Comment réussir quand on est con et pleurnichard
Comment réussir quand on est con et pleurnichard est un film français réalisé par Michel Audiard, sorti en 1974.
Réalisation | Michel Audiard |
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Scénario |
Michel Audiard Jean-Marie Poiré |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1974 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Antoine Robinaud, voyageur de commerce, possède une technique imparable pour vendre ses bouteilles de vermouth frelaté : il apitoie les âmes sensibles en se lamentant sur les malheurs du monde en général, et sur les siens en particulier, s'inventant des maladies imaginaires et enterrant sa mère à chaque nouvelle vente. Sa stratégie se révèle particulièrement efficace auprès des dames : de la maîtresse suicidaire d'un directeur de palace à la strip-teaseuse attirée par les minables, chacune de ses conquêtes lui fait gravir une marche dans l'échelle sociale…
Commentaires
Comment réussir quand on est con et pleurnichard est en théorie l'adaptation d'un roman policier de Fred Kassak, intitulé Voulez-vous tuer avec moi?[1] Cependant, Kassak a toujours nié qu'il y ait un rapport entre le film d'Audiard et son roman. Il a expliqué dans une interview accordée à Emmanuel Legeard qu'Audiard avait fait de son roman une "terre brûlée", et qu'il "n'en restait tellement rien qu'(il avait) trouvé bien honnête de la part de Gaumont d’en avoir payé l’adaptation".
Les scènes d'hôtel sont tournées à l'hôtel PLM Saint-Jacques, aujourd'hui Marriott Rive Gauche Hotel. Le tournage chez les Malempin se déroule dans le manoir de Beaumoulin et le long du canal du Loing, sur la commune de Souppes-sur-Loing. On entend régulièrement dans le film l'Adagio d'Albinoni.
Fiche technique
- Titre : Comment réussir quand on est con et pleurnichard
- Réalisation : Michel Audiard
- Scénario : Michel Audiard et Jean-Marie Poiré, d'après une idée de Fred Kassak
- Dialogues : Michel Audiard
- Producteurs : Pierre Braunberger, Alain Poiré
- Musique : Eddie Vartan
- Son : André Louis
- Photographie : Maurice Fellous
- Caméra : Yves Rodallec
- Montage : Monique Isnardon, Robert Isnardon
- Pays : France
- Genre : Comédie
- Durée : 90 minutes
- Date de sortie :
Distribution
- Jean Carmet : Antoine Robinaud
- Jean-Pierre Marielle : Gérard Malempin
- Stéphane Audran : Cécile Malempin
- Jane Birkin : Jane
- Évelyne Buyle : Marie-Josée Mulot
- Jean Rochefort : Foisnard
- Daniel Prévost : Carducci
- Jeanne Herviale : la mère Robinaud
- Minka : « La Revêche », infirmière
- Robert Dalban : Léonce
- Jacqueline Doyen : Mme Léonce
- Jean-Claude Dreyfus : le transformiste du cabaret
- Ginette Garcin : l'infirmière-chef
- Laurence Badie : la préposée de l'hôtel PLM
- Jacques Canselier : le surveillant TV PLM
- Paul Bisciglia : le chasseur PLM
- Bernard Dumaine : le réceptionniste PLM
- Gilbert Servien : l'employé PLM
- Anne Fleurange : l'employée PLM
- Féodor Atkine : le mime du cabaret
- Carlo Nell : le client du café Léonce
- Manu Pluton : le noir du spectacle au cabaret
- Rudy Lenoir : le client allemand PLM
- Quyn N'Go Du : le chauffeur de Malempin
- Sébastien Floche : Marcel
- Jacqueline Fontaine : la femme de Marcel
- Ermanno Casanova
- Hélène Laporte
- John Arkan
- Bernard Massol
- Gérard Streiff : cascadeur.
- Michel Audiard : un infirmier
Citations
Extraits :
- "Madame, on ourdit contre vous, on trame, on manigance..." (... c'est un alexandrin !)
- "Dans des conditions que je tiendrai secrètes, une personne dont je tairai le nom m'a dit des choses que je ne peux répéter"
- - Antoine : Quel endroit ... quelle merveille.
- Cécile Malempin : Vous aimez?
- Antoine : Ah ... féerique ... Un mélèze ... canonique. Des chênes ... séculaires. Un saule ...
- Cécile Malempin : ... pleureur ...
- "Y'a des aristocrates et des parvenus, dans la connerie comme dans le reste..."
- - Jane : J'étais sûre que t'étais formidable. Je suis pas déçue. Tu m'as loupée comme un chef. T'as pas arrêté de dire des conneries. T'as failli mettre le feu au paddock avec ta cigarette. Tu portes un maillot de corps. Tu gardes tes chaussettes.
- Madame Robinaud : Antoine !
- Antoine : Oui maman ?
- Madame Robinaud : Quand t'auras fini de tringler, tu viendras ranger ta voiture qu'est dans le passage !
- Antoine : J'arrive, maman !
- Jane : Et y'a même ta maman ! Y'a tout ! T'es une synthèse.
- - Antoine: Maman, demain on ira à la Samar’ pour t’acheter un chapeau de paille, des sandalettes et une robe à fleurs. Y a une dame qui t’invite à gouter. Seulement d’ici là, j’aimerais bien que tu n’fréquentes pas trop la Vaillance.
- Madame Robinaud : Tu vas pas me défendre de voir Madame Bérange ?
- Antoine: J’te défends rien maman, mais elle habite dans la verdure la dame… faudrait pas que l’grand air t’énerve, comme la dernière fois, tu t’souviens Nogent ? Tiens puisqu’on en parle ; Mon déjeuner de fiançailles, l’orchestre jouait les « lilas blancs », Edwige découpait le Paris-Brest et t’as sauté sur la table en relevant tes jupes. Et Papa a plongé dans la Marne.
- Madame Robinaud : Ben, on avait vu passer un troupeau d’rats…
- Antoine: Certes mais t’aurais pu t’dispenser de chanter « Bien l’bonjour Madame Bertrand », pour une jeune fille c’est pas un répertoire. Et papa qu’la fluviale a ramené au bout d’une gaffe. Les riverains en parlent encore de « la journée Robinaud »… Ah tu peux rire, oui !
Notes et références
Liens externes
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