Créancey (Côte-d'Or)

Créancey est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Créancey.

Créancey

Façade du château de Créancey.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Maire
Mandat
Jocelyn Chapotot
2020-2026
Code postal 21320
Code commune 21210
Démographie
Gentilé Crescentiais[1]
Population
municipale
523 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 52″ nord, 4° 35′ 12″ est
Altitude Min. 370 m
Max. 550 m
Superficie 16,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Créancey
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Créancey
Géolocalisation sur la carte : France
Créancey
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Créancey

    L'une des extrémités de la voûte du canal de Bourgogne, tunnel-canal de 3,3 km de long et bief de partage des eaux du canal de Bourgogne, s'ouvre sur la commune.

    Les Roches de Beaume sont un site naturel classé et la commune comprend plusieurs sites archéologiques, dont l'un avec peintures et gravures rupestres préhistoriques.

    Géographie

    Créancey est dans la partie sud-ouest de la Côte-d'Or. Le parc naturel régional du Morvan est à 15,5 km à l'ouest à vol d'oiseau[loc 1] (20 km par la route[loc 2]).

    Paris est à 273 km au nord-est, la préfecture Dijon à 44 km à l'est par la A38 (gratuite), son chef-lieu de canton Arnay-le-Duc à 17 km au sud-ouest. Les autres grandes villes les plus proches sont Beaune à 38 km au sud-est, Autun (Saône-et-Loire) à 45 km au sud-ouest, Saulieu à 34 km à l'ouest et Avallon à 65 km au nord-ouest. Plus localement, Pouilly-en-Auxois est à 3,3 km au nord-ouest et Maconge à km au sud[loc 2].

    Routes et transports

    La commune est traversée par deux autoroutes qui se rencontrent sur Pouilly à l'échangeur no 24 de Pouilly-en-Auxois. Cet échangeur est limitrophe de la bordure ouest du territoire de Créancey, à moins de km du centre du bourg[loc 2].

    L'autoroute A6 traverse la partie sud-ouest de la commune, dans le sens nord-ouest/sud-est[loc 2] ;
    l'autoroute A38, qui débute là et mène à Dijon, traverse la partie nord de la commune dans le sens sud-ouest / nord-est[loc 1].

    La D 18 commence à l'échangeur de Pouilly, traverse la commune vers le sud-est et va jusqu'à Beaune.
    La D 981 commence aussi à l'échangeur de Pouilly, d'où elle se dirige vers le sud pour rejoindre Arnay-le-Duc, Autun, Luzy, Decize et Nevers.
    La D 977bis commence à la D 981 à 800 m au sud du rond-point d'accès à l'échangeur ; elle va vers le sud-ouest, longeant l'autoroute A6 côté sud et rejoint Vandenesse, Commarin et Sombernon[loc 1].

    L'aérodrome de Pouilly - Maconge, à cheval sur Maconge et Meilly-sur-Rouvres, est à 6,7 km au sud-ouest[loc 1].

    Communes limitrophes

    Six communes sont limitrophes de Créancey[loc 3].

    Hameaux et villages

    Beaume (ou Baume) est un village dépendant de la commune de Créancey situé au nord-est de cette commune. On trouve au centre de ce village la chapelle St-Gervais[2]. construite au XVe siècle. La rivière Vandenesse y prend sa source à la sortie du village (source de la Jeute). Les falaises dites « Roches de Beaume » sont un superbe site naturel classé[3] et les environs sont riches en archéologie préhistorique.

    Panthier est un petit hameau situé au sud de la commune de Créancey. Une petite église, l'église St-Marc, est située au centre du village. Quelques kilomètres plus loin, on trouve le camping 4 étoiles de Panthier, au bord du très vaste réservoir de Panthier.

    La Lochère est un petit hameau situé au sud-ouest de la commune de Créancey. Il est traversé par la rivière la Vandenesse et on y trouve un lavoir associé à trois vannes immédiatement en aval du lavoir qui servent à faire remonter l'eau et faciliter le lavage[4].

    Hydrographie

    « Tranchée de Créancey » avant la voûte du canal de Bourgogne

    La Vandenesse prend source sur la commune et s'écoule vers le sud-est et vers l'Ouche, avec laquelle elle conflue à Pont-d'Ouche.

    Le canal de Bourgogne, construit vers 1830, emprunte la vallée de la Vandenesse et traverse donc à ses côtés la partie sud de la commune. Il atteint son point le plus haut à 378 m d'altitude entre Créancey et Pouilly, dans le tunnel-canal appelé voûte du canal de Bourgogne dont l'extrémité sud s'ouvre sur la commune[5]. - l'autre extrémité se trouvant sur Pouilly. Noter que la longueur du tunnel-canal sur Créancey est d'environ 1,9 km tandis que sa longueur sur Pouilly est d'environ 1,4 km seulement ; malgré cela le tunnel-canal est surtout connu sous le nom de "tunel-canal de Pouilly". Le canal sort de la commune au sud dans la "tranchée de Créancey", qui passe sous le pont de la Lochère[6] puis débouche sur le port d'Escommes dans la commune de Maconge. Au port d'Escommes la « maison des ingénieurs », ancienne cimenterie qui borde le bassin d'Escommes, est sur le territoire de Créancey[loc 1].

