Buc (Yvelines)

Buc est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Buc.

Buc

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Stéphane Grasset
2020-2026
Code postal 78530
Code commune 78117
Démographie
Gentilé Bucois
Population
municipale
5 858 hab. (2018 )
Densité 726 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 25″ nord, 2° 07′ 39″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 176 m
Superficie 8,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Versailles-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Buc
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Buc
Géolocalisation sur la carte : France
Buc
Géolocalisation sur la carte : France
Buc
Liens
Site web mairie-buc.fr

    Ses habitants sont appelés les Bucois.

    Géographie

    Carte de la commune de Buc dans son environnement géographique.
    Position de Buc dans les Yvelines.

    La commune se situe à 21 km au sud-ouest de Paris.

    Le vieux village et une partie de la ville se trouve dans la vallée de la Bièvre à une altitude de 100 m environ. La plupart des quartiers résidentiels se trouve sur le plateau de Saclay quelque 50 m plus haut.

    Les communes limitrophes en sont Versailles au nord, Jouy-en-Josas au nord-est, Les Loges-en-Josas au sud-est, Toussus-le-Noble au sud, Châteaufort à l'extrême sud-ouest sur environ 400 mètres et Guyancourt à l'ouest.

    La commune est traversée selon un axe nord-sud par la route départementale 938 (Versailles - Saint-Rémy-lès-Chevreuse).

    Au plan ferroviaire, les stations SNCF les plus proches sont la gare de Versailles-Chantiers et la gare de Petit Jouy - Les Loges.

    La commune est desservie par les lignes 39.37A, 39.37AB, 39.37B, 39.37C, 39.37D, 39.37E, 39.37F, 39.37G, 39.37H, 50, 260, 261, 262, 263, 264 et 307 de la société de transport SAVAC, par les lignes I-LFA, L, L-JLB et L-LFA du réseau de bus Phébus, par les lignes 449 et 456 du réseau de bus Sqybus, par la ligne 10 du réseau de bus Paris-Saclay et par la ligne FA de la société de transport STAVO.

    Urbanisme

    Typologie

    Buc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 17,6 % 141
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 11,3 % 91
    Équipements sportifs et de loisirs 11,6 % 93
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 15,1 % 121
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,5 % 121
    Forêts de feuillus 43,0 % 345
    Source : Corine Land Cover[9]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Buscum en 1152[10], de Busco en 1159[11], Buccum entre 1223 [10] et 1352, Bucum entre 1458[10] et 1470, Buc au XVIe siècle[12].

    Le nom de Buc est issu du germanique *busku variante de bosc (fourré) au sens de « terrain couvert de fourrés, de buissons »[11].

    Histoire

    Les arcades de l'aqueduc le long de la RD 938.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Versailles-Sud[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Versailles-2.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) créé fin 2002.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[17]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 octobre 1947 Charles Quatremare   Pilote d'essais puis chef pilote de Louis Blériot, résistant
    Chevalier de la Légion d'honneur (1947)
    Président du comité local de Libération en 1944
    octobre 1947 mars 1959 Victor Agassant   Dirigeant d'une entreprise de peinture
    mars 1959 1965 Jean Paris   Directeur honoraire de la Banque de France
    Chevalier de l'Ordre national du Mérite, croix de guerre 39-45
    Démissionnaire pour raisons de santé
    1965 mars 1977 Eugène Gillet    
    mars 1977 décembre 1988 André Dufranne (1935-1988)   Vice-président de la SARRY 78
    Décédé en fonction
    décembre 1988 septembre 2007 Daniel Mertian de Muller UDF Attaché de direction
    Démissionnaire
    septembre 2007 juillet 2020[19] Jean-Marc Le Rudulier UMPLR Ingénieur retraité
    Vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2014 → 2020)
    juillet 2020 En cours Stéphane Grasset SE Entrepreneur dans le secteur des télécommunications
    11e vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2020 → )

    Distinctions et labels

    En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[20] puis en 2008 et 2010 « Ville Internet @@@ »[21],[22].

