Civitas (mouvement)

Civitas est un parti politique français, issu de l'association France Jeunesse Civitas. Cette association, aussi connue sous le nom d'Institut Civitas, est généralement considérée comme catholique intégriste[1],[2],[3], « national-catholique »[4] et d'extrême droite[5],[6],[7],[8]. Après avoir été fortement médiatisée en 2012 et 2013, Civitas est en perte de vitesse[9].

Pour les articles homonymes, voir Civitas (homonymie).

L'association se définissait elle-même comme un « lobby catholique traditionaliste »[3]. Ce groupe, que l'ex-ministre de droite Luc Chatel[10] a estimé d'abord proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX)[11],[12], a pris ensuite son autonomie et se rapproche d'un autre groupe religieux[13], les Capucins de Morgon, à mesure qu'il se politisait, jusqu'à devenir un parti politique[14].

Le parti Civitas est actuellement dirigé par Alain Escada, à l'aide d'un cercle d'adjoints dont Léon-Pierre Durin[15], ancien du MNR, Alexandre Gabriac, Damien Lenoir, conseiller régional de Normandie, et Valérie Laupies, conseillère régionale de PACA et conseillère municipale de Tarascon.

Civitas adhère à la Coalition pour la vie et la famille, avec le soutien de membres de l'extrême droite européenne, qui est reconnue par le Parlement européen comme parti politique européen[16].

Débuts sous forme d'association

Naissance et première période (1999-2011)

L'institut Civitas est fondé en 1999. Il est, avec ICHTUS, un des héritiers du mouvement de laïcs intégristes La Cité catholique[17],[18] fondé par l'intellectuel et ancien combattant Jean Ousset, collègue de François Mitterrand sous le Régime de Vichy[19]. Dans cette première période, Civitas regroupe des personnes de sensibilité droitière et traditionaliste. On trouve à l'époque dans sa revue les signatures[20] de Michel Fromentoux ou de Jacques Bompard, sous la houlette du vice-amiral d'escadre François de Penfentenyo[21].

Essor médiatique avec Alain Escada (2012-2014)

Civitas connait un essor médiatique avec l'arrivée à sa tête d'Alain Escada, militant d'extrême droite belge issu du courant national-catholique[22], ancien cadre du Front nouveau de Belgique (FNB), qui devient en 2009 secrétaire général de l'association. En 2012, Escada succède à François de Penfentenyo à la présidence de Civitas.

Civitas milite pour la « rechristianisation » de la France et de l'Europe. L'association se définit comme un mouvement social et politique du « lobby catholique traditionaliste »[3], un « mouvement dont le but est la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ ».

L'institut Civitas revendique début 2013 plus de 1 000 adhérents et 170 000 « sympathisants » abonnés à sa mailing list[23]. Civitas nourrit des ambitions pour les élections municipales de 2014, visant l'implantation de 300 élus formés par leurs soins[24].

Prise d'autonomie et politisation de Civitas (depuis 2014)

À partir de la fin de 2014, les liens s'estompent entre la FSSPX et Civitas, qui devient plus politique et entend recruter au-delà des cercles catholiques. Libération note[25]: « Cet l’automne, il y a eu des remaniements à la tête des lefebvristes et les nouveaux dirigeants sont plus distants. Et cette année, les soutanes étaient moins nombreuses à défiler ».

Pour l'historien Étienne Fouilloux, les militants de l'association, en prônant l’établissement de la royauté sociale du Christ sur terre, contestent le régime républicain lui-même. Selon-lui, Civitas joue dans les mouvements catholiques « un rôle homologue à celui des trotskystes ou des anarchistes dans les manifestations de gauche (...) [celui d'une minorité agissante moins soucieuse de solutions concrètes que de tension révolutionnaire (ou contre-révolutionnaire) »[26].

Le 29 janvier 2016, l'Union des familles laïques annonce qu'à la suite de leur pétition, Civitas ne sera plus financée par l'argent public[27].