    Le réservoir de Panthier a été construit pour l'alimentation en eau du canal. C'est le plus grand lac de Côte-d'Or.

    Urbanisme

    Typologie

    Créancey est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,4 %), terres arables (35,8 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Préhistoire et protohistoire

    La commune est extrêmement riche en sites archéologiques pré- et proto-historiques.

    En 1960 Paul Cussinet-Carnot découvre des peintures rupestres avec motifs gravés, les premiers signalés en Côte-d'Or. Elles sont dans une cavité située sur le coteau au nord-est du bourg, toute proche de la voie qui grimpe ce même coteau jusqu'à la corniche du plateau pour joindre Autun et Sombernon. En dessous de la grotte, des éboulements de la corniche forment un abri sous roche ; le bloc le plus proche de la cavité est appelé "lavoir du diable". Nicolardot note au passage que les toponymes en relation avec le diable et/ou l'enfer sont fréquents aux proches alentours de sites préhistoriques et en particulier des sites portant des gravures préhistoriques ou protohistoriques. Une fissure de 30 cm de large s'ouvre sur un boyau peu praticable d'environ 7 m de long dans la roche du bajocien[14], un étage du Jurassique moyen ou Dogger d'une durée d'environ 2 millions d'années entre −170,3 ± 1,4 et −168,3 ± 1,3 millions d'années. Les gravures se trouvent essentiellement sur la paroi de droite du boyau - qui est alors large de 70 cm -, avec seulement deux motifs trouvés sur la paroi gauche et accompagnés de quelques lettres modernes. Le bas des panneaux gravés a été détérioré par l'accumulation de terre et de débris végétaux, qui a maintenu une humidité suffisante pour dégrader la roche calcaire[15].
    Dès l'entrée se trouve une figure anthropomorphe féminine, une location typique de celle de la déesse funéraire de la civilisation Seine-Oise-Marne. Ses lignes l'apparentent à une figure similaire dans la grotte Sainte-Eulalie d'Ussat-les-Bains, datée prospectivement de la fin de l'âge de Bronze (~VIIe siècle av. J.-C.). Elle fait partie du premier groupe de gravures défini par Nicolardot : des œuvres faites d'« incisions fines, régulières et précises », qu'il pense être les plus anciennes gravures[15]. Une autre figure montre une figure anthropomorphique masculine agenouillée, qui fait partie du deuxième groupe défini par Nicolardot : des incisions aussi assurées mais plus profondes ; celle-ci rappelle les "orants" des gravures de l'Ariège et de la Peyra Escrita[loc 4] à Formiguères (Pyrénées-Orientales)[16]. Le troisième groupe de gravures, nettement plus tardif, pourrait dater du Moyen-Âge (exploitation de carrière proche vers le XVe siècle)[17].

    Il existe une nécropole sous tumulus aux Meurots Bleus[18],[loc 5] (1,8 km au nord-est de Beaume[19]), avec des coffres néolithiques réutilisés au premier âge du fer[18] : l'un des tumulus a été construit au-dessus d'une tombe faite d'un coffre de pierre mégalithique[20]. L'ensemble est composé de cinq tumulus, dont quatre grands et un plus petit[21]. Loïs de Montille y découvre en 1852 un poignard dans le tumulus n° 2[22]. De nombreux autres objets ont été trouvés dans ces tumulus[21], comme cette longue (environ 1 mètre) épée gauloise en fer des VIe – Ve siècle av. J.-C., à deux tranchants, faite pour l'estoc[23], ainsi que des torques, bracelets[24], autres bijoux et objets, y compris un rasoir associé à la grande épée en fer[25]. La plupart de ces objets sont datés de la période finale du premier âge du fer[20] (fin du Hallstatt). Un grand nombre d'entre eux enrichissent les collections du musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)[23].

    Fibule de la même époque (Xe – VIIIe siècle av. J.-C.) trouvée à Cogotas, Espagne

    Une fibule du VIIe siècle av. J.-C. de type chypriote a été trouvée en 1969 près de Beaume dans un éboulis de carrière au lieu-dit Larrey de Corton[loc 6], sur un terrain remué par les engins de construction de l'autoroute A38. Les fouilles entreprises sur le lieu n'ont pu amener aucune conclusion sinon que le terrain avait été trop bouleversé par les travaux, et n'a ramené qu'un tesson de fond de vase de l'époque gallo-romaine[20]. Le mode de fabrication de cette fibule indique la prériode d'expansion de la technologie chypriote plutôt que son époque tardive : aiguille droite et non courbe, porte-aiguille riveté (ce qui reste un point faible, de même qu'une soudure) et non moulé d'un seul tenant avec l'arc pour plus de solidité, technique adoptée à une époque plus tardive. Le travail est très soigné : les 3 parties de l'objet (arc triangulé, ressort et aiguille) sont soudées ensemble, mais seul un œil expert peut distinguer les soudures[26]. La photo ci-contre montre une fibule à peu près de la même époque que celle de Corton et de même forme générale : arc triangulé en haut, ressort moulé en tige d'épingle, aiguille (cassée) ; manque le porte-aiguille qui se trouvait à l'extrémité de la tige gauche de l'arc. L'esthétique de cette fibule est moins soignée que pour celle de Corton, qui est plus fine d'aspect et présente un anneau à l'angle de l'arc[27].
    La fibule de Corton, parmi les dernières fibules chypriotes à aiguille droite (Xe – VIIIe siècle av. J.-C.) avant que soit adoptée l'aiguille recourbée[28], confirme l'existence de relations déjà à l'époque entre la Gaule et le bassin oriental de la Méditerranée[29] ; avec la fibule de même type que possède le musée archéologique de Beaune[30], elle confirme également l'identité de cette partie de l'Auxois comme carrefour de voies d'échanges[27].

