Eugène Piron

Eugène-Désiré Piron, né le à Dijon et mort le à Salon-de-Provence, est un sculpteur français, lauréat du prix de Rome de sculpture en 1903.

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Biographie

Eugène-Désiré Piron est fils du sculpteur Désiré Piron. Il est élevé parmi les plâtres et les statues et c’est tout naturellement qu’il souhaite embrasser la même carrière que son père. Il est le petit-neveu du poète Alexis Piron, à la mémoire duquel il réalisera un monument.

Il débute par la peinture. Le musée des beaux-arts de Dijon conserve de lui une toile intitulée Le Château des Gendarmes à Dijon (1890)[2].

En 1894, il entre à l’école des beaux-arts de Dijon où il devient l’élève de François Dameron puis d’Ernest Bouteiller. En 1898, il obtient une médaille d’honneur et une bourse départementale qui lui permet de se présenter à l’École des beaux-arts de Paris où il est admis la même année.

Élève de Louis-Ernest Barrias et de Jules Coutan, après avoir reçu plusieurs récompenses, il concourt pour le prix de Rome en 1902 et obtient le premier grand prix de sculpture en 1903 pour son bas-relief Dalila livre Samson aux Philistins.

Il réside de 1903 à 1907 à la villa Médicis alors dirigée par le sculpteur Eugène Guillaume puis, au décès de ce dernier, en 1904, par le peintre Carolus-Duran. Il profite de son séjour pour parcourir l’Italie de Naples à Padoue, de Venise à Florence mais également pour se rendre à Athènes.

Membre de la Société des artistes français, il est classé « hors-concours » au Salon de Paris en 1907 pour le bronze du Petit faune dansant, exécuté à Rome.

En 1923, Piron quitte Paris pour s’installer définitivement à Salon-de-Provence, où il se suicide dans son atelier le . Il est inhumé dans le cimetière Saint-Roch.

Distinction

Eugène Piron est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du [3].

Hommage

Une rue, de Salon-de-Provence et de Courtenay, porte son nom.

Œuvres dans les collections publiques

Monuments et œuvres décoratives

  • Quatre bas-reliefs ornant la façade de la villa Messner : cette villa est construite à Dijon, 5 bis rue Parmentier, entre 1912 et 1913 par l'entreprise Fournier-Faucher, sur les plans de l'architecte parisien R.-J. Jardel. Elle était destinée à Ernest Messner (1851-1914), viticulteur et brasseur, élu député en 1906, puis sénateur en 1910. L'ensemble est conçu dans un style néo-Louis XVI.
  • Monument de la Victoire à Dijon, réalisé par l'architecte Drouhot et les sculpteurs Paul Gasq, Eugène Piron, Jean Dampt et Henri Bouchard. Inauguré le 9 novembre 1925[9].
  • Monument aux médaillés militaires, Paris, Hôtel national des Invalides, cour du Dôme (1925)[10].

Statues

Bustes

Objets d'art

  • Pan, 1920, représentant un enfant tenant un cerf par le cou, Palm Beach, Norton Museum of Art (en)[17].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, 1903 à 1928[réf. incomplète].

Liens externes

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