En mars 2016, les auteurs des attentats de Bruxelles prévoyaient initialement de frapper le quartier de La Défense et l'institut Civitas. Ils auraient changé de cible en raison de la pression policière et de l'arrestation de Salah Abdeslam[28].

La même année, Libération évoque la « chute de la maison Civitas », notant le départ de plusieurs personnalités de sa direction à cause de la proximité d'Alain Escada avec l'extrême-droite radicale comme Alain Soral, faisant fuir les plus modérés, sa difficulté à mobiliser au-delà des marges ainsi que des démêlés avec le fisc[29].

Parti politique (depuis 2016)

En juin 2016, Civitas devient un parti politique qui se définit comme un « mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église catholique », qui veut « rechristianiser la France » et se présente comme un « lobby catholique traditionaliste »[14], ce qui lui permet de faire bénéficier ses donateurs de déductions fiscales[30],[14]. Le député Olivier Falorni interpelle à ce sujet le gouvernement à l'Assemblée nationale[31]. Le programme, présenté en septembre 2016, emprunte à différentes sources selon Le Figaro qui le voit comme « poujadiste, anti-mondialiste, anti-immigrés et identitaire »[32]. Selon La Croix « les membres de ce parti se sont notamment illustrés dernièrement lors de campagnes contre l’avortement ou encore pendant la Manif pour tous où ils étaient armés de pancartes aux slogans scabreux. Controversé, ce mouvement est régulièrement critiqué, recevant de nombreuses demandes d’interdiction et de contrôle. »[14]

Civitas fonde la Coalition pour la Vie et la Famille, avec le soutien d'un élu régional du parti néonazi grec Aube dorée et d'un député du parti néonazi slovaque Parti populaire « Notre Slovaquie ». Son président, Alain Escada, a demandé 500 000 € de subsides annuels au Parlement européen[33].

Législatives 2017

Aux législatives de 2017, le parti annonce présenter 24 candidats (sur 577 circonscriptions) dont « la moitié est composée de parias du FN » selon l'expression de l’hebdomadaire Marianne, incluant Alexandre Gabriac qui avait été exclu en 2011 du Front national pour avoir fait un salut nazi. Dans son programme figure le retour au catholicisme comme religion d'État, l'interdiction de l'IVG, l'expulsion des immigrés, l'abrogation du mariage homosexuel avec l'annulation des mariages déjà contractés. Selon Marianne, « des propositions qui fleurent bon la France de Vichy, qui suscite d'ailleurs l'admiration des tradis de Civitas, nostalgiques du maréchal Pétain ». Le parti est contre la démocratie, « tout comme leur figure tutélaire, le royaliste et antisémite notoire, Charles Maurras »[34]. Ce sont finalement 14 candidats qui se présentent, tous éliminés à l'issue du premier tour. Au niveau national, Civitas recueille 2143 voix[35].

Tableau dépliable des résultats par circonscription
Circonscription et nom du candidat Résultat
Bouches du Rhône – 3e circonscription – Karine Harouche 0,27 %[36]
Gironde – 1re circonscription – Pierre Dinet 0,22 %[37]
Isère –  2e circonscription – Alexandre Gabriac 0,79%[38]
Isère –   9e circonscription – Thibault Barge 0,37%[39]
Loire – 5e circonscription – Céline Thomas 0,63%[40]
Moselle –  5e circonscription – Jacqueline Berger 0,51%[41]
Moselle –  9e circonscription – François Gauche 0,44%[42]
Pas de Calais – 7e circonscription – Marie-Jeanne Vincent 0,41%[43]
Paris  – 3e circonscription – Marthe Caude   0,29%[44]
Paris - 4e circonscription – Michel Simonnot 0,27%[45]
Var – 7e circonscription – Elie Hatem 0,25 %[46]
Yonne – 2e circonscription – Cyrille Rey-Coquais 0,4%[47]
Hauts-de-Seine – 3e circonscription – Arnaud Fournet 0,28%[48]
Hauts-de-Seine – 4e circonscription – Anne Le Baut 0,55%[49]

