Cournonterral

Cournonterral [kuʁ.nɔ̃.te.ʁal] (en occitan Cornonterralh [kuʁ.non.te.'ral] ) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. Cournonterral est membre de Montpellier Méditerranée Métropole.

Cournonterral

Église Saint-Pierre et tour.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
William Ars
2020-2026
Code postal 34660
Code commune 34088
Démographie
Gentilé Cournonterralais (Cornalenc en occitan)
Population
municipale
6 270 hab. (2018 )
Densité 219 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 28″ nord, 3° 43′ 08″ est
Altitude 50 m
Min. 29 m
Max. 320 m
Superficie 28,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cournonterral
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pignan
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cournonterral
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Cournonterral
Géolocalisation sur la carte : France
Cournonterral
Géolocalisation sur la carte : France
Cournonterral

    Cournonterral se distingue notamment par sa fête des Pailhasses, célébrée chaque mercredi des Cendres.

    Toponymie

    Le nom occitan de Cornonterralh est formé de « Cornon » (prononcer Cournon) - le mot corn, en ancien occitan, mot dérivant du bas-latin cornu, c'est littéralement la corne ou la pointe, mais aussi la colline - qu'on retrouve aussi dans le nom d'un lieu voisin, Cournonsec, et du suffixe « terralh ». Le mot occitan terralh signifie terre-plein ou encore, en ancien français, le mot terral peut signifier retranchement en terre, terrassement ou rempart mais aussi, suivant le contexte, peut désigner la boue[1].

    Pour Hamlin, l'origine de Cournon reste obscure. Le suffixe -terral serait à rattacher au vent de la terre terral[2].

    Géographie

    Carte
    Plan du bois (1748)

    Situé à environ 15 km de Montpellier, à 22 km de Sète et à 12 km de la plage des Aresquiers à Vic-la-Gardiole[3], entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une rivière au cours irrégulier qui prend sa source à la Boissière et se jette dans la Mosson[4]. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques, Saussan et Villeneuve-lès-Maguelone[5].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cournonterral
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[6]
    Aumelas (10.93 / 17,11 km)
    Saint-Paul-et-Valmalle (8.36 / 15,90 km)
    Vendémian (12.93 / 22,98 km)
    Vailhauquès
    (12.64 / 18,97 km)
    Murviel-lès-Montpellier (5.34 / 7,29 km)
    Pignan (4.43 / 5,34 km)
    Saussan (4.77 / 6,76 km)
    Plaissan
    (15.66 / 21,65 km)
    Maurin (Lattes)
    (12.66 / 16,24 km)
    Cournonsec (1.87 / 2,12 km)
    Gigean (6.38 / 8,67 km)
    Port de commerce de Sète
    (17.12 / 21,96 km)
    Fabrègues
    (4.80 / 5,19 km)

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[8] :

    • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[9]

    et un au titre de la directive oiseaux[8] :

    • la « plaine de Fabrègues-Poussan », d'une superficie de 3 288 ha, favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Elle accueille notamment l'une des dernières populations languedociennes de la Pie-grièche à poitrine rose qui a fortement régressé en France, le Rollier d'Europe dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Languedoc-Roussillon et l'Outarde canepetière qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréalières du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence[10].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[11] :

    • le « causse d'Aumelas oriental » (1 596 ha), couvrant 3 communes du département[12] ;
    • les « gorges du Coulazou » (239 ha), couvrant 2 communes du département[13],
    • la « plaine du Mas de Paillas » (204 ha), couvrant 2 communes du département[14] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] :

    • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[15] ;
    • la « plaine de Fabrègues à Poussan » (3 330 ha), couvrant 8 communes du département[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Cournonterral est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cournonterral, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 9 507 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), cultures permanentes (23,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2010, 2 510 logements étaient présents sur la commune de Cournonterral. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 2,9 % étaient des résidences secondaires et 6,1 % étaient des logements vacants[26]. Cependant, la commune manque de logements sociaux : en 2011, la commune compte 4,64 %[27] de logements sociaux contre les 25 % requis par la loi Duflot[28].

    Projets d'aménagements

    La municipalité prévoit[Quand ?] la création d'un nouveau complexe sportif à proximité de la piscine intercommunale et de construire 220 logements sur l'actuel complexe. La création d'un nouveau quartier au lieu-dit les Joncasses sur une surface de 17 hectares et aussi planifié ainsi que l'établissement d'une zone d'activité au lieu-dit La Cannabe devant intégrer, entre autres, un hameau agricole[29].

    Voie de communication et transports

    La route départementale D 5, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, permet d'accéder à Montpellier, tandis que la route départementale D 114, qui la traverse du nord-ouest au sud-est, mène aux plages de Frontignan.

