Apremont-sur-Allier

Apremont-sur-Allier est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

Apremont-sur-Allier
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Berry, entre Loire et val d'Aubois
Maire
Mandat
Nathalie De Bartillat
2020-2026
Code postal 18150
Code commune 18007
Démographie
Population
municipale
71 hab. (2018 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 25″ nord, 3° 02′ 52″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 226 m
Superficie 30,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-sur-l'Aubois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Apremont-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : Cher
Apremont-sur-Allier
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Apremont-sur-Allier
Liens
Site web http://www.apremont-sur-allier.com/fr/

    La commune s'est vu décerner le label de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Géographie

    Apremont-sur-Allier se situe à proximité du confluent de l'Allier et de la Loire. Le village se niche dans un paysage de bocage.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Apremont-sur-Allier est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,1 %), prairies (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), terres arables (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %), zones urbanisées (1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous une forme latine De aspero Monte en 1255S[8], dont le sens est identique au sens actuel et signifie « Colline âpre, difficile, escarpée ».

    Histoire

    Apremont était un village de carriers. Les carrières, nombreuses, fournissaient en abondance des pierres de taille[Note 4][10]. Celles-ci étaient acheminées par des bateaux à fond plat qui suivaient l'Allier puis la Loire[9]. Les pierres ont servi, ainsi, à la construction de plusieurs édifices religieux, tels que la Cathédrale d’Orléans, et l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire ; ou encore des places fortes comme l'ancienne résidence seigneuriale de Châteauneuf-sur-Loire[9]. Une des maisons du XVe siècle , devant l’ancien port d’embarquement, porte encore le nom de « Maison des Mariniers ».

    S’inspirant de ce passé médiéval, Eugène Schneider, en 1930, aidé de l’architecte de Galea, va entreprendre un patient travail de mise en valeur du village. Ce qui n’est pas en harmonie avec le site est rasé. À la place, des maisons sont reconstruites dans le style néo-médiéval berrichon. Voir ci-après la rubrique "Lieux & monuments > Le château"

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Renée Bey[11]    
    mars 2001 mars 2008 Michel Milaveau    
    mars 2008 En cours
    (au 27 septembre 2014)
    Nathalie de Bartillat[12],[13]   Agricultrice sur moyenne exploitation

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 71 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    381483568400467516476546563
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    565587557511460498406347324
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    341366373362313311232229213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2011801441068387787772
    2017 2018 - - - - - - -
    7171-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château

    Le château d'Apremont-sur-Allier est inscrit au titre des monuments historiques en 1989[18].

    Situé à 16 km de Nevers, aux confins du Berry et de la Bourgogne, le château d’Apremont domine l’Allier qui coule à ses pieds.

    Il ne reste pas grand-chose de la formidable forteresse anglo-bourguignonne de 12 à 14 tours du XVe siècle. Aux premiers seigneurs connus, la famille des Barres[19] qui habita le château aux XIIe siècle, XIIIe siècle et XIVe siècle, succédèrent Guyot de Revillon puis Philibert de Boutillat, bailli de Nevers et trésorier du Royaume de France[20], qui le reçut en apanage du comte de Nevers en 1477. À cette date, Philibert de Boutillat demande les fonds nécessaires à son suzerain pour reconstruire partiellement le château. C’est la forteresse qui est de nos jours visibles avec ses cinq tours, ses remparts, ses courtines et ses mâchicoulis.

    Diverses familles se succèdent pendant les XVIe et XVIIe siècles. Le fils de Philippe de Boutillat, Nicaise, le cède aux descendants de la famille des Barres. En 1602, François de Roffignac achète le château. Sa descendance le vend en 1722 à Louis-Marie-Victoire comte de Béthune-(Charost-Pologne : Pologne car neveu maternel de la reine de Pologne Marie-Casimire-Louise de La Grange d'Arquien par sa mère Louise-Marie ; cf. l'article Philippe). Dès ce moment, il restera dans la même famille en lignée féminine : Béthune, Masseran, Saint-Sauveur, Schneider et Brissac.