Après les législatives

En octobre 2017, Franck Sinisi, conseiller municipal de Fontaine (Isère) et unique élu de Civitas, est poursuivi pour des propos à l’encontre des Roms[50]. En décembre 2017, des militants de Civitas perturbent une cérémonie œcuménique et inter-religieuse à Lyon avec des militants. Civitas déclare dans un communiqué « réparer publiquement cette offense faite à Dieu et à son Église. Le cardinal Barbarin était présent à ce cirque blasphématoire, organisé entre autres avec des pasteurs protestants (...) Des militants catholiques ne pouvaient pas laisser ce scandale impuni ». D'autres perturbations déjà avait déjà eu lieu lors de cérémonies organisée par l'Église catholique avec des protestants, des juifs et des musulmans[51].

En 2018, ProChoix observe que « l'activité de Civitas semble être assez mince »[9].

Civitas organise son université d'été 2018 dans un domaine privé près de Poitiers, sur le thème « Les droits de l'homme contre le pays réel ». Plusieurs conférences et ateliers y sont proposés[52],[53].

Selon Alain Escada, un nombre important de militants participe au mouvement des Gilets jaunes[54].

Principales actions

Opposition à une pièce de théâtre

Le mouvement Civitas se fait remarquer en 2011 à Paris en manifestant plusieurs soirs de suite en opposition à des pièces de théâtre notamment celle de Romeo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu présentée au Théâtre de la Ville — une représentation est interrompue par des militants qui montent sur scène ou jettent des œufs et de l'huile de vidange sur les spectateurs à l'extérieur[55] — mais aussi devant le théâtre du Rond-Point où se jouait la pièce de théâtre Golgota picnic de Rodrigo García qu'il jugeait blasphématoire[56]. Civitas dénonce ce qu'il appelle la « christianophobie » et organise alors une manifestation plus importante le 29 octobre 2011, tandis que le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale de France, déclare que ces manifestants « ne disposent d’aucun mandat pour défendre l’Église »[57].

Civitas à la manifestation du 13 janvier, place Pinel.

Les actions contre la pièce de Romeo Castellucci entraînent la désapprobation tant de la mairie de Paris que de hauts dignitaires catholiques[58].

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, juge « déplacé » le mot d'ordre de la manifestation du 18 novembre 2012 organisée par Civitas : « Non à l'homofolie ». Des incidents surviennent en marge de cette manifestation. Des féministes du groupe Femen, torse-nu et portant une caricature d'habit de nonne, utilisent des extincteurs à poudre pour asperger des manifestants[59] dont, d'après les organisateurs, des enfants. La journaliste Caroline Fourest, un photographe de l'AFP et des Femen[60] sont pris à partie[61] et pour certains, frappés[62],[63]. La police procède à cinq interpellations. Après ces incidents, six députés socialistes[64] demandent la dissolution de Civitas[65].

Selon l'historienne Galia Ackerman, c'est le service d'ordre de Civitas qui a attaqué les Femen[66]. Selon l'écrivain René Guitton, « l'institut intégriste avait voulu se distinguer des autres courants catholiques en initiant sa propre marche, celle en marge de laquelle des militantes féministes et des journalistes furent agressés par des participants au défilé »[67]. D'après Civitas, la manifestation a été « victime » des militantes du mouvement féministe[59]. De son côté, Jacques Bompard, député-maire d'Orange, dénonce les féministes qui selon lui sont responsables des débordements[68]. Civitas annonce avoir déposé plainte[69] pour exhibition contre ces dernières[70]. Caroline Fourest, qui a été victime de violences, a elle aussi porté plainte[71]. Le 19 janvier 2018 le tribunal correctionnel de Paris condamne sept des huit personnes inculpées pour ces faits à diverses peines de prison avec sursis[72].

