Castanet-le-Haut

Castanet-le-Haut [\kas.ta.ne lə o\] (en occitan Castanet lo Naut [\kas.ta.'net lu 'nawt\]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Castanet.

Castanet-le-Haut

Castanet-le-Haut.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Max Allies
2020-2026
Code postal 34610
Code commune 34055
Démographie
Gentilé Castanetois
Population
municipale
211 hab. (2018 )
Densité 7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 21″ est
Altitude 450 m
Min. 389 m
Max. 1 124 m
Superficie 27,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Castanet-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Castanet-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : France
Castanet-le-Haut
Géolocalisation sur la carte : France
Castanet-le-Haut
Liens
Site web https://castanetlehaut.fr

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'Hérault, limitrophe avec les départements du Tarn et de l'Aveyron, elle se trouve dans le territoire du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

    Communes limitrophes et proches

    Carte du territoire communal.
    Brusque (11.46 / 22,15 km)
    Arnac-sur-Dourdou (7.24 / 16,02 km)
    Moulin-Mage (14.42 / 22,08 km)
    Murat-sur-Vèbre (9.80 / 16,48 km)
    St-Félix-de-Sorgues (24.05 / 41,06 km)
    Sylvanès (18.53 / 31,46 km)
    Montagnol (19.09 / 33,98 km)
    Tauriac-de-Camarès (13.27 / 24,96 km)
    Mélagues (8.74 / 18,72 km)
    St-Geniès-de-Varensal (2.89 / 5,50 km)
    Nages
    (15.70 / 28,78 km)
    N Dio-et-Valquières
    (20.18 / 31,05 km)
    O    Castanet-le-Haut    E
    S
    Lac du Laouzas (16.19 / 25,81 km)
    Cambon-et-Salvergues (9.27 / 25,64 km)
    St-Julien (10.94 / 43,95 km)
    Olargues (13.21 / 38,35 km)
    Mons-la-Trivalle (10.82 / 34,88 km)
    Douch (hameau)
    (6.34 / 19,56 km)
    St-Étienne-Estréchoux (10.92 / 13,93 km)
    St-Gervais-sur-Mare (5.77 / 8,20 km)
    Taussac-la-Billière (9.42 / 17,68 km)
    Lamalou-les-Bains (12.07 / 19,86 km)
    Combes (9.33 / 19,76 km)
    Rosis (5.69 / 16,43 km)

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits suivants (masages en occitan) occupent la commune[1].

    Castanet (34) ferme Rec-d'Agout
    • Baraquette (la)
    • Barthas (le)
    • Basset (le)
    • Belair (ou le Bessou)
    • Castanet
    • Clèdes (les)
    • Coste (la)
    • Croix-de-Mounis (la)
    • Deves (le)
    • Fagairolles
    • Facteur (le)
    • Fau (le)
    • Ginestet
    • Mas (Le) (jadis le Mas de l'Église)
    • Moulières
    • Moulin d'Olque (le)
    • Nougayrol (le)
    • Pabo (autrefois Pabau, Pabeau)
    • Péras (le)
    • Prat-de-Sebe (le)
    • Ravin (le)
    • Rec d'Agout (le) (appelé aussi l'Espinouse, c'est sur ce lieu qu'une ferme auberge est présente, elle a appartenu à la famille Bétirac depuis au moins le XVIe siècle jusqu'au début du XXe. Les anciens propriétaires ont laissé leur nom au bois de Bétirac qui est voisin de la ferme).
    • Sainte-Barbe
    • Sairet
    • Salesse (la)
    • Sansac (appelé autrefois Celieusses)
    • Sauzes (les)
    • Barthas (le) = buisson en occitan
    • Basset (le) (anciennement mas de l'église) = surnom des occupants vers 1700
    • Bessou (le) = jumeau, car effectivement créé par François Rivemale qui était un enfant jumeau
    • Clèdes (les) = les claies
    • Deves (le) = terre dont l'usage est réglementé (cf. défens)
    • Fagairolles = lieu de fougères
    • Fau (le) = le hêtre
    • Ginestet = lieu de genets
    • Moulières = désigne peut-être un terrain humide ou bien alors désigne une grosse pierre, un rocher, servant de bornage (de l'occitan mollo et par delà du bas-latin mutulone dérivant du latin mutulus, « pierre en saillie »)
    • Nougayrol (le) = lieu planté de noyers
    • Péras (le) = lieu planté de poiriers
    • Prat-de-Sebe (le) = nom du propriétaire (prat désignant le pré, le pâturage, ou le jardin)
    • Rec d'Agout (le) = source de l'Agout
    • Sansac (appelé autrefois Celieusses) = nom du propriétaire vers 1650
    • Sauzes (les) = saules (les)

