Villeneuve-lès-Maguelone

Villeneuve-lès-Maguelone [vi.lə.nœ.və le ma.gə.lɔ.nə] (en occitan Vilanòva de Magalona [vi.l.'nɔ.v de ma.ɣa.'lu.n]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en périphérie de Montpellier, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Villeneuve et Maguelone.

Villeneuve-lès-Maguelone

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Véronique Negret
2020-2026
Code postal 34750
Code commune 34337
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
10 178 hab. (2018 )
Densité 448 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 59″ nord, 3° 51′ 42″ est
Altitude Min. 0[Note 1] m
Max. 130[1] m
Superficie 22,7 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pignan
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Villeneuve-lès-Maguelone
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Villeneuve-lès-Maguelone
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Maguelone
Géolocalisation sur la carte : France
Villeneuve-lès-Maguelone
Liens
Site web villeneuvelesmaguelone.fr

    Ses habitants sont appelés les Villeneuvois et les Villeneuvoises.

    Géographie

    Située aux portes de Montpellier et baignée par la Méditerranée, Villeneuve-lès-Maguelone bénéficie d’une situation géographique privilégiée.

    Son territoire est situé dans la plaine de la Mosson, au bord des étangs et de la mer Méditerranée, il comprend également une partie du massif de la Gardiole.

    Ses paysages variés (garrigue, lagunes et littoral) abritent une faune et une flore d’une grande diversité.

    L'agglomération principale, se trouve à environ huit kilomètres au sud-sud-ouest du centre historique de Montpellier. Elle comprend un village médiéval entouré par des quartiers de villas. Entre la ville et le pont de Villeneuve (sur la route D612, l'ancienne route nationale 112), l'habitat est dispersé autour de l'arrêt SNCF, sauf au hameau le Pont de Villeneuve. Au niveau de l'échangeur entre la D612 et la D185 reliant Villeneuve à Fabrègues ont été construites une maison d'arrêt et une zone d'activité, dite du Larzat.

    La plaine a permis la viticulture à partir du XIXe siècle, tandis que les premières collines et pentes du massif de la Gardiole sont utilisées comme champ de tir militaire et carrière.

    Le sud-est du territoire est constitué d'étangs et lagunes dont la surface est partagée avec Palavas-les-Flots (étangs de l'Arnel et du Prévost) et Vic-la-Gardiole (étangs des Moures et de Pierre Blanche). Ces étangs sont coupés en deux par le canal du Rhône à Sète. Au sud de celui-ci, se trouve un cordon dunaire long d'environ neuf kilomètres et l'île de Maguelone où fut fondée le siège de l'évêché au Moyen Âge. Au sud-ouest de la ville, à proximité de l'étang de Vic, une zone humide a permis l'activité saline.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Villeneuve-lès-Maguelone
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[2]
    Saint-Jean-de-Védas (5.55 / 7,87 km)
    Lavérune (7.49 / 11,73 km)
    Fabrègues (7.14 / 9,53 km)
    Cournonsec (13.23 / 18,38 km)
    Montpellier
    (Quartier de la Croix d'Argent)
    (5.92 / 9,19 km)
    Maurin (Lattes) (3.26 / 5,62 km)
    Lattes (4.80 / 7,66 km)
    Pérols (7.61 / 13,28 km)
    Carnon (9.56 / 11,30 km)
    Campagnan (29.40 / 52,11 km)
    Saint-Pargoire (27.46 / 53,23 km)
    Palavas-les-Flots
    (5.58 / 6,99 km)
    Montbazin (13.71 / 18,24 km)
    Gigean (12.76 / 17,30 km)
    Mireval (5.62 / 9,30 km)
    Étang de Vic (4.13 / 6,07 km)
    Vic-la-Gardiole (7.41 / 12,57 km)
    Étang de Vic
    (2.49 / 3,02 km)
    Mer Méditerranée
    (4.41 / 9,57 km)
    Étangs palavasiens (1.05 / 1,24 km)
    Mer Méditerranée
    (Plage Maguelone)
    (3.90 / 8,16 km)

