Avenue Raymond-Poincaré (Paris)
L'avenue Raymond-Poincaré est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Avenue Raymond-Poincaré
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Avenue Raymond-Poincaré vue de la place Victor-Hugo. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine Chaillot |
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Début | Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre | ||
Fin | 39, avenue Foch | ||
Morphologie | |||
Longueur | 950 m | ||
Largeur | 23,5 m | ||
Historique | |||
Dénomination | 1936 | ||
Ancien nom | Route départementale 9 Avenue Saint-Denis Avenue de Malakoff |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 8065 | ||
DGI | 8059 | ||
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
L'avenue Raymond-Poincaré est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute place du Trocadéro-et-du-11-Novembre et se termine au 39, avenue Foch.
Elle est longue de 950 mètres et large de 23,50 mètres.
Origine du nom
Elle doit son nom à Raymond Poincaré (1860-1934), ancien président de la République française.
Historique
Cette voie est tracée en 1826 dans l'ancienne commune de Passy par la Société des terrains de la plaine de Passy qui lotit le territoire rural situé entre l'avenue de Neuilly, actuelle avenue de la Grande-Armée, au nord, la rue de Longchamp au sud, l'ancienne faisanderie du parc de la Muette à l'ouest (actuellement rue Spontini et rue Pergolèse à l'ouest et le mur des Fermiers généraux limitant la ville de Paris (emplacement de l'actuelle avenue Kléber).
L'avenue qui comprenait l'actuelle avenue de Malakoff est une ligne droite entre la barrière Sainte-Marie de ce mur d'octroi, à l'emplacement de l'actuelle place du Trocadéro et un point situé sur l'avenue de Neuilly 200 mètres à l'est de la porte Maillot entre le mur de clôture de la faisanderie et un bâtiment au bord de cette avenue.
Cette avenue, et son prolongement par l'avenue de Malakoff est, avec l'actuelle avenue Victor-Hugo, l'un des deux axes principaux tracés par cette société, se croisant sur une place centrale, actuelle place Victor-Hugo.
En 1839, l'avenue fait partie de la route départementale 9 puis est dénommée « avenue Saint-Denis », située sur l'ancienne commune de Passy.
L'avenue Raymond-Poincaré, comme l'ensemble du quartier de la plaine de Passy, ne se construisit pour l'essentiel qu'à partir des années 1850, à la suite de l'ouverture en 1854 de l'avenue de l'Impératrice, actuelle avenue Foch, et de la ligne d'Auteuil avec la station de la Porte-Dauphine, ce qu'attestent les plans du milieu du siècle figurant un espace bâti limité à la partie sud-est de l'avenue.
- Plan de lotissement de la plaine de Passy de 1825.
- Plaine de Passy en 1858.
Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du , elle est nommée « avenue de Malakoff », d'après la bataille du même nom par un décret du , avant de prendre par un arrêté du son nom actuel.
Le , en marge d'une fête organisée place du Trocadéro par le PSG, des magasins de l'avenue sont vandalisés par plusieurs dizaines de casseurs.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 13 : ambassade d'Ouganda en France.
- No 27 : l'ancien président du Sénat, Gaston Monnerville a vécu et est mort dans cet immeuble en 1991[1].
- No 48 : bureau parisien de la Banque des États de l'Afrique centrale.
- No 59 : hôtel Pauilhac. Immeuble de style néogothique construit par l'architecte Charles Letrosne en 1910-1911[2]. A remplacé l'immeuble où s'était installé pour ses expériences Alfred Nobel de 1873 à 1891.
- Nos 61-63 : immeuble de style Art déco (1928).
- No 62 : immeuble habité par Jean Cocteau et sa mère.
- No 66 : école-collège privés Saint-Honoré d'Eylau. En 1862, le conseil municipal du 16e arrondissement autorise l'installation d'une école 54 rue Boissière, encadrée par les Frères des écoles chrétiennes pour les garçons et les Filles de la Sagesse pour les filles. En 1879, dans un contexte anticlérical, les Frères en sont chassés, se réfugiant aux 57 rue Boissière et 58 avenue Raymond-Poincaré dans un édifice en bois. Cette même année, l'établissement compte 312 élèves, contre 469 en 1895 et 363 en 1907. À partir de 1894 commence la construction de la nouvelle église Saint-Honoré-d'Eylau, ainsi qu'un bâtiment adjacent destiné à une école primaire et aux cours professionnel de jeunes filles. En 1908, les sœurs sont chassées et partent non loin, 115 avenue Victor-Hugo ; la rentrée suivante se fait sous la responsabilité d'une directrice laïque. En 1942, l'établissement devient « cours secondaire ». En 1957, les sœurs du Saint-Sacrement reprennent la direction de l'établissement, qui compte 350 élèves en 1962, de la maternelle à la terminale[3].
- No 66 bis : église Saint-Honoré-d'Eylau.
- No 67 : immeuble construit par l'architecte Charles Plumet en 1895.
- No 74 : ambassade du Laos en France.
- No 81 : l'ingénieur Ambroise Goupy, inventeur du premier avion triplan à moteur, a habité ici.
- No 88 : propriété de la SCI MNM fondée en 2009 et gérée par Moncef Mzabi et son épouse, qui sont des proches de l'ancien président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali[4].
- No 102 : ambassade de Côte d'Ivoire en France.
- No 104 : ambassade de Géorgie en France (1993-2019).
- No 105 : immeuble construit en 1907[5].
Références
- Plaque commémorative apposée sur l'immeuble.
- « Ancien hôtel Pauilhac », base Mérimée, www.culture.gouv.fr.
- « Historique », sur saintho.fr (consulté le ).
- « Les belles adresses des Ben Ali », Le Monde, 1er février 2011, www.lemonde.fr.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.