Carolles

Carolles est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 747 habitants[Note 1] et située au sud de la presqu'île du Cotentin, dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Carolles

L'église Saint-Vigor.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Miloud Mansour
2020-2026
Code postal 50740
Code commune 50102
Démographie
Gentilé Carollais
Population
municipale
747 hab. (2018 )
Densité 194 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 04″ nord, 1° 33′ 37″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 77 m
Superficie 3,85 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Granville
(banlieue)
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avranches
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Carolles
Géolocalisation sur la carte : Manche
Carolles
Géolocalisation sur la carte : France
Carolles
Géolocalisation sur la carte : France
Carolles
Liens
Site web www.ville-carolles.fr

    Géographie

    Situation

    Carolles est une commune située sur la côte ouest du Cotentin, à la limite nord de la baie du mont Saint-Michel. Originellement paysanne, elle s'est tournée vers la mer avec l'arrivée du tourisme balnéaire. Elle est entourée des communes de Jullouville et de Champeaux.

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    Carolles est localisée dans le domaine centre armoricain[3], dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma)[4] et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)[5]. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage[6] de ces deux derniers orogènes[7].

    Le site géologique de Carolles se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien[8], avec quelques pointements sécants de leucogranite[9].

    Les falaises vives de Carolles, de 50 à 70 m de hauteur, s'étendent sur km, depuis Carolles-Plage au Nord jusqu'à la plage de St-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au Sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération)[10] qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre 70 et 110 m, et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre 540 et 560 Ma). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale Est-Ouest sur environ 55 km de longueur, avec une largeur variant de 6 à 12 km. L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif[11]. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. « Les cornéennes constituent l'essentiel des affleurements du platier et des falaises ; elles se présentent en alternances rubanées de lits sombres et clairs dérivant des alternances siltosableuses granoclassées du Briovérien supérieur[12] : les lits dérivant des faciès silteux sont riches en cristaux de cordiérite tandis que les passées sableuses évoluent en cornéennes granoblastiques, riches en quartz et micas (muscovite, biotite), à cordiérite altérée. Le litage oblique initial des sédiments briovériens est parfois encore visible[13] ». Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein[14].

    Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le 5 janvier 2006[15].

    Le granite bleu de Carolles est utilisé dans la région pour faire les encadrements des ouvertures des maisons (portes et fenêtres), alors que les murs sont construits avec du granite de Vire. Il a aussi été employé pour la construction du cloître de l’abbaye de La Lucerne au XVIIIe siècle[16].

    Selon la légende locale, la Vallée du Lude[17] résulte d'un combat entre l'Archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches[16].

    Une légende qui remonte probablement à la fin du XVIe siècle, place à l'angle des falaises, la Grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »)[18].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[21]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 901 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 10 km[25],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[26] à 11,9 °C pour 1981-2010[27], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Carolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Granville, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[32] et 25 791 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[38],[39].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), terres arables (13,7 %), prairies (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), forêts (10,7 %), eaux maritimes (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[41].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes de Carollis en 1154[42], Caroles en 1158[43], Charoles en 1223[42], ecclesia de Carolles en 1412[44], Charolles en 1548[42], Carolles en 1612[45].

    Selon François de Beaurepaire[46], le nom de Carolles provient du latin tardif quadrolas, c'est-à-dire « bloc de pierre » et il signifierait donc « lieu où se trouvent des pierres ». La version francienne de ce toponyme serait Charolles (Saône-et-Loire).

    Le gentilé est Carollais.

    Histoire

    Depuis la préhistoire, les peuples se sont installés sur l’emplacement stratégique du massif de Vire-Carolles[16].

    Sur le site de la Cabane Vauban se trouvent les vestiges d’un oppidum gaulois, fortification assez vaste (7 ha), connue sous le nom de Camp romain ou Camp des Châtelliers. Variante de l'éperon barré, il peut être considéré comme une sorte de « château-fort de falaise » datant de l'âge du fer[47].

    Carolles, avec Saint-Pair-sur-Mer et Saint-Michel-des-Loups, s'associe à Bouillon le 1er janvier 1973. La commune créée prend alors le nom de Jullouville. Saint-Pair-sur-Mer se sépare de l'association en janvier 1978 et Carolles reprend son indépendance en janvier 2000.