Condamnations

34 personnes interpellées en marge de la représentation de la pièce « Sur le concept du visage du fils de Dieu » en octobre 2011[73] sont jugées début 2013 devant la 24e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour « entrave à la liberté d'expression ». Le ministère public requiert alors jusqu’à 5000 euros d’amende. Deux personnes sont relaxées, trois condamnées à des amendes fermes de 1500, 1800 et 2000 euros. Les autres de 600 à 800 euros[74],[75].

Opposition au mariage entre personnes de même sexe

Manifestation « Non à l'homofolie », le 18 novembre 2012.

En juin 2012, Civitas sort un tract avec le slogan « Confieriez-vous des enfants à ces gens-là ? ». Sur la photo prise lors de la Marche des fiertés, on peut voir deux hommes se promenant dans la rue, uniquement habillés de strings en cuir[76],[77].

En novembre 2012, Civitas organise une manifestation, partant du ministère de la Famille pour se rendre devant l'Assemblée nationale, contre le projet de « mariage pour tous » ; le mouvement réunit ainsi, selon les sources policières, jusqu'à 8 000 personnes contre l'« homofolie »[78].

Le 13 janvier 2013, le collectif La Manif pour tous — dont est exclu Civitas[79] — appelle à un rassemblement national contre le projet de loi. Les militants Civitas qui dénoncent le « concept Barjot » se retrouvent au départ de la place Pinel[80]. Ils protestent contre le mariage homosexuel avec pour mot d'ordre « catholiques pour la famille ». Les organisateurs revendiquent 50 000 personnes, tandis que les forces de l'ordre en comptent 8 000[81] et les reporters de différents médias comme LeMonde.fr[82], le Nouvelobs.com[83]ou lexpress.fr[84] parlent de « quelques milliers de manifestants ».

Opposition à la « théorie du genre »

Fin janvier 2014, Civitas apporte son soutien à Farida Belghoul, l'instigatrice des journées de retrait de l'école pour lutter contre ce qu'elle appelle la « théorie du genre », supposée être enseignée dans les établissements d'enseignement publics. Dans le contexte de cette opposition, l'institut doit faire face à une polémique au sujet d'une photo relayée sur son site montrant un professeur d'éducation sexuelle dans des positions qu'il juge douteuses[85]. Accusé par la presse et ses opposants de propager une contre-vérité[86] (la photo avait été prise au Canada), Civitas se justifie en assurant qu'elle n'avait pas les moyens d'authentifier l'origine de l'image et que celle-ci n'enlève rien à son caractère choquant. Selon Les Décodeurs du journal Le Monde, n'importe qui pouvait authentifier rapidement l'origine des images en question[86].

Une nouvelle polémique survient quelques jours plus tard quand Civitas appelle à protester auprès de la chaîne de télévision Arte contre la diffusion du film Tomboy, que Civitas dénonce comme faisant de la « propagande pour l’idéologie du genre ». Civitas déclare que « ce film ne répond pas à la mission d’Arte qui est de "concevoir, réaliser et diffuser des émissions de télévision ayant un caractère culturel" ». Civitas appelle à « protester poliment mais fermement ! Par téléphone, par fax ou par mail »[87],[88].

Défilé de Jeanne d'Arc à Paris et autres manifestations

Civitas a co-organisé un défilé en hommage à Jeanne d'Arc, le 10 mai 2015. À cette occasion, la base a été élargie, avec une ouverture plus politique vers des anciens du mouvement La Manif pour tous ou des dissidents du Front national. Cette ouverture ne compense que partiellement le désinvestissement des catholiques traditionalistes. La FSSPX a en effet pris ses distances et ne relaie plus les activités de Civitas[89].

Le 17 octobre 2015, Civitas réunit encore 250 personnes (selon l'AFP) dans sa manifestation parisienne en « soutien aux chrétiens d'Orient persécutés », et contre « les États-Unis et leurs alliés » à qui Civitas reproche de vouloir déstabiliser le Moyen-Orient[90].

