Allerey-sur-Saône

Allerey-sur-Saône est une commune française située dans le nord du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté, entre Verdun-sur-le-Doubs et Chalon-sur-Saône.

Pour les articles homonymes, voir Allerey.

Allerey-sur-Saône

L'église de la Nativité-de-la-Vierge.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Pierre Rageot
2020-2026
Code postal 71350
Code commune 71003
Démographie
Population
municipale
799 hab. (2018 )
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 23″ nord, 4° 59′ 00″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 205 m
Superficie 16,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gergy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Allerey-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Allerey-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Allerey-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Allerey-sur-Saône
Liens
Site web allerey-sur-saone.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte simplifiée de la situation d'Allerey-sur-Saône.

    Hydrographie, géologie et relief

    La commune est située dans la vallée de la Saône, à 20 km au nord de Chalon-sur-Saône et à 3,5 km au nord-ouest de Verdun-sur-le-Doubs où le Doubs rejoint la Saône. Celle-ci offrait à cet endroit un gué créé par les nombreux bancs de sable[1] ; il a existé ensuite un bac pour traverser en toute saison puis un pont suspendu (dit pont de Chauvort) au milieu du XIXe siècle (1840)[2], reconstruit plusieurs fois, alors que la rivière était drainée pour favoriser le passage des chalands vers Seurre et Saint-Jean-de-Losne.

    Le village est installé à une altitude moyenne de 193 mètres sur une terrasse alluviale qui domine une courbe de la Saône d'une vingtaine de mètres, ce qui le met à l'abri des crues. Certaines parties de la commune restent cependant exposées comme la fin du cours de la Dheune qui rejoint la grande rivière au hameau de Chauvort à l'est ; celui-ci constituait jusqu'au XVIIe siècle un port important puisqu'il était en fait le port du pays beaunois et de ses vins[3]. La commune comporte également le hameau de Pussey à l'ouest du village et le hameau de Baignant au nord-ouest, près d'un étang dans un secteur boisé.

    Climat

    C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[4], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.

    Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car cette commune est située entre ces deux villes.

    Dijon

    Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

    Relevés Dijon ????-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
    Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
    Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
    Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[5]
    Mâcon

    Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

    Relevés Mâcon 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
    Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
    Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
    Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[6]

    Urbanisme

    Typologie

    Allerey-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), forêts (15,4 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Le territoire d'Allerey jouissait d'une situation favorable à la croisée de la route reliant Beaune et Chagny à Verdun-sur-le-Doubs et au Jura (future Route nationale 470) et de la voie romaine Chalon-Langres-Trêves (la voie Agrippa), mais aussi par son emplacement sur la Saône où était actif le port de Chauvort et un gué puis un bac à péage pour traverser la rivière. L'installation humaine y est ancienne : des traces d'un habitat protohistorique gaulois (Hallstatt moyen vers -600) ont été retrouvées et les fouilles archéologiques ont mis au jour des éléments gallo-romains (Ier siècle apr. J.-C.) en différents points de la commune comme au Petit Pussey sur la grande voie romaine et au hameau de Chauvort[14].

    Le fief d'Allerey

    Le fief d'Allerey qui englobait des possessions dans les villages environnants dont plusieurs furent cédées à l'abbaye de Maizières située à Saint-Loup-Géanges, a longtemps été associé à la châtellenie de Palleau mais il disposait d'un château féodal remplacé au XVIIIe siècle par le château classique qui existe encore et est inscrit depuis 2008 comme Monument historique[15].

    Dans l'histoire d'Allerey, on note la charte d'affranchissement des habitants en 1253/1254[16], puis l'autonomie par rapport à Palleau en 1275 quand le dernier « seigneur d'Allerey et de Palleau », le chanoine Durand de Palleau, vend les terres et les possessions de Palleau à l'évêque de Chalon. Les droits sur Allerey sont acquis alors par la famille de Mailly après le mariage d'Hugues de Mailly sire de Chaublanc, avec Marie héritière de Palleau. Les successions complexes et les difficultés financières amènent ensuite le fief d'Allerey dans la dépendance de l'évêque de Chalon puis entre les mains la famille de Nanton en 1375 et plus tard de la famille de Lugny en 1434. Le mariage de Philiberte de Lugny avec Claude de Cusance (vers 1540-1551) crée un nouveau rameau qui possédera le fief d'Allerey jusqu'en 1623, époque où la terre d'Allerey et ses dépendances sont vendues à Roger de Bellegarde, grand écuyer de France, marquis de Seurre et un temps Gouverneur de Bourgogne qui fit construire à Seurre un pont de bois en 1617 qui dura un siècle. Par ventes successives, le fief aboutit à Pierre Espiard-Humbert, conseiller au parlement de Dijon, décédé en 1766, qui fait reconstruire le château. Son descendant Auguste-Louis-Zacharie Espiard-Humbert, dernier baron d'Allerey, est guillotiné en 1794 pour son activisme à rétablir avant la Révolution ses droits seigneuriaux, mais sa famille conserve les biens et le château qui passent ensuite entre plusieurs mains avant d'aboutir à la famille de Menthon puis à la famille de Maistre en 1896[17].