    Jumelages

     Bad Schwalbach (Allemagne) - voir (de) Bad Schwalbach

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2018, la commune comptait 5 858 habitants[Note 3], en augmentation de 4,5 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    618644524577610625567576526
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    548297532543709685764730737
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7447038671 0021 1571 4201 2931 0981 483
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 9652 6553 9084 8205 4345 7645 5025 2455 781
    2018 - - - - - - - -
    5 858--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 16,8 %) ;
    • 50,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 20,8 %, 45 à 59 ans = 24,7 %, plus de 60 ans = 17,9 %).
    Pyramide des âges à Buc en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,3 
    4,5 
    75 à 89 ans
    5,4 
    12,1 
    60 à 74 ans
    12,2 
    22,5 
    45 à 59 ans
    24,7 
    20,4 
    30 à 44 ans
    20,8 
    17,9 
    15 à 29 ans
    16,5 
    22,4 
    0 à 14 ans
    20,0 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    Buc héberge le lycée franco-allemand de Buc, l’un des trois lycées franco-allemands et le seul situé en France, délivrant un baccalauréat franco-allemand. La ville possède également trois écoles primaires (une dans le Bas Buc et deux dans le Haut Buc) ainsi que le collège Martin Luther King qui propose des classes bi-langues allemand-anglais à partir de la sixième et un section bilingue anglophone .La section anglophone se poursuit au Lycée Franco-Allemand, et débouche sur le Baccalauréat OIB.

    Sports

    L'AOBuc est l'association sportive de la ville. Elle propose football, floorball, tennis, tir, remise en forme, danse.

    Le club compte parmi ses adhérents des champions de rameur en salle au niveau national et européen [28].

    Le club de floorball évolue en 3e division nationale depuis la saison 2017-2018.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Environ 250 entreprises[Quand ?] sont installées à Buc.

    La commune abrite le lycée franco-allemand de Buc, ainsi que l'institut régional du travail social Buc Ressources.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 54 411 [29].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jean-Baptiste.
    • Dans le bois des Gonards près de l'aqueduc, le 1er chêne de Louis XIV, âgé probablement de plus de 500 ans, a survécu à la tempête de 1999. Il s'est écroulé de vieillesse dans la dernière semaine de l'année 2004. Le second chêne est toujours debout est visible sur le chemin menant à l'étang de la Geneste.

    Buc dans les arts et la littérature

    • Buc est citée dans le poème de Victor Hugo : A Virgile

    « Pour toi qui dans les bois fais, comme l'eau des cieux, Tomber de feuille en feuille un vers mystérieux, Pour toi dont la pensée emplit ma rêverie, J'ai trouvé, dans une ombre où rit l'herbe fleurie, Entre Buc et Meudon, dans un profond oubli, - Et quand je dis Meudon, suppose Tivoli ! - »

    Héraldique

    Les armes de Buc se blasonnent ainsi :

    « écartelé, au premier d’azur à une hélice posée en bande accompagnée à senestre d’une fleur de lys et à dextre d’un fer à cheval, le tout d'or, au deuxième de gueules à une quintefeuille de sinople, au troisième de gueules à un aqueduc à quatre arches d’argent maçonnées de sable et au quatrième d’argent à trois fasces ondées d’azur. »

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    10. Hippolyte Cocheris,Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    11. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 731.
    12. Guy Marie Claise, Dictionnaire de Seine et Oise.
    13. Source :Nouveau dictionnaire des environs de Paris publié en 1835
    14. http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri11/IA78000496.PDF. page 32
    15. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Les Maires de Buc de 1790 à aujourd'hui
    18. « Fiche FRÉMY René », sur cths.fr
    19. Florie Cedolin, « Yvelines. Elections municipales : le maire sortant jette l’éponge à Buc : Arrivé troisième à l'issue du premier tour, Jean-Marc Le Rudulier, maire sortant de Buc (Yvelines) a décidé de ne pas maintenir sa candidature pour le second tour du 28 juin », 78actu, (lire en ligne, consulté le ) « Sa liste Agir pour Buc était en effet arrivée troisième avec 19,63 % des voix, derrière Stéphane Grasset, Tous ensemble pour Buc (38,41 %) et Juliette Espinos, Pour Buc naturellement (41,96 %) ».
    20. Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 01/10/2009.
    21. Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 01/10/2009.
    22. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Évolution et structure de la population à Buc en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « A.O. BUC - REMISE EN FORME », (consulté le ).
    29. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Buc à travers l'aviation, l'aéroparc Louis Blériot, Yvelinédition, mai 2009, (ISBN 978-2-84668-214-5).

    Articles connexes

    Liens externes

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