En octobre 2015, Civitas a également appelé à trois rassemblements « pour la famille »[91] afin de protester contre le synode de l'Église catholique qui se tenait à Rome.

Opposition à l'IVG

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Civitas a participé à la Marche pour la Vie du 22 janvier 2017, contre l'avortement, avec en tête de son groupe Alain Escada, Alexandre Gabriac et la romancière Marion Sigaut.

Présence sur Internet

En 2015, Civitas cherche des relais en ligne via le blog medias-presse.info déposé à son nom[92], en plus de son site et de son blog au contenu similaire.

Relations avec l'extrême droite et Fête du pays réel

En 2017, une alliance est conclue entre les comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen, le parti Civitas et le Parti de la France de Carl Lang, afin de présenter des candidats communs aux élections législatives de juin 2017[93].

Le 11 mars 2017, Civitas organise sa première « Fête du pays réel », qui réunit 300 personnes à Rungis autour de Carl Lang, d'Alain Escada et de Jean-Marie Le Pen[94]. Les thèmes des interventions sont purement politiques, portant notamment sur l'immigration[95], avec la présence remarquée de la romancière Marion Sigaut.

Opposition au passe sanitaire français

Civitas est opposé à la manière dont est mis en place le passe sanitaire français[17].

Voir aussi

Bibliographie

  • Étienne Pinte et Jacques Turck (avec la collaboration de Jacques Duplessy) , Extrême droite, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire, Éditions de l'Atelier, 2012, page 10.
  • Jacques Leclercq, De la droite décomplexée à la droite subversive. Dictionnaire 2010-2012, Paris, L’Harmattan, 2012, page 176 et suivantes.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « L'institut Civitas va porter plainte contre les Femen », sur Libération, .
  2. « Manif pour tous, Civitas, Printemps français... la nébuleuse des anti-mariage gay », sur L'Express, .
  3. « Civitas, le lobby catho qui flirte avec l'extrême droite », sur Rue89, .
  4. Étienne Pinte et Jacques Turck, Extrême droite : Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire, Éditions de l'Atelier, (lire en ligne), p. 10.
  5. « Violences de l'extrême droite : les appels à la dissolution de Civitas se multiplient », sur Le Point, .
  6. « Civitas, à l’extrême-droite de Dieu », sur Paris Match,
  7. Jacques Leclercq, De la droite décomplexée à la droite subversive. Dictionnaire 2010-2012, Paris, L'Harmattan, (présentation en ligne), p. 176 et suivantes.
  8. René Terrier, Pourquoi je ne suis plus catholique, Éditions de Brogny, (lire en ligne), p. 259.
  9. « Civitas et la « Fête du Pays Réel » | PROCHOIX », sur www.prochoix.org (consulté le )
  10. « Civitas : les nouveaux "fous de Dieu" en croisade », sur golias-news.fr, (consulté le )
  11. « Qui sont les cathos intégristes de Civitas ? », sur ladepeche.fr, .
  12. « Civitas, l’institut qui rêvait de rechristianiser la France », sur slate.fr, .
  13. « L’aumônerie de CIVITAS assurée par les Capucins de Morgon », sur francejeunessecivitas.hautetfort.com (consulté le )
  14. « Civitas devient un parti politique », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  15. « Civitas, l’institut qui rêvait de rechristianiser la France », Slate.fr, (lire en ligne, consulté le )
  16. « Comment des partis nationalistes ont touché des millions du Parlement européen », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Civitas, de l’intégrisme chrétien à l’opposition au passe sanitaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  18. Émile Poulat, Modernistica, éd. Nouvelles Éditions Latines, 1981, p. 55 ; Étienne Fouilloux, Les chrétiens français entre crise et libération : 1937-1947, éd. Seuil, 1997, p. 268.
