d'argent dans son club. Par ailleurs, l'adoption par l'UEFA d'un règlement imposant l'équilibre budgétaire aux clubs européens oblige le club à se restructurer. Enfin, l'effectif victorieux en 2010 est désormais vieillissant et les performances sportives ne sont plus en accord avec les salaires importants versés par le club.
Samuel Eto'o quitte le club à l'été 2011, remplacé par la star uruguayenne Diego Forlan pourtant déclinante. La saison 2011-2012 sera cauchemardesque et marquera le début d'une descente aux enfers pour le club. Gian Piero Gasperini est recruté comme entraîneur en provenance du Genoa et tente d'imposer son système de jeu offensif basé sur une défense à 3. L'absence de recrutement adéquat conjugué à un effectif vieillissant font que l'expérience tourne rapidement court. Gasperini est limogé après seulement 4 journées et remplacé par Claudio Ranieri. Après une bonne série de victoire, l'équipe ne parvient plus à relever la tête après le départ de Thiago Motta pour le PSG durant le mercato hivernal. Ranieri est à son tour limogé et remplacé en mars par l'entraineur de l'équipe des jeunes Andra Stramacionni. L'équipe termine à une anonyme 7ème place. En ligue des champions, l'Inter est éliminée de façon rocambolesque par l'Olympique de Marseille en 1/8ème de finale grâce à un but spectaculaire de Brandao à la dernière minute du temps réglementaire (1-0 ; 2-1).
Pour la saison 2012-2013, l'Inter entends se renouveler met ses espoirs sur son jeune et prometteur entraîneur. Elle se sépare de ses trois stars brésiliennes dont les salaires sont jugés trop importants : son gardien emblématique Julio Cesar, Lucio et Douglas Maicon. Le recrutement de Palacio en provenance du Genoa et du fantasque Antonio Cassano permet de former un séduisant trident compléter par Diego Milito. Le reste de l'équipe ne se montre pas au niveau et la saison est à nouveau décevante. L'Inter réalise cependant l'exploit de battre la Juventus de Turin dans stade, invaincue depuis 49 matchs (1-3). En décembre, Wesley Sneijder, sur le déclin physiquement depuis 2011 quitte le club pour Galatasaray. Le , Andra Stramacionni est limogé et Walter Mazzarri est annoncé comme le nouvel entraîneur.
Erick Thohir, magnat des médias indonésien entre au capital du club au cours de l'hiver, annonçant le retrait du Président et actionnaire historique du club Massimo Moratti.
La présidence Thohir : rigueur budgétaire et résultats médiocres (2013-2016)
Le , le site officiel annonce l'accord officiel avec la société indonésienne International Sports Capital (ISC), possession d'Erick Thohir, Rosan Roeslani et Handy Soetedjo, qui devient actionnaire majoritaire du club avec 70 % du capital. Le , le conseil d'administration élit Erick Thohir nouveau président, Massimo Moratti devient Président d'honneur. Ceci met fin à 18 années de présidence, la plus longue et la plus prolifique de l'histoire des nerazzurri.
La présidence Thohir est marquée par une volonté d'assainir les finances du club et de rebâtir une équipe compétitive à moindre frais. Ces 3 saisons se terminent à chaque fois au pied du podium après des performances en dents de scie. Cette période voit le départ des derniers grands joueurs de la décennie précédente : Diego Milito, Walter Samuel, Dejan Stankovic, Cristian Chivu, Esteban Cambiasso et l'emblématique capitaine Javier Zanetti après 19 saisons au club.
Walter Mazzari ne réussira jamais à retrouver la recette de ses succès napolitains. Avec un effectif limité, l'animation est laborieuse et l'équipe est irrégulière, souvent sauvée par son jeune buteur argentin Mauro Icardi, qui sera meilleur buteur du championnat en 2015. Les 2 saisons de Mazzari sur le banc l'Inter s'achèvent sur une 5ème (2014) et 8ème place (2015). Les résultats médiocres poussent la direction du club à limoger l’entraîneur et à rappeler un ancien de la maison.
En effet, la saison 2015-16 voit le retour sur son banc de l’entraîneur Roberto Mancini. Mauro Icardi, Ivan Perisic, Adem Ljiaic et Stevan Jovetic forment la ligne d'attaque de l'équipe, déterminée à revenir sur le devant de la scène. Jeison Murillo et Miranda le brésilien en provenance de l'Atletico Madrid permettent à l'Inter de retrouver sa solidité défensive. Au milieu de terrain, Gary Medel, Felipe Melo et Kondogbia assurent la récupération tandis que le croate Marcelo Brozovic fait office de meneur de jeu. A défaut de produire un jeu séduisant, l'équipe est régulière, ce qui lui permet d'assurer la place de leader à la moitié du championnat. La deuxième partie du championnat est plus délicate et le club doit se contenter finalement d'une décevante 4ème place.
Au cours des 3 années qu'auront durée le règne de Thohir il n'aura pas réussi à replacer le club au plus haut niveau ni à réaliser tous ses objectifs financiers, il parvient néanmoins à revendre le club à un investisseur ambitieux très puissant. Il assure la transition en restant président du club de façon temporaire.
Faux-départ : la valse des entraîneurs (2016-2017)
Le club est racheté au début de la saison 2016-2017 par un investisseur chinois, le Suning Holdings Group. Le groupe est prêt à investir massivement pour redorer les couleurs du club et en refaire une place forte du football européen — il est absent de la Champions League depuis 5 ans. Durant le mercato estival le club acquiert les services de João Mário, meneur de jeu de la sélection portugaise sacrée durant l'été à l'Euro pour 45 millions d'euros. Arrivent également l'international italien Antonio Candreva pour 29 millions d'euros ainsi que le jeune espoir brésilien Gabriel "Gabigol" Barbosa pour 30 millions d'euros.
