BAC Nord

BAC Nord est un film français co-écrit et réalisé par Cédric Jimenez, sorti en 2020.

Pour les articles homonymes, voir Bac.

BAC Nord
Réalisation Cédric Jimenez
Scénario Cédric Jimenez
Audrey Diwan
Musique Guillaume Roussel
Acteurs principaux
Sociétés de production Chi-Fou-Mi Productions
France 2 Cinéma
Studiocanal
Pays d’origine France
Genre Policier
Durée 104 minutes
Sortie 2020


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

L'intrigue est librement inspirée par le scandale[1],[2] qui a eu lieu en 2012 au sein de la brigade anti-criminalité (BAC) de Marseille : dix-huit de ses membres avaient été déférés en correctionnelle pour trafic de stupéfiants et rackets.

Synopsis

En 2012, Grégory, Yassine et Antoine, sont des agents de la BAC Nord de Marseille, et officient dans les quartiers nord, une des régions aux plus hauts taux de criminalité de France. À la suite d’une intervention musclée pour saisir un « charbonneur », ils ont un accident sur le trajet, ce qui leur est reproché par leur officier, Jérôme, qui ne veut pas que leurs opérations soient trop coûteuses : pour la préfecture de police, un contrôle ou une interpellation a la même valeur. Malgré les soucis, Greg, Antoine et Yass continuent leur vie normalement. Ce dernier s'apprête d'ailleurs à devenir père.

Au cours d'une intervention, le trio se retrouve à pourchasser un véhicule, qui se réfugie dans le quartier des Aigues douces[3]. L'entrée est gardée par des caïds, faisant la loi dans la cité. Malgré les provocations, Greg, Antoine et Yass sont forcés de reculer et d'obéir à leur hiérarchie, qui leur impose de ne pas entrer dans la cité, pour ne pas créer d'incident. Se sentant humilié, Greg fait remonter son ressentiment à son officier, qui va par la suite lui proposer de réaliser un démantèlement d'un immense réseau de trafic de drogue dans ce même quartier, afin de satisfaire le préfet.

Pour parvenir à le démanteler, Antoine fait appel à son indic, Amel. Cette dernière, risquant sa vie, propose une information contre cinq kilos de résine de cannabis, ne provenant pas de la cité des Aigues douces car le cannabis venant de cette dernière est facilement reconnaissable. L'officier Jérôme refusant catégoriquement que le trio de la BAC aille récupérer de la résine déjà saisie et destinée à la destruction, il leur donne cependant carte blanche pour récupérer le cannabis afin de pouvoir l'échanger contre cette information. Le trio se place au niveau du square des Oliviers toutes les nuits pour saisir le cannabis de clients pris sur le fait. Mais après quelques jours, le dealer local les prend à partie. Antoine perd son sang-froid et les agresse, ce qui envenime la situation au point de sortir les armes. Le trio parvient à repartir indemne, mais choqué.

Antoine apprend par Amel que le trio est totalement « grillé » dans les quartiers nord, ce qui les empêchera plus tard d'intervenir pour tirer d'affaire un autre groupe de la BAC Nord pris au piège. Après une remontrance, Greg explique à Jacques, l'un des agents pris au piège, qu'il doit saisir du cannabis pour sa future opération. L'officier Jérôme leur ordonne de faire ces saisies ensemble dans le centre-ville.

Le tournage de l'opération devait initialement se dérouler à La Castellane dans le 15e arrondissement de Marseille, mais finalement annulé craignant que le film véhicule une image négative de la cité[4].

Quelques semaines plus tard, les cinq kilos sont récoltés, et Antoine reçoit comme promis une information de la part d'Amel, avec l'arrivée d'un paquet livré par un véhicule jaune qui les mènera à une « nourrice ». L'opération est mise en place avec l'intégralité de la BAC Nord et approuvée par la hiérarchie. Yass et Antoine sont envoyés en éclaireurs pour découvrir le lieu exact de la planque : Yass identifie le charbonneur, Antoine le prend en chasse, puis Yass reprend la poursuite après qu'Antoine a été pris à partie par une bande. Si Yass parvient à localiser la planque, il est pris au piège dans les étages supérieurs. Il trouve refuge dans un appartement habité par une mère maghrébine et son fils adolescent. Voulant alerter ses amis dealer du quartier l’adolescent essaye de hurler mais Yass le menace avec son arme pour qu’il se taise. Profitant d’un moment d’inattention, l’adolescent blesse Yass au couteau. Dehors, la situation dégénère fortement, Greg, Antoine et les autres policiers de la BAC tiennent en joue une bande incontrôlable, sans pouvoir tirer un seul coup de feu.