    Des travaux d'adduction d'eau suivis de sondages archéologiques au lieu-dit les Chenevières de l'Étang ont révélé des objets datables du Bronze final (Xe siècle av. J.-C.), c'est-à-dire de la civilisation des champs d'urnes, qui se retrouve dans les grottes au nord-est immédiat de Créancey[20].

    Un abri sous roche se trouve au lieu-dit Chaume Bourcherot[loc 7], occupé depuis le Bronze ancien jusqu'au second âge du fer en ce qui concerne l'occupation protohistorique[26] (y compris la période des champs d'urnes et la Tène[16]), et jusqu'au Moyen-Âge (exploitation de carrières proches). L'Ozerotte, petit éperon rocheux au lieu-dit voisin[loc 7], est occupé sporadiquement depuis le Chalcolithique[26] (période de transition entre le Néolithique et l'âge du bronze).

    Il y a au moins un monument druidique sur la commune[31].

    Une « vieille tour carrée au sommet de la colline »[32], dont subsistaient à peine quelques vestiges au XVIIIe siècle, était située au sommet du coteau[loc 8] escarpé qui domine Créancey au nord et nord-est. Cette position ouvre un superbe panorama sur les vallées de l'Armançon au nord-ouest et de la Vandenesse au sud-est, avec en toile de fond les monts du Morvan à l'ouest et au sud-ouest - le mont Beuvray est à 50 km sud-ouest. Précisons ici que d'une part la vallée de l'Armançon a depuis l'Antiquité été un passage majeur entre la Bourgogne et le bassin Parisien ; et d'autre part que cette tour à trois étages était sur la voie d'Autun à Sombernon, qui passe par Créancey et grimpe le coteau par un chemin en lacets. Selon la tradition locale, elle aurait servi de relais pour passer des informations entre Autun et Alésia à l'aide de feux allumés à son sommet[14].

    Moyen-Âge

    En 946 Créancey est dit du Beaunois (pagus Belnensis) : In comitatu Belnensi[33]. Mais toutes les autres mentions donnent l'Auxois (Pagus Alsensis)[34].

    Époque moderne

    Le château de Créancey est construit aux alentours de 1650 par Antoine de Comeau, garde des sceaux du Parlement de Bourgogne. Les de Comeau sont originaires de Pouilly-en-Auxois où ils sont déjà signalés à partir de 1345. Au cours du XVIIe, le château change plusieurs fois de propriétaires puis arrive à la famille de Montille début XIXe. Les de Montille le conservent jusqu’en 1940[1].

    Une tannerie est mentionnée vers le milieu du XIXe siècle[32].

    Vers 1850/1860, l'église de Créancey est restaurée par Jean-Jacques Groslet, architecte résidant à Semur-en-Auxois[35].

    En 1815 sont démolis les derniers vestiges de la vieille tour carrée au nord-est de Créancey, déjà bien ruinée au XVIIIe siècle ; un peu plus tard, la chapelle Saint-Étienne est construite à la place et commandée, en 1872, par Alice de Montille pour célébrer la mémoire de son frère Étienne de Montille, capitaine adjudant-major tué près de Metz en août 1870 à 33 ans[36]. Elle a été restaurée en 1997[MH 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Denis Berthoux DVD  
    mars 2014 en cours Jocelyn Chapotot SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à la montagne de trois monts d'or en pointe surmontée d'une tour d'argent, ouverte et maçonnée de sable; au chef de gueules chargé de trois comètes d'or chevelée d'argent posées en pal.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2018, la commune comptait 523 habitants[Note 4], en diminution de 3,15 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    709684705625727949820773712
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    662642646637561539513527503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    503477459388374372330340316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    273290294322334364482529519
    2018 - - - - - - - -
    523--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Créancey comprend plusieurs monuments inscrits sur la liste des Monuments Historiques, dont trois chapelles et sept croix sur les voies publiques. De nombreux ouvrages inscrits font partie du système hydraulique du canal de Bourgogne ou en sont des œuvres dérivées :