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 628 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1980 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records VILLENEUVE-LES-MAG-INRA (34) - alt : 20m, lat : 43°32'12"N, lon : 03°51'12"E
    Records établis sur la période du 01-01-1980 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3 3,6 6,2 8,8 12,4 15,9 18,5 18,3 14,8 11,8 7 4 10,4
    Température moyenne (°C) 7,3 8,1 10,8 13,3 16,9 20,8 23,6 23,3 19,7 16,1 11,1 8,1 15
    Température maximale moyenne (°C) 11,5 12,5 15,5 17,8 21,4 25,7 28,6 28,3 24,6 20,3 15,2 12,2 19,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,5
    06.01.1985
    −9,3
    05.02.12
    −7
    02.03.05
    0,1
    08.04.21
    4,2
    06.05.1982
    6
    06.06.1984
    10,5
    13.07.00
    9,8
    30.08.1986
    5,5
    29.09.1993
    −0,3
    31.10.1997
    −5,7
    23.11.1988
    −7
    30.12.1996
    −11,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,1
    28.01.02
    24,5
    24.02.20
    28,1
    21.03.02
    30,7
    08.04.11
    34,4
    24.05.11
    43,4
    28.06.19
    37,6
    23.07.06
    38,9
    05.08.17
    35,4
    05.09.16
    32,1
    03.10.1997
    25,6
    15.11.15
    21,7
    11.12.1994
    43,4
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 50,6 50,9 35,5 48,2 40,1 29,2 16,2 30,4 72,6 91,9 65,5 61,1 592,2
    Source : « Fiche 34337001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

    Cinq espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

    Un site relève de la directive oiseaux : la ZPS des étangs palavasiens et étang de l'Estagnol, 6 600 ha répartis sur 8 communes[Env. 1]. Sur cette surface, 50 % sont classés selon la loi de 1930 et 1 % inscrit de même, 35 % ont été acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une réserve de chasse et de faune sauvage d'ACCA (association communale de chasse agréée), 2 % sont protégés par un arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique, 1 % est une réserve naturelle nationale (l'étang de l'Estagnol) et 1 % est la propriété du département. Cette ZPS comprend une série importante de grandes lagunes communiquant encore entre elles (étang de l'Ingril, étang de Vic, étang de Pierre-Blanche, étang de l'Arnel, étang du Prevost, étang du Grec, étang du Méjean et étang de Pérols), imbriquées entre terre et mer. On y trouve des anciens marais salants non exploités, générateurs d'une grande diversité d'habitats à forte valeur patrimoniale. L'étang de l'Estagnol est situé dans une ancienne doline d'alluvions récentes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de Montpellier. L'alimentation en eau se fait par la nappe phréatique d'eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants, et par la résurgence d'une perte de la Mosson. En conséquence, son eau est moins saumâtre que celle des autres étangs palavasiens.

    Les lagunes attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espèces rares viennent s'y reposer, comme la sterne naine, le gravelot à collier interrompu et la talève sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d'espèces de l'annexe I se reproduisent à l'étang de l'Estagnol : busard des roseaux, blongios nain, héron pourpré, sterne pierregarin, parfois le butor étoilé… Il est une zone d'hivernage ou d'étape pour de nombreux migrateurs : anatidés, foulques, guifettes et sterne pierregarin[Env. 2].

    La commune comprend aussi un site d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat : le SIC des étangs palavasiens, 6 600 ha d'étangs répartis sur plusieurs communes et séparés de la mer par un lido encore vierge d'urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux : systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composés à 60 % de lagunes côtières (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi ou « corail de mer »), 4,9 % de prés-salés méditerranéens (communauté de plantes appelée Juncetalia maritimi) et 16 autres types d'habitat pour le reste. Leur ouverture sur la mer grâce à des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l'étang du Grec est protégé par un arrêté préfectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situées entre la route départementale Carnon-Palavas et les zones urbanisées du littoral. Le périmètre du site intègre ces zones humides en suivant précisément la limite de la zone couverte par l'arrêté de biotope. L'étang de l'Estagnol, classé en réserve naturelle nationale, est protégé des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d'origine incertaine et rend les interventions difficiles[Env. 3].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[20] :