    Faits notables

    Comme le pays avoisinant, Allerey est détruit en 1636 par les Impériaux de l'armée de mercenaires croates du général hongrois Nicolas Forkak en 1636 pendant la guerre de Dix Ans[18] : le village est ravagé comme le château et l'église qui sont refaits au XVIIIe siècle.

    L'ancien cimetière autour de l'église a été déplacé en 1913. On y voit encore la stèle de Pierre-Frédéric Leblanc, riche propriétaire et bienfaiteur qui légua en 1868 sa fortune (68 ha de terre à Allerey et des biens immobiliers, 5 ha de vignes à Beaune) au bureau de bienfaisance qui construisit une école religieuse tenue par les frères des Écoles Chrétiennes, l'institut Leblanc, transformée plus tard en garderie-cantine puis en logements sociaux. Son épouse avait légué en 1856 l'essentiel de ses biens propres à la commune de Labergement-les-Seurre (son lieu d'origine) pour l'édification d'un hospice nommé « Maison Cordelier » (c'était le nom de sa famille) devenu aujourd'hui maison de retraite[19].

    En 1885, Pierre Edmé Bonnefond fait un legs à la commune pour « aider à établir la laïcisation des écoles » comprenant 1,33 ha de terre et une maison rue Bossue. Ces dons permettront, non sans difficulté, la construction d'une école laïque de filles en 1905. La mairie y a été transférée en 1968[20].

    Le chemin de fer

    La situation géographique favorable a fait durant un temps d'Allerey un nœud ferroviaire important avec une gare de voyageurs et une gare de marchandises. D'abord avec la ligne de Chagny à Dole-Ville dont la section d'Allerey à Dole est concédée le à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et ouverte en 1871 alors que la section de Chagny à Allerey concédée en 1883 est ouverte plus tardivement en 1887.

    Elle rejoignait ici la ligne de Chalon à Allerey ouverte en 1871, prolongée au nord jusqu'à Gray en 1887, pour constituer un doublement de l'axe Lyon-Dijon : la ligne fut classée « ligne stratégique » par le ministère de la Guerre qui obtint qu'elle soit construite à double voie. La ligne a effectivement joué un rôle durant la Première Guerre mondiale en assurant en particulier l'accès au front des troupes américaines débarquées à Marseille. L'armée américaine construisit d'ailleurs un camp-hôpital militaire à Allerey-sur-Saône qui fonctionna en 1918-1919.

    Ces lignes ont perdu de leur intérêt au XXe siècle et ont été supprimées[21],[22].

    • en 1938, les sections entre Chagny et Allerey et entre Seurre et Allerey sont fermées au trafic voyageur.
    • en 1951, le trafic marchandise est arrêté sur les mêmes lignes. La section Allerey-Seurre est déclassée en 1969[23] puis les voies sont déposées et remplacées par une route[24]. La ligne vers Chagny est déclassée en 1978.
    • en 1954, le trafic voyageur est interrompu sur la section d'Allerey à Châlon-sur-Saône et entre Allerey et Dole. Fermeture de la gare de voyageurs.
    • la gare de marchandises est fermée en 1974, seul un faible passage de fret demeure jusqu'en 1978 vers Chalon.

    Le camp-hôpital américain d'Allerey (1918-1919)

    Allerey-sur-Saône a été retenu à cause de sa situation géographique : c'est un nœud routier et surtout un nœud ferroviaire avec la ligne Chalon-sur-Saône-Gray et la ligne Chagny-Dole (avec un embranchement à Saint-Loup-de-la-Salle vers Beaune). La situation en bord de Saône navigable sur une terrasse alluviale qui met le village hors crue a été également prise en compte et par ailleurs l'armée américaine avait installé d'autres services en Bourgogne comme la gare de triage d'Is-sur-Tille ou le centre hospitalier de Beaune.