En désaccord avec sa direction, Robert Mancini quitte le club en pleine préparation estivale, il est remplacé par Frank de Boer en provenance de l'Ajax Amsterdam. Ce dernier, adepte d'un football offensif à la néerlandaise a toutes les peines du monde à obtenir des résultats probants. En dépit d'une victoire face à la Juventus championne en titre (1-2) il est licencié dés novembre et remplacé par Stefano Pioli. Bien que l'équipe semble stabilisée, les résultats restent médiocres et il est limogé à son tour à quelques journées de la fin de la saison, remplacé par son adjoint. L'Inter finit la saison à la 7ème place et Mauro Icardi, désormais leader de l'équipe est à nouveau meilleur buteur du championnat avec 24 réalisations.
Ère Spaletti : retour en Europe et régularité (2017-2019)
La saison 2017-2018 est celle du tournant dans l'ère « après triplé de l'Inter » : l'équipe réalise une bonne première partie de saison: 16 matchs sans défaite et premier au classement devant la Juventus et Naples. L'Inter connait ensuite une période de disette où l'équipe enchaîne 7 matchs sans victoire. Mauro Icardi qui poursuit au classement des buteurs de Serie A, Ciro Immobile, revient de blessure et l’Inter commence à engranger de nouveaux des points précieux dans l'objectif du club: se qualifier pour la Ligue des champions 2018-2019. Lors de la dernière journée, l'Inter doit impérativement gagner chez la Lazio Rome, les romains devançant l'Inter de 3 points et occupants la 4e place qualificative pour la ligue des champions. Mené 2-1 à la mi-temps après des buts de Perisic (csc) et Felipe Anderson pour le club romain et de D'Ambrosio pour l'Inter, le club milanais obtient à un quart d'heure de la fin un pénalty, transformé par Icardi, qui devient au passage meilleur buteur de la Serie A. Matías Vecino envoie ensuite l'Inter en Ligue des champions sur un coup de tête à la 81e minute du match, score final 3-2, avec cette victoire l'Inter prend la 4e place du classement et retourne en C1 six ans après sa dernière apparition. La saison 2018-2019, elle, se conclue de la même manière que celle précédente. Après un championnat en dent de scie et une élimination prématurée de toutes compétitions européennes, l'inter parvient à se qualifier une nouvelle fois pour la ligue des champions lors du dernier match, gagné face à l'Empoli. Cela marque la fin de l'ère Spaletti, considéré comme étant l'entraineur qui, grâce à un jeux solide et défensif, aura redoré le blason de l'inter, après presque 8 années de crise.
Ere Conte : à la poursuite du Scudetto (2019-2021)
Le tacticien italien Antonio Conte permet à l'Inter de remporter le Scudetto lors de sa deuxième saison sur le banc intériste. Cependant, en raison du redimensionnement économique du club, il quitte l'Inter après seulement deux saisons[11].
Palmarès et résultats sportifs
Bilan sportif
Ce tableau représente le classement Coefficient UEFA de l'Inter[12].
Année | Classement | Coupe d'Europe | Résultat |
---|---|---|---|
2005 | 7e | Ligue des Champions | Quart-de-finale |
2006 | 4e | Ligue des Champions | Quart-de-finale |
2007 | 4e | Ligue des Champions | Huitième-de-finale |
2008 | 9e | Ligue des Champions | Huitième-de-finale |
2009 | 11e | Ligue des Champions | Huitième-de-finale |
2010 | 8e | Ligue des Champions | Vainqueur |
2011 | 9e | Ligue des Champions | Quart-de-finale |
2012 | 7e | Ligue des Champions | Huitième-de-finale |
2013 | 7e | Ligue Europa | Huitième-de-finale |
2014 | 13e | Non qualifié | |
2015 | 24e | Ligue Europa | Huitième-de-finale |
2016 | 31e | Non qualifié | |
2017 | 45e | Ligue Europa | Phase de groupes |
2018 | 83e | Non qualifié | |
2019 | 46e | Ligue des Champions + Ligue Europa | Huitième-de-finale |
2020 | 2e | Ligue des Champions + Ligue Europa | Finale |
2021 | 17e | Ligue des Champions | Phase de groupes |
Palmarès
L'Inter est l'un des clubs les plus titrés d'Europe et du monde[13],[14]. Le club interiste a remporté 19 fois le championnat d'Italie (ce qui en fait le deuxième plus titré nationalement), dont une série de cinq titres consécutifs de 2006 à 2010, que seuls la Juventus et Torino ont réalisée. Les Nerazzurri ont remporté la Coupe d'Italie sept fois, dont deux consécutives à deux reprises (2005-2006 et 2010-2011).
L'étoile d'or sur son maillot, l'étoile d'or du Mérite Sportif, représente 10 des 18 championnats remportés. Le dixième scudetto a été remporté en 1965-1966 (l'Inter fut le deuxième club italien après la Juventus, à porter l'étoile).
Ses neuf trophées sur la scène internationale (dont 3 Ligues des Champions) en font la seconde équipe italienne derrière le Milan AC (18 trophées, 7 Ligues des Champions). Il est le troisième club de football italien par le nombre de victoires dans les compétitions officielles: 39. En 1964, l'Inter est devenu la première équipe italienne à gagner la Coupe intercontinentale. Elle est aussi la première équipe italienne et jusqu'ici la seule à avoir réalisé, lors de la saison 2009-10, le triplé, soit le championnat, la coupe nationale et la Ligue des champions[15].
L'Inter, élue équipe de l'année en 1998 et 2010 par l'International Federation of Football History & Statistics[16], occupe la troisième place parmi les clubs italiens, la sixième dans le monde entier pour la période allant de 1991 à 2008[17] et la sixième place des meilleurs clubs du XXe siècle pour la période 1901-2000[18].