    Géologie et relief

    Croix de Mounis, en arrière-plan l'Espinouse.

    La commune a toujours été fortement marquée par sa géographie. Elle se situe en partie dans le massif granitique de l'Espinouse, dont le sommet est le point culminant du département. L'autre partie est formée par un plateau calcaire bordé par les falaises abruptes d'Olques. Les hameaux (Castanet, Pabau, Moulières) accrochés aux pentes de la montagne dépendaient fortement de la culture des châtaigniers qui est à l'origine du nom de la commune. Les familles qui habitaient là, étaient composées de petits propriétaires de minuscules champs et de châtaigneraies. La zone du plateau permettait la culture du seigle et l'élevage (ovin, bovin). Elle était divisée entre quelques (grosses) fermes propriétés de familles riches vivant dans les villes (Saint-Gervais, Bédarieux). Ces fermes étaient exploitées par des familles de métayers (souvent de père en fils). Les deux territoires de la commune dépendaient de deux paroisses différentes (Notre-Dame et Saint-Amans de Mounis) et de deux entités administratives différentes (la communauté de Castanet et celle de Saint-Gervais-Terre-Foraine). De ce fait, elles avaient chacune une vie sociale relativement indépendante.

    Hydrographie

    Castanet-le-Haut est située dans la vallée de la Mare qui prend sa source dans son territoire, au Prat de Cèbe, et qui va se jeter dans l’Orb à Hérépian, après avoir traversé tout le canton. Le hameau de Castanet (qui donne son nom à la commune) est traversé par le ruisseau de Capials qui se jette dans la Mare, à la hauteur d'un très ancien moulin, autrefois propriété indivise des habitants de ce hameau.

    Voies d'accès et transports

    La route D922 montant de Saint-Gervais-sur-Mare franchit le col de la Croix de Mounis (810 m), puis donne accès soit à l'Aveyron par la route D53 qui emprunte le col du Coustel (883 m), soit au Tarn après avoir franchi le Dourdou par le pont de la Mouline. Anciennement, la circulation des hommes et des biens vers le Rouergue se faisait essentiellement à partir du Poujol en empruntant le col du Pas de la Lauze.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 6,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 336 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambon-et-Salvergues », sur la commune de Cambon-et-Salvergues, mise en service en 1998[7]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 9,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 477,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[22] :


    et un au titre de la directive oiseaux[22] :

    • la « montagne de l'Espinouse et du Caroux », d'une superficie de 3 392 ha, connue pour la diversité des formations végétales et pour sa grande faune, en particulier le mouflon introduit avec succès il y a plusieurs décennies, son intérêt ornithologique est moins connu[25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[26] : les « falaises d'Orques » (293 ha), couvrant 2 communes du département[27] et les « Pont de la Mouline, vallée du Dourdou d'Arnac à Brusque, forêts du Haut-Dourdou, du Mayni et de Saint-Thomas » (2 606 ha), couvrant 6 communes dont trois dans l'Aveyron, deux dans l'Hérault et une dans le Tarn[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[26] :

    • les « crêtes du Mont Marcou et des Monts de mare » (3 441 ha), couvrant 7 communes dont une dans l'Aveyron et six dans l'Hérault[29] ;
    • le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Castanet-le-Haut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[31],[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), prairies (7,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune vient du latin « castanetum » se traduisant par : châtaigneraie[37],[38], puis porte le nom « de Castaneto », en 1271[39].