    La décision de construction d'un hôpital de base « de type A » à Allerey et à Beaune est prise le (au total, il y aura 20 hôpitaux américains installés en France à la fin de la guerre). L'installation commence en sur un terrain loué de 400 hectares et prévoit l'édification de 10 unités de 1 000 lits chacune soit un total de 10 000 lits ainsi que l'assainissement (décantation et javellisation avant rejet dans la Saône), l'adduction d'eau à partir de puits avec traitement désinfectant pour les soins médicaux, de routes et même de voies ferrées pour se relier aux lignes de chemin de fer existantes, ainsi que l'incinération des déchets. On construit en plus des bâtiments médicaux (dortoirs, laboratoires...) des garages et des entrepôts, des cuisines et des boulangeries, une chapelle, des installations téléphoniques et électriques avec générateurs, un bureau de poste et des bâtiments administratifs et récréatifs. Il s'agit de bâtiments en bois de 30 mètres sur six couverts de tôle assez éloignés les uns des autres pour éviter les propagations d'incendies. Allerey compta en tout 500 bâtiments avec des services médicaux bien équipés en matériel de pointe (radiographie par rayons X, laboratoires d'analyses, psychiatrie...).

    La construction le long de la route de Beaune, au nord du village, fut assez rapide malgré les insuffisances de la main d'œuvre locale (on employa aussi les convalescents et les prisonniers de guerre allemands) mais le fonctionnement quotidien s'avéra délicat du fait du grand nombre d'hommes accueillis et des difficultés de stockage des produits frais ou du tonnage des approvisionnements (il fallait environ 23 000 rations quotidiennement et 30 000 litres d'essence par mois) à quoi s'ajoutait la détérioration des routes ou les difficultés de chauffage. L'épidémie de grippe espagnole de l'automne 1918 entraina une surpopulation du camp-hôpital qui compta jusqu'à 22 000 occupants plus une garnison de 600 soldats (génie, MP...) en .

    Au total, entre le (premier convoi de 398 blessés venant de Château-Thierry) et la fermeture de l'hôpital en , plus de 34 000 soldats sont passés par le centre hospitalier d'Allerey avec 429 décès (dont 74 % dus à la maladie). Un cimetière avait été créé : il fut relevé après-guerre, les corps ayant été rendus aux familles ou regroupés dans des nécropoles militaires.

    Le camp de convalescence d'Allerey devint ensuite le département agricole de l'Université américaine de Beaune (A.E.F. University) : la ferme-école d'agriculture fonctionna de mars à et accueillit plus de 2 300 étudiants en attente de démobilisation. Les terrains furent rendus à l'agriculture en 1922-1924 et rien ne subsiste aujourd'hui sur le site, seule une stèle souvenir a été conservée dans le cimetière du village.

    Cette présence américaine à Allerey-sur-Saône amena des contacts entre la population locale et les soldats, et plusieurs mariages eurent lieu avec des jeunes femmes qui partirent pour les États-Unis[25].

    Politique et administration

    Listes des maires

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 mars 1971 Henri Morin[26]    
    mars 1971 mars 2001 Henri Lauquin[26]    
    mars 2001 mars 2020 Jean-Paul Diconne[26] PS Conseiller général
    mars 2020 En cours Pierre Rageot[26]    

    Canton et intercommunalité

    Le 1er janvier 2014, Allerey rejoint Le grand Chalon.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2018, la commune comptait 799 habitants[Note 4], en diminution de 1,84 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6691 0351 1001 1121 1741 1851 1001 1281 117
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1261 1231 0711 0319959631 111968998
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    977998938858820860868796655
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    596533504550592616740801808
    2018 - - - - - - - -
    799--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de la Nativité d'Allerey-sur-Saône, reconstruite entre 1714 et 1716[31] avec l'aide de la famille Lebault de Chauvort dont le membre le plus connu est le peintre Claude Lebault « peintre ordinaire du roi Louis XIV » (1665-1726) qui assure à partir de 1716 la décoration intérieure de l'église (peintures murales et des tableaux) qui vaudra le classement de l'édifice au titre des monuments historiques en 2001 (restauration effectuée en 2012-2013)[32]. Petite curiosité : elle possède un « vitrail du souvenir », composé sur le thème de la Première Guerre mondiale (un soldat blessé à trois endroits et mourant a la main tendue vers le Christ en croix)[33]. À proximité : croix de l'ancien cimetière, avant que celui-ci ne soit transféré[34] ;
    • Le château d'Allerey, reconstruit au XVIIIe siècle par Pierre Espiard-Humbert et très modifié vers 1830[35] ;
    • La chapelle du hameau d’Huilly ;
    • Colombier, au lieudit Chauvort ;
    • Oratoire de la Vierge, rue du Port, Chauvort[36] ;
    • Moulin à eau et moulin à grain dit « Moulin-Neuf », situé en bord de Dheune ;
    • Le lavoir construit vers 1880 près de la gare et restauré en 2011. Un autre lavoir couvert, en contrebas de l'église, a été transformé en salle municipale ;
    • L'emplacement d'un ancien camp-hôpital américain pendant la Première Guerre mondiale (de 1918 à 1919) rue Burton[37].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er de sinople à un épi de blé feuillé d'or posé en bande en chef et à une grappe de raisin feuillée de deux pièces, d'argent en pointe, au 2d d'argent à la fasce ondée d'azur en chef et à la burelle ondée du même en pointe ; au chef parti, au 1er bandée d'or et d'azur et à la bordure de gueules, au 2d de gueules à un casque de centurion d'or[38].
    Détails
    Le premier évoque l'agriculture et la viticulture, avec en chef les armes dites de « Bourgogne ancien ». Au second, les deux ondes représentent la Saône et la Dheune, frontières naturelles de la communes ; le casque, en chef, rappelle la voie romaine qui traversait le hameau de Pussey, appelée la via Agrippa Chalon-Langres.