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Compétitions nationales non officielles | Compétitions internationales non officielles |
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Identité
Couleurs
Le fondateur de l'emblème de l'Inter est le peintre futuriste Giorgio Muggiani, fondateur du club[19]. Au moment où la sécession avec l'AC Milan devient une réalité, il crée le logo et le maillot noir et bleu, qui seront les couleurs officielles du club en 1928, quand changent aussi le maillot et le nom (« Associazione Sportiva Ambrosiana »)[19]. L'emblème officiel était la croix rouge sur fond blanc (celui de Milan) et un faisceau[19]. De la saison suivante jusqu'à l'été 1932, il revient aux bandes verticales Nerazzurri, accompagnée par les couleurs de l'U.S. Milanese, avec laquelle l'Inter va fusionner. À l'origine, l'emblème était circulaire avec des carreaux blancs, puis, pour faire place au scudetto, les carreaux furent déplacés sur le col[19].
Après la saison 1965-1966, l'Inter a adopté sur son emblème l'étoile, qui représente la victoire de dix championnats italiens.
Pour 2007-2008, l'année du centenaire, le second maillot reprend les couleurs historiques de l'Ambrosiana : la croix rouge sur un fond blanc (le symbole de Milan) et à la place du scudetto, le faisceau. Le maillot a été présenté au public lors du quinzième titre de l'Inter[20]. Dans la première version, deux erreurs s'étaient glissées : la première erreur concernant la date de naissance du club ( au lieu de 9 mars), la seconde concerne l'orthographe ("100 anni nerazzuro" avec un r). La version défectueuse a été retirée du marché mais pourrait devenir un objet de collection[21].
L'écusson
Aux origines, l'écusson était doré délimité par deux cercles, l'un bleu et l’autre noir avec les lettres lettres blanches l'acronyme F, C, I, M (Football Club Internazionale Milano) se chevauchant. Il a été abandonnée en 1928 quand l'Inter a changé son nom en Ambrosiana. Laissant place à un écusson composé d'un cercle bleu avec au centre un faisceau, un serpent sur la droite et à gauche le symbole de Milan. Cet écusson a été utilisé uniquement lors du championnat 1928-1929[22]. De 1929 à 1931 a été adopté comme emblème un cercle noir contenant en son centre dix bandes verticales bleues et noires et encadré par la lettre A d'Associazione sur la droite et par la lettre S pour Sportiva à gauche. En bas, il y avait une bande noire horizontale contenant le mot Ambrosiana[22]. De 1931 à 1943, l'Inter, après avoir de nouveau changé son nom d'Ambrosiana en Inter, a dû faire un nouveau changement à son écusson, qui devient un losange aux côtés bleus, dans lequel est écrit : Associaz. Sportiva Ambrosiana Inter. À l'intérieur du losange figurent neuf bandes verticales, dont cinq noires et quatre bleues, avec un ballon dans le milieu[22]. Avec la chute du regime fasciste après la Seconde Guerre mondiale, l'influence du Duce sur le club disparait, et l'Ambrosiana-Inter devient uniquement l'Inter. Après la guerre, à partir de 1945, l'Inter retourne à ses armoiries originelles, mais les couleurs sont modifiées. Les lettres qui se chevauchent (F, C, I, M) deviennent dorées, tandis que le fond est constitué par un cercle blanc entouré d'un cercle noir, à son tour entouré d'un cercle bleu[22]. Cet écusson a été en usage jusqu'à la saison 1959-1960.
En 1960, l'écusson est un triangle, avec la pointe vers le bas, sur lequel est placé un autre triangle, côtés courbés, plus petit. Il est divisé en deux : sur la droite figurent 7 bandes verticales noires et bleues, à gauche un serpent entourant l'inscription 1908 et un ballon jaune. Dans le triangle supérieur, les lettres F, C, I, M sont toujours présentes[22]. De 1961 à 1963, a été également adopté un écusson secondaire, un ovale comportant dans sa partie supérieure, complètement bleue, les lettres FC et dans sa partie inférieure une bande noire accompagnée du mot INTER. L'ovale était divisé en cinq bandes verticales, trois bleus et deux noires avec un serpent doré au centre[22]. De 1963 à 1979, l'Inter retourne à nouveau aux armoiries originelles, quoiqu'avec une légère modification : les lettres F, C, I, M sont placées à l'intérieur d'un cercle doré et entourées par un cercle noir, à son tour entouré d'un cercle bleu, mais la vraie nouveauté c'est la présence d'un autre cercle doré autour du cercle bleu[22]. De 1980 à 1990, l'écusson est un serpent blanc devant deux bandes noires et bleues sur fond blanc, tandis que dans le coin supérieur droit apparaît une étoile d'or[22]. De 1990 à 1998 l'écusson est le même qu'entre 1963 à 1979, mais avec un jaune plus clair et l'étoile d'or[22].
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Les armoiries que l'Inter utilise de 1998 à 2007 rappellent les originelles. Les lettres F, C, I, M deviennent jaunes et accompagnent l'étoile sur un fond noir. En outre, les lettres ont été entourées par un cercle bleu foncé, entourée à son tour par un cercle noir, entouré par un autre cercle bleu foncé, mais avec l'inscription INTER dans la partie supérieure et l'année de fondation, 1908, dans la partie inférieure. Depuis 2007, l'Inter retourne aux origines, bien que dans la saison 2007-2008 des corrections sont apportées : l'écusson est entouré par une bande courbée couleur or, tandis que dans la partie supérieure est écrit 1908-2008 et dans la partie inférieure 100 ANNI INTER[22]. Pour la saison 2009-2010, l'écusson est entouré d'un cercle vert, blanc et rouge, représentant le centenaire du premier titre de champion[22].
1908 Ancien Logo des années soixante Ancien logo utilisé entre 1998 et 2007 Ancien logo utilisé entre 2007 et 2014 Ancien logo utilisé entre 2014 et 2021 Logo actuel utilisé depuis 2021
Hymne officiel
"Pazza Inter" est une chanson chantée par les joueurs eux-mêmes, enregistrée le [23] dans les studios de RTL 102.5 et fait partie de Inter Compilation, produit par DinDonDan et distribué par Sony Music en Italie le . "Pazza Inter" a été conçue par Paolo Barillari et Dino Stewart (texte), Goffredo Orlandi (musique) et Luca Vittori (édition numérique). Ce dernier a également produit une vidéo qui montre les joueurs lors de l'enregistrement et diverses scènes d'une journée typique à la Pinetina. "Pazza Inter" est maintenant considéré comme l'hymne officiel du club.