Greg et Antoine parviennent à pénétrer dans le bâtiment et à secourir Yass, avant d'entrer dans l'appartement de la nourrice. Ils s'infiltrent et gazent la zone, ce qui amène les caïds à riposter en tirant des coups de feu. Cependant, la BAC finit par prendre le dessus, arrêter les dealers et récupérer le cannabis jeté dans le local à poubelles. Le trio parvient à s'extraire de la cité, non sans mal, après avoir frôlé la mort en essuyant des tirs d'AK-47. Le démantèlement est un succès, fêté par l'entièreté de la BAC Nord. Antoine fournit, comme promis, les cinq kilos de cannabis à Amel, en lui promettant qu'elle ne risque rien.

Quelques semaines plus tard, Greg, Antoine et Yass sont arrêtés à l’issue d’une inspection de l'IGPN. Il leur est reproché d'avoir récupéré du cannabis sans l'aval de leur hiérarchie, uniquement pour leur profit personnel. Yass se défend en affirmant avoir réalisé une simple « collecte » sans vouloir en tirer un profit personnel. Antoine déclare avoir du cannabis chez lui pour sa consommation personnelle, tandis que Greg prend violemment à partie l'agent de l'IGPN, disant avoir agi sur ordre de son supérieur et que ce cannabis a uniquement servi à être échangé contre une information. Antoine, ayant promis à Amel qu'elle serait protégée, se tait et ne révèle pas son identité. Par la suite, Greg et Jérôme sont convoqués devant la justice : l'officier nie avoir eu toute implication dans la collecte de cannabis, sous le regard de Greg, abasourdi d'avoir été trahi de la sorte. Sans preuve pour étayer son accusation, Greg, Yass et Antoine sont enfermés en détention provisoire à la prison des Baumettes.

Au fil des semaines, Greg perd de plus en plus la raison, souhaitant prouver son innocence. Yass apprend par sa femme Nora que les autres membres de la BAC Nord ne feront rien pour eux, ne souhaitant pas aller en prison également, et qu'il peut éventuellement y passer plusieurs années. Le sort du trio repose sur Antoine, qui doit révéler l'identité d'Amel pour prouver leurs déclarations et sortir. C'est en voyant la santé de Greg se dégrader que Yass décide d'agir et de se faire couper les cheveux par Antoine, seul moyen de lui parler. Il l'invective en le sommant de révéler l'identité de son indic. À contre-cœur et sans aucun autre choix, Antoine finit par accepter et livre Amel à la police.

Le trio sort finalement de prison, déchargé du chef d'accusation de trafic de drogue en bande organisée, mais ils seront tout de même jugés pour leurs écarts. On apprend finalement le devenir des trois agents : Yass est resté dans la police en se syndiquant, Antoine s'est reconverti en infirmier pénitentiaire ; quant à Greg, radié de la police, il est devenu agent de municipalité.

Fiche technique

Distribution

Production

Tournage

Le tournage du film démarre le [6] et s'achève en .

Musique

Guillaume Roussel compose la musique du film. Il avait déjà travaillé avec Cédric Jimenez pour La French (2014) et HHhH (2017). On peut également entendre dans le film Tears de Giorgio Moroder, The House of the Rising Sun de The Animals ou encore La Bandite de Jul[7], artiste marseillais, ville dans laquelle se déroule le film.

Accueil

Promotion et sortie

La sortie du film est initialement prévue en fin d'année 2020 : la date de sortie est d'abord fixée au , puis décalée d'un mois au [8]. Le premier teaser du film sort le . Malheureusement, la pandémie de Covid-19 provoque un bouleversement dans le monde du cinéma et les établissements recevant du public doivent fermer leurs portes le à l'occasion du second confinement. Une possible réouverture des lieux culturels est évoquée pour le , si les conditions sanitaires le permettent[9]. Le , une nouvelle bande-annonce est dévoilée par le distributeur[10], faisant le pari de maintenir le film au . Malheureusement, la situation sanitaire ne s'améliorant pas[11], les cinémas ne peuvent rouvrir leurs portes et la sortie du film est, de fait, décalée à une date ultérieure.

Les cinémas ne rouvrant que le , c'est à l'occasion du Festival de Cannes et de la sélection hors compétition du film, que StudioCanal annonce la nouvelle date de sortie fixée au [12]. À la suite de la diffusion du film au festival, il déclenche une polémique, lorsqu'un journaliste irlandais de l'AFP, Fiachra Gibbons, questionne le réalisateur sur le fait que le film pourrait inciter les spectateurs à voter pour Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle[13],[14]. Il reproche également au film sa vision des cités.