    Histoire

    Pont de la Mouline
    Vue sur les falaises d'Olque et quelques hameaux

    Habitée au moins depuis l'époque gallo-romaine, des traces d’un camp romain situé au Plos des Brus peuvent laisser penser que des familles aient pu vivre sous les pentes de l’Espinouse dès l'époque gallo-romaine. Des tombes de type wisigothique ont été retrouvées au Nougayrol.

    La commune garde de nombreuses traces de l'activité des hommes : anciennes mines d'anthracite, châtaigneraies en terrasses aujourd'hui abandonnées. Désertée lors de l'exode rural, elle ne vit plus aujourd'hui que du tourisme vert et d'un peu d'agriculture.

    Castanet-le-Haut faisait partie du diocèse de Castres et de la sénéchaussée de Béziers. À la Révolution, elle était initialement rattachée au Tarn, puis en l'an X, il fut décidé son appartenance à l'Hérault avec toute la vallée de la Mare. Le territoire actuel de Castanet-le-Haut est formé de celui de la commune initiale de Castanet-le-Haut et d'une partie de la commune disparue de Saint-Gervais-Terre-Foraine. Le changement est intervenu en 1827.

    Les 22 et 23 août 1944 eut lieu le combat du pont-de-la-Mouline. 120 hommes Résistants du Corps Franc de la Montagne Noire (CFMN) tendent une embuscade à une colonne allemande motorisée d’environ 2 000 hommes composée de 116 camions et plus de 20 canons afin de la retarder et l'affaiblir[40],[41],[42],[43].

    Avant 2014, la commune faisait partie du canton de Saint-Gervais-sur-Mare, canton aujourd'hui disparu.

    Héraldique

    Les armes de Castanet-le-Haut se blasonnent ainsi : d'or à trois billettes couchées de sinople rangées en fasce[44].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Max Allies CPNT Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2018, la commune comptait 211 habitants[Note 7], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350308446440649684694701683
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    627583598580611581581521538
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    510518513502504517505356291
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    264222188164148167186189191
    2013 2018 - - - - - - -
    200211-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges en 1999.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    10 
    75 à plus
    11 
    21 
    60 à 74
    21 
    11 
    45 à 59
    9 
    20 
    30 à 44
    14 
    13 
    15 à 29
    14 
    13 
    0 à 14
    10 

    Économie

    Séchoir à châtaignes (secador en occitan) ; les châtaignes sont placées à l'étage, un feu de charbon est entretenu au rez-de-chaussée durant environ un mois.

    L'économie traditionnelle de Castanet-le-Haut était l'agriculture dont l'élevage ovin : le lait, dirigé vers les caves de Roquefort, servait à faire le célèbre fromage.

    Le territoire du plateau était divisé entre différentes fermes exploitées essentiellement en métayage.

    Les surfaces en pente du territoire était consacrées à la culture des châtaigniers. Les châtaignes étaient séchées et transformées dans des séchoirs en châtaignons pour une meilleure conservation. Une partie de cette production était expédiée à travers toute la France.(Ils servaient à farcir les dindes de Noël)

    Le bois du châtaignier était exploité par les tonneliers et les fabricants de cercles de barriques (cercliers). Les taillis de châtaigniers sont utilisés pour fabriquer des tuteurs (piquets de vigne) recherchés par les vignerons des plaines du Languedoc.

    Au XIXe et XXe siècles, l'activité des mines de charbon (anthracite) s'est développée et occupait une grande partie de la population ; elle a amené une immigration principalement espagnole et polonaise. En 1939 a été construit à Andabre un bâtiment HLM (Les Cantines) pour loger tous ces immigrés. Vers 1900, de nombreuses familles des bassins miniers de Carmaux Decazeville vinrent s'installer dans la commune. Ce charbon était exporté par une ligne de chemin de fer arrivant à Plaisance (Saint-Geniès-de-Varensal).