    Création Jean-François Binon, adoptée en 2021.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Michel Trémeaux, Allerey-sur-Saône 1940-1950. Âme de mon village, où-es-tu ?, chez l'auteur, Allerey-sur-Saône, 2004 (371 p., 600 photos)
    • Annick Vandroux, Quelques nouvelles de Claude Lebault. Peintre bourguignon (Port-de-Chauvort, 1665-1726), Trois Rivières n° 66, GEHV, Verdun-sur-le-Doubs, 2006 (76 p.)
    • Antonin Guillot, Le camp américain d'Allerey (1918-1919), GEHV, Verdun-sur-le-Doubs, 2018 (191 p.).
    • Vincent Farion. Histoire des moulins et meuniers. Canton de Verdun-sur-le-Doubs, Trois Rivières n° 62, GEHV, Verdun-sur-le-Doubs, 2004 (136 p.).
    • Groupe d'Etudes Historiques de Verdun-sur-le-Doubs, Trois Rivières, n° 1 à 91, 1972-2019, http://gehv.verdun.pagesperso-orange.fr/Les-publications.html

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gués sur la Saône
    2. Pont dont l'une des plus anciennes représentations figurées est un dessin réalisé en 1856 par Rousselot, inspecteur des Forêts (volume conservé à l'Académie de Mâcon).
    3. Tourisme en Bourgogne
    4. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
    5. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    6. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Les fouilles archéologiques dans le Verdunois et Bulletin municipal
    15. Base mistral et Allerey-sur-Saône – Patrimoine
    16. J.P. Diconne, Allerey et ses seigneurs
    17. J.P. Diconne, La guerre de Trente Ans et l’invasion de Gallas et de Forkak en 1636
    18. J.P. Diconne, Pierre-Frédéric Leblanc, grand propriétaire et bienfaiteur du bureau de Bienfaisance d’Allerey
    19. École de filles actuellement mairie - Monument historique
    20. Consulter le site « Lignes oubliées »
    21. Au sujet de ces lignes, lire « Les trains du Verdunois », article de Laurent Gourillon paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 186 de juin 2016, pages 8 et 9.
    22. Décision du ministère des Transports du 26 juillet 1969.
    23. Sur proposition de Maurice Florentin, conseiller général du canton de Seurre.
    24. Monographie Le camp américain d'Allerey (1918 --1919) Antonin GUILLOT (1999)
    25. Le Journal de Saône-et-Loire, 12 janvier 2020, Actu Chalonnais, Allerey-sur-Saône (Politique) : Jean-Paul Diconne, maire depuis 19 ans : « Les derniers vœux de ma carrière », p.  19.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Après avoir subi de graves dommages lors de la guerre de Trente Ans. Au sujet de l'église, lire : « L'église d'Allerey-sur-Saône », article d'Annick Vandroux-Doméracki paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 177 de mars 2014, pages 14 à 20.
    31. Jean-Paul Diconne - Claude Lebault
    32. « Les vitraux du souvenir », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 2 à 4.
    33. Jacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières : croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, livret édité par la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon (PRTL 71), 2018, 128 pages (ISBN 978-2-9565416-1-5).
    34. Base Mérimée
    35. Patrimoine
    36. Camp-hôpital dont témoignent, à la mairie d’Allerey-sur-Saône, des vestiges qui ont été protégés, derniers témoignages de la présence des alliés sur le territoire départemental : un panneau en bois orné de l’aigle américain et un plan du camp offert par le général du camp au maire de la commune, objets inscrits au titre des monuments historiques en 2018. Source : Sabine Caumont (chargée de la protection) et Michaël Vottero (conservateur des Monuments historiques à la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté), Le patrimoine du XXe siècle en Saône-et-Loire, un patrimoine riche et méconnu, revue « Images de Saône-et-Loire », no 204, décembre 2020, pages 2 à 6.
    37. « 71003 Allerey-sur-Saône (Saône-et-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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