    La commune de Cournonterral est desservie par les lignes de bus 34 et 38 de la TAM.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habités depuis des millénaires. Des hommes préhistoriques y ont laissé des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de l’époque néolithique ont été découverts. Plus tard ce sont les Romains qui laissèrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries[réf. nécessaire].

    Moyen Âge

    Seigneurie

    Première référence historique: Gaucelm seigneur de Cournon, en 1025, participe à l’élection de Judith abbesse à Saint-Géniez des Mourgues[30]. Vers l'an 1062, Raymond fils de Bernard vicomte de Cournon rend hommage pour le castellum de Cournon à Frotaire II évêque de Nîmes[30]. Vers l'an 1077, Pierre-Rieulfe de Cournon est témoin au serment de fidélité rendu par Raymond de Saint-Gilles à Ermengarde vicomtesse de Nîmes et de Béziers[30]. Le , Othon de Cournon, sous la bannière de Raymond IV de Toulouse s'engage auprès de Guilhem V pour la première croisade[31],[32],[33],[34]. En 1114, Guillaume, fils de Othon, cède une partie de la pinède et des étangs des Aresquiers au chapitre de Maguelonne afin de partir en pèlerinage à Jérusalem[31],[32],[33],[34]. C’est en qu'Othon dit « le grand » céda tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cédée, pour un temps, à un subordonné au roi de France : l’évêque de Maguelone.

    Opposition aux seigneurs

    Les Cournonterralais s’opposèrent aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siècles) sur des sujets tels que les impôts, le four, le consulat… C’est ainsi qu’en novembre 1238, les co-seigneurs se résignent à ne plus recevoir une contribution (dite du « Treizième ») jusque-là payée par tous les habitants hommes et femmes. Il s’agit de la première victoire officielle remportée par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.

    C’est en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au-devant des affaires publiques pour des histoires de four à pain. Ne souhaitant désormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants décidèrent de construire leur propre four ouvert à tous. De cet acte osé pour l’époque, s’ensuivit la colère des seigneurs, qui poussèrent le juge et le Bayle du village à décider de sa destruction. C’est alors qu’une requête est adressée puis retirée à l'évêque de Maguelone et au sénéchal de Beaucaire par le ministère des syndics de la communauté de Cournonterral. Au terme de la procédure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le début de l’indépendance de la population, qui n’aura dès lors de cesse de s’affirmer de plus en plus : agrandissement de l’église, droit de lignerage, de dépaissance, etc. Les consuls sont peu à peu sollicités en tant que représentants légaux et officiels, pour faciliter les négociations.

    Ville franche

    En 1344, Philippe VI de Valois, roi de France à ce moment-là, accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500 livres tournois et un cens annuel de sous tournois. Malgré les six conseillers et les trois consuls nommés pour un an, les seigneurs résistent et s’opposent au consulat. Les habitants dès l'âge de 14 ans sont alors appelés à se prononcer sur sa création : 175 personnes sur les 234 présentes se prononcent POUR[réf. nécessaire]. C’est d’ailleurs à cette occasion que pour la première fois, on a idée de la composition du village. La victoire est populaire. À présent, il faut payer : durant 4 ans, la communauté décide de s’imposer au onzième des récoltes. Malgré l’acharnement de la communauté à vouloir se gouverner soi-même, les seigneurs n’acceptent toujours pas de reconnaître le consulat. Et ce jusqu’au , date à laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptée, après il faut avouer bon nombre d’appels et d’argent dépensé. Cournonterral est alors ville affranchie.

    En 1346, une bataille rangée opposant les habitants d’Aumelas à ceux de Cournonterral au sujet d'une rivalité concernant la coupe de bois dans les bois de chêne vert environnants, est à l’origine de Fête des pailhasses (tradition carnavalesque typique du village)[35]. L'épouvantail humain inventé par le Bayle Pailhas à la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.

    Couronne de France

    En 1365 et 1373, Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend « en sa spéciale protection et sauvegarde » et leur permet d'apposer « les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits où ils seront troublés ».

    En 1395, le village est annexé à la couronne de France.

    Temps modernes

    La Réforme (1560-1598), qui va entraîner les luttes de religion, fait son entrée officielle au village en 1561.

    En 1609, Cournonterral devient vassale des évêques de Montpellier.

    Au XVIIIe siècle, les habitants combattent avec succès de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l'avidité d'un notable.

    Révolution française

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine », fin 1791[36].

    XIXe siècle

    Au XIXe siècle, ils mèneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.

    Cournonterral a longtemps été le pôle attractif commercial des communes du sud-ouest de Montpellier grâce à l'organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, très attaché à ses traditions a su rester très dynamique.