    • Le château de Créancey date des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade et les toitures du bâtiment principal et des communs ainsi que le pigeonnier sont inscrits aux monuments historiques[MH 2],[MH 3]. L'une des annexes est un colombier de 9 m de diamètre, avec toiture en laves surmontée d’un joli lanternon couvert de zinc patiné[1].
    • Église paroissiale Saint-Symphorien[MH 4]. Son mobilier[MHo 1] inclut des objets listés MH :

    statue : saint Nicolas (XVIe)[MHo 2] ; statue : saint Eloi (XVIe)[MHo 3] ; cloche par le fondeur Jean-Baptiste Fort (1818)[MHo 4] ; pupitre d'autel pliant (1re moitié XIXe)[MHo 5] ; série de quatre chandeliers d'autel (limite XVIIIe- XVIIIe)[MHo 6] ; croix de procession (XVIIIe)[MHo 7] ; thabor (1re moitié XIXe)[MHo 8] ; ostensoir (1838)[MHo 9] ; ciboire-chrismatoire, orfèvre Jean-Ange Loque (entre 1798 et 1809)[MHo 10] ; ciboire, orfèvres lyonnais les frères Favier (1838)[MHo 11] ; ciboire, orfèvre inconnu (limite XVIIIe- XIXe)[MHo 12] ; calice et patène en argent avec pieds en bronze argenté ciselé, orfèvre dijonnais Pierre Regnier (entre 1819 et 1838)[MHo 13] ; bâton de procession : saint Symphorien (1re moitié XIXe)[MHo 14] ; bâton de procession : Vierge à l'Enfant (XVIIIe)[MHo 15] ; statue : Immaculée Conception (milieu XIXe)[MHo 16] ; ensemble d'une statue et d'un groupe sculpté : saint Eloi et saint Nicolas (XVIe)[MHo 17] ; statue : saint Jean-Baptiste (XVIe)[MHo 18] ; groupe sculpté : Vierge de Pitié (XVIe)[MHo 19] ; statue : Christ en croix (1re moitié XVIe)[MHo 20] ; ensemble de 47 bancs de fidèles (2e moitié XIXe, après la restauration de l'église en 1870)[MHo 21] ; fauteuil de célébrant (siège en X) (2e quart XIXe)[MHo 22] ; meuble de sacristie (2e moitié XIXe)[MHo 23] ; fonts baptismaux (1re moitié XIXe)[MHo 24] ; confessionnal (1766)[MHo 25] ; clôture de sanctuaire (table de communion) (XVIIIe)[MHo 26] ; chaire à prêcher (2e moitié XIXe)[MHo 27] ; ensemble de deux autels latéraux et leur tabernacle (1859)[MHo 28] ; maître-autel et tabernacle (1864)[MHo 29] ; ensemble de deux verrières figurées (arrestation de saint Symphorien, Christ, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et onze verrières décoratives, don de Me Bernard, armoiries de la famille de Comeau (2e moitié XIXe)[MHo 30] ; plaque funéraire d'Antoine de Comeau (?) (1669)[MHo 31] ; plaque funéraire de dame Marguerite Catherine (1666)[MHo 32] ; et plaque commémorative d'Henry de Comeau (1667), seigneur de Créancey, mort au siège de Lille en 1667[MHo 33] ; plaque commémorative de François de Comeau, seigneur de Saint-Baville, tué au siège de Candie en 1668 (1668)[MHo 34].

    • L'église de Créancey comporte un chœur et deux chapelles latérales datant des XIVe et XVIe siècle, inscrits aux monuments historiques[MH 5].
    • Mairie-école[MH 6].
    • Chapelle Saint-Gervais à Beaume[MH 7]. Parmi son mobilier[MHo 35], plusieurs objets sont également listés MH :

    statue : saint Gervais (2e moitié XIXe)[MHo 36] ; deux statues en pendant : saint pèlerins dits saint Gervais et saint Protais (nommés selon les inscriptions sur les socles des statues, mais les statues semblent rapportées sur ces socles et l'iconographie des saints – qui n'ont jamais été pèlerins – ne correspond pas à leurs attributs habituels mais à ceux de saint Roch et saint Jacques ; limite XVe-XVIe)[MHo 37],[MHo 38] ; statue : Vierge à l'Enfant (89 × 33 × 25 cm, 1re moitié XVIIIe)[MHo 39] ; chasuble et voile de calice (ornement vert) (milieu XIXe)[MHo 40] ; autel, tabernacle et retable (1re moitié XVIIIe, 2e moitié XIXe)[MHo 41] ; ciboire par l'orfèvre François Régnier (fin XVIIIe)[MHo 42] ; armoire vitrée (vitrine de bâton de procession) (1810)[MHo 43] ; bâton de procession : saint Gervais et saint Protais (2e moitié XVIIe)[MHo 44] ; coffre à vêtements (XVIIIe ?)[MHo 45] ; et ensemble de deux pique-fleurs (XVIIIe[MHo 46].

    • Chapelle Saint-Marc à Panthier (1868)[MH 8],[41]. Elle a pour objets listés MH :

    statue, tableau, clochette d'autel[MHo 47] ; calice en argent repoussé et ciselé créé par un orfèvre d'Autun (Lazare Morizot ?) pour le couvent des capucins d'Autun (~1683)[MHo 48],[MHo 49] ; patène de même facture que le calice qui précède (fin XVIIe, probablement 1683)[MHo 50] ; lampe de sanctuaire (XVIIe)[MHo 51] ; burette et bassin (1724)[MHo 52] ; bâton de procession : saint Roch et saint Marc, et sa vitrine (2e moitié XVIIIe)[MHo 53] ; deux médaillons en relief : Le Christ et la Vierge, rares exemples d'objets de piété fabriqués en série durant ce siècle (XVIIe)[MHo 54] ; groupe sculpté en pierre, polychromie : saint Roch (milieu XVIe)[MHo 55] ; statue en pierre : saint Edme, évêque (1re moitié XVIe)[MHo 56] ; groupe sculpté : saint Marc (XVIe)[MHo 57] ; statue : Vierge à l'Enfant (98 × 40 × 20 cm, revers plat, 1re moitié XVIe)[MHo 58] ; et fauteuil (XVIIIe)[MHo 59].