  19. Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin, , p. 238
  20. « Civitas, le lobby catho qui flirte avec l'extrême droite », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
  21. « Changement à la tête de Civitas : mot de l'Amiral François de Penfentenyo », sur francejeunessecivitas.hautetfort.com (consulté le )
  22. Jean-Yves Camus, Les extrémismes en Europe : état des lieux en 1998, éd. de l'Aube, 1998, p. 108 ; Stephen Roth Institute, Antisemitism Worldwide, 2000/1, University of Nebraska Press, 2002, p. 92
  23. « Civitas en croisade », franceinfo.fr, 10 janvier 2013.
  24. « Portrait de Civitas, entre coups d'éclat et intégrisme en ligne », franceinfo.fr, 10 janvier 2013.
  25. Bernadette Sauvaget, « A cheval, Civitas veut «délivrer la France» », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
  26. Étienne Fouilloux, « Ré flexions d’historien sur la loi Taubira », Lumière et vie, no 298, , p. 100
  27. « Victoire ! Civitas ne se financera plus avec nos impôts ! | Ufal.org », sur Union des FAmilles Laïques (consulté le )
  28. La Défense, Civitas... Ce que l'on sait des cibles que voulaient frapper les terroristes en France
  29. Bernadette Sauvaget, « La chute de la maison Civitas », liberation.fr, 6 mai 2016.
  30. Marc de Boni, « Les catholiques intégristes de Civitas forment un parti politique », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  31. « Les intégristes de Civitas agréés comme parti, le député Olivier Falorni crie au "scandale" », sur L'Obs (consulté le )
  32. Marc de Boni, « Civitas, parti en croisade contre la finance, les immigrés et les francs-maçons », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  33. R. F., « Comment des partis nationalistes ont touché des millions du Parlement européen », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
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  54. Elise Lambert et Margaux Duguet, « ENQUETE FRANCEINFO. Pourquoi l'ultradroite a-t-elle embrassé la cause des "gilets jaunes" ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
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  58. « La mairie de Paris porte plainte contre un groupe de fondamentalistes chrétiens », Le Monde.fr, 22 octobre 2011.
  59. « Mariage des homos : Civitas va porter plainte contre les militantes de Femen », francetvinfo.fr, 20 novembre 2012.
  60. « Au cours de la manifestation organisée dimanche par l'institut Civitas contre le mariage gay, des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen ont été agressées. Le reportage photo de notre envoyé spécial, Mehdi Chebil. », in « En images : des féministes agressées lors d'un défilé anti-mariage gay », France 24, 19 novembre 2012.
  61. Audrey Salor, « Civitas, ces catholiques intégristes coutumiers des coups de poing », Le Nouvel Observateur, 10 janvier 2013.
  62. « Civitas manifeste contre le “mariage pour tous”, des militantes féministes agressées », Le Monde, 18 novembre 2012.
  63. « Mariage homo : les opposants mobilisent, l'exécutif reste ferme », Le Monde, 19 novembre 2012.
  64. « Des députés PS demandent la dissolution de l'organisation Civitas », Le Nouvel Observateur, 19 novembre 2012.
  65. Roseline Letteron, « Dissolution de l'Institut Civitas, sur quel fondement juridique ? », Contrepoints, 21 novembre 2012.
  66. Galia Ackerman, Anna Houtsol, Inna Chevtchenko, Femen, Calmann-Lévy, 2013, page 259.
  67. René Guitton, La France des intégristes extrémistes juifs, chrétiens, musulmans, Flammarion, 2013, extrait en ligne.
  68. « Manifestation de Civitas : Jacques Bompard accuse les féministes », BFM-TV, 19 novembre 2012.
  69. « Que reproche Civitas aux militantes du Femen ? », francetvinfo.fr, 20 novembre 2012.
  70. « Civitas porte plainte pour exhibition contre les Femen », Metrofrance, 20 novembre 2012.