    Politique et administration

    Conseil municipal

    Conseil municipal de Cournonterral (mandature 2014-2020)
    Liste Tendance Effectif Statut
    « Cournonterral au cœur » PS 23 Majorité
    « Cournonterral autrement » SE 6 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1949 1965 Marcel Raux    
    1965 1971 Pierre-Jean Viala    
    1971 1983 Maurice Robert    
    1983 1991 Guy Régis PS  
    1991[37] mars 2001 Jean Réginard DVD  
    mars 2001 juillet 2020[38] Thierry Breysse PS Médecin
    17e vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole[39] (2017 → 2020)
    juillet 2020 En cours William Ars[40] SE Directeur des formations au CNFPT
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Ville jumelle avec Cournonterral
    VillePays
    BotEspagne

    Population et Société

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1071 3641 3861 4871 6031 6471 6301 7441 756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7631 7392 1022 0522 0611 7311 8091 9902 112
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3542 1001 9802 0712 0301 9221 7051 5381 662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 8872 0882 4603 0624 0955 0695 5075 5865 664
    2013 2018 - - - - - - -
    5 8266 270-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements

    La commune accueille des commerces de proximité, un magasin d'alimentation, une crèche et une ludothèque, une médiathèque et une piscine intercommunale ainsi qu'une antenne du conservatoire de musique de Montpellier[réf. nécessaire].

    Enseignement

    Cournonterral dispose d'une école maternelle et de deux écoles élémentaires[réf. nécessaire].

    Santé

    Un total de six médecins généralistes, quatre dentistes, un psychologue, un épithésiste, deux pharmacies, huit kinésithérapeutes et un laboratoire d'analyse médicale sont présents à Cournonterral[réf. nécessaire]. Les hôpitaux les plus proches sont à Montpellier.

    Cultes

    La ville compte une église catholique (église Saint-Pierre), une chapelle (chapelle des Pénitents Blancs), un temple protestant ainsi qu'une salle affectée au culte musulman.

    Manifestations culturelles et festivités

    Les pailhasses

    La fête votive de Cournonterral a lieu le premier week-end du mois d'août. La ville organise aussi un festival international de musique chaque week-end de Pâques[43] et des masters de balle au tambourin en été. Cournonterral participe également au festival « Total Festum » organisé par la région Languedoc-Roussillon au mois de juin.

    Néanmoins, la ville est surtout connue pour son carnaval atypique des Pailhasses[44] qui a lieu chaque mercredi des Cendres, en plus du traditionnel Corso.

    Sports

    Le Tambourin club Cournonterralais défend les couleurs de Cournonterral en Championnat de France de balle au tambourin.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu net moyen par foyer fiscal à Cournonterral était de 22 168 [45]. En 2012, le taux d'imposition de la taxe d'habitation était de 20,72 %[46] ; la dette de la commune s'élevait à hauteur de 881  par habitant[47].

    Culture locale et patrimoines

    Héraldique

    Les armes de Cournonterral se blasonnent : « D'azur au chef losangé de sinople et d'argent »[48].