    • le presbytère possède une statue : Vierge à l'Enfant, abîmée par les intempéries : manquent la tête, les pieds et la main gauche de l'enfant (elle était dans le jardin) (90 × 25 × 20 cm, revers ébauché, 2e moitié XVIIIe)[MHo 60].
    • Chapelle Saint-Étienne ("tour Saint-Étienne") au lieu-dit la Tour[MH 1],[loc 8],[36].
    • Croix monumentale, rue du Chêne (XVI et 1806)[MH 9].
    • Croix monumentale, rue du Grand Pâquier (1803)[MH 10].
    • Croix de chemin au lieu-dit les Ebraux, sur la D18 au début du chemin de Beaume (1863). Elle porte l'inscription suivante : « Cette croix a ete erigee en vertu d'un voeu d'un pere pour le retour de son fils apres une campagne de 4 ans de Chine et Cochinchine », et sur la face droite : « erigee par C.de Berthoux le 4 avril 1863. »[MH 11].
    • Croix monumentale à la Lochère (1806)[MH 12].
    Sur Créancey : à la sortie du port d'Escommes (Maconge), la « tranchée de Créancey » en direction du tunnel du canal, et le pont de la Lochère.
    • Croix monumentale à Beaume (1682)[MH 13].
    • Croix de chemin (limite XIXe-XXe), au carrefour de la rue des Petites Montées, de la rue Claude Liévin et du larrey de la Tour[MH 14].
    • Croix de cimetière (1875)[MH 15].
    • La « maison des ingénieurs » (2e quart XIX ?), ancienne cimenterie Lacordaire puis Sorlin, est témoin des activités autrefois liées au canal de Bourgogne[MHc 1].
    • La « tranchée de Créancey » (1824)[MHc 2], à la sortie du tunnel-canal de Pouilly.
    • Pont sur la rigole de Beaume[MHc 3].
    • Pont routier (1841) à la Lochère[MHc 4], passant sur la tranchée de Créancey du canal de Bourgogne[6].
    • Borne kilométrique (1835) au bief de partage (près du tunnel-canal). Ces petites bornes ont été placées tous les km (peut-être en 1835 ?) pour calculer les droits de navigation. Celle-ci porte gravée la distance parcourue depuis Laroche : (Y) (K) 158[MHc 5].
    • tunnel-canal de Pouilly, achevé en 1831[MH 16].
    Lieux et monuments non inscrits
    • Deux bornes routières au croisement de la D 977bis avec la D 994 (Rouvres-sous-Meilly / Vandenesse)[42].
    • Le lavoir de la Lochère.
    • Mémorial de la guerre d'Algérie[43].
    • Statue « Belle Charolaise » au rond-point Daniel Cadoux, sortie sud de Pouilly en direction de Beaune[44].

    ZNIEFF

    Alsine rouge
    (Minuartia rubra)

    Créancey est concerné par plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