Le deuxième hymne est intitulée "C'è solo l'Inter"[24] ("Il n'y a que l'Inter"). Chanson conçue, composée et produite par Elio pour le label Hukapan en 2002.
Elle est dédiée à Peppino Prisco[24] et le produit de la vente a été reversé à Emergency[25].
Datant de mars 1984, elle remplace un ancien hymne, appelé "Cuore nerazzurro" ("Cœur noir et bleu"), composé par les Camaleonti[26].
À chaque match de l'Inter au Stade Giuseppe-Meazza les supporteurs interistes chantent entre eux C'è solo l'Inter, et après la rentrée des joueurs de l'Inter au terrain tout le stade chante Pazza Inter est juste après le coup de sifflet finale Pazza Inter reprend une autre fois pour conclure l'évènement sous les applaudissements des supporteurs.
Infrastructures
Anciennes enceintes
Le Campo Internazionale di Via Goldoni, plus communément appelé Campo di via Goldoni ou Campo Virgilio Fossati en 1928[27], a été le stade de l'Inter de 1913 à 1930. Il a été nommé ainsi parce qu'il était situé dans la Via Carlo Goldoni, correspondant à l'actuelle piazza Ermete Novelli.
Il a été inauguré le lors du match Inter-Lazio 3-1[28]. À la fin de cette saison, l'Inter remporte le titre.
Le , lors d'un match contre le Genoa CFC, une des tribunes s'effondre, s'ensuit une panique des spectateurs blessant 167 personnes. Cet incident entraînera la démission du président Oreste Simonotti et l'abandon de ce stade par le club.
L'Arena Civica devient donc le nouveau stade de l'Inter. Il a été conçu par l'architecte Luigi Canonica, sous forme d'amphithéâtre d'une longueur de 238 mètres et d'une largeur de 116 pouvant contenir jusqu'à 30 000 spectateurs.
Stade actuel
Le stade Giuseppe-Meazza, baptisé en l'honneur de Giuseppe Meazza, un ancien joueur du club durant les années 1930 et 1940, également connu comme San Siro, est un stade de football d'une capacité de 82 074 places situé à Milan. L’enceinte est le lieu de résidence des deux grands clubs de la ville : l'AC Milan et l'Inter.
Construit en septembre 1926 par le président du Milan AC Piero Pirelli, il n'est adopté par l'Inter qu'à partir de 1947, après les travaux d'agrandissement réalisés par la ville, devenue propriétaire du stade. Il est profondément modernisé à l'occasion de la Coupe du monde 1990, ce qui lui vaut aujourd'hui de répondre aujourd'hui aux normes des stades Élite UEFA. Grâce à des tribunes proches du terrain, une forte inclinaison des gradins et un large toit, l’enceinte bénéficie d’une atmosphère qui en fait l’un des stades de football les plus célèbres au monde[29].
Centre d'entraînement
Le centre sportif Angelo Moratti, mieux connu sous le nom Pinetina a ouvert en 1962 sous la volonté d'Angelo Moratti, et sur les conseils de Helenio Herrera. Il est situé à Appiano Gentile, près de la ville de Côme[30].
Il dispose de trois terrains de jeux, deux d'entre eux sont de petite taille tandis que l'autre est recouverte par un chapiteau mobile, utilisé principalement dans le froid et qui permet à l'équipe première et des jeunes de mener à bien la formation. Le terrain couvert a été construit par Corrado Orrico, mesure 46 × 26 m, et est surnommée la "cage". Le centre est également équipé d'une piscine, d'un jacuzzi, de deux gymnases (un de 250 m2 et un de 100 m2.), deux salles médicales (une pour la thérapie physique et un autre pour les massages) , de trois vestiaires et deux entrepôts[30].
La partie centrale du centre sportif d'Appiano Gentile tourne autour de l'hôtel qui abrite entre autres, une salle de jeux, une salle pour les réunions et technique d'Inter TV[30].
Aspects juridiques et économiques
Éléments financiers
Le capital de la Football Club Internazionale Milano S.p.A. est détenu par Suning Holdings Group[31] à 68,55%, par Erick Thohir[32] (qui en est aussi le président) à 31,05%, par Pirelli & C[32] à 0,37 %, tandis que le reste, soit 0,03 % est réparti entre des centaines de petits actionnaires[33]. Les sociétés contrôlées par la Football Club Internazionale Milano S.p.A. sont la marque Inter Brand SrL, cédée à Inter Futura SrL, dont l'Inter détient 100 % des actions, et le Consorzio San Siro 2000, qui est le consortium formé à 50 % entre l'Inter et Milan pour la gestion du stade Giuseppe-Meazza[34].
Au cours des 11 budgets de 1995-1996 à 2005-2006, l'Inter a accumulé des pertes nettes de 661 millions et a reçu 476 millions par les actionnaires, dont plus de 400 millions de dollars versés par le président Massimo Moratti[33]. Le budget de 2006-2007 a été clôturé avec une perte de 206 millions d'euros, ce qui a incité le président Moratti à effectuer un paiement de 105 millions d'euros pour couvrir partiellement les pertes[35]. Le budget de 2007-2008 s'est terminée par une perte de 148 millions d'euros : Moratti a dû payer 68 millions d'euros supplémentaires, tandis que 2008-2009 s'est terminée par une perte de 154 millions d'euros, qui a conduit à une nouvelle augmentation de capital de 70 millions entièrement couvert par le président[36]. Le budget final 2009-2010 s'est terminée par une perte de 69 millions d'euros, en baisse par rapport à l'année précédente principalement en raison de la plus-value réalisée sur la vente de Zlatan Ibrahimović à Barcelone (54,4 millions d'euros). La dette a augmenté, passant de 431 millions à 463 millions, dont 71,3 auprès des banques (48,3 en 2009). Les capitaux propres au étaient au négatif, de 7,36 millions. Le président Massimo Moratti, après la recapitalisation de 70 millions de dollars approuvée le et mis en œuvre en octobre 2010, fournira des injections supplémentaires de capitaux, tel qu'approuvé par les actionnaires le (nouvelle augmentation de capital à 40 millions d'euros)[37].