    Blasonnement

    Blason
    Taillé d'azur et de sinople, à la cotice en barre d'argent brochant sur la partition, à cinq fers à cheval d'argent ordonnés 3 et 2, brochant sur le tout[48].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Carolles
    D'azur à une nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or.
    Blason de l'ancienne commune : Carolles a été fusionnée avec Jullouville avant de retrouver son statut communal en 1999.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? mars 2001 François Simon    
    mars 2001[49] mars 2014 René Bagot   Cadre comptable
    mars 2014[50] mai 2020 Jean-Marie Sevin SE Directeur de société de transport retraité, président de la communauté de communes
    mai 2020[51] En cours Miloud Mansour FDG Enseignant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[50].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

    En 2018, la commune comptait 747 habitants[Note 7], en diminution de 5,2 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    637618622560528523552503532
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    445464452423397430448450503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    468518535491532585628714675
    1962 1968 2005 2010 2015 2018 - - -
    651653711788754747---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monuments

    Sur la falaise de Carolles, lieu dit La Croix Paqueray.
    • Corps de garde du XVIIIe siècle (dénommé cabane Vauban ou vigie) situé au nord de la baie du mont Saint-Michel et destiné à surveiller la mer.
    • La Croix Paqueray a été érigée en 1815 dans la solitude du Pignon Butor au lendemain de la guerre de l'Empire. Il s'agissait d'un mémorial aux morts de cette guerre pour laquelle la commune de Carolles avait fourni un contingent de soldats particulièrement élevé. En été, les jeunes gens se réunissaient après les vêpres près de la Croix Paqueray et se livraient à des jeux et à des danses qui firent l'objet de sermons réprobatoires de la part du clergé. La première croix érigée était en bois, elle fut remplacée en 1871 par la croix en granit actuelle.
    • Église Saint-Vigor du XVIe siècle dotée d'une tour avec un toit en bâtière, d'un porche du XVIIe siècle et d'un toit en carène de bateau renversée[16]. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d'objets aux Monuments historiques (notamment les fonts baptismaux et des sculptures)[56]. Cette église dépend de la paroisse Notre-Dame-de-la-Baie du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[57].
    • La maison de l'oiseau migrateur, ouverte en 2003.

    Lieux naturels

    If centenaire.
    • La plage : découverte par des amateurs de pêche à pied, charmés par l'aspect pittoresque du paysage, elle s'ouvre également aux loisirs des bains de mer au milieu du XIXe siècle. L'inauguration du Paris-Granville en 1870 et l'arrivée des réfugiés parisiens lors de la guerre de 1870 permettent à ceux-ci d'apprécier les plages de sable fin de la baie du mont Saint-Michel[58].
    • Vallée du Lude : site protégé depuis le 22 août 1973. Encaissé entre deux hautes falaises, c'est un site sauvage d'une grande richesse naturelle. La légende voudrait qu'elle ait été ouverte d'un coup d'épée de l'Archange Saint-Michel dans sa lutte contre Satan, retranché sur le Rocher du Sard, appelé aussi Chaire du Diable. Au pied de la falaise du Pignon Butor, s'ouvrent les grottes marines de la pointe de Lude ou grottes dites des Mines d'or.
    La faune très variée de blaireaux, renards, petits rongeurs, vit dans les fourrés, mais ce sont surtout les oiseaux qu'on peut voir et écouter, ils y nichent en grand nombre.
    Le ruisseau dit le Lude naît à Saint-Michel-des-Loups et ne parcourt que 4,5 km avant de se jeter dans la mer au milieu d'un éboulis de rochers et de galets appelé le Port du Lude.
    • Vallée des peintres, arrosée par le ruisseau du Crapeux, qui forme la limite de la commune. Elle se nommait Vallon Bouvet au XVIIIe siècle et Ravin de la Trésorerie au XIXe siècle. Vers 1840, une carrière de granite fut ouverte sur un flanc du vallon. Exploitée jusqu'en 1926, on y extrayait le granite bleu de Carolles utilisé notamment pour les bassins du port de Granville, des pavés pour les trottoirs mais aussi comme matériau d’empierrement ou de sculpture. Il prend le nom de la vallée des peintres vers 1900 en raison des artistes qui y déposent leur chevalet. Un viaduc est bâti entre 1906 et 1908 pour la ligne de chemin de fer reliant Sourdeval à Granville, contribuant à l'essor de la station balnéaire. Désaffectée en 1935, la ligne est aujourd'hui un chemin de randonnée emprunté par les promeneurs alors que la halte gare de Carolles, acquise par la municipalité, est devenue la mairie en mai 1954[59].
    • If de 754 ans (l'âge de l'arbre est précisé sur une pancarte, mais celle-ci n'est pas régulièrement mise à jour) sur la place de l'église, à côté du monument aux morts. Avec la croix en granit, il est l'unique témoin du cimetière désaffecté en 1913[16].
    Plage de Carolles