    La ZNIEFF continentale de type 1 des « Roches de Beaume à Créancey »[45], soit 39,02 hectares uniquement sur Créancey. Cette zone couvre le coteau nord-ouest très escarpé de la vallée où la Vandenesse prend sa source, en amont de Beaume. Elle s'étire en longueur sur environ 2 km et est longée côté sud-est par l'autoroute A38. Son altitude varie entre 450 m et 530 m. Un arrêté préfectoral de Protection de Biotopes la désigne comme "site de reproduction du faucon pèlerin" (Falco peregrinus) mais le grand-duc d'Europe (Bubo bubo) s'y reproduit aussi. Le site est aussi occupé par le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), oiseau rupicole hivernant très rare en Bourgogne, et ses grottes abritent entre autres trois espèces de chauves-souris d'intérêt européen : le petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et la barbastelle d'Europe (Barbastella barbastellus). La végétation remarquable inclut l'alsine rouge (Minuartia rubra), très rare espèce typique des rocailles et corniches sèches ; et, en bordure de champ, l'adonis d'été (Adonis aestivalis) inscrite au livre rouge de la flore menacée de France et exceptionnelle en Bourgogne.
    En sus de la protection de biotope, cette zone est classée depuis 1941 au titre de la Loi sur les paysages de 1930[46].
    La ZNIEFF continentale de type 2 de l'« Auxois »[47] inclut 22 ZNIEFF plus petites et 14 sites classés ou inscrits au titre de la Loi sur les paysages de 1930, y compris la ZNIEFF "Roches de la Beaume à Créancey" qui forme sa bordure sud-est. Ses 72 708,12 hectares sur 78 communes forment un ensemble d'environ 60 km nord-sud sur 27 km est-ouest, géographiquement centré sur Uncey-le-Franc, le tout s'étageant de 241 m à 598 m d'altitude. Son couvert végétal est fait de prairies bocagères avec cours d'eau et plans d'eau en fond de vallées ; de bois sur les plateaux et les coteaux ; et, essentiellement sur les plateaux, de quelques cultures.
    Sa dominante géologique comprend les plateaux et leurs bords en calcaires durs du Jurassique moyen, et les coteaux et fonds de vallées faits d'argiles et marnes du Lias (Jurassique inférieur). Elle inclut les réservoirs de Grosbois, Panthier et Cercey, dont les niveaux variables créent des zones humides sur leurs pourtours. Les rivières ont creusé dans les plateaux des vallées souvent profondes et aux flancs escarpés, qui accroissent encore la variété des habitats. Ses couverts boisés sont diversifiés, entre hêtraies et forêts mixtes, d'intérêt européen, dans les ravins ; et des chênaies-charmaies dont certaines sont d'intérêt régional. De nombreuses espèces animales et végétales rares et en danger de disparition y ont trouvé refuge, entre autres la lamproie de Planer (Lampetra planeri), espèce d'intérêt européen indicatrice d'une bonne qualité de l'eau, protégée selon l'annexe II de la directive Habitat, l'annexe III de la convention de Berne et protégée sur l'ensemble du territoire français national.
    La ZNIEFF continentale de type 1 du Réservoir du Panthier et bocage environnant[48], s'étageant de 348 m à 541 m d'altitude, couvre 2 133,27 hectares sur les sept communes de Châteauneuf, Commarin, Créancey, Échannay, Montoillot, Semarey et Vandenesse-en-Auxois. Le lac de Panthier est en bordure sud de cette zone. Les étiages de fin d'été permettent l'installation d'un pourtour végétal d'intérêt régional. S'y trouvent la potentille couchée (Potentilla supina), inscrite sur le livre rouge des plantes menacées de France et très rare en Bourgogne ; la cotonnière blanc-jaunâtre (Pseudognaphalium luteoalbum) et la germandrée des marais (Teucrium scordium), plantes amphibies très rares en Bourgogne ; le crypside faux vulpin (Crypsis alopecuroides), espèce protégée ; et le bident radié (Bidens radiata). De petites roselières sur la berge nord-ouest du lac abritent le jonc fleuri (Butomus umbellatus), espèce protégée qui se trouve parfois aussi dans les fossés externes au lac.
    Le lac est une zone de reproduction pour le héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), nicheur occasionnel dans le département. Il sert aussi de zone d'hivernage et de halte migratoire pour la rémiz penduline (Remiz pendulinus), le combattant varié (Philomachus pugnax), le chevalier arlequin (Tringa erythropus), le chevalier sylvain (Tringa glareola), le chevalier gambette (Tringa totanus), le canard pilet (Anas acuta) et la sarcelle d'hiver (Anas crecca).

    Loisirs, tourisme

    Le canal de Bourgogne fait transiter des bateaux de tourisme, avec la curiosité supplémentaire du tunnel-canal qui marque une étape dans les voyages touristiques.

    Le lac de Panthier a une base de loisirs sur la berge de Vandenesse, dont un camping 4 étoiles équipé de mobil homes, un club de voile avec location et une plage surveillée en été.

    Un chemin fait le tour du lac en 4,6 km.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jean-Pierre Nicolardot, « Les gravures rupestres de Créancey (Côte-d'Or) », Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes rendus des séances mensuelles, vol. 67, no 8, , p. 246-250 (lire en ligne, consulté le ).
    • Paul Cunisset-Carnot, Jean-P. Mohen et Jean-Pierre Nicolardot, « Une fibule "chypriote" trouvée en Côte-d'Or », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 68, no 2, , p. 602-609 (lire en ligne, consulté le ).
    • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    Emplacements de quelques lieux cités dans l'article

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    1. « Vandenesse-en-Auxois » sur Géoportail..
    2. « Créancey », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (onglet en haut à gauche de l'écran - cliquer sur "itinéraires").
    3. « Créancey et communes voisines » sur Géoportail..
    4. « Peyra Escrita » sur Géoportail..
    5. « les Meurots Bleus » sur Géoportail..
    6. « Larrey de Corton » sur Géoportail..
    7. « Chaume Boucherot et le Bas de l'Ozerotte » sur Géoportail..
    8. « Lieu-dit la Tour et chapelle Saint-Étienne » sur Géoportail..

