Alexandre Jules de La Rochefoucauld

Alexandre-Jules, 2e comte de La Rochefoucauld (Mello (Oise), Paris, )[1], 3e duc d'Estissac, est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Alexandre Jules de La Rochefoucauld
Titre 3e Duc d'Estissac
(1840-1866)
Autres titres 2e Comte de La Rochefoucauld
Prédécesseur François XII de La Rochefoucauld
Successeur Roger de La Rochefoucauld
Arme État-major
(Dépôt de la guerre)
Grade militaire Colonel
Années de service 1814 - 1848
Conflits Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Aide de camp de Louis-Philippe Ier
Député du Loiret
Pair de France
Biographie
Dynastie Maison de La Rochefoucauld
Naissance
Mello (Oise)
Décès
Paris
Père Alexandre-François de La Rochefoucauld
Mère Adélaïde de La Rochefoucauld

Biographie

« Fils de sieur François-Alexandre de La Rochefoucauld, propriétaire, domicilié en la commune de Mello, et de dame Adélaïde-Marie-Françoise Pivart de Chatelet », entra en 1812 à l'École militaire de Saint-Germain[2].

En 1814, il fut nommé par Napoléon Ier officier au 4e régiment de chasseurs à cheval ; il prit part (1815) aux divers engagements qui eurent lieu sous les murs de Paris, et fut spécialement chargé, sous les ordres du général de Gally[Qui ?], de défendre Neuilly, Sèvres et Saint-Cloud[2].

Alexandre-Jules de La Rochefoucauld fut autorisé, par le roi Louis XVIII, au mois de , à accepter et à porter la décoration de chevalier de l'ordre de l'Épée de Suède[3].

En 1819, le maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la Guerre, lui confia la rédaction d'une des parties historiques du dépôt de la guerre, celle qui concernait la campagne d'Allemagne[Laquelle ?][2].

Aide de camp du duc d'Orléans en 1828, il perdit l'année suivante son beau-père, le général Dessolles. Or, à l'époque de son mariage, il avait eu, paraît-il[2], verbalement, la promesse d'hériter de la pairie du général ; mais les relations du comte de La Rochefoucauld avec le duc d'Orléans détournèrent Charles X de lui accorder cette faveur[2].

Lors de la révolution de Juillet 1830, le comte était à quinze lieues de Paris. Il accourut à la première nouvelle des événements, arriva le 29 à Neuilly, et ne quitta plus Louis-Philippe Ier qui le garda auprès de lui comme aide de camp[2].

Élu, le 28 octobre suivant, député du Loiret, au collège de département, par 600 voix sur 935 votants et 1 408 inscrits, en remplacement de M. de Riccé nommé préfet, il prit place dans la majorité conservatrice et gouvernementale, avec laquelle il vota régulièrement jusqu'en 1837, avant obtenu sa réélection :

  1. le , dans le 1er collège du Loiret (Pithiviers) par 193 voix (378 votants, 449 inscrits, contre 170 à M. Laisné de Villévêque[2] et,
  2. le , par 175 voix (315 votants, 394 inscrits), contre 126 au même concurrent[4].

À la Chambre des députés, il demanda que les membres de l'Institut de France fussent électeurs, à la condition de payer la moitié du cens électoral ; il appuya l'augmentation du traitement des ambassadeurs, et vota les lois de septembre 1835[4].

M. de La Rochefoucauld échoua au renouvellement de 1837, et fut remplacé par M. Lejeune. Le , une ordonnance royale l'appela à la Chambre des pairs. Il soutint de ses votes, au palais du Luxembourg, la monarchie de Juillet[4], et fut rendu à la vie privée par la révolution de Février 1848[4].

Officier de la Légion d'honneur, il fut admis à la retraite avec le grade de colonel d'état-major.

Récapitulatifs

Titres

Décorations

Rubans des décorations

Armoiries

Burelé d'argent et d'azur, à trois chevrons de gueules, brochant sur le burelé, le premier chevron écimé.[6]

Ascendance & postérité

Hélène Charlotte Pauline Dessolles (Antoine-Jean Gros)

Fils aîné d'Alexandre-François, comte de La Rochefoucauld (1767-1841) et d'Adélaïde de Pyvart de Chastullé (1769-1814), Alexandre Jules épousa, le à Liancourt, avec Hélène-Charlotte-Pauline Desolle(s) (Paris, - Paris, ), fille de Jean-Joseph-Paul-Augustin de Solle, marquis Desolle, pair de France, ministre d'État, lieutenant-général des armées du roi, chevalier du Saint-Esprit, commandeur de Saint-Louis, grand-cordon de la Légion d'honneur et d'Anne Émilie de Picot de Dampierre.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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