    En 2009, sont mises en service sur l'Espinouse, huit éoliennes pour une puissance totale de 13,8 MW.

    Lieux et monuments

    Saint-Amans de Mounis.
    Plans et coupes de l'église de Saint-Amans de Mounis (1855)
    Notre-Dame de Castanet.
    Vue sur les falaises d'OLQUES. (L'IGN a retenu le nom d'ORQUE).
    • La chapelle Saint-Eutrope est le but d'un pèlerinage annuel chaque 30 avril.
    • Église Saint-Amans de Mounis, reconstruite en 1851 à la place d'une église romane menaçant ruine.
    • Église Notre-Dame de Castanet (existait en 1650). Le presbytère a été construit dans les années 1861-1863 (une étude avec plans datée de 5/1861). En 1899, un projet qui n'a pas vu le jour, devait substituer au clocher-mur actuel un clocher classique. Le parvis actuel est situé à l'emplacement de l'ancien cimetière.
    • Le moulin du Nougayrol (vers 1750). Le 25 février 1847, Marie Delort, célibataire, âgée de 44 ans, sœur de Catherine la propriétaire, en allant ouvrir l'arrivée de l'eau, est tombée dans le gouffre de la rivière et s'y est noyée. En souvenir de ce drame, le gouffre est appelé aujourd'hui « le gouffre de la Femme ».
    • À l'entrée du village le moulin de La Saigne du XVIe siècle était "indivis" entre les habitants du village (cité dans des reconnaissances féodales de 1595). En 1810, son toit était encore recouvert de chaume (dans un acte de vente de ce moulin, il est dit en mauvais état). Il a été par la suite recouvert de lauzes. Son meunier Pierre Mas et son épouse Catherine Delort (fille de l'ancien propriétaire du moulin du Nougayrol), exploitaient ces deux moulins. Ce couple est décédé à huit jours d'intervalle en septembre 1870. Les moulins ont alors cessé de tourner.
    • Croix de Mounis (table d'orientation).
    • Les falaises d'Olque (souvent orthographiées par erreur Orque. Le nom historique attesté dans tous les textes - ancien cadastre, carte de Cassini, tous les actes d'état civil etc.) est bien Olque).
    • Point de vue du Pas de la Lauze, muni d'une table d'orientation.
    • Ruines du château dit le Castellas.
    • Le cimetière wisigothique proche du moulin du Nougayrol. Aujourd'hui il a été fouillé et il ne demeure plus qu'un amas de pierres. Dans les années 1950, il y avait encore des tombes vides faites avec des longues pierres plates.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Cambon-et-Salvergues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Castanet-le-Haut et Cambon-et-Salvergues », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Cambon-et-Salvergues - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    42. Il y a 74 ans au pont de la Mouline, les combats faisaient rage
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre David, « Le moulin de Nougayrol à Castanet-le-Haut », Les moulins de l’Hérault, no 20, , p. 245-255
    • Louis Anglade, « Moulin de la Saigne, Castanet-le-Haut (Hérault) », Les moulins de l’Hérault, nos 26-29, , p. 43-52
    • Gaston Féral, Notice sur les projets de construction de lignes de chemins de fer d'Albi à Montauban, de Castelnaudary à Laguépie, de Gaillac, Graulhet, Lavaur à Castanet-le-Haut, Puycelci, Gaston Féral, s.d., 16 p.
    • Christian Giusti, « Au sujet des relations du Protérozoïque supérieur et du Paléozoïque en Montagne Noire : la discordance tectonisée de Castanet-le-Haut (Sud du Massif central, France) », Geo physio, no 10, , p. 1-11
    • Gilbert Crepel, Le haut pays minier, histoire et techniques : Boussargues, Bousquet d'Orb, Castanet, Castan, Graissessac..., Montpellier, Espace sud éditions, coll. « L'univers des hommes », , 323 p.

    Fonds d'archives

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