En 15 ans, l'Inter de Moratti (1995-2010) a accumulé des pertes de 1 milliard et 235 millions d'euros, dont environ 770 sont couverts par les actionnaires et la dette de 463 millions. Le président Massimo Moratti a dû fournir personnellement 735 millions d'euros d'injections de capital, un chiffre beaucoup plus proche de 750 millions d'euros après l'introduction en bourse de la famille Saras en 2006[38].
En janvier 2008, l'Inter, avec le Milan AC, a été acquitté par l'enquête sur la falsification de comptes présumé des gains en capital pour la période 2003-2004. La décision a été prise par le Gup expliquant que « les faits ne constituent plus un crime », à la suite de la modification de la loi sur la fraude fiscale[39]. Alors que le procès pénal n'a pas eu lieu le processus sportif a pris fin avec une amende de 90 000 euros pour l'Inter et le Milan AC, de 60 000 euros pour Adriano Galliani et 10 000 euros pour le directeur technique de l'Inter Gabriele Oriali.
En 2010, dans le rapport annuel publié par Deloitte & Touche, l'Inter se révèle être, avec Milan, le neuvième club de football en Europe par le chiffre d'affaires (environ € 196,5 millions)[40].
L'Inter est membre de l'Association européenne des clubs, une organisation internationale qui a pris la place de l'ancien G14, et composée des clubs majeurs unis dans un consortium en vue d'obtenir une protection commune des droits sportifs, juridiques et télé en face à la FIFA.
Administration
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Sponsors
Chronologie des sponsors officiels
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Chronologie des sponsors techniques
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Engagement social
Sous la direction de l'Inter, Massimo Moratti a su se démarquer en s'engageant dans de nombreux projets caritatifs et de soutien pour des organisations telles que Emergency, Fondazione I Bindun, Fundación Pupi[42].
Le projet Inter Campus est né le [43], initialement limitée à l'Italie. C'est un lien entre l'Inter et les clubs de jeunes, où le premier fournit des équipements, pas nécessairement dans le but de recruter des jeunes joueurs à l'Inter, mais afin de promouvoir la culture sportive.
Un an plus tard est né Inter Campus Estero[44] : le même concept a été exporté vers de nombreux pays à travers le monde, en particulier dans des zones de guerre ou ravagées économiquement, comme les favelas de Rio de Janeiro. Inter Campus Estero exerce ses activités dans 19 pays sur 4 continents (en Angola, Argentine, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Chine, Colombie, Cuba, Iran, Liban, Maroc, Mexique, Paraguay, Pologne, Roumanie, Slovénie et Ouganda). Il a également réalisé des projets dans 5 pays : Israël et Palestine, au Kosovo, à Malte et en Slovaquie. Dans ces cas, cependant, l'accent est mis non pas sur la formation dans le football, mais dans le domaine social et humanitaire. Dix ans après la naissance du projet Inter Campus, il concerne environ 20 000 enfants âgés de 8 à 13 ans en Italie et dans le monde, avec une équipe de 500 formateurs, éducateurs et bénévoles[44].
La première décennie du projet Inter Campus fait l'objet d'un film documentaire réalisé par Gabriele Salvatores, fan interiste, et présenté au Festival du film de Locarno en 2008.
Une autre initiative notable est le programme de jumelage, créé en 1998 entre l'Inter et la compagnie de théâtre Comuna Baires, qui organisent avec les joueurs, des soirées culturelles, des débats, des spectacles sur leur pays d'origine[45].
Depuis 2004, l'Inter, à travers les actions de certains de ses joueurs sud-américains tels que le capitaine Javier Zanetti, a une relation très étroite avec l'Armée zapatiste de libération nationale du Sous-commandant Marcos. Marcos a cité l'Inter dans une de ses histoires et en mai 2005, il a écrit au président Moratti pour lui proposer un match amical avec une sélection de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale[46].
Personnalités du club
Propriétaires
Le tableau ci-dessous énumère les actionnaires majoritaires successifs de l'Inter Milan[47].
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Présidents
En plus de 100 ans d'histoire, l'Inter a vu 21 présidents se succéder[48]. Le premier président fut Giovanni Paramithiotti, l'un de ses fondateurs[48].
Le plus long exercice de président dans l'histoire du club a été accompli par Ivanoe Fraizzoli, qu'il a occupé pendant seize ans, de 1968 à 1984[48]. Au cours de son mandat, l'Inter a remporté deux titres de champion, deux coupes d'Italie et a joué une finale de Coupe des clubs champions.
L'entrepreneur Angelo Moratti, qui a été élu en 1955 à la magistrature suprême est celui qui a le mieux réussi parmi ceux qui ont mené le club milanais[48].
La présidence est confiée au fils d'Angelo, Massimo, qui a été élu président le 18 février, 1995[48]. Il a démissionné en 2004 en faveur de Giacinto Facchetti, le premier ex-joueur à atteindre la plus haute fonction, et, après la mort de ce dernier, il est de retour à la tête du club en septembre 2006.
Le , Erick Thohir a été élu comme nouveau président de l'Inter à la place de Massimo Moratti, mais après seulement 3 ans de gestion il a décidé de vendre la majorité de ses actions pour le géant commercial chinois Suning, ce dernier l'a maintenu a son poste de président mais sans être capable de prendre des décisions puisqu'il détenait une minorité d'actions au sein du club interiste.