    Caroline de Fiesque-Masseran, l’aînée des petites-filles de la comtesse de Béthune-Pologne Antoinette-Marie-Louise (de) Crozat de Thiers, épouse en 1801, Aldonce, marquis de Saint-Sauveur, qui fait d’Apremont sa résidence d’été.

    À la fin du XIXe siècle, la famille est ruinée. Le marquis Paul-Henry-Raymond de Rafélis de Saint-Sauveur (1838-1884 ; de la famille[21] de l'évêque Charles-Joseph) a dilapidé sa fortune dans les fêtes et au jeu. Il s'est suicidé (cf. l'article Salbris). Ses terres, ses voitures, ses meubles ont été vendus à l'encan. Il ne subsiste guère que le château d'Apremont, un bien souvent transmis par les femmes, qui ont réussi à le sauver pendant la Révolution. Désormais inhabité, il se délabre. En 1894, sa fille, arrière-petite-fille d'Aldonce, Antoinette de Rafélis-Saint-Sauveur (descendante d'Henri IV et de Jacques II)[22], épouse Eugène Schneider, maître de forges au Creusot, et troisième de la dynastie industrielle. Elle l’emmène en voyage de noces à Apremont. Il s’enthousiasme pour le site, rachète à sa belle-mère et à ses beaux-frères leurs parts respectives, et devient alors le seul propriétaire du château. Il ne cessera alors de le transformer et d’en améliorer le confort pendant 50 ans.

    À la mort de son mari, en 1942, Antoinette Schneider se consacre au maintien de la demeure. À sa mort, en 1969, sa fille, la duchesse de Brissac (Marie/May Schneider, épouse de Pierre de Cossé (1900-1993), duc de Brissac, fils du duc François-Anne-Marie-Timoléon (1868-1944)[23]) en devient la propriétaire.

    Après avoir perdu un fils de 22 ans, tué en combat aérien en 1918, Antoinette Schneider avait demandé à son époux, qui la voyait inconsolable, de lui donner un jardin. Le goût des jardins s'est transmis à son petit-fils, Gilles de Brissac, dernier fils du duc Pierre, qui décide de créer, au début des années 1970, un parc floral à Apremont. Celui-ci englobe une partie du village. Il attire environ 40 000 promeneurs au cours des six mois d'ouverture au public et contribue à maintenir le village en vie.

    Le château est toujours au sein de la même famille.

    Le parc floral

    Le Parc Floral d’Apremont-sur-Allier a été imaginé, créé et modelé par Gilles de Brissac. Les premiers travaux ont commencé en 1970. Le jardin a été aménagé à partir de rien. Sur un terrain plat, sans volume, composés de prés et d’une ancienne carrière désaffectée, une cascade a été construite avec 650 tonnes de rochers, une vallée a été barrée afin de constituer une série d’étangs sur lesquels s’épanouissent maintenant une collection de plantes aquatiques, de nymphéas et de lotus. Les prés ont été changés en pelouses et en massifs d’arbustes à fleurs dédiés à la promenade (il n’y pas d’allées dans le parc).

    Le parc qui s’étend sur quatre hectares se confond avec les champs qui le bordent ainsi qu’avec une grande retenue d’eau qui semble faire partie du domaine. Il s’agrémente de « fabriques » qui sont des constructions de fantaisie, réalisées dans l’esprit de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Celles-ci sont l’œuvre du peintre-architecte d’origine russe, Alexandre Sérébriakoff. Le Pont-Pagode et son toit en écailles rappelle la Chine, tandis que Le Pavillon Turc et son décor intérieur (de J. Robinet, et illustrant les âges de la vie) évoque les rives du Bosphore et les splendeurs passées de l’Empire Ottoman. Le Belvédère est, quant à lui, d’inspiration russe. Huit panneaux ont été réalisés spécialement pour le Parc Floral d’Apremont-sur-Allier par la faïencerie Montagnon de Nevers, sur les dessins originaux d’Alexandre Sérébriakoff. Sur ces panneaux se déroule le voyage imaginaire autour du monde des «Pulcinelli», les polichinelles de la Comédie Italienne. Dix années de travail ont été nécessaires pour leur réalisation.