    • l'« étang de l'Arnel » (461 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
    • l'« étang de l'Estagnol » (73 ha)[22] ;
    • l'« étang de Vic » (1 339 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
    • l'« étang du Prévost » (249 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
    • la « garrigue de la Madeleine » (127 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
    • les « garrigues de la Lauze » (581 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
    • le « Lido et étang de Pierre-Blanche » (578 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
    • le « marais du Boulas et salins de Villeneuve » (302 ha), couvrant 3 communes du département[28] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] :

    • le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » (14 344 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[29] ;
    • la « montagne de la Gardiole » (5 289 ha), couvrant 10 communes du département[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Villeneuve-lès-Maguelone est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[31],[32],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[34] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[35],[36].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[37],[38].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[39]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (33,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,6 %), zones humides côtières (9 %), zones urbanisées (8,5 %), terres arables (5,8 %), cultures permanentes (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), zones humides intérieures (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), prairies (0,9 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Panneau d'entrée bilingue.

    Entre le et le [43], pendant la Restauration, la commune s'est appelée Villeneuve-Angoulême[44],[45].

    Le , la commune de Villeneuve-lès-Maguelonne devient Villeneuve-lès-Maguelone[46],[47].

    Le nom occitan de cette commune est Vilanòva de Magalona[48],[49],[50]. En , les panneaux en occitan apposés par la municipalité ont suscité une plainte d'une association opposée aux langues régionales[51].

    Le mercredi , le Sénat adopte une proposition de loi autorisant l'installation de panneaux d'entrée et de sortie de ville en langue régionale, sur proposition du sénateur de l'Aude Roland Courteau[52],[53]. Le , le tribunal administratif annule la décision de la commune d'apposer les panneaux bilingues. Celle-ci porte l'affaire devant la cour d'appel administrative de Marseille qui, le , annule à son tour la décision précédente, ce qui a pour effet d'autoriser la commune à maintenir ses panneaux indiquant Vilanòva de Magalona[54].

    Histoire

    Projet de canal des étangs (1742).

    L'île de Maguelone a été, en raison de sa position sur un cordon sableux facile à défendre, entre une lagune et la mer, le siège d'un évêché et d'une ville prospère au Moyen Âge. La ville actuelle a été construite à la même époque sur le continent.

    Le [55], la commune perd une partie de son territoire oriental constitué d'étang et de plage pour permettre l'établissement de la commune de Palavas[56].

    Héraldique

    Les armes de Villeneuve-lès-Maguelone se blasonnent ainsi : d'azur à deux palmiers d'or au tronc courbé se rapprochant par leurs palmes en formant un arc[57].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 Pierre Verdier    
    1965 1971 René Poitevin   Décédé pendant le second mandat le
    1971 1977 René Bert    
    1977 1979 Émile Malafosse    
    1979 mars 2008 Gérard Bouisson PCF Conseiller général du canton de Frontignan (1994-2008)
    mars 2008 juillet 2020 Noël Segura DVG  
    juillet 2020 en cours[58] Véronique Negret[59] DVG[60] Fonctionnaire
    Vice-présidente de Montpellier Méditerranée Métropole[61]

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 10178 habitants. Elle fait partie de la métropole de Montpellier Méditerranée dont elle est la 5e commune la plus peuplée derrière Montpellier, Castelnau-le-Lez, Lattes et Juvignac. À ce jour, c'est la seule commune de la métropole à posséder un littoral sur la Méditerranée.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7207839481 0811 2111 1581 2861 3161 269
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2961 4351 5901 5951 4761 2101 3161 4671 515
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6331 5771 5621 5681 5711 6281 5551 4021 503
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 6161 7972 2793 0035 0817 3518 1618 9009 577
    2018 - - - - - - - -
    10 178--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le garhiofilatum est un vin médiéval élaboré avec des épices et plantes. Sa fabrication date du XIIe siècle et était faite dans la région de Montpellier dont le port de Lattes recevait les épices venues d'Orient. Son élaboration et sa commercialisation sont à nouveau réalisés par un domaine viticole à Villeneuve-lès-Maguelonne[64]

