Saint-Jeures

Saint-Jeures, anciennement appelée Saint-Jeures-De-Bonas[1], est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Jeures

Le bourg de Saint-Jeures vu du Mounier.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Lignon
Maire
Mandat
André Dubœuf
2020-2026
Code postal 43200
Code commune 43199
Démographie
Population
municipale
965 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 49″ nord, 4° 12′ 21″ est
Altitude Min. 749 m
Max. 1 208 m
Superficie 34,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Yssingeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Boutières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Jeures
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Jeures
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jeures
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jeures

    Géographie

    La commune se trouve dans une région anciennement volcanique. Elle est donc à proximité de nombreux sucs et en particulier du pic du Lizieux.

    Communes limitrophes de Saint-Jeures
    Grazac Lapte Chenereilles
    Yssingeaux Tence
    Araules Mazet-Saint-Voy

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jeures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 773, alors qu'il était de 763 en 2013 et de 748 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 52,4 % étaient des résidences principales, 38,6 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jeures en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,6 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Jeures en 2018.
    Typologie Saint-Jeures[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 52,4 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 38,6 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 9,1 12,4 8,2

    Histoire

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mounier[9].

    En 1876, la commune cède une portion de son territoire communal, avec également une contribution de celle de Tence, pour la création de la commune de Chenereilles[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    septembre 1830 janvier 1847 Joseph Alexandre Dumolin du Fraisse   Docteur en médecine
    avant 1981  ? Gustave Argaud DVG  
    mars 2001 mars 2014 Joseph Delolme    
    mars 2014 En cours
    (au 28 août 2014)
    André Duboeuf[10]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 965 habitants[Note 4], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4611 7552 4862 6132 7582 6762 6502 9862 862
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6032 8712 9892 9402 7042 7202 6562 5932 672
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6122 6322 5412 1201 9671 7931 6921 5041 277
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 1641 059917775767782863875886
    2013 2018 - - - - - - -
    951965-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Maison de maître à Frecenet
    • Église Saint-Georges
    • Temple protestant de Freycenet : édifié en 1872-1873, c'est un édifice rectangulaire très simple. Sa façade est surmontée d'un clocher.
    • Trois édifices sont protégés aux monuments historiques :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Collection-jfm.fr | 43 haute loire : autres communes (43) », sur collection-jfm.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Château des Changheas », notice no PA43000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Château de Salcrupt », notice no PA43000002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Menhir de Saint-Jeures », notice no PA00092931, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Lien externe

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