    Le parc abrite les essences les plus rares de conifères et de caduques, qui ont fait sa renommée. Les arbres en bac, pesant chacun entre trois et quatre tonnes, ont été amenés en camion semi-remorque et mis en place. Il est ainsi possible , de nos jours, de voir s’épanouir des séquoias, des cèdres pleureurs, des cyprès chauves, des thuyas dorés, des cryptomérias du Japon, des chamaecyparis ou des obtusas Crippsii (cyprès du Japon)…pour les conifères ; des tulipiers, des liquidambars, des hêtres panachés, des hêtres pourpres, des bouleaux pleureurs, des ginkos bilobas, des érables brillantissimes, des magnolias soulangeana et lennei, des cerisiers et des pommiers d’ornement… pour les caduques.

    Les arbustes à fleurs (rhododendron, azalées, forsythias, lilas, kolkwitzias, choisyas, weigelias, deutzias, seringats, buddleias, rosiers, clérodendrons, pyracanthas, cotonéasters, desmodium, penduliflorum…) constituent une riche collection.

    Les vivaces ne sont pas oubliées et forment des bordures colorées durant le printemps, l’été et l’automne qui attirent abeilles et papillons.

    La pergola est exclusivement composée de fleurs à grappes ; cytises jaunes, acacias roses et surtout d’extraordinaires glycines du Japon mauves valent à elles seules le déplacement au moment des floraisons à la mi-mai.

    Surplombant la cascade, des plantes de rocaille et des conifères rampants introduisent des notes vives dans l’entassement des pierres.

    D’inspiration anglaise, ce parc laisse également la part belle aux pelouses, lien entre ces divers univers très poétiques. Inspirée du « jardin blanc » anglais de Sissinghurst, situé dans le Kent, une bordure d’arbustes et de plantes vivaces à fleurs blanches ou à feuillages argentés s’étend devant un groupe de maisons médiévales créant, ainsi, une ambiance très pittoresque.

    Les périodes de floraison :

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Il s'agit essentiellement d'une pierre à caractère calcaire et de couleur jaunâtre[9].
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    Références
    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 198 - (id).
    9. Franck Tournadre, « Châteauneuf-sur-Loire : Découvertes inédites sur la grande salle du château. », Bulletin Monumental, vol. tome 168, no 4, , pages 377 et 378 ; note 29 (DOI 10.3406/bulmo.2010.7606, lire en ligne, consulté le ).
    10. Sylviane Albertan-Coppola (dir.), Antony McKenna (dir.) et al., « Françoise de Person : Bateliers sur la Loire 17e-18e siècles., 2001. », dans Sylviane Albertan-Coppola (dir.), Antony McKenna (dir.) et al., Christianisme et Lumières, vol. 34, Dix-huitième Siècle, (lire en ligne), page 609.
    11. indiquée en fonction en 1988, Brigitte Coulon, Gérard Coulon, « Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 », Berry no 7, automne 1988, ISSN 0985-1569, p. 8
    12. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Notice no PA00096630, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Maison des Barres, p. 7 », sur Racines & Histoire.
    20. M. De Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois 1364-1477, vol. 2, Societe Typographique Belge, , 779 p. (lire en ligne), page 580, note 2.
    21. « Famile de Rafélis, p. 508-525, notamment p. 519-522 », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. XIV (ou II du Supplément), par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Badiez, à Paris, 1784.
    22. « Antoinette de Rafélis de St-Sauveur », sur Geneanet Pierfit.
    23. « Maison de Cossé-Brissac, p. 12 », sur Racines & Histoire.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Caroline Holmes, « Le château d'Apremont, Apremont-sur-Allier » in Folies et fantaisies architecturales d'Europe (photographies de Nic Barlow, introduction de Tim Knox, traduit de l'anglais par Odile Menegaux), Citadelles & Mazenod, Paris, 2008, p. 218-221 (ISBN 978-2-85088-261-6)

    Articles connexes

    Lien externe

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