    Sports

    La commune possède :

    • Une équipe de Rugby à XV : Le « RC Villeneuve-lès-Maguelone » qui a été finaliste du championnat de France Promotion d'Honneur en 2015 ;
    • Une équipe de Football : L'« US Villeneuvoise », dont les séniors masculin ont effectués une double montée en Division supérieure durant les saisons 2012-2013 et 2014-2015. L'équipe évolue en 1re Division District Hérault ;
    • Participe à l'animation du festival international du kite ou Kitesurf : « Festikite », qui se déroule chaque année à la fin du printemps sur la « plage du Prévost ».

    Lieux et monuments

    Le [66] est inscrit au monument historique, le Pont de Villeneuve. Il traverse la Mosson et est situé sur la route départementale no 612. Le pont marque la frontière entre Villeneuve-lès-Maguelone et Saint-Jean-de-Védas[67] ;
    • La grotte de la Madeleine : C'est une grande grotte (60 m de profondeur, 20 m de large et m de hauteur) creusée dans le calcaire de la Gardiole. Elle débouche au nord-est sur un vaste lac souterrain. On y mit au jour une très belle série de vases attribués au Chasséens[68]. Le site a pu abriter au Néolithique de petits groupes pratiquant la chasse (mammifères et gibier d'eau) ou la pêche[69]. La grotte est fermée au public en raison de sa dangerosité (émanations naturelles de gaz carbonique).
    • À l'ouest de la commune :
      • L'établissement pénitentiaire ou maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelonne : Inaugurée le [70], la maison d'arrêt de Montpellier se situe à l'ouest de la commune, près de la route départementale 612. Elle est évoquée dans la presse lors de séjours de justiciables connus comme le syndicaliste paysan porte-parole de la Confédération paysanne José Bové qui y passa quelques semaines de peine en 2002, à la suite du démontage du McDonald's de Millau en 1999 ;
      • La montagne de « La Madeleine » : Dans la partie villeneuvoise de la montagne de La Madeleine, est visible une garrigue où se trouve l'accès principal du champ de tir militaire qui s'étendait vers les territoires de Fabrègues et Mireval. Son périmètre a été redessiné dans les années 2000[71] ;
      • Une stèle commémorative des résistants fusillés à cet endroit pendant la Seconde Guerre mondiale est située près de l'échangeur routier ;
      • La réserve naturelle de l'Estagnol, située au sud de la route reliant Villeneuve à la maison d'arrêt, est un étang d'eau douce et marais enclavé entre la garrigue et la vigne.
    • Sur le littoral :
      • Un patrimoine naturel protégé : Au sud de la commune se dresse une zone patrimoniale naturelle protégée qui est de loin la plus exceptionnelle du sud de la région montpelliéraine. En plus de la présence de la Méditerranée, les cordons dunaires, les lagunes et les salines abritent une faune et une flore d'une rare diversité. La majeure partie est d'ailleurs propriété du Conservatoire du littoral et est classé site Natura 2000 ;
      • La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Maguelone datant du XIIe et XIIIe siècles qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[72]. La position insulaire au Moyen Âge assurait la sécurité de l'évêque. Depuis 1969, l’association « Les Compagnons de Maguelone » assure la gestion du patrimoine naturel, historique et patrimonial de Maguelone. Avec 200 000 visiteurs chaque année, la cathédrale et l’ensemble du site sont devenus des atouts touristiques et culturels importants pour la région et ses habitants. La cathédrale abrite chaque année un grand festival de musique ancienne, parrainé par le célèbre violiste Jordi Savall. L’association Les Amis du festival de Maguelone, en collaboration avec Les Compagnons de Maguelone, contribue à l’animation de ce lieu chargé d’histoire ;
      • La plage publique : Une route sur digue, une passerelle piétonne et un chemin goudronné contournant l'île par l'ouest permet de relier Villeneuve-lès-Maguelone à la plage publique qui s'étend, entre étangs et mer, sur environ neuf kilomètres de Palavas-les-Flots à l'est à Frontignan-Plage à l'ouest. Le cordon dunaire, dépourvu de construction et d'accès automobile permanent, est suffisamment isolé pour que le naturisme soit pratiqué sur la plus grande partie du littoral allant de la limite de Palavas-les-Flots aux Aresquiers près de Vic-la-Gardiole. Mais la nudité reste interdite par arrêté municipal sur une bande de 1 500 m délimitée en été par des panneaux. Le label international « Pavillon bleu » y flotte sans interruption depuis 1987 ;
      • Les étangs de l'Arnel et des Mourres connaissent une pêche et permettent l'observation des oiseaux. Ils se situent au nord du canal du Rhône à Sète qui permet tourisme fluvial et transport de marchandises entre le Rhône, l'étang de Thau et le Canal du Midi.