Le , l'Assemblée générale des actionnaires du FC Internazionale Milano[49] a décidé de nommer Steven Zhang[4], fils du propriétaire du groupe Suning comme nouveau président de l'Inter en succédant Erick Thohir.
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Entraîneurs
Soixante entraîneurs se sont assis sur le banc de l'Inter. Trois d'entre eux ont assuré un intérim[50].
Le premier « entraîneur» (à l'époque ce titre n'existait pas) est le capitaine Virgilio Fossati, qui a dirigé l'équipe jusqu'en 1915, année de sa mort pendant la Première Guerre mondiale.
Le technicien qui est resté le plus longtemps en place est Helenio Herrera, qui dirigea l'équipe neuf ans, dont huit consécutives de 1960 à 1968, un record pour un entraîneur étranger sur le banc du même club, remportant trois titres de champion, deux Coupe des clubs champions et deux coupes intercontinentales. Le magicien, comme on l'appelait en Italie, a été rappelé au banc en 1973 et détient également le record de match comme entraîneur (366) et de trophées remportés avec le club (7)[50]. À cet égard, il convient de mentionner Roberto Mancini, l'entraîneur de 2004 à 2008, le deuxième plus titré et jusqu'à présent le seul homme à avoir remporté trois titres de champion consécutifs avec l'Inter, ainsi que deux Coupes d'Italie et deux Supercoupe d'Italie. Figure aussi dans l'histoire de l'Inter, José Mourinho, qui en deux ans, a remporté deux titres de champion, une Coupe d'Italie, une super coupe d'Italie et surtout une Ligue des champions, 45 ans après la Grande Inter, réalisant ainsi, dans la saison 2009-2010, le triplé (Scudetto, Coupe Nationale et Ligue des champions) devenant la première équipe italienne (le sixième en Europe) à réaliser cet exploit[51]. Son successeur, l'espagnol Rafael Benítez, a dirigé l'Inter vers la super coupe d'Italie et surtout la Coupe du monde des clubs de la FIFA[52].
Certains furent joueur-entraîneur (dans l'ordre chronologique) : Virgilio Fossati, Armando Castellazzi, Árpád Weisz, Giuseppe Peruchetti, Italo Zamberletti, Giovanni Ferrari, Giuseppe Meazza, Aldo Campatelli, Annibale Frossi, Luigi Ferrero, Camillo Achilli, Giovanni Invernizzi, Enea Masiero, Luis Suárez, Mario Corso, Giampiero Marini et Marco Tardelli[50].
- Helenio Herrera, entraîneur légendaire du club.
- Roberto Mancini, l'un des entraîneurs les plus titrés du club.
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Joueurs emblématiques
En 100 ans d'histoire, plus de 800 joueurs ont porté le maillot nerazzurro, principalement des italiens[53]. Nombre d'entre eux ont joué dans l'équipe nationale italienne.
Parmi les principaux joueurs italiens, Virgilio Fossati, le premier capitaine et entraîneur, Luigi Cevenini, connu sous le nom de Cevenini III (il est, en fait, le troisième de cinq frères, tous footballeurs), Giuseppe Meazza, véritable symbole des joueurs des années vingt et trente avec le maillot de l'Inter et de l'Italie, avec qui il a remporté deux championnats du monde en 1934 et 1938, le stade porte son nom[53]. Figurent à ses côtés Luigi Allemandi, Attilio Demaría et Armando Castellazzi, champions du monde en 1934 et Giovanni Ferrari, Pietro Ferraris, Ugo Locatelli et Renato Olmi, champions en 1938. Il faut également noter Giacinto Facchetti[53], l'arrière gauche de la Grande Inter dans les années 1960 et 1970, l'un des premiers défenseurs à prendre le couloir pour centrer. Son numéro, le 3, a été retiré[54]. À côté de lui à cette époque, entre autres, Sandro Mazzola[53], Armando Picchi, Tarcisio Burgnich[53], Angelo Domenghini, Aristide Guarneri et Mario Corso[53] tous, sauf Corso et Picchi, ont remporté le championnat d'Europe en 1968 et ont été finaliste du Mondial 1970. Dans les années 1960, avec la fermeture des frontières, brillent des joueurs comme Roberto Boninsegna, meilleur buteur de Serie A en 1971 et 1972, Evaristo Beccalossi et Graziano Bini, capitaine pendant sept saisons. Dans les années 1980, apparaissent Alessandro Altobelli[53], l'un des attaquant le plus prolifique de l'histoire de l'Inter, champion du monde en 1982 avec Gabriele Oriali[53], Ivano Bordon, Giampiero Marini et Giuseppe Bergomi[53] le second joueur à avoir le plus souvent enfilé le maillot de l'Inter (756) et le seul joueur à avoir remporté les trois Coupe de l'UEFA avec son ex-coéquipier Nicola Berti. Walter Zenga[53], le gardien de l'Inter durant 15 saisons, a été élu pour trois années consécutives Meilleur gardien de football de l'année (IFFHS), de 1989 à 1991 et il est le détenteur du record encore inégalé d’invincibilité (518 minutes) dans un mondial[55] et Aldo Serena, meilleur buteur en 1989. Dans les années 1990, Nicola Berti, toujours au club, est finaliste du Mondial 1994. Les Années 2000 ont vu Luigi Di Biagio, finaliste malheureux de l'Euro 2000, Christian Vieri, meilleur buteur de Serie A en 2003 et Marco Materazzi, acteur de la victoire au Mondial 2006 et vainqueur de cinq championnats consécutifs.