La nouvelle date de sortie du film au cinéma en coïncide avec l'actualité. En effet, les quartiers nord de Marseille connaissent un été sanglant, où douze personnes sont assassinées dans la lutte pour les territoires du trafic de drogue, dont un adolescent de 14 ans. Ces événements ont indirectement entraîné la promotion du film, qui a été cité plusieurs fois dans les médias pour bien illustrer la réalité du terrain des policiers marseillais. La venue d'Emmanuel Macron à Marseille les trois premiers jours de septembre, dont l'objectif est d'allouer des moyens supplémentaires à la police locale pour lutter contre ces trafics, a également contribué à faire parler du film.

Critique

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,6/5[15].

Le quotidien 20 Minutes estime que le film « est un excellent film policier anxiogène à souhait. Il offre des séquences virtuoses à l’exemple d’une scène de siège d’une rare intensité »[16]. France Info décrit le film comme « nerveux et tendu comme peu de polars français depuis sa raréfaction au cinéma »[17]. Le Journal du dimanche reconnaît un « western urbain terriblement efficace [...] et de grands moments de cinéma spectaculaire comme on en voit peu en France. » avec « un trio de comédiens talentueux donnant de la chair à des personnages borderline »[18]. Les Échos regrette le scénario « qui prend parti pour l'innocence des prévenus avant même le verdict de la cour »[19] mais reconnaît que « De cette réalité, le film tire néanmoins ses qualités. « BAC Nord » est un polar en béton armé, tissé d'humanité »[20]. L’hebdomadaire Marianne estime que le film est « Réaliste et dépourvu de clichés tant dans sa représentation des flics que dans celle des voyous, le film frappe par sa sécheresse, sa noirceur, sa maîtrise scénaristique et formelle », tout en reconnaissant que le réalisateur « sait de quoi il parle et ce qu’il met en scène dans ce film âpre et dépourvu de complaisance où il examine les « codes » des flics et des délinquants, parfois étrangement similaires »[21]. Le quotidien La Voix du Nord décrit le film comme un « Polar choc et spectaculaire. Qui ne convainc pas toujours dans son approche sociétale »[22]. Plus mitigé, L'Humanité évoque un film « Complaisant avec les policiers, le film – aussi efficace soit-il – reste politiquement problématique »[23]. Selon Marsactu, le film « prend une réelle distance avec les faits, quitte à épouser la version policière »[24]. Pour Le Monde, c'est une « réhabilitation non seulement difficile à avaler, mais assez malvenue »[25]. Pour le magazine mensuel Les Inrockuptibles, le film reste « une fiction policière “ni pro-flic ni anti-flic” mais caricaturale »[26]. Le quotidien Libération juge que le film est « Tendance cinquante nuances de droite sur fond de faux accent marseillais, le film démago et viriliste de Cédric Jimenez est raté autant dans son exécution que dans ses intentions »[27].

Le parallèle avec le film Les Misérables (2019) de Ladj Ly est souvent mentionné dans la façon du réalisateur de vouloir montrer la situation des cités en France[28], tandis que les scènes d'actions rappellent les films du réalisateur américain William Friedkin[18].

Box-office

Avant sa sortie, le film réalise 35 663 entrées en avant-première dans toute la France. Elles s'ajoutent aux 72 498 entrées réalisées le mercredi (jour de la sortie nationale) sur 585 copies, pour un total de 108 161 entrées[29]. Le film réalise ainsi le meilleur démarrage des nouveautés de la semaine, devant Baby Boss 2 : Une affaire de famille[30]. Après une semaine d'exploitation, BAC Nord confirme son statut de leader en accumulant 483 381 entrées[31], réalisant ainsi le troisième meilleur démarrage pour un film français depuis la réouverture[32], derrière Kaamelott : Premier Volet et OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire.

Pour sa deuxième semaine d'exploitation, le film se maintient en tête du box-office en accumulant 414 170 entrées supplémentaires[33],[34]. Le film dépasse la barre symbolique du million d'entrées[35] lors de sa troisième semaine en salles, mais perd son leadership suite à la sortie de Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux[36].

À l'étranger, le film ne bénéficie pas d'une sortie en salles, ayant été acquis par Netflix pour une diffusion exclusive sur sa plate-forme[37] sous le titre international The Stronghold[38],[39].