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Au niveau de la mer et des étangs.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Nombreux articles Midi libre entre 1959 et 1963.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Sur la carte topographique no 2743ET au 1/25 000 de l'Institut géographique national (4e édition, 2010), la courbe de niveau 130 mètres est visible à la limite occidentale de la commune entre la carrière de la Madeleine et la partie du mont Saint-Bauzille du territoire de Fabrègues (culminant à 185 mètres et à 300 mètres de la limite communale).
    2. Distances vers : Montpellier (Quartier de la Croix d'Argent), Maurin (Lattes), Lattes, Pérols, Carnon, Palavas-les-Flots, 07, Étangs palavasiens (étang de l'Arnel), Mer Méditerranée (Plage Maguelone), Étangs palavasiens (étang de Vic), Mer Méditerranée, Vic-la-Gardiole, Étang de Vic (Vic-la-Gardiole), Mireval, Gigean, Montbazin, Saint-Pargoire, Campagnan, Cournonsec, Fabrègues, Lavérune et Saint-Jean-de-Védas, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    23. « ZNIEFF l'« étang de Vic » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF l'« étang du Prévost » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    Références « environnement »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Guerrero Alain : Histoire de Villeneuve lès Maguelone, 819-2019 : 1200 ans d’histoire, Édit. Mondial Livres, 2019 (ISBN 978-2-9521040-2-9)
    • Guerrero Alain : Si mon école m'était contée, Histoire de l'école de Villeneuve lès Maguelone, Los quasèrns del Manja-pofres, (ISBN 2-9521040-0-X), 2003 (épuisé)
    • Guerrero Alain : Villeneuve lès Maguelone, 100 ans d'images, Los quasèrns del Manja-pofres II, (ISBN 2-9521040-1-8), 2005 (épuisé)
    • L. Albagnac et C. Pellecuer, « Un exemple d'occupation continue, la Madeleine (Villeneuve-les-Maguelonne) », Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, 1974-1975, p. 31-38
    • Martine Ambert, « L'île de Maguelone, environnement et contraintes à l'époque médiévale : l’évêché de Maguelone au Moyen Âge », dans Actes de la journée d’études du 13 décembre 2001, , 11-26 p.
    • Manlius Boucassert, Histoire du siège épiscopal de Maguelone et de Montpellier, Montpellier, J. Martel, , 258 p.
    • Nadine Boudou, « L'exploitation salinière dans l'Hérault : le salin de Villeneuve-lès-Maguelone », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, 10e série, , p. 89-96 (lire en ligne)
    • Alexandre Charles Germain, « Villeneuve-lez-Maguelone : ses origines, ses privilèges et ses libertés », Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, no 3, 1850-1854, p. 273-332 (lire en ligne)
    • Albert Leenhardt, Les Salins du Languedoc, Bellegarde, Sadag, 89 p.
    • Julien Rouquette, Histoire du diocèse de Maguelone, Montpellier, Rouquette,
    • Alexandrine Legrand Garnotel, « Maguelone, archéologie d'une île de la lagune languedocienne », dans Archéologie des rivages méditerranéens, 50 ans de recherche, , 95-98 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

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