Parmi les joueurs non italiens, sont à noter dans les années cinquante le Hongrois István Nyers, le Suédois Lennart Skoglund, vice-champion du monde en 1958 et l'Argentin Antonio Valentín Angelillo[53], détenteur du record de buts lors des championnats à 18 équipes (33 buts en 1959)[56], Dans les années 1960, le milieu droit brésilien Jair et le milieu gauche Luis Suárez, champion d'Europe en 1964. Jusqu'en 1980 il était impossible de recruter des non-Italiens, tandis que dans les années quatre-vingt, des joueurs étrangers arrivent en particulier allemands, comme Karl-Heinz Rummenigge, vice-champion du monde en 1986, Lothar Matthäus, qui a remporté le Ballon d'or 1990 et Meilleur footballeur de l'année FIFA en 1991 et vainqueur, avec Andreas Brehme et Jürgen Klinsmann, du Mondial 1990 joué en Italie. Dans les années 1990, l'Inter portera bien son nom, de nombreux joueurs étrangers arriveront : parmi lesquels Ronaldo[53], qui a remporté deux Ballon d'or élu Meilleur footballeur de l'année FIFA à trois reprises et champion du monde en 2002, l'Argentin Javier Zanetti[53], l'actuel capitaine et le Français Youri Djorkaeff, champion du monde en 1998.
Vainqueur du Ballon d'or
Onze joueurs de l'Inter ont terminé sur le podium du Ballon d'or :
Lauréats (3) | 2e place (6) | 3e place (3) |
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Autres distinctions individuelles
- 1991 – Lothar Matthäus
- 1997 – Ronaldo
- 2002 – Ronaldo
- 1998 – Ronaldo
- 2010 – Diego Milito
- 1998 – Ronaldo
- 2010 – Diego Milito
- 2010 : Wesley Sneijder
- 2010 : Maicon
- 2010 : Júlio César
Meilleurs buteurs en compétitions officielles
Pos° | Nom[note 1] | Carrière au club | Serie A | Coupe d'Italie | Europe[note 2] | Autres[note 3] | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Giuseppe Meazza | 1927-1940 1946-1947 |
243 | 12 | 0 | 29 | 284 |
2 | Alessandro Altobelli | 1977-1988 | 128 | 46 | 35 | 0 | 209 |
3 | Roberto Boninsegna | 1969-1976 | 113 | 36 | 22 | 0 | 171 |
4 | Alessandro Mazzola | 1960-1977 | 116 | 24 | 17 | 3 | 161 |
5 | Luigi Cevenini | 1912-1927 | 158 | 0 | 0 | 0 | 158 |
6 | Benito Lorenzi | 1947-1958 | 138 | 2 | 3 | 0 | 143 |
7 | István Nyers | 1948-1954 | 133 | 0 | 0 | 0 | 133 |
8 | Mauro Icardi | 2013-2020 | 111 | 3 | 10 | 0 | 124 |
9 | Christian Vieri | 1999-2005 | 103 | 8 | 12 | 0 | 123 |
10 | Ermanno Aebi | 1910-1922 | 106 | 0 | 0 | 0 | 106 |
Mis à jour le .
Joueurs les plus capés en compétitions officielles
Pos° | Nom[note 1] | Carrière au club | Serie A | Coupe d'Italie | Europe[note 2] | Autres[note 3] | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Javier Zanetti | 1995-2014 | 620 | 80 | 208 | 10 | 858 |
2 | Giuseppe Bergomi | 1980-1999 | 519 | 119 | 117 | 1 | 756 |
3 | Giacinto Facchetti | 1960-1978 | 476 | 85 | 68 | 5 | 634 |
4 | Alessandro Mazzola | 1960-1977 | 418 | 80 | 63 | 4 | 565 |
5 | Giuseppe Baresi | 1977-1992 | 392 | 92 | 74 | 1 | 559 |
6 | Mario Corso | 1957-1973 | 414 | 41 | 48 | 5 | 503 |
7 | Walter Zenga | 1978-1994 | 328 | 73 | 71 | 1 | 473 |
8 | Tarcisio Burgnich | 1962-1974 | 359 | 47 | 57 | 4 | 467 |
9 | Alessandro Altobelli | 1977-1988 | 317 | 80 | 69 | 0 | 466 |
10 | Iván Córdoba | 1999-2012 | 324 | 34 | 92 | 5 | 454 |
Mis à jour le .
Effectif professionnel actuel
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés
Le tableau suivant liste les joueurs en prêts pour la saison 2020-2021.
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Inter Hall of Fame
Crée en 2018 à l'occasion des 110 ans du club, le « temple de la renommée » interiste consacre chaque année les légendes Nerazzurri à partir d'une sélection faite par les fans[59].
Joueur | Position | Année |
---|---|---|
Walter Zenga | Gardien | 2018 |
Javier Zanetti | Défenseur | |
Lothar Matthäus | Milieu | |
Ronaldo | Attaquant | |
Francesco Toldo | Gardien | 2019 |
Giacinto Facchetti | Défenseur | |
Dejan Stanković | Milieu | |
Giuseppe Meazza | Attaquant | |
Julio César | Gardien | 2020[60] |
Giuseppe Bergomi | Défenseur | |
Esteban Cambiasso | Milieu | |
Diego Milito | Attaquant | |
Roberto Gagliardini | Milieu | 2021 |
Culture populaire
Rivalités
La plus grande rivalité nourrie par l'Inter résulte évidemment de la lutte pour la suprématie locale avec l'AC Milan, qui s'exprime notamment lors des rencontres entre les deux clubs, dénommés derby della Madonnina. La Madonnina est la statue dorée de la Madone qui coiffe le Dôme de Milan.
L'autre grand derby qui occupe les médias et les supporters en Italie est le « derby d'Italie », contre la Juventus[61]. Ce derby prend sa source dès les années 1960 mais s'est accentué depuis les années 1990[62] et la lutte régulière en tête du classement des deux clubs. La rivalité atteint son paroxysme depuis la rétrogradation en deuxième division des Bianconeri et l'annulation de leurs Scudetti 2005 et 2006, ce dernier ayant été donné à l'Inter.
Supporters
L'Inter est, selon un sondage récent de , le deuxième club le plus soutenu du pays[63].
En Europe, les Nerazzurri se classe au huitième rang parmi les équipes avec le plus grand nombre de fans, comptant 17,5 millions, tel que révélé par une étude publiée par la société allemande Sport + Markt en [64].