    Projet patrimonial

    Consciente de la richesse de son patrimoine bâti et naturel, Carolles s'est associée aux communes de Granville, Saint-Pair-sur-Mer et Jullouville au sein de l'association loi de 1901 « Granville, pays de l'estran » pour postuler au label Villes et Pays d'art et d'histoire.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Simon (Paris 1875 - Carolles 1965), peintre et graveur, a réalisé les vitraux de l'église.
    • Pierre Berthelier (Paris 1878 - Carolles 1941), peintre de l'Ecole de Carolles.
    • Edmond Debon (Condé-sur-Noireau 1846 - Carolles 1922 ), peintre et directeur artistique de la galerie de la Madeleine, il rejoint Carolles durant la Grande Guerre.
    • René Perchet (1898-1980), maire dans les années 1960-1970, directeur général de l'Architecture, directeur général du ministère des Affaires culturelles, grand officier de la Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre 1914-1918, enterré à Carolles.
    • Pierre-Roland Giot (Carolles 1919 - Rennes 2002), préhistorien.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31
    4. (en) [vidéo] Visionner : Plate Tectonics 600Ma to Today by CR Scotese sur YouTube.
    5. (en) [vidéo] Visionner : Plate Tectonics, 540Ma - Modern World - Scotese Animation sur YouTube.
    6. L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers du Cisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées du pré-rifting atlantique avorté du Permo-Trias. Ces groupes de failles façonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014, p. 98 ; Jacques Garreau, « Remarques sur la tectonique post-hercynienne en Bretagne occidentale », Norois, no 94, , p. 179-192 (lire en ligne).
    7. Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 5-96.
    8. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Ce domaine cadomien normano-breton est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
    9. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
    10. « La Granodiorite cadomienne. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    11. Francis Doré, Normandie, Masson, , p. 103.
    12. Le bassin mancellien est le réceptacle de dépôts granoclassés et rythmés (turbidites), à base de vases, silts et sables argileux, dont l’accumulation monotone constitue le flysh. Les couches géologiques sont désignées dans cette partie de Normandie sous le terme de Formation de la Laize).
    13. « Cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux », sur apgn.fr, cornéennes et granodiorite cadomiennes de la pointe de champeaux.
    14. Les couches montrent de nombreuses charnières anguleuses d'anticlinaux et de synclinaux serrés à isoclinaux d'axe NE-SW à schistosité de plan axial, typiques de l'orientation et du style des plis cadomiens, antérieurs à l'intrusion granitique et au thermométamorphisme. Cf « La ceinture métamorphique - Cornéennes (page 2) Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    15. [PDF] Carolles. Plan Local d’Urbanisme (PLU), 2017, p. 12
    16. « Le massif granitique de Carolles », Guide de Carolles, , p. 30.
    17. Le contact cornéennes-granodiorite affleure au Port du Lude, embouchure de ce ruisseau. Cf « Le contact granodiorite-cornéennes. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    18. Michel Hébert et Maurice Ernouf, Les stations balnéaires de Granville au Mont-Saint-Michel, CinémAction-Corlet, , p. 75.
    19. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    20. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    21. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    22. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    23. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    24. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    25. « Orthodromie entre Carolles et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    26. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    27. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    31. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Unité urbaine 2020 de Granville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    33. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    34. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    35. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    37. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    38. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    41. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    42. François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, Picard, 1986, p. 92-93.
    43. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, 1996, page 1135 (ISBN 2600001336).
    44. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 154D.
    45. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
    46. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard Éditeur, .
    47. (en) Sir Mortimer Wheeler et Katherine M. Richardson, « Hill-Forts of Northern France », Reports of the Research Committee of the Society of Antiquaries of London, no XIX, , p. 114.
    48. https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2463
    49. « Municipales à Carolles. Le maire René Bagot ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    50. « Carolles (50740) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    51. « Miloud Mansour élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    56. « Œuvres mobilières à Jullouville », base Palissy, ministère français de la Culture : les fiches de la base ont été créées à l'époque où Carolles était associée à Jullouville, mais toutes ces œuvres, sauf une, concernent bien l'église Saint-Vigor de Carolles.
    57. Site du diocèse
    58. « Site officiel communal - Naissance et Développement de la Station Balnéaire » (consulté le ).
    59. Rodolphe Bacquet, Normandie, Lonely Planet, , p. 21.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jacques Simon, Carolles Manche, Charles Corlet, , 103 p. (ISBN 978-2-85480-260-3)

    Liens externes

    • Portail de la Manche
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.