  71. « Passée à tabac, Caroline Fourest porte plainte », Le Nouvel Observateur avec AFP, 19 novembre 2012.
  72. « Prison avec sursis au procès des violences contre des Femen », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  73. Armelle Héliot et Flore Galaud, « 220 arrestations en 7 jours suite à une pièce de théâtre », Le Figaro,
  74. « 32 catholiques intégristes condamnés pour avoir perturbé une pièce de théâtre », Sud Ouest, 21 juin 2013.
  75. « Paris : 32 catholiques intégristes condamnés pour avoir perturbé une pièce de théâtre », Le Parisien, 21 juin 2013.
  76. « Les catholiques intégristes préparent leurs armes contre le mariage des homos », tetu.com, 12 juin 2012.
  77. Christian Estrosi «choqué» par la campagne homophobe de l’Institut Civitas
  78. « Mariage gay : les catholiques intégristes de Civitas sont descendus dans la rue », France Info, 18 novembre 2012.
  79. « Les organisateurs de la “Manif pour tous” refusent tout “amalgame” avec Civitas », la-croix.com, avec AFP, 13 janvier 2013.
  80. Une photo des militants des Jeunesses nationalistes au départ de la manifestation de Civitas sur le site de Marianne : « Mariage gay : pourquoi il fallait rester chez soi dimanche », Marianne, 14 janvier 2013.
  81. « “Manif pour tous” : intégristes et identitaires ont manifesté à part », bfmtv.com, 13 janvier 2013.
  82. « Les catholiques intégristes sont arrivés à Port-Royal. Le cortège est composé de quelques milliers de manifestants. Un groupe des jeunesses nationalistes est présent, avec une centaine de skinheads. Ils sont toujours très encadrés par la police pour prévenir tout débordement. », in « Le point sur le cortège Civitas », Le Monde, 13 janvier 2013.
  83. « Ce dimanche 13 janvier, quelques milliers de manifestants opposés au mariage entre personnes de même sexe ont répondu présents à l’appel lancé par l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes. », in Audrey Salor, « Civitas dans la rue : “Nous, on n'aime pas les homos” », Le Nouvel Observateur, 13 janvier 2013.
  84. « Les catholiques intégristes et nationalistes, fortement encadrés par la police, ont répondu dimanche à l'appel de Civitas. Ils étaient quelques milliers à défiler en marge des trois défilés organisés par “La Manif pour tous”. », in « Mariage contre le mariage gay : les intégristes de Civitas ont défilé à part », LEXPRESS.fr avec AFP, 13 janvier 2013.
  85. Éducation sexuelle à l’école ': Civitas publie des photos détournées, bfmtv.com, 19 février 2014.
  86. Petit précis de recherche d’images à l’intention de Civitas, decodeurs.blog.lemonde.fr/, 19 février 2014.
  87. Quentin Girard, «Tomboy» : Civitas appelle à harceler Arte, Libération, 18 février 2014, texte intégral.
  88. », europe1.fr, 19 février 2014.
  89. A cheval, Civitas veut «délivrer la France», Bernadette Sauvaget, Libération, 10 mai 2015
  90. AFP, « Paris: manifestation pour les chrétiens d'orient », Le Figaro, (lire en ligne)
  91. « Les samedis 3, 10 et 17 octobre, venez témoigner de votre attachement à la Famille - Civitas », sur Civitas, (consulté le ).
  92. « Charlie Hebdo  : qui sont ces sites qui vous parlent de complot ? » , sur nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le ).
  93. (en) « Jean-Marie Le Pen le 25 mars à Amiens au soutien de candidatures «d’union de la droite nationale» », sur Le Courrier Picard (consulté le )
  94. « Extrême-droite : à la Fête du pays réel, les intégristes de Civitas préparent les législatives », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
  95. Madeleine Meteyer, « Avec Jean-Marie Le Pen, les catholiques intégristes de Civitas célèbrent le «pays réel» », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
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