    Références

    1. « Créancey », sur pouilly-auxois.com (consulté le )..
    2. « Chapelle Saint Gervais de Beaume à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    3. « Les deux moines, falaises de Beaume à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos
    4. « Le lavoir de La Lochère à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    5. « Entrée sud du souterrain du canal de Bourgogne à Créancey (21) », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    6. Pont sur la tranchée du canal de Bourgogne à la Lochère à Créancey (21), sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Nicolardot 1970, p. 246.
    15. Nicolardot 1970, p. 247.
    16. Nicolardot 1970, p. 248.
    17. Nicolardot 1970, p. 249-250.
    18. (inconnu), « Excavations », Revue archéologique de l'est et du centre-est, vol. 44, , p. 40-41 (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Les Meurots Bleus » sur Géoportail..
    20. Carnot et al. 1971, p. 602.
    21. Dictionnaire Archéologique de la Gaule, époque Celtique, t. 1 (A-G), Paris, imprimerie nationale, , 475 p. (lire en ligne), p. 321.
    22. Bruno Chaume, Jean-Pierre Mohen et Patrick Périn, Archéologie des Celtes : mélanges à la mémoire de René Joffroy, M. Mergoil, (lire en ligne), p. 61.
    23. « Note sur quelques découvertes récentes », Revue archéologique, (lire en ligne, consulté le ).
    24. Dictionnaire Archéologique de la Gaule, époque Celtique, 1867 (sans numéro de page - le lien ouvre la page ad hoc). Dessins des torques et d'un bracelet provenant de Créancey.
    25. « Notes pour servir à l'étude de la haute antiquité en Bourgogne - Le tumulus du bois de Langres », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de Semur (Côte-d'Or), Semur, Cerdot, , p. 310 (lire en ligne).
    26. Carnot et al. 1971, p. 603.
    27. Carnot et al. 1971, p. 605.
    28. Carnot et al. 1971, p. 605-606.
    29. Carnot et al. 1971, p. 607.
    30. Carnot et al. 1971, p. 608.
    31. C.-X. Girault, J. de P., Archéologie de la Côte-d'Or, Dijon, Frantin, (lire en ligne), p. 33. .
    32. Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique administratif, postal, statistique, archéologique de la France, Paris, L. Hachette, 1869 (2e éd.) (lire en ligne), p. 658.
    33. Alphonse Roserot, Dictionnaire topographique du département de la Côte-d’Or, Paris, Imprimerie nationale, , 435 p. (lire en ligne), p. 131.
    34. (pdf) Dictionnaire topographique du département de la Côte-d’Or, p. 13, 14.
    35. Arnaud Timbert, Restaurer et bâtir, Viollet-le-Duc en Bourgogne, Presses universitaires du Septentrion, , 554 p. (ISBN 978-2-7574-0507-9, lire en ligne), p. 111.
    36. La tour Saint-Étienne à Créancey (21), sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. « Chapelle Saint-Marc à Panthier », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    42. « Les bornes routières », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    43. « La stèle de la guerre d'Algérie », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    44. « Belle charolaise au rond-point », sur petit-patrimoine.com. Nombreuses photos.
    45. « Roches de Beaume à Créancey » - 260015044. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
    46. « Fichier national des sites classés ( mise à jour 10 mai 2016 ) », sur ecologique-solidaire.gouv.fr (consulté le ).
    47. « Auxois » - 260015012. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
    48. « Réservoir du Panthier et bocage environnant » - 260030325. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
    Références de la base Mérimée
    • Pour les constructions autres que celles liées au canal de Bourgogne
    1. « Monument commémoratif dit chapelle Saint-Étienne », notice no IA21000465, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. « Château de Créancey », notice no IA21000474, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. « Château », notice no PA00112242, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    4. « Église paroissiale Saint-Symphorien », notice no IA21000355, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    5. « Église », notice no PA00112243, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    6. « Mairie-école », notice no IA21000464, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    7. « Chapelle Saint-Gervais », notice no IA21000373, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    8. « Chapelle Saint-Marc », notice no IA21000374, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    9. « Croix monumentale (rue du Chêne) », notice no IA21000468, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. « Croix monumentale (rue du Grand Pâquier) », notice no IA21000469, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. « Croix de chemin (D18 / chemin de Beaume) », notice no IA21000471, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. « Croix monumentale (la Lochère) », notice no IA21000473, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. « Croix monumentale (Beaume) », notice no IA21000472, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    14. « Croix de chemin », notice no IA21000470, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    15. « Croix de cimetière », notice no IA21000467, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. « Tunnel de Pouilly (canal de Bourgogne) », notice no IA21003646, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Pour les constructions liées au canal de Bourgogne
    Références de la base Palissy
    1. « Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Symphorien », notice no IM21009344, base Palissy, ministère français de la Culture.
    2. « Statue : saint Nicolas (égl. St-Symphorien) », notice no PM21002604, base Palissy, ministère français de la Culture.
    3. « Statue : saint Eloi (égl. St-Symphorien) », notice no PM21000688, base Palissy, ministère français de la Culture.
    4. « Cloche (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009343, base Palissy, ministère français de la Culture.
    5. « Pupitre d'autel pliant (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009342, base Palissy, ministère français de la Culture.
    6. « Série de quatre chandeliers d'autel (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009341, base Palissy, ministère français de la Culture.
    7. « Croix de procession (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009340, base Palissy, ministère français de la Culture.
    8. « Thabor (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009339, base Palissy, ministère français de la Culture.
    9. « Ostensoir (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009338, base Palissy, ministère français de la Culture.
    10. « Ciboire-chrismatoire (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009337, base Palissy, ministère français de la Culture.
    11. « Ciboire n°2 (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009336, base Palissy, ministère français de la Culture.