    Lieux et monuments

    • La place de l'Église : occupée autrefois par un îlot de maisons situé à l'intérieur du château féodal, elle fut ouverte au XIXe siècle. La colonne de la Vierge fut bénie en 1870 et les arbres plantés en 1876 ;
    • L'hôtel de ville : les travaux ont débuté en 1870 par la construction de la halle pour s'achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et aménagement des dépendances de la mairie ;
    • La chapelle des Pénitents blancs : elle fut bâtie au XVIIIe siècle mais cette confrérie existait à Cournonterral depuis 1600. Des pénitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cédée à l'association diocésaine de Montpellier ;
    • Le temple : il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l'horloge qui surmonte le clocher est celui de l'ancienne tour de l'Horloge récupéré et réinstallé ;
    • Le parc : situé entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s'agissait d'une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maîtres ;
    • Les remparts : l'enceinte des remparts de 1344, réparée et fortifiée en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au XVIIe siècle, l'ouverture d'une porte provoqua l'effondrement du rempart au nord et à l'est. Le Trou des remparts fut percé en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l'eau à la fontaine du Théron. Le nom de cette fontaine est en réalité un pléonasme car Théron est la forme francisée du mot occitan teron, qui signifie fontaine ;
    • Le château Mallet date du XVIIIe siècle ;
    • Le pont de l'Intérêt local est construit dans les années 1870 ;
    • La tour Sarrasine : la construction de ce dernier vestige du château féodal, débuta au XIe siècle pour ne s'achever qu'au XIIIe ;
    • Le Théron : il coulait, avant l'affaissement du rempart, sous la voûte de la tour du Théron située au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale ;
    • L'Esplanade : il s'agit d'un ancien champ de foire. Il abrite aujourd'hui les bâtiments de l'école primaire publique datant des années 1880 ;
    • La mare du Ramassol : elle fut créée au XIVe siècle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Fabre, né à Sommières (1727) et décédé à Celleneuve (1783), abbé de Cournonterral de 1773 à 1780, où il imagine Lou siège de Cadaroussa[49] ;
    • Jean-Baptiste Ricome, né à Cournonterral (-), soldat napoléonien auteur de ses souvenirs de guerre dans un ouvrage intitulé Journal d'un grognard de l'Empire[50],[51] ;
    • Ulysse Coste, né à Cournonterral (1845-?), médecin et savant, bibliothécaire-adjoint de la Faculté de médecine de Montpellier, directeur de la gazette hebdomadaire des sciences médicales de Montpellier, a publié des études de médecine (étude clinique sur le cancer de l'œil ; Statistique et topographie médicales des campagnes…) ainsi que des études sur les maladies de la vigne (Phytotomie pathologique. Étude anatomique de la lésion produite par le phylloxera sur les racines de la vigne ; Viticulture. Caractères distinctifs des altérations des tissus de la vigne se rapportant au phylloxera…)[52] ;
    • Émile Blavet, alias « Parisis » ou « Monsieur de l'Orchestre » ou encore « Paul André », né à Cournonterral et décédé à Paris (1838-1924). Journaliste, il écrivit également de nombreuses pièces de théâtre[53] ;
    • Pompilius Bastide dit « de l'Oulieu », né et décédé à Cournonterral (1845-1932). Il fut maire de novembre 1885 à mai 1888 et de mai 1904 à mai 1908. Il écrivit de nombreux poèmes et pièces de théâtre en langue d'oc. Membre du mouvement des félibres Lo Cat Nègre à Cournonterral. Également agriculteur, il fonde, avec François Astier, le premier syndicat des viticulteurs de Cournonterral en 1890 ;
    • Pierre Viala (1859-1936), ancien député français, spécialiste des maladies de la vignes, inhumé au cimetière de Cournonterral ;
    • Paul Redonnel, né à Cournonterral (21 janvier 1860) et décédé à Paris (). Écrivain et cofondateur du journal La Plume[54] ;
    • Xavier Melet, né à Cournonterral en 1862, journaliste au Temps, consul de France à Manchester, époux de Jeanne Lanvin, fondatrice de la célèbre Maison de couture ;
    • Georges Bastide (1901-1969), philosophe français, doyen de la Faculté de Lettres et de Sciences humaines de Toulouse, inhumé au cimetière de Cournonterral ;
    • Robert Lassalvy (1932-2001), dessinateur de presse et de bandes dessinées, né à Cournonterral, où il est inhumé ;
    • Christian Dedet (1936-), écrivain et médecin français, auteur de La Mémoire du fleuve, a vécu au château de Cournonterral ;
    • Henri Augé (1941-), footballeur français né à Cournonterral ;
    • Jean-Pierre Dedet (1941-), Médecin et microbiologiste, Vice-doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier ;
    • Mireille Audibert (1944-1993), actrice française, et son mari Jacques Bonnecarrère (1928-2008), cofondateur de l'émission télévisée Automoto, inhumés au cimetière de Cournonterral ;
    • Charles Camberoque (1950-), photographe, auteur des Paillasses, Lagrasse, Verdier, coll., 1985 (ISBN 2-8643-2041-X) ;
    • Cédric Cambon (1986-), footballeur professionnel originaire de Cournonterral.

    Œuvres artistiques et événements

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Jacques Durand, « Quand passent les pailhasses », Connaissance du pays d'Oc, no 20, , p. 22-26
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    • Christiane Gil, L'Universitas de Cournonterral : du syndicat au Consulat, d'après les parchemins de ses archives, XIIIe – XIVe siècles, s.l., s.n., , 66 p.
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    • Marie-Louise Reliaud et Annik Reliaud, Si Cournon m'était conté : mémoire en images, Cournonterral, , 173 p.
    • Louis Secondy, « Les Pailhasses au secours de la viticulture : un syndicat de choc face à la crise de mévente : Cournonterral 1893-1894 », Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Actes du LVIIe congrès, Béziers, , p. 135-144
    • Louis Secondy, « Permanences, évolutions lentes et changements brusques dans l'histoire de quelques communautés de base de l'Ouest du Montpellierais : essai sur la longue durée », dans Continuités et ruptures dans l'histoire et la littérature. Colloque franco-polonais, Paris, Genève,
    • GRAC Groupe de Recherches sur les Archives de Cournonterral, "Cournonterral", éditions GRAC, 388 pages, juillet 2017

    Fonds d'archives

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    Liens externes

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