Distinctions

Sélections

Notes et références

  1. Luc Leroux, « Dérives de la BAC nord de Marseille : « véritable gangrène » ou affaire démesurément grossie ? », Le Monde, (lire en ligne)
  2. Clara Martot (Marsactu), « Neuf ans après, le dossier de la BAC Nord de Marseille arrive amaigri au tribunal », sur Mediapart (consulté le )
  3. En réalité, celle-ci ne se situe pas à Marseille mais à Port-de-Bouc. Dans le film, la cité porte un autre nom.
  4. « Les secrets de tournage du film Bac Nord », sur AlloCiné (consulté le )
  5. « Soirée des passionnés cinépass », sur marseille.onvasortir.com (consulté le )
  6. Fabien Lemercier, « Tournage imminent pour BAC Nord de Cédric Jimenez », sur cineuropa.org, (consulté le )
  7. « Bac Nord - Scène Jul La Bandite » (consulté le )
  8. « BAC Nord : teaser intense avec Gilles Lellouche, François Civil et Adèle Exarchopoulos », sur Première.fr, (consulté le )
  9. « Une réouverture des cinémas le 15 décembre soumise à conditions », sur boxofficepro.fr, (consulté le )
  10. « Vidéo : découvrez la bande-annonce de BAC Nord avec Gilles Lellouche et François Civil », sur CNews.fr (consulté le )
  11. « Déconfinement : doute sur la réouverture des lieux culturels, la piste d'un « couvre-feu avancé » », sur Le Parisien.fr, (consulté le )
  12. « BAC Nord s'invite sur la Croisette », sur parismatch.com (consulté le )
  13. « Cannes 2021 : le film BAC Nord déclenche une polémique », sur Elle.fr, (consulté le )
  14. « Cannes 2021: le réalisateur de BAC Nord assure que son film n'est pas « pro-flic » », sur Le Figaro.fr (consulté le )
  15. « BAC Nord », sur Allociné (consulté le ).
  16. Caroline Vié, « Cédric Jimenez et « Bac Nord » font polémique pour ce polar réussi », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  17. Jacky Bornet, « "Bac Nord", polar coup de poing sur l'affaire des "ripoux" de Marseille », sur Franceinfo, (consulté le )
  18. « "Bac Nord", "Baby Boss 2", "Les fantasmes" : les films à voir au cinéma cette semaine », sur lejdd.fr (consulté le )
  19. Le parquet a fait appel pour 12 des 18 prévenus à la suite du jugement du tribunal correctionnel de Marseille rendu le jeudi 22 avril 2021.
  20. Adrien Gombeaud, « « BAC Nord » : le polar en béton armé de Cédric Jimenez », sur Les Échos, (consulté le )
  21. Olivier De Bruyn, « "BAC Nord" et "Drive My Car" : deux films puissants en attendant la rentrée », sur www.marianne.net, (consulté le )
  22. Christophe Caron, « Sortie ciné: «BAC Nord» **, un uppercut au goût amer », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  23. Cyprien Caddeo, « Cinéma. Cédric Jiménez : « Je sais qu’on m’accuse d’être pro-flics… » », sur L'Humanité, (consulté le )
  24. Clara Martot, « Au ciné, l'affaire de la BAC Nord réécrite côté policiers », sur Marsactu, (consulté le )
  25. Mathieu Macheret, « BAC Nord : un concours d’empoignades viriles sur grand écran », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  26. Théo Ribeton, « “Bac Nord”, une fiction policière “ni pro-flic ni anti-flic” mais caricaturale - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/, (consulté le )
  27. Luc Chessel, « «Bac Nord», shérif t’es à contre-sens », sur Libération (consulté le )
  28. « « Bac Nord », « Drive My Car », « les Fantasmes »… Les films à voir (ou pas) cette semaine », sur L'Obs, (consulté le )
  29. Marine de Guilhermier, « 1er jour France : BAC Nord impose sa loi », sur Allociné, (consulté le )
  30. Vincent Formica, « Box office France : BAC Nord en pole position », sur Allociné, (consulté le )
  31. « BAC Nord met le box-office à l'amende, le retour du public dans les salles se confirme », sur Le Figaro (consulté le )
  32. Anna Bloom, « Box Office France : démarrage musclé pour BAC Nord », sur Les Inrockuptibles (consulté le )
  33. « Box-office France : BAC Nord s'approche déjà du million d'entrées », sur Allociné (consulté le )
  34. « Box-office hebdo : BAC Nord garde le contrôle », sur boxofficepro.fr, (consulté le )
  35. « "Bac Nord" poursuit sa route vers le succès et dépasse le million d'entrées », sur BFM TV (consulté le )
  36. Paul Courbin, « Box office France : BAC Nord poursuit sa montée, Amalric démarre timidement », sur Les Inrockuptibles (consulté le )
  37. « BAC Nord acquis par Netflix à l'international », sur Le Film français (consulté le )
  38. « The Stronghold (2020) », sur IMDb (consulté le )
  39. (en-US) Scott Roxborough, « Cannes: Netflix Buys French Action Thriller ‘The Stronghold’ », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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