    12. « Ciboire n°1 (égl. St-Symphorien) », notice no numéroPalissy, base Palissy, ministère français de la Culture.
    13. « Calice et patène (égl. St-Symphorien) », notice no numéroPalissy, base Palissy, ministère français de la Culture.
    14. « Bâton de procession : saint Symphorien (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009333, base Palissy, ministère français de la Culture.
    15. « Bâton de procession : Vierge à l'Enfant (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009332, base Palissy, ministère français de la Culture.
    16. « Statue : Immaculée Conception (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009331, base Palissy, ministère français de la Culture.
    17. « Ensemble d'une statue et d'un groupe sculpté : saint Eloi et saint Nicolas (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009330, base Palissy, ministère français de la Culture.
    18. « Statue : saint Jean-Baptiste (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009329, base Palissy, ministère français de la Culture.
    19. « Groupe sculpté : Vierge de Pitié (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009328, base Palissy, ministère français de la Culture.
    20. « Statue : Christ en croix (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009327, base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « Ensemble de 47 bancs de fidèles (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009326, base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. « Fauteuil de célébrant (siège en X) (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009325, base Palissy, ministère français de la Culture.
    23. « Meuble de sacristie (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009324, base Palissy, ministère français de la Culture.
    24. « Fonts baptismaux (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009323, base Palissy, ministère français de la Culture.
    25. « Confessionnal (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009322, base Palissy, ministère français de la Culture.
    26. « Clôture de sanctuaire (table de communion) (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009321, base Palissy, ministère français de la Culture.
    27. « Chaire à prêcher (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009320, base Palissy, ministère français de la Culture.
    28. « Ensemble de deux autels latéraux et leur tabernacle (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009319, base Palissy, ministère français de la Culture.
    29. « Maître-autel et tabernacle (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009318, base Palissy, ministère français de la Culture.
    30. « Ensemble de deux verrières figurées (arrestation de saint Symphorien, Christ, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) et onze verrières décoratives (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009317, base Palissy, ministère français de la Culture.
    31. « Plaque funéraire d'Antoine de Comeau (?) (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009316, base Palissy, ministère français de la Culture.
    32. « Plaque funéraire de dame Marguerite Catherine (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009315, base Palissy, ministère français de la Culture.
    33. « Plaque commémorative d'Henry de Comeau (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009314, base Palissy, ministère français de la Culture.
    34. « Plaque commémorative de François de Comeau (égl. St-Symphorien) », notice no IM21009313, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. « Le mobilier de la chapelle Saint-Gervais », notice no IM21009356, base Palissy, ministère français de la Culture.
    36. « Statue : saint Gervais (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009350, base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. « Deux statues : saint Gervais et saint Protais (Ch. St-Gervais) », notice no PM21002605, base Palissy, ministère français de la Culture.
    38. « Deux statues en pendant : saint pèlerins dits saint Gervais et saint Protais (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009349, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. « Statue : Vierge à l'Enfant (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009348, base Palissy, ministère français de la Culture.
    40. « Chasuble et voile de calice (ornement vert) (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009354, base Palissy, ministère français de la Culture.
    41. « Autel, tabernacle et retable (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009346, base Palissy, ministère français de la Culture.
    42. « Ciboire », notice no IM21009353, base Palissy, ministère français de la Culture.
    43. « Armoire vitrée (vitrine de bâton de procession) (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009352, base Palissy, ministère français de la Culture.
    44. « Bâton de procession : saint Gervais et saint Protais (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009351, base Palissy, ministère français de la Culture.
    45. « Coffre à vêtements », notice no IM21009347, base Palissy, ministère français de la Culture.
    46. « Ensemble de deux pique-fleurs (Ch. St-Gervais) », notice no IM21009355, base Palissy, ministère français de la Culture.
    47. « Le mobilier de la chapelle Saint-Marc », notice no IM21009368, base Palissy, ministère français de la Culture.
    48. « Calice (ch. St-Marc) – fiche 1 », notice no PM21002606, base Palissy, ministère français de la Culture.
    49. « Calice (ch. St-Marc) – fiche 2 », notice no IM21009364, base Palissy, ministère français de la Culture.
    50. « Patène (ch. St-Marc) », notice no IM21009365, base Palissy, ministère français de la Culture.
    51. « Lampe de sanctuaire (ch. St-Marc) », notice no IM21009367, base Palissy, ministère français de la Culture.
    52. « Burette et bassin (ch. St-Marc) », notice no IM21009366, base Palissy, ministère français de la Culture.
    53. « Bâton de procession : saint Roch et saint Marc, et sa vitrine (ch. St-Marc) », notice no IM21009363, base Palissy, ministère français de la Culture.
    54. « Deux médaillons en relief : Le Christ et la Vierge (ch. St-Marc) », notice no IM21009362, base Palissy, ministère français de la Culture.
    55. « Groupe sculpté : saint Roch (ch. St-Marc) », notice no IM21009361, base Palissy, ministère français de la Culture.
    56. « Statue : saint Edme (ch. St-Marc) », notice no IM21009360, base Palissy, ministère français de la Culture.
    57. « Groupe sculpté : saint Marc (ch. St-Marc) », notice no IM21009359, base Palissy, ministère français de la Culture.
    58. « Statue : Vierge à l'Enfant (ch. St-Marc) », notice no IM21009358, base Palissy, ministère français de la Culture.
    59. « Fauteuil (ch. St-Marc) », notice no IM21009357, base Palissy, ministère français de la Culture.
    60. « Statue : Vierge à l'Enfant (presbytère) », notice no IM21009345, base Palissy, ministère français de la Culture.
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