Saint-Martin-en-Gâtinois

Saint-Martin-en-Gâtinois est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.

Saint-Martin-en-Gâtinois

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Doubs Bresse
Maire
Mandat
Georges Louis Chatry
2020-2026
Code postal 71350
Code commune 71457
Démographie
Population
municipale
122 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 37″ nord, 5° 00′ 58″ est
Altitude Min. 175 m
Max. 200 m
Superficie 7,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gergy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Martin-en-Gâtinois
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Saint-Martin-en-Gâtinois
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Saint-Martin-en-Gâtinois
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Saint-Martin-en-Gâtinois

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Martin-en-Gâtinois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2 %), prairies (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La commune tire son nom du mot Gâtine (ou gastine), le Gâtinois étant aussi le nom d'une ancienne province de France (d' « environ 18 lieues de longueur sur 12 dans sa plus grande largeur, bordée au nord par la Beauce, au sud par l'Auxerrois, à l'ouest par le Sénonois et à l'est par le Hurepoix et la rivière de Vernisson. Cette province se distingue entre Gatinois françois ; & Gatinois orléannois. Il abonde en bled (blé), prairies, pâturages, rivières & en excellent safran »[8]).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Georges Chatry    
    mars 1983 mars 2008 Gérard Guillot    
    mars 2008 en cours Georges-Louis Chatry    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    395443437407410428416411406
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    379413428404390375378352362
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    343325314252256233240217204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    188161119115109111122115122
    2018 - - - - - - - -
    122--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin. Cette église, qui est l'une des cinquante-sept églises du diocèse d'Autun placée sous le vocable de saint Martin[13], est un édifice qui a succédé à une ancienne chapelle construite en 1120 et devenue église paroissiale en 1271. Sous le porche de l'église : tombeau de l'abbé Joseph Girard, œuvre du sculpteur Vachet (1891)[14].
    • L'oratoire de sainte Barbe[14].

    Culte

    Saint-Martin-en-Gâtinois appartient à la paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières, qui relève du diocèse d'Autun et a son siège à Verdun-sur-le-Doubs.

    Personnalités liées à la commune

    • Gilbert Longet, retraité cheminot né en 1922 d'une famille à tendance "socialiste", déporté pendant quatorze mois par le gouvernement français en 1943, onze jours après son mariage avec Odile Dayma, comme réfractaire au STO, puis, après un acte de sabotage durant son service du travail obligatoire, pendant quatorze autres mois au camp concentrationnaire de Pandorf en Autriche. Il reviendra après deux ans et quatre mois pesant 30 kilos. Après sa libération il s'engage dans la politique comme représentant du Parti communiste, poursuit la lutte syndicale en tant que représentant CGT. Avec Odile ils s'installent comme locataires dans la commune de Saint-Martin-en-Gâtinois en 1981, liant des amitiés solides avec tout le village, et vivant pour la transmission du bonheur entre humains de tous âges, de toutes confessions et de toutes nations.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beaune », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Voir page 647 de l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne imprimée à Paris, M DCC. LXXXII (1782), Chez Plomteux, Imprimeur des états (..) Le Gatinois, diwems des Romains, avoit une bien plus vaste étendue qu'à présent ; il étoit alors presque tout couvert de bois & de pâturages. » ajoute en 1782 l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Y est d'ailleurs visible un tableau peint en 1826 par le comte de Mareille représentant « Saint Martin bénissant des fidèles », œuvre restaurée en 2019 par Alain Domenech. Source : revue Église d'Autun, n° 16 du 4 octobre 2019, page 541.
    14. Jacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières : croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, Sermesse, Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon, , 128 p. (ISBN 978-2-9565416-1-5).
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