Contrairement à son rival, l'AC Milan, soutenu plutôt par les classes populaires, l'Inter a peu de fans issus des couches les moins aisées. En effet, les fans de l'Inter surnomment les tifosi rivaux les Casciavìt, ce qui signifie « tournevis », pour indiquer l'origine prolétaire des Rossoneri[65]. À leur tour, les fans du Milan appellent leurs cousins ennemis les baùscia, terme milanais qui signifie « fanfarons », pour stigmatiser la tifoseria nerazzurra composée principalement de supporters issus des classes moyennes et supérieures. Cette appellation date des années 1960 et les deux surnoms apparaissent aujourd'hui anachroniques et presque obsolète.
Les fans de l'Inter sont jumelés avec ceux du Varese FC (pour la rivalité avec les fans du Calcio Côme, jumelé avec Milan)[66], de Valence CF[67], les Ultras Yomus et surtout de la Lazio. Ce jumelage est certainement l'un des plus solides et importants de l'Italie, depuis les années 1980, en réponse au jumelage (aujourd'hui rompu) entre Roma et AC Milan. Le lien a été renforcé lors de la finale de la Coupe UEFA 1997-1998 et le , au Stadio Olimpico, où supporters de la Lazio et de l'Inter tentèrent de voler le drapeau du rival commun de Rome.
Les rivalités les plus vives sont en particulier avec les fans de la Juventus, le Derby d'Italie, et avec Milan, connu sous le nom Derby de la Madonnina. C'est dans ces deux matches que l'affluence au stade arrive à son apothéose. Il y a aussi de fortes rivalités avec d'autres fans ceux du Napoli, de l'Atalanta et de la Roma.
Les ultras du club entretiennent de très bonnes relations avec leurs homologues français, les ultras de l'OGC Nice. Notamment grâce au joueur Alexy Bosetti (proche des ultras niçois) qui n'hésite pas à se rendre dans la Curva Nord avec plusieurs adhérents du groupe ultra niçois : la Populaire Sud.
L'Inter dans la culture populaire
Étant l'un des clubs les plus titrés du pays, l'Inter est incontournable non seulement dans le football mais aussi dans la culture italienne.
Bruno Bolchi, joueur interiste, est la première figurine imprimée de la collection Panini. Le club a été le premier, avec Palerme, à apparaître dans une émission sportive, la Domenica Sportiva. Le , le jour même où a débuté officiellement l'émission de la RAI.
Dans les années 1960, l'Inter est devenu la première équipe au monde à introduire les abonnements au stade après la naissance du premier club de tifosi[68]. Le , l'équipe nerazzurra a également été le premier club de football italien à ouvrir un site internet, inter.it. Pendant 15 ans, il a été le site de club le plus visité dans le monde et le deuxième de sport en Italie[69],[70].
En mai 2011, le maillot de l'Inter est le premier d'une équipe de football à voler dans l'espace. L'astronaute italien Paolo Nespoli, qui a effectué la mission MagISStra, portait le maillot Nerazzurri[71].
De nombreuses références à l'Inter se retrouvent dans plusieurs films, tels Eccezzziunale… veramente[72] et sa suite Eccezzziunale… veramente - Capitolo secondo… me[73] où Diego Abatantuono joue le rôle de Franco, un supporter interiste. Dans une conversation avec un ami, Donato Cavallo, supporter milaniste (toujours joué par Abatantuono) ironise sur le fait que l'Inter ne sera jamais en mesure de remporter quatre titres de champion consécutifs, hypothèse démentie trois ans plus tard. Autres références cinématographiques, A due calci dal paradiso, où deux jeunes peuvent devenir joueurs de l'Inter, ainsi que la comédie loufoque Paulo Roberto Cotechiño centravanti di sfondamento. L'allenatore nel pallone et L'allenatore nel pallone 2, dans lequel l'Inter est cité comme référence. Un film important pour l'Inter est le documentaire d'Alberto d'Onofrio sur Giacinto Facchetti, Il Capitano, présenté à la Mostra de Venise 2007[74].
L'Inter et certains de ses joueurs ont également été cités dans le domaine musical : Eravamo in 100.000 de Adriano Celentano et trois chansons de Luciano Ligabue, Una vita da mediano, dédié à Gabriele Oriali, Hai un momento Dio? et A che ora è la fine del mondo?, qui évoque Riccardo Ferri et son record de but contre son camp.
Notes et références
Notes
- Les noms qui apparaissent en gras indiquent les joueurs qui évoluent actuellement en équipe première.
- Dans la colonne « Europe » sont inclus tous les matchs disputés dans les compétitions UEFA.
- Dans la colonne « Autres » sont inclus les matchs disputés en Coupe intercontinentale, Coupe du monde des clubs FIFA, et Supercoupe d'Italie.
Références
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- « #13 – Inter Milan : il Biscione », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
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- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
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- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
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Annexes
Bibliographie
Les ouvrages concernant l'Inter, ses saisons, ses joueurs ou encore ses entraîneurs sont légion. On peut citer parmi eux :
- (it) Barbero, Sergio, I miti dell'Inter, Graphot Editrice, (ISBN 88-86906-55-2)
- (it) Bernardi, Bruno, Inter bella e misteriosa, Graphot Editrice, (ISBN 88-89509-10-4)
- (it) Ghedini, Rudi, Sarti, Burgnich e Facchetti... Pura poesia in movimento, Fratelli Frilli Editori, (ISBN 88-7563-013-5)
- (it) Sarugia, Danilo, Grande Inter «Figlia di Dio». La leggendaria squadra di Moratti e Herrera, Sperling & Kupfer, (ISBN 88-6061-178-4)
Articles connexes
Liens externes
- (mul) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- Lega Serie A
- So Foot
- Transfermarkt
- Union des associations européennes de football
- (mul) FBref
- (mul) FootballDatabase
- (en + pt) Leballonrond (équipes)
- (mul) Mondefootball
- (en) Soccerbase